1937.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence, dans :

  • les copies de lettres à la presse1,
  • les doubles des courriers reçus par le siège, à Paris, entre 1936 et 19412,
  • la correspondance, les notes, rapports, circulaires, accords, traités... (originaux ou duplicatas) émanant de la direction générale de la Maison, des départements maritimes et combustibles, des chantiers de constructions navales du Trait, ainsi que des succursales françaises et étrangères. Les dossiers d'où proviennent ces pièces ont été classés "tels quels" par les services qui les ont produits. Répertoriés par objet et non par date, ils couvrent – ensemble – une période allant de la fin du 19ème siècle au début des années 1960. Une notice située à la fin du présent article, reproduit le descriptif qui est fait des archives les plus significatives sur les bordereaux d'inventaire,
  • les synthèses réalisées par la Maison et notamment :
    • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
    • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948.

A ces informations s'ajoutent celles recueillies :

  • auprès des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
  • dans les annuaires et les minutes notariales...
  • dans la presse, les revues professionnelles et les ouvrages d'histoire...

Du fait de la nationalisation de la Banque Worms en 1982, les témoignages relatifs au département bancaire proviennent essentiellement du secrétariat général et de la direction de Worms & Cie, d'une part, et d'autre part, d'extraits de publications externes ou d'études conduites par la Maison Worms. Ainsi :

Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé (en bleu + soulignement).

1+2 : Ces corpus n'ont pas fait l'objet d'un dépouillement exhaustif comme cela a été le cas pour les chronos de correspondance datant du 19ème siècle.

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Documents pluriannuels]
1911-1943
De Worms & Cie Le Havre : Charbons. Amortissements (dont usine d'agglomération de Graville). Relevés annuels et correspondance échangée avec Paris sur le suivi des écritures comptables.
1923-1947
Tableau [non daté, classé en 1947] : Tonnages annuels du cabotage national et international (entre la France et les Pays Baltes, Pologne, Allemagne, Belgique, Angleterre, Espagne, Danemark, Finlande, Irlande, Norvège, Suède, côtes occidentales d'Afrique).
1928-1937
Note [sans émetteur ni destinataire] datée du 4 juillet 1938 et intitulée "Exploitation des lignes de cabotage" : Évaluation des dépenses, recettes, pertes avant amortissements, amortissements, pertes après amortissements.
1930-1938
De Worms & Cie : [Extrait d'une note sur les Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime - ACSM, en date du 11 juin 1941.] Hormis les navires de guerre (1.218 T), le pourcentage des lancements effectués aux Chantiers du Trait, en 1937, s'établit à 1.08% de l'ensemble des chantiers de constructions navales français, soit 289 Tx sur un total de 26.544 Tx.
1930-1941
De Worms & Cie : [Extrait d'une note datée du 21 janvier 1942.] Pourcentage des lancements de navires par les Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime par rapport à ceux de l'ensemble des chantiers de constructions navales français - moyenne des années 1930 à 1939 : 10.415%. Pourcentage de La Préservatrice par rapport à la production générale en 1937 - production incendie : 0.26% ; accidents du travail : 10.08% ; assurance automobile : 6.48%.
1931-1939
De Worms & Cie : [Extrait d'une note sur les Services charbons en date du 14 juin 1941.] Tonnage de charbons vendus en France par Worms & Cie en 1937 : 1.630.000 tonnes, soit 5.46% du tonnage de combustibles minéraux importés en France (29.839.000 tonnes).
1931/1937-mars 1941
Note [sans émetteur ni destinataire] datée de mars 1941] : Statistiques concernant la Marine marchande française. Situation avant la guerre (1931/1937-1er janvier et juin 1939) : Tonnage global, nombre et tonnage des navires de plus de 500 tonneaux, classement du tonnage par type de navires, âge moyen de la marine marchande française, vitesse, équipement, navires à vapeur et à moteur, propriété de l'État et propriété privée.

[Informations sans dates précises]
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur les Services charbons en date du 18 octobre 1977.] Les charbons anglais représentent 60% du volume vendu par la Maison - contre 80% en 1929.
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978.] Entre 1929 et 1937, les Services charbons ont doublé leurs achats de charbon allemand. Le pourcentage des charbons anglais est tombé à 60%, les autres 40% étant fournis principalement par l'Allemagne, la Pologne et le Tonkin. Le total des importations en combustibles solides se situe autour de 1.500.000 tonnes par an.
De Worms CMC : [Extrait d'une fiche sur la Société d'approvisionnement pour le chauffage central, 31 décembre 1961.] Rachat par les Services charbons de 900 actions pour un montant total de 450.000 F.
Des Services charbons : [Extrait d'une fiche sur la Société d'approvisionnement pour le chauffage central, classée en 1953.] Acquisition entre 1932 et 1937 de 953 actions pour un montant de 476.500 F moins 190.600 F de dépréciations constatées, soit un total de 285.900 F.
D'Anatole Bucquet, directeur général de la Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire : [Extrait de sa déposition devant le juge Thirion, datée du 7 décembre 1944.] Hypolite Worms prend la présidence du conseil d'administration et devient l'animateur du redressement de la société.
De Worms & Cie : [Extrait d'une note sur la Compagnie sétoise de produits chimiques, datée du 9 juin 1941.] « La Compagnie sétoise de produits chimiques a été fondée en 1919 dans le but de poursuivre l'exploitation de la fabrique de sulfate de cuivre précédemment créée par Monsieur van Cabèke à Sète (Hérault). Les statuts ont été déposés le 22 janvier 1919 en l'étude de Maître Couturier, notaire à Paris. La Compagnie a pris la suite des établissements Schneider dans les obligations afférentes à une conception à charge d'endigage, sise sur les bords de l'Étang de Tau. Elle a, à ce titre, effectué des travaux considérables en vue de transformer en libre propriété les surfaces concédées. En 1927, la Compagnie sétoise connut des difficultés qui allèrent jusqu'à la faillite, par suite : d'abord, de la défaillance de son principal banquier, la Banque d'Alsace et de Lorraine, puis, de la mise en train d'un programme d'investissements, hors de proportion avec ses moyens. En 1937, un concordat intervint et la Sétoise ne se trouva pas à même de faire face à ses engagements concordataires. C'est à ce moment que Monsieur van Cabèke vint trouver Messieurs Worms & Cie. Ceux-ci firent l'effort financier nécessaire pour régler entièrement le passif de la société et pour assurer la remise en marche de l'exploitation qui se trouvait arrêtée depuis environ treize ans. »
De Worms & Cie : [Extrait d'une note non datée sur la Compagnie minière et électrique des Landes, classée en 1941.] « Notre part dans le capital (39.305 actions, soit 20 %) a été acquise entre 1937 et 1939... »
De Worms & Cie : [Extrait d'une note datée du 21 janvier 1942.] Pourcentage de La Préservatrice par rapport à la production générale : Production incendie, 0.26% ; Accidents du travail, 10.08% ; Assurance automobile, 6.48%.
D'Henri Du Moulin de Labarthète : [Extrait d'un article intitulé "La Synarchie française", paru dans le journal suisse "Le Curieux", le 25 mai 1944.] Au sujet de l'équipe des Nouveaux Cahiers : Jacques Barnaud, François Lehideux, Pierre Pucheu, Paul Marion et Jacques Benoist-Méchin. « Que représentait au juste cette équipe ? Il faut, pour s'en rendre compte, se reporter aux années 1937 et 1938, à l'échec du Front populaire, aux difficultés rencontrées sur les terrains diplomatique et financier par le Cabinet Chautemps, au discrédit dont le Parlement semblait définitivement atteint. Les menaces d'un conflit extérieur, d'une guerre civile, d'un effondrement du franc, entraînaient la jeunesse française dans des directions nouvelles et confuses. » Réf. au mouvement néo-socialiste fondé par Déat, Renaudel et Marquet, à Jacques Doriot, au colonel de la Rocque et aux anciens Croix de Feu groupés sous l'égide du Parti social français, à Deloncle et à l'action directe. « Entre tous ces groupes, sauf chez les Croix de Feu, de nombreux traits communs : un même mépris des transitions, un même goût de la violence, d'évidentes sympathies pour le fascisme et l'hitlérisme, de grands besoins d'argent... C'est alors que Jacques Barnaud fonde sa revue, une petite revue jeune : les Nouveaux Cahiers. Ancien élève de l'École Polytechnique, beau combattant de l'autre guerre, Barnaud trouvait difficilement dans le haut poste qu'il occupait à la banque l'occasion de satisfaire tous ses goûts. La politique le tenta. Mais, gêné par sa timidité, desservi par une rare faiblesse de moyens oratoires, mystique de surcroît, il n'aborda la politique que de biais. L'heure lui paraissait venue d'associer les meilleures têtes d'une élite assez large à l'étude des problèmes les plus graves du destin français. Ne pourrait-il faire de sa revue une sorte de tribune où de jeunes financiers, des intellectuels en quête de relations, d'authentiques chevau-légers du monde des affaires, quelques aventuriers aussi se grouperaient pour constituer les cadres d'un État nouveau. Ses intentions, très vite, sont comprises : les collaborations affluent. De Guillaume de Tarde à Boris Souvarine, de Bertrand de Maudhuy à Drieu de la Rochelle, de Laurat à Detoeuf, de Coutrot à Bernard de Plas, des frontières de l'Action française à la banlieue du bergerysme, en passant par les radicaux émancipés, les francs-tireurs de la Nouvelle Revue française, les Dominicains de l'écoute, des hommes de talent se présentent, que n'unissent aucune doctrine, aucune foi communes, mais qui s'entendront sur les lignes essentielles d'un "pragmatisme" français. Car telle est bien la pensée profonde de Jacques Barnaud. Nul a priorisme ne le guide. Ce technicien n'est pas un théocrate. Il aime les idées claires, les tempéraments vifs, les exposés précis. Il a les yeux au ciel mais les pieds sur la terre. Un peu d'idéalisme, le goût des responsabilités, la connaissance des bilans composeront une éthique nouvelle, appropriée aux exigences du moment. Ses amis lui ressemblent par certains côtés mais possèdent des dons d'expression qui lui font défaut. Gabriel Le Roy Ladurie, le sphinx, l'augure, l'éminence grise de la Banque Worms, grand gaillard au masque sombre mais d'humeur intrigante, qui ne quitte guère pendant 3 ans les antichambres ministérielles et que Paul Reynaud accueille parfois sans méfiance. Pierre Pucheu, normalien brillant, athlète courageux, égocentriste puéril, que la métallurgie met en valeur et que la tribune déjà séduit mais qu'une étrange instabilité de caractère pousse à se faire, en moins de 2 ans, le transfuge de deux partis politiques (PSF et PPF), Paul Marion, ancien collaborateur de "L'Humanité", adepte récent du fascisme, orateur de grand style dont la tenue négligée et la gouaille faubourienne détonnent dans ce salon des élites. Jacques Benoist-Méchin, historien militaire, musicographe et critique d'art, tout imprégné déjà de germanisme, qui n'a quitté la presse Hearst que pour le Cabinet des estampes de l'état-major allemand et dont le visage glabre, les lèvres serrées, la démarche équivoque laissent une curieuse impression de malaise. Arrighi, ancien lieutenant d'Abd-el-Krim au Maroc, imagination vive, tête solide et membres courts, un "dur" prêt à toutes les besognes, exagérant jusqu'à la provocation ce côté d'"affranchi" qui n'était chez Barnaud et Pucheu que le faux masque d'une émotivité refoulée. Tels sont ces nouveaux "guides" de l'intelligence française, ces dauphins de l'efficience, ces intellectuels de la production et des affaires, hommes jeunes encore, de talent réel et d'une incontestable classe humaine, que l'avant-guerre n'a mis qu'assez peu en relief mais qui se retrouveront au lendemain de l'armistice prêts à quitter leurs usines, leurs bureaux, prêts aussi à se faire libérer des camps allemands pour s'assurer les chances et les prestiges du pouvoir. » [Voir 22 février 1941 et un article intitulé "Synarchy and international Cartels", publié le 25 août 1944, par Lilian T. Mowrer, dans la revue "Concerning France".]

Début de 1937
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] « Au début de 1937, la banque Worms et Cie, intéressée à la société d'assurances La Réunion française et compagnie d'assurances universelles réunies, entre au conseil d'administration en la personne de M. Hypolite Worms, qui y remplace Frédéric Bemberg, démissionnaire, administrateur depuis 1932. Cette société avait été constituée en 1899 (Petites Affiches du 12 juillet 1899) sous le titre La Réunion française, au capital de 2 millions. En 1929, elle absorba la Compagnie d'assurances universelles fondée en 1913, et le capital fut porté à 5 millions, puis au début de 1937, à 7 millions. C'est alors que la banque Worms et Cie s'y est intéressée. En septembre 1937 le capital fut porté à 10 millions. »
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 4 - Fidei-commissaires et agents", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1950.] Émile Cheneaux de Leyritz devint directeur-adjoint de La Réunion française et compagnie d'assurances universelles réunies, fonction qu'il abandonna en 1940.

Janvier 1937
De Worms & Cie : Circulaire. M. Nitot, nommé, précédemment directeur des Ateliers et chantiers de la Seine-Maritime, est promu directeur général des Chantiers. Il est remplacé dans ces fonctions par M. Abbat, antérieurement sous-directeur. Le siège de la direction générale est basé au 45, boulevard Haussmann, à Paris.
De Worms & Cie : [Extrait d'une lettre au contre-amiral Blehaut en date du 16 décembre 1943.] « Ingénieur du Génie maritime du cadre de réserve, Pierre Abbat est entré dans notre Maison en 1926 et dirige nos Chantiers depuis 1937 ; il a été fait Chevalier de la Légion d'honneur en 1935. »
De Worms & Cie : Circulaire. Robert Dhorne, précédemment chargé de la succursale de Brest, est désigné comme directeur du bureau des Services maritimes à Paris, en remplacement d'Ernest Letendart.

20 janvier 1937
De Louis Dreyfus & Cie, Paris : Rapport de la Chambre des députés, annexé au procès-verbal de la séance du 31 octobre 1918, et fait au nom de la Commission chargée d'examiner les marchés conclus par l'État depuis le début de la guerre, et notamment les marchés de blé australien passés avec Louis Dreyfus & Cie. Le problème étant d'estimer si « ces marchés, bien que régulièrement passés, ont permis à la Maison Dreyfus de réaliser des différences excessives entre ses prix de vente et ses prix d'achat. » Informations intéressantes sur le fonctionnement de la commission, les conditions qui ont prévalu lors de l'exécution de ces marchés en 1914, du fait de la guerre... Rapport sur le fonctionnement du contrôle télégraphique en ce qui concerne la Maison Dreyfus. « L'acharnement que l'on a mis à traquer la Maison Dreyfus n'est que trop évident. » Réflexion à rapprocher de la campagne de dénigrement à l'encontre de Worms & Cie, à la fin de la Seconde guerre mondiale.

21 janvier 1937
Aide à l'armement. Loi Tasso. Exposé de M. Candace (Marine marchande) au Comité parlementaire français sur le commerce.
De Guy Brocard : [Extrait d'un témoignage recueilli le 9 février 1977.] « M. Brocard indique qu'il est entré chez Worms & Cie, le 21 janvier 1937, soit près de neuf ans après la création des Services bancaires. »
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978.] Les Services bancaires font appel en janvier 1937 à Guy Brocard qui entre dans la Maison en qualité de fondé de pouvoirs après avoir été inspecteur du Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie et de la Société générale alsacienne de banque. Aussi lui apporte-t-il une solide expérience. Guy Brocard représente Worms & Cie au conseil d'administration d'Albert Cochery.

22 janvier 1937
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] « En janvier 1937, la banque Worms et Cie participait à la création du Comptoir financier des matières premières, fondé par acte du 22 janvier, avec, comme objet social, toutes opérations de banque et généralement toutes opérations financières, commerciales ou industrielles, mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement audit objet, et, plus particulièrement, de financement, ouvertures de crédits, escomptes, opérations de warrantage, et vente de tous produits, en France et en tous pays. La durée de la société était fixée à 99 ans et le siège social 19, boulevard Haussmann à Paris, dans l'immeuble de la Banque transatlantique, fondatrice. Le capital social était fixé à 1.500.000 F en 3.000 actions de 500 F ; Worms et Cie souscrivit 880 actions, Gabriel Le Roy Ladurie 10 actions et Henry Bayle, fondé de pouvoirs de Worms et Cie, 10 actions également. »

28 janvier 1937
De Lucien Venture, armateur : Aide à l'armement. Loi Tasso. Exposé sur la Marine marchande.

1er février 1937
Worms & Cie achète à la Société nouvelle de cabotage (en cours de liquidation) le "Ville-de-Mostaganem" et le "Ville-de-Sète". [Voir 7-19 mai 1937.]
De Lucien Venture, armateur : Aide à l'armement. Loi Tasso. Note sur le débat aux Communes au sujet du ‘'Help for British Shipping', loi d'aide au tramping britannique voté à la Chambre des communes.

2 février 1937
Des Services charbons : Note pour M. Denis au sujet de l'expédition en France de l'anthracite de Djeraba.

10 février 1937
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] Entrée de Guy Brocard au conseil d'administration du Comptoir financier des matières premières. (Petites Affiches du 10 février 1937.)

1er mars-31 décembre 1937
De la direction générale des Services maritimes : Correspondance échangée entre les fédérations des syndicats d'officiers d'état-major, le Comité central des armateurs de France, Worms & Cie Le Havre et Paris au sujet de la révision exigée par les états-majors (1er mars 1937) du contrat collectif du 24 juillet 1936 relatif aux conditions d'embauche et de travail à bord des navires. Suite à un arbitrage entre le CCAF et les fédérations, les soldes et les indemnités journalières de nourriture sont réévaluées de 15 à 5% selon les tranches de salaires (accord du 16 avril 1937). Conjointement, la Maison est mise en demeure par le Syndicat des officiers mécaniciens du Havre (mars-mai 1937) de modifier les accords particuliers (embauche, contrat du 21 octobre 1936), accords que la Maison considère comme des corollaires de l'accord général et qu'elle refuse de modifier tant que celui-ci ne sera pas rétabli. L'enjeu de ce conflit concerne l'ensemble du secteur dans la mesure où les avantages concédés au personnel de la Maison seraient inévitablement étendus à tous les armements. Un contre-projet est présenté par Worms & Cie Le Havre au Syndicat et au CCAF (14 mai 1937). Un conseil arbitral réuni au Havre (sentence du 31 mai 1937 confirmée le 29 juillet 1937) surseoit à statuer sur le différend. Un projet de contrat collectif entre la Fédération des officiers mécaniciens et le CCAF est présenté par ce dernier (9 juin et 17 novembre 1937) mais décision est prise de proroger la convention générale du 24 juillet 1936 jusqu'au 31 décembre 1937. Dans l'intervalle, la Fédération établit un nouveau projet (17 novembre 1937) visant à inclure dans le contrat collectif les avantages ‘'réévalués' des contrats particuliers. [Voir, pour la suite de ces négociations, le résumé des notes du 2 février 1938 au 31 mars 1938.]
Parties intégrantes de ces négociations les questions des repos compensatoires et des salaires (23 mars 1937) ont fait l'objet d'un classement distinct des notes et de la correspondance échangées sur ces deux sujets. L'application des dispositions prises dans le cadre de la loi des 40 heures en matière de congés et de repos compensatoires a pour effet d'entraîner une pénurie d'officiers et de désorganiser les équipages comme le démontrent les relevés demandés par le CCAF aux compagnies de navigation (avril 1937) et ceux transmis notamment par la Nochap et concernant le ‘'Ville-de-Metz' (octobre 1936-février 1937). Les organisations syndicales, se fondant sur le décret d'application de la semaine de 40 heures à bord des navires (8 juin 1937), s'opposent à ce que l'article 15 du contrat du 24 juillet 1936 soit interprété dans le sens de la mise en place de congés forfaitaires et veulent au contraire que toutes les heures supplémentaires soient facturées à des taux prohibitifs ou qu'elles soient compensées par des congés effectifs afin de dissuader les armateurs d'y recourir. Le règlement forfaitaire reste préconisé par le CCAF qui propose de traiter la question par catégorie de navigation. Une classification est établie (30 juin 1937) : la Nochap est rangée parmi les compagnies au long-cours, la Compagnie nantaise de navigation à vapeur parmi les armements charbonniers, la Société des transports maritimes pétroliers parmi les navires pétroliers au long-cours, Worms & Cie et la Compagnie nantaise de navigation à vapeur sont seuls à former la catégorie des armements de cabotage. Le CCAF est en outre d'avis que le coût des heures supplémentaires soit supporté par les affréteurs ; dans certaines compagnies il est payé 1 jour de congé pour 5 jours d'embarquement, ce qui correspond à une augmentation de + 20% des salaires. Le Comité décide (1er juillet 1937) que : « Par année de calendrier, soit ajouté au congé résultant des accords particuliers un forfait de 30 jours pour compenser la loi des 40 heures, avec paiement de la solde complète + traitement de table. » L'opposition des syndicats ne désarme pas ; ils estiment à 120 heures par mois le nombre d'heures supplémentaires dans certains cas. Les pourparlers sont rompus (29 juillet 1937). Worms & Cie propose au CCAF (12 août 1937) de porter de 25 à 30 jours la durée du forfait compensatoire, une partie de ces congés pouvant être pris et l'autre payée en espèces. Un accord est conclu entre la Maison et le Syndicat des capitaines au long-cours - CLC (8 octobre 1937) : aux 15 jours de congés annuels et 30 jours de permission (à 2/3 de solde) pour 320 jours d'embarquement, sont ajoutés 35 jours (à solde entière) ; par suite une période de 400 jours comprendra 320 jours d'embarquement et 80 jours de permission pouvant être pris ou payés en espèces (effet rétroactif au 1er avril 1937 et jusqu'au 1er octobre 1938). Sitôt signée cette convention est dénoncée par les CLC qui estiment plus profitable l'accord passé entre le CCAF et les organisations syndicales (14 octobre 1937), selon lequel chaque groupe de 5 jours de travail, effectué entre le 1er avril et le 31 décembre 1937, donne droit à 1 jour de repos compensateur. Bien que la Maison n'ait pas signé cet accord, elle s'y soumet pour ce qui concerne les officiers mécaniciens et elle réduit à 280 jours, et non plus 320, la durée d'embarquement servant de base au calcul des indemnités des CLC (novembre 1937). Parallèlement à ces négociations, Worms & Cie doit faire face à des revendications similaires formulées par la Fédération nationale des officiers de pont (affiliée à la CGT mais non représentative de ces personnels). [Voir, pour la suite de ces négociations, le résumé des notes du 8 janvier 1938 au 31 décembre 1938.]

12 mars 1937
Du journal "Journée industrielle" : Article intitulé "La vie économique - La situation de l'armement français en 1936 d'après le rapport de M. Jacques Marchegay, secrétaire général du Comité central des armateurs de France".
De Jacques Marchegay, Comité central des armateurs de France - CCAF, Paris : Note. « Sous le prétexte qu'il bénéficiait du privilège du pavillon, l'armement au cabotage avait été privé, presque entièrement, des avantages de la loi du 12 juillet 1934 - première loi Tasso - d'aide à l'armement libre. Un tel traitement n'était d'ailleurs pas justifié car le cabotage restait soumis à la concurrence du chemin de fer. Cette industrie dut se contenter de l'attribution du coefficient 1 mais seulement jusqu'à concurrence de 375 tonneaux de jauge brute par navire quelle que fût sa jauge brute totale. Le 26 juillet 1936 fut promulguée la deuxième loi Tasso d'aide à l'armement, dont le but était de compenser les charges nouvelles qui venaient d'être imposées. L'article 4 [étendit] le coefficient 1 aux 1.500 premiers tonneaux de chaque navire [et] le coefficient ½ pour les 500 tonneaux de 1.500 à 2.000. Autrement dit, bénéficiaient intégralement de la nouvelle loi les navires au cabotage jusqu'à concurrence de 1.750 tonneaux de jauge brute, au lieu de 375. Ces deux lois, en vigueur jusqu'au 31 décembre 1936 furent prorogées, la première jusqu'au 31 décembre 1937 et la seconde jusqu'au 31 mars [1937.] A partir de cette date, si aucune mesure législative nouvelle n'intervient, le cabotage reviendra au traitement qu'il avait subi depuis juillet 1934 jusqu'à juillet 1936. Or, sa situation s'est profondément modifiée et, de mauvaise, elle est devenue lamentable. » Charges nouvelles, augmentation des frais d'exploitation, accroissement des prix, stagnation des recettes, baisse des volumes transportés... « Si, à tort ou à raison, on a pu prétendre que la navigation au cabotage était privilégiée par rapport aux autres puisqu'elle était protégée de la concurrence étrangère, il se trouve qu'elle a supporté, plus qu'aucune autre, et on peut dire, au maximum, les nouvelles charges sociales incombant à l'armement et à la manutention, alors qu'elle ne bénéficie d'aucune des contre-parties que les autres ont pu trouver. Il est donc essentiel, sous peine de voir désarmer un grand nombre de navires, qu'à l'occasion de la prorogation éventuelle de la loi du 26 juillet 1936, le parlement examine cette situation tout à fait critique pour venir en aide au cabotage. »

15 mars 1937
De Pierre Assouline : [Extrait de "Jean Jardin, 1904-1976, Une Éminence grise", Balland, 1986, pp. 56-61.] Au sujet de la revue les Nouveaux Cahiers. « Le premier numéro paraît le 15 mars 1937. Les pères fondateurs sont au nombre de cinq : André Isambert, Guillaume de Tarde, Henry Davezac, Jacques Barnaud et Auguste Detoeuf. Barnaud passe pour un ambitieux, mais timide, mystique sans moyens oratoires, technicien mais pas technocrate, sans a priori, idéaliste et responsable, en un mot : "les yeux au ciel mais les pieds sur terre" [dixit Philippe Magne in Curieux (Journal de Neuchâtel), 25 mai 1944.] Mais Auguste Detoeuf est sans doute la figure marquante du groupe et de la revue. D'ailleurs, quand on ne se retrouve pas au bistrot de la place Saint-Sulpice ou à déjeuner à la cantine de la revue - la brasserie Lipp - c'est chez lui que se tiennent les réunions. C'est là, d'après Jean Jardin, qu'il faudra chercher après coup "les prémices de Vichy" [in lettre de Jean Jardin à Pierre Dominique, 2 novembre 1967, Archives privées]... Aux Nouveaux Cahiers, il y a de tout, comme le relève un observateur [Magne, art. cit.] : c'est "... une sorte de tribune où de jeunes financiers, des intellectuels en quête de relations, d'authentiques chevau-légers du monde des affaires, quelques aventuriers aussi se groupaient pour constituer des cadres d'un État nouveau... des frontières de l'AF à la banlieue du bergerysme, en passant par les radicaux émancipés, les francs-tireurs de la NRF, les Dominicains à l'écoute, des hommes de talent se présentent que n'unissent aucune doctrine, aucune foi communes, mais qui s'entendront sur les lignes essentielles d'un pragmatisme français." C'est au contact d'hommes tels que Gabriel Le Roy Ladurie et Auguste Detoeuf que Jardin mûrit sa réflexion sur l'état de la France. Dorénavant, c'est aussi par rapport à eux qu'il se situe. »
Note [sans émetteur ni destinataire] : "Comparaison de l'exploitation des lignes du cabotage national et du cabotage international en 1935, 4ème trimestre, d'une part, et en 1936, 4ème trimestre, de l'autre". « Depuis le début de l'année, les charges du cabotage - du cabotage national plus encore que l'autre - ont augmenté du fait de certaines décisions qui ont eu pour conséquence d'augmenter l'effectif de certains navires, de l'application dans les ports de la semaine de 40 heures... Le nombre des voyages à l'étranger a diminué.

Avril 1937
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime : Lancement du torpilleur "Incomprise" pour le compte de la Marine nationale.

2 avril 1937
De Jean Legall, secrétaire de la Fédération nationale des ports et docks, et Marcel Aumont, membre de la Chambre de commerce du Havre : Arbitrage d'un différend existant entre la Chambre syndicale des négociants-importateurs au Havre et le Syndicat général des ouvriers charbonniers de magasins du Havre et de la région au sujet de certaines questions de la Convention collective en cours d'élaboration, sur lesquelles ces organismes ne sont pas d'accord. « Les arbitres, considérant que dans un but de simplification la délégation ouvrière avait renoncé aux indemnités qu'elle avait l'intention de demander, et qu'ils avaient mission de tenir compte « dans la fixation du pourcentage afférent aux nouveaux salaires, du caractère salissant ou de la nature plus ou moins pénible de certains travaux », décident que le pourcentage afférent aux salaires actuels sera de 13% ; que le pourcentage d'augmentation pour les travaux en heures supplémentaires sera de 50%, et que le pourcentage d'augmentation pour les travaux des dimanches et jours fériés sera de 70% du montant du salaire horaire ; que les nouveaux salaires seront appliqués rétroactivement à partir du lundi 15 mars écoulé. Les arbitres fixent cette indemnité à F 7- par journée de travail, soit F 3.50 par vacation. » [Voir convention collective en date du 17 avril 1937.]

7 avril 1937
Du Comité central des armateurs de France : Aide à l'armement. Loi Tasso. Rapport du Conseil d'administration.

17 avril 1937
Convention collective de travail entre la Chambre syndicale des négociants-importateurs de charbons au Havre et le Syndicat général des ouvriers charbonniers de magasins du Havre et de la région. Contrat collectif de travail entre la Chambre syndicale des négociants-importateurs de charbons au Havre et le Syndicat des dockers charbonniers du port du Havre.

21 avril 1937
Note [sans émetteur ni destinataire] : "Relations maritimes avec les ports de la Baltique - Extension du bénéfice de l'aide à l'armement". « Depuis l'armistice tout a été tenté pour faire revivre - sans aucune aide de l'État d'ailleurs - un service direct reliant comme autrefois la France et les pays baltes, y compris la Russie. En 1919, une ligne directe était créée sur la Pologne et la Prusse orientale avec Dantzig comme escale régulière et Königsberg comme escale éventuelle. En 1922, les ports de Reval et de Riga étaient desservis à leur tour. Un peu plus tard enfin une autre ligne touchait régulièrement Leningrad... Le coup le plus sensible a été porté [à l'exploitation de ces services] par la politique des contingentements lorsqu'elle a été étendue aux bois de la Baltique, la privant ainsi du fret qui constituait son principal aliment. » Effets de la loi du 12 juillet 1934. « Les ports baltes continuent comme par le passé à être frappés d'exclusive et cela reste le point le plus important du problème... L'exploitation des ports baltes est en somme complémentaire de l'exploitation des ports russes et l'une ne peut être entreprise sans l'autre. »
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Deuxième partie - Hypolite Worms (2e du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en février 1949.]Ratification par l'assemblée du 21 avril 1937 de la nomination d'Hypolite Worms au conseil d'administration de la société La Réunion française et la Compagnie d'assurances universelles réunies, vieille compagnie d'assurances, alors au capital de 10 millions.

27 avril 1937
[Extrait d'un dossier, sans émetteur ni destinataire, daté du 22 mars 1941 et intitulé "Développement de la Banque Worms & Cie".] Air France. « Le 27 avril 1937, le ministère de l'Air a passé avec la société un avenant, le quatrième, imposé par les fluctuations de la situation générale et les nouveaux services mis à la charge de la Société fixant le plafond des subventions de la Société à F 178.050.000 pour 1937 et 192.000.000 de francs pour 1938 ; les contrats passés avec les gouvernements étrangers ont été renouvelés au cours de l'exercice. La Société a alors renouvelé son matériel et commandé divers appareils pour le renouvellement de sa flotte aérienne sur la base de deux types d'appareils, le bimoteur Floch et le trimoteur Dewoitine. »

Mai 1937
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime : Lancement du torpilleur "Bouclier" pour le compte de la Marine nationale.

Mai-octobre 1937
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] « A partir de 1937, on trouve la banque Worms et Cie comme assesseur - c'est-à-dire l'un des deux plus forts actionnaires présents ou représentés - aux assemblées générales de la Société française des distilleries de l'Indochine. Aux assemblées de mai et d'octobre 1937, Worms et Cie était représenté par Henry Bayle. La Société française des distilleries de l'Indochine avait été créée en 1901 pour prendre la suite de la société en commandite A.R. Fontaine et Cie - au capital de 2 millions de francs. Elle avait comme objet l'exploitation des distilleries de riz en Indochine, la fabrication et le commerce de l'alcool. En 1903, elle devenait concessionnaire (à concurrence de 72%) du monopole de la fabrication de l'alcool en Indochine, dont le gouvernement général de la colonie s'était réservé la vente. La société a alors connu de ce fait une grande prospérité. Mais ce monopole, qui avait pris fin avant la guerre de 1914 pour les provinces du sud de l'Indochine, a cessé en 1933 pour le Tonkin et le nord de l'Annam. On en était ainsi venu, partout dans toute la colonie, au régime de la liberté. La société avait dû s'adapter à la situation nouvelle, mais elle gardait néanmoins une place tout à fait prépondérante dans la colonie, ce qui ne l'empêcha pas d'ailleurs d'avoir été gravement touchée par la crise de 1931 à 1934. C'est au moment où la société est redevenue affaire purement privée que la banque Worms et Cie s'y est particulièrement intéressée. »

1er mai 1937
De Worms & Cie : [Extrait d'un dossier, daté du 11-13 juin 1941, sur les activités maritimes de la Maison.] Société des transports maritimes pétroliers - STMP. "Brumaire", bateau affrété à la Société française de raffinage, parcours entre le Havre ou la Mède et Tripoli ou Haïfa. « Du 22 avril 1936 au 1er mai 1937, il a parcouru 71.190 milles, en 14 voyages, et transporté 146.000 tonnes. »

7-19 mai 1937
Worms & Cie vend à France Navigation le "Ville-de-Sète" (7 mai) et le "Ville-de-Mostaganem" (19 mai). Ces deux navires avaient été proposés (30 avril 1937) à la Compagnie des chargeurs de l'Ouest. France Navigation - "FN" est créée le 8 mai 1937 au capital de 1.000.000 F, porté à 5.000.000 F en septembre 1937 ; son siège social est situé au 1, bd Haussmann, à Paris. [Voir les notes des 4 juillet et 22 novembre 1938 et les recueils d'informations de 1941 et 1954.]

13 mai 1937
De Worms & Cie : [Extrait d'une note non datée sur la Société tunisienne de l'hyperphosphate Réno, classée en 1941.] A partir de 1937, la société commence à remonter la pente. L'exercice 1936 s'était soldé par une perte de F 392.351,21. L'exercice 1937 laissera au contraire un bénéfice de F 566.810,61. Ce développement conduit la société à augmenter son capital, qui est porté à F 2.000.000 le 13 mai 1937 par l'émission de 4.000 actions de numéraire de F 250 chacune. [Voir les 31 décembre 1937 et 29 avril 1939.]

29 mai 1937
De Worms & Cie : "Note pour servir à l'histoire de la flotte Worms" (1856-1877/1881-1934). [Les informations ont été réparties selon leurs dates respectives dans les recueils annuels concernés.]

Juin 1937
De Worms & Cie : Liste mise à jour des signatures autorisées pour le siège social ainsi que pour les différents services et les succursales de la Maison. Associés gérants : H. Worms, M. Goudchaux, J. Barnaud. Secrétariat général : J. R. Denis... Services maritimes : direction générale - Le Havre : R. Delteil... ; succursales en France : Bayonne, Bordeaux, Boulogne, Brest, Caen, Dieppe, Dunkerque, Le Havre, Lorient, Nantes, Paris (bureau des Services maritimes), Rouen ; succursales à l'étranger : Hambourg, Anvers, Gand (voir Anvers), Rotterdam, Varsovie. Services charbons et combustibles liquides : direction générale - Paris : L. Vignet... ; succursales en France et à l'étranger : Angoulême (voir Bordeaux), Bayonne, Bordeaux, Dieppe, Le Havre, Marseille, Nantes, Rochefort (voir Bordeaux), Rouen, Toulon (agence, voir Marseille), Alger, Cardiff, Grimsby, Newcastle, Swansea, Alexandrie, Port-Saïd : direction générale des agences en Égypte : P. Grédy..., Port-Tewfick/Suez, Duisburg. Services bancaires : G. Le Roy Ladurie, directeur, R. Meynial, directeur adjoint... Ateliers et chantiers de la Seine-Maritime : direction générale - Paris : H. Nitot...
De Worms & Cie : Mémoire relatif aux dépenses concernant la réquisition du vapeur "Château-Palmer".
De Worms & Cie : Mémoire relatif aux dépenses concernant la réquisition du vapeur "Margaux".

1er juin 1937
Des Services maritimes : Messageries maritimes. Worms & Cie en devient l'agent à Nantes ; Clément Dupon, qui assurait cette activité sur la place, s'indigne de cette décision alors que son affaire ne lui rapportait rien.

9 juin 1937
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en novembre 1949.] « Au titre d'administrateur d'Air France, Jacques Barnaud fut nommé, en juin 1937, membre du premier conseil d'administration de la Compagnie Air France transatlantique, constituée par Air France et la Compagnie générale transatlantique, dans le cadre général qui assurait l'unité de l'aviation commerciale française, avec l'appui de l'État, conformément à une convention intervenue le 26 mai 1937, entre l'État et les deux sociétés fondatrices. Cette nouvelle société devait entreprendre les études et essais de la ligne France-Amérique du Nord conformément aux directives données par le ministre de l'Air ; elle était seule chargée par l'État d'exécuter tous les vols d'études et essais, d'assurer l'organisation météorologique et de préparer l'infrastructure dans les mesures utiles d'entreprendre toutes négociations avec les entreprises et les administrations étrangères - réserve faite des négociations officielles. L'État s'interdisait de faire bénéficier aucune autre personne morale ou physique des dispositions prévues à la convention. L'assemblée générale constitutive du 9 juin 1937 avait nommé comme administrateurs - pour Air France, MM. Allègre, Barnaud, Bonnet, René Mayer et Parquet ; pour la Compagnie générale transatlantique, le gouverneur général Olivier, MM. Cangardel, Laure, Marie et Fabre. Le gouvernement avait désigné pour le représenter M. Couhé, directeur général honoraire au ministère de l'Air, M. Volpert, directeur des Constructions aériennes, M. Bourgier, directeur au ministère des Finances et M. Guenot, directeur de l'exploitation postale. M. Volpert, par la suite, est devenu fondé de pouvoirs des Établissements Japy Frères, contrôlés par Worms et Cie. »

11 juin 1937
Du Comité central des armateurs de France : Aide à l'armement. Loi Tasso. Rapport du Conseil d'administration. Charges du cabotage. Notes de M. Haarbleicher.

17 juin 1937
Note [sans émetteur ni destinataire] : Déficit des Services maritimes. « Le déficit de 1935 atteignait F 1.000.000. Depuis ce moment là, les charges du cabotage national se sont accrues de F 9.500.000. Total du déficit : F 11.000.000. Il faudrait que « l'augmentation des chemins de fer nous permette de retrouver le tonnage que nous perdons tous les jours, par suite de l'augmentation des prix de manutention dans les ports, augmentation qui est consécutive à celle des salaires des dockers et aussi au régime de la semaine de 40 heures. »
De Worms & Cie Paris : Note [sans destinataire.] Déficit des Services maritimes. Aggravation des charges de l'ordre de 4.315.000 F. « La perte pour 1937, en supposant toutes choses égales à ce qui se passe actuellement (1er juin), est donc au total de F 11.515.000. »

24 juin 1937
De Worms & Cie Bordeaux : "Château-Palmer" et "Margaux" - vapeurs réquisitionnés pour le transport de réfugiés de Bilbao à Pauillac. Détail des denrées non consommées et vendues par les soins de MM. Worms & Cie à Bordeaux : Crédit - Facture Marsan, 35 kilos pain : 35,-. Facture Castéra-Molina (140 K sucre, 12 boites lait, 1.500 thé) - suivant bordereaux joints : 701,25. Facture Chargeurs réunis - 2.000 boites boeuf : 3.900,-. Total : 4.636,25. Certifié conforme. Vu sans observations. Bordeaux, le 24 juin 1937. L'administrateur général George. Directeur de l'inscription maritime.

27 juin 1937
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en novembre 1949.] A la suite de l'augmentation de capital de la Société française de métrographie, Pierre Edmond Rialan fut nommé administrateur de la Société française de métrographie (nomination ratifiée par l'assemblée du 28 juin 1937).

28 juin 1937
Au sous-secrétaire d'État à la Marine marchande, 3, place de Fontenoy : Mémoire rectificatif aux mémoires de réquisition des vapeurs "Château-Palmer" et "Margaux" : F 4.636.25 (quatre mille six cent trente six francs, vingt-cinq centimes), montant de la revente de matières inutilisées, suivant mémoire détaillé ci-joint, à déduire du mémoire de F 355.492.05 (trois cent cinquante-trois mille quatre cent quatre-vingt-douze francs cinq centimes), montant des frais de réquisition de "Château-Palmer". [Voir juin 1937.]

29 juin 1937
Du sous-secrétaire d'État à la Marine marchande, 3, place de Fontenoy : Pour réquisition de leur vapeur "Château-Palmer" du quatre mai zéro heure au vingt-deux mai vingt-quatre heure : F 353.492,05 (trois cent cinquante-trois mille quatre cent quatre-vingt-douze francs 05 centimes) suivant mémoire détaillé et pièces justificatives ci-joints.

29-30 juin 1937
Du ministère de la Marine marchande : Lettre circulaire adressée à Worms & Cie, la CGT, les Messageries maritimes, les Chargeurs réunis... en vue de renouveler l'exercice de transmission avec les bâtiments de commerce pour pouvoir les alerter, en cas de conflit, et leur transmettre des instructions.

12 juillet 1937
De Worms & Cie : Note intitulée "Historique de l'armement Worms & Cie". [Les informations ont été réparties selon leurs dates respectives dans les recueils annuels concernés.]

17 juillet 1937
Du "Courrier maritime industriel et commercial nord-africain" - organe de défense des intérêts maritimes et économiques" : Articles intitulés "Les délégations financières et le relèvement des frets" et "Le port d'Alger et l'application des quarante heures".
Du "Courrier maritime industriel et commercial nord-africain" - organe de défense des intérêts maritimes et économiques" : Annonce. Worms & Cie Alger.

26 juillet 1937
De la Compagnie nantaise de navigation à vapeur, 2, rue de Bréa, Nantes : Résolutions à proposer à l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Cession de 5 vapeurs à la Compagnie générale transatlantique qui cède en contrepartie à la Nantaise 4.875 actions de 500 F de son capital, au prix de 2.380 F par action. Réduction de capital de la Nantaise. Modifications statutaires.

30 juillet 1937
Du Comité central des armateurs de France : Aide à l'armement. Loi Tasso. Rapport du Conseil d'administration. La loi du 26 août 1936 permet aux navires de cabotage de "participer" aux allocations accordées par la loi du 12 juillet 1934. Les frets de cabotage sont fixés en fonction des tarifs de chemins de fer ; l'augmentation de ces derniers subordonne celle des premiers. Jugement défavorable sur les mesures sociales de juin 1936 dont les torts causés aux armements sont constamment stigmatisés. Difficultés d'exploitation des lignes de cabotage national, menace de désarmement.
D'Hypolite Worms, Paris, à René Moreux, Plombières-les-Bains : « L'augmentation des tarifs de chemins de fer permettant la baisse des frets, ne compense pas les charges nouvelles qui incombent à l'armement au cabotage depuis que le coefficient 8 a été établi, en avril dernier, lorsqu'on a pris pour base les résultats déficitaires du 4ème trimestre 1938. »
Du Comité central des armateurs de France, Paris : [Note jointe à la lettre d'Hypolite Worms ci-dessus.] « Une loi du 12 juillet 1934, votée pour un an et prorogée depuis lors à plusieurs reprises, attribue à l'armement libre des allocations, d'un montant déterminé, par tonneau de jauge brute et par jour d'armement administratif. Certaines navigations bénéficient de ces allocations avec un coefficient de majoration. D'autres, au contraire, ne bénéficient que d'une fraction des allocations prévues par les barèmes. Le cabotage avait été l'objet, par la loi du 12 juillet 1934, d'un traitement de défaveur. Les allocations qui lui étaient attribuées, étaient presque nulles. La situation du cabotage a été profondément affectée par les conséquences des mesures sociales du mois de juin 1936 puis par celles de la dévaluation qui a entraîné l'augmentation de tous ses frais d'approvisionnement. Aussi, par une loi du 26 août 1936, la participation des navires de cabotage aux allocations de la loi du 12 juillet 1934, a-t-elle été améliorée. Toutefois, même sous le régime de cette loi, les allocations attribuées au cabotage sont restées affectées d'un coefficient de réduction par rapport aux allocations de base attribuées à l'ensemble de l'armement libre. La crise du cabotage s'est progressivement aggravée... Les tarifs de chemins de fer n'ont été relevés que de 18% alors que les frais d'exploitation des navires armés au cabotage ont augmenté en un an de 80 à 120%... »
Note [sans émetteur ni destinataire] : "Difficultés d'exploitation du cabotage national". « Les charges qu'ont à supporter les services de cabotage national se sont accrues depuis le mois de juin 1936 dans de telles proportions que l'exploitation de ces services laisse un déficit important. L'augmentation récente des tarifs de chemins de fer que le cabotage a suivi en augmentant ses prix de fret ne permet pas de combler ce déficit qui reste toujours considérable et que le cabotage ne peut continuer à supporter sans une aide nouvelle. » Réf. à la première loi Tasso (promulguée le 12 juillet 1934) et à la deuxième loi du même nom (promulguée le 26 août 1936 et prorogée le 5 décembre 1936 à fin mars 1937). « En ce moment le cabotage ne reçoit donc plus que l'aide constituée par les allocations de la première loi Tasso et les versements effectués ne représentent que 54% des indemnités que prévoit cette première loi, qui représente très peu de chose en comparaison du déficit que laisse l'exploitation des lignes de cabotage national... L'armement Worms & Cie serait contraint de réduire de 6 le nombre de ses navires affectés au cabotage national en procédant à leur désarmement. »
De J. Le Martret, Syndicat des armateurs et marins bretons, Brest, au ministre de la Marine marchande, Paris : Courrier [non daté, joint à la note ci-dessus et donc classé à cette date.] « Situation faite aux armements au cabotage et au bornage. D'après le contre-projet modificatif du projet de loi Tasso, ces deux armements seraient exclus du bénéfice de la loi, en raison du privilège du monopole de pavillon dont ils jouissent. Ce privilège est devenu une simple fiction depuis que des mesures économiques destinées à porter remède à d'autres activités sont venues paralyser l'industrie des transports entiers. La loi de 8 heures n'a pas été sans toucher quelque peu le petit aussi bien que le gros armement. Plus tard et successivement sont venus : 1°- la taxe d'apprentissage qui joue contre le petit armement qui forme lui-même, non seulement ses apprentis, mais aussi ceux de la plus grande partie de l'armement français. 2°- La taxe sur les transports qui pratiquement est supportée par l'armement au cabotage et au bornage. 3°- Les prix fermes des compagnies de chemins de fer qui à eux seuls ont porté plus de préjudice à l'armement côtier que toutes les autres mesures réunies. Ils ont évincé complètement le bornage et le cabotage du trafic de port à port et la conséquence de leur application a été la suppression en fait du monopole du pavillon qui ne peut s'entendre qu'autant que la concurrence sur le plan national reste libre. 4°- Les contingentements qui, venus en dernier lieu, ont enfin eu raison de l'armement au cabotage breton qui renferme à lui seul les 4/5 des navires pratiquant le trafic de port à port. A partir de la mise à exécution du décret sur le contingentement du charbon et pendant un an, l'armement au cabotage breton a dû être remisé dans le fond des ports. » Situation des marins bretons.

10 août 1937
Note [sans émetteur ni destinataire] : Crise du cabotage. Analyse de la situation depuis la loi du 12 juillet 1934. Aggravation des conditions d'exploitation. Nécessité d'aider cette industrie.
Note [sans émetteur ni destinataire] : Coefficients. « J'ai annoncé le désarmement de "Pontet-Canet" et de "Cantenac" : la réaction a été immédiate. M. Haarbleicher m'ayant tendu la perche en cherchant à savoir si c'était les premiers, je lui ai répondu affirmativement en lui expliquant que nous avions commencé par mettre aux charbons tous ceux qui n'avaient qu'un pont, que nous en avions laissé deux à la Nochap et en avions prêté un troisième aux Messageries maritimes mais, que pour ces deux navires il fallait bien se résoudre à désarmer, m'ayant demandé si nous les réarmerions si le coefficient 8 paraissait d'ici le 31 août, j'ai répondu que H. Worms, ni J. Barnaud ne m'avaient fait part de leurs projets et que c'était une question d'arithmétique, mais qu'en tous cas le seul fait que nous en arrivions à un désarmement prouvait qu'on avait d'abord cherché toutes les autres solutions et devait lui donner la certitude que s'il y avait possibilité de remettre des navires au cabotage national on commencerait par ceux désarmés. »

11 août 1937
Note [sans émetteur ni destinataire] : Justification des coefficients du cabotage.

21 août 1937
A Jean Barnaud : Note au sujet du relèvement du coefficient des aides accordées à l'armement libre.

23 août 1937
De Worms & Cie : Etat de la flotte. Navires affectés au cabotage international, national, désarmés et frétés (Nochap, Messageries maritimes et département Charbons).
De Worms & Cie : Situation des navires (sans date). 16 navires en ligne, 1 désarmé ("Cantenac" pour lequel la Maison a reçu des propositions d'achat) et 5 frétés.

Septembre 1937
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en novembre 1949.] « Après la prise du pouvoir en Allemagne par le chancelier Hitler, le groupe allemand Klöckner ne fut pas sans rencontrer d'assez graves difficultés, d'autant plus qu'il prit part, au début de 1937, au mouvement de protestation de l'industrie lourde allemande contre la création par Goering d'un trust d'État pour l'extraction et la fusion du minerai de fer allemand. Mais dès septembre suivant on annonçait que les trois groupes Roechling, Otto Wolff et Klöckner s'étaient ralliés à la nouvelle politique économique préconisée par Goering et qu'ils allaient appuyé dorénavant l'exécution massive et rapide du plan quinquennal. »

Octobre 1937
De Worms & Cie : Liste mise à jour des signatures autorisées pour la direction générale des Services charbons et combustibles liquides.
De Worms & Cie : Suite au départ à la retraite de Charles Colley, V. Lewis Morgan reste seul directeur de la succursale de Cardiff. J. F. Wright et E. G. Hardess sont fondés de pouvoirs.

21 octobre-10 novembre 1937
De Worms & Cie Le Havre : Dossier constitué de notes au sujet de la revalorisation des salaires des officiers du "Pontet-Canet".

20 décembre 1937
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en novembre 1949.] Renouvellement par l'assemblée du 20 décembre 1937, de la Société française d'entreprises de dragage et de travaux publics, du mandat d'Hypolite Worms.

28 décembre 1937
De la direction générale des Services maritimes : PV de l'assemblée de la Société anonyme des chargeurs de l'Ouest d'où il ressort que la Compagnie générale transatlantique s'est retirée du capital de la CNCO au profit de la SCO en échange de la cession de 5 navires.

31 décembre 1937
Des Services charbons : Comptes de l'exercice. Échange de correspondances entre la direction générale et Paris en vue de clôturer la comptabilité et notamment à propos des cargaisons de Hongay, des comptes de la maison d'Alger, d'un litige dans le contrat Yorkshire, de cargaison franco-russe et de cargaisons franco-turques. Au sujet de ces dernières, il est précisé : « Des accords entre Worms & Cie et la Compagnie franco-turque ressort nettement le caractère de participation puisque, en dehors d'une commission allouée à Worms sur chaque bateau, les résultats sont à partager entre Worms & Cie (1/3) et la Compagnie franco-turque (2/3). » Les participations dans Huilcombus, le Consortium maritime tunisien, SACC, des Charbonnages de Provence, la Compagnie charbonnière du Midi sont inscrites dans le portefeuille-titres des Services charbons.
Des Services charbons : Immobilisations et amortissements. Bilan général, Paris, Angoulême, Bayonne, Bordeaux, Dieppe, Le Havre, Marseille, Nantes, Rochefort, Rouen.
De Worms & Cie : [Extrait d'une note non datée sur la Société tunisienne de l'hyperphosphate Réno, classée en 1941.] L'exercice 1937 laisse un bénéfice de F 566.810,61. [Voir 31 décembre 1938.]

31 décembre 1937-31 août 1939
De Worms & Cie : [Extrait d'un dossier contenant les bilans généraux, ceux du siège social, des Services bancaires, des Services charbons, des Services maritimes et des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, du 31 décembre 1937 au 31 août 1939.]

Fin 1937
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Société française de transports pétroliers - SFTP, non daté et classé en 1978.] A la lecture d'une « lettre de Gabriel Le Roy Ladurie du 22 mars 1938 à Paul Bénazet, (qui fut sous-secrétaire d'État et sénateur), il ressort que c'est Bénazet qui a demandé à Le Roy Ladurie "il y a déjà plusieurs mois", c'est-à-dire fin 1937, d'étudier le "problème de la mise à la disposition du pays de nouvelles unités pétrolières". »

1937-1941
Des Services charbons : Amortissements. Tableaux annuels depuis 1937 concernant Bayonne, Bordeaux, Dieppe, Le Havre, Marseille, Nantes, Rouen et Huilcombus.

Conteneur

B-A

Informations portées sur les bordereaux d'archivage
(B-A = boîte archives)

W/164

814

Services maritimes - Opérations de transport
Transport de blé d'Algérie au Havre en lien avec la gérance de la Nochap. Worms & Cie demande au CCAF d'intervenir auprès du secrétariat de la Marine marchande et du ministère de l'Agriculture (office du blé) pour prévoir les délais. - Transport de vins : frets intéressants. Projet de transport de 1.000 tonnes d'acier du Havre à Newport. - Transport d'un yacht : Proposition transmise par les Messageries maritimes pour compte d'un client privé.
Transport de jutes (100 tonnes) ; transbordement des vapeurs de la Brockeland entre Dunkerque et Bayonne via Bordeaux. - Transport de charbons de Dantzig sur la France avec des compléments de marchandises : bonnes occurrences du fait de la hausse des frets charbonniers.

W/164

816

Services charbons - Accords Matignon et mouvements sociaux (1936-1938)
Poursuite du mouvement de contestation : ainsi à Bordeaux en février (situation des ouvriers, semaine de 40 heures, etc.), à Dieppe en avril (grève des grutiers), à Nantes en septembre et octobre (grève générale des dockers charbonniers des chantiers de Blanzy Ouest).
[Voir 2 avril 1937.]

W/165

819

Services maritimes - Pays baltes
Rapport de M. Bassognet, agent commercial de France à Rotterdam, et informations du Comité central des armateurs français - CCAF sur un projet de la marine marchande génoise de créer des services de transport de fruits qui toucheraient Anvers et Hambourg. La Maison n'est cependant pas inquiète car sa flotte ne charge pas en Baltique pour Hambourg, Rotterdam et Anvers.

W/186

923

Armement - Offres d'achat et vente de navires (1920-1952)

W/186

924

Armement - Vente de navires Worms & Cie (1925-1942)
Offres d'achat et projets de vente de divers navires (1925-1938). "Séphora", "Normanville", "Jumièges", "Château Larose", "La Mailleraye", "Listrac", "Cantenac", "Pontet Canet", ["Margana".]

W/186

927

Armement - Divers
Position des navires (1936-1937).
Désarmement de "Cantenac" et de "Pontet Canet" en raison de la restriction du cabotage national. Projet d'affectation du "Cantenac" ou de "Bidassoa" sur la ligne d'Écosse.
Du CCAF : Refus d'accorder une dérogation à un certain de "[Bettignines]" projetant un trafic non déterminé de cabotage avec affrètement de navires étrangers : stratagème pour détourner le trafic des caboteurs nationaux.
[Voir 29-30 juin 1937.]
Renouvellement de la flotte de commerce (1937-1938).

W/187

928

Armement Worms & Cie - Aide. Projet de loi Tasso (1932-1939)
Règlement des allocations (1935-1937).
[Voir 21 août 1937.]

W/187

931

Armement - Loi Tasso.
Application de la loi (1936-1937).

W/187

932

Armement - Loi Tasso. Notes diverses.
Études, rapports et correspondance : Préparation de la note justificative de la demande spéciale d'aide à l'armement au cabotage national.
Du commissaire Moreux, directeur du Journal de la marine marchande : Dossier spécial (1937-1943).
Obligation de réemploi des allocations en application de l'article 9 de la loi du 17 juillet 1934. Coefficient des ports de l'Estonie, Lettonie et Lithuanie : le fret est en mauvaise posture. Trafic en Mer noire : alors qu'il est mal achalandé dans un sens et qu'il traverse des mers où le pavillon étranger est très présent, il bénéficie du même avantage dans le nord et dans le sud.
[Voir 21 janvier 1937.]
[Voir 28 janvier 1937.]
[Voir 1er février 1937.]
[Voir 7 avril 1937.]
[Voir 11 juin 1937.]
[Voir 30 juillet 1937.]

W/188

934

France Navigation (1937-1955)
[Voir 1er février 1937.]
[Voir 7-19 mai 1937.]

W/188

935

Compagnie générale transatlantique - CGT (1922-1939)

W/189

939

Compagnie nantaise des chargeurs de l'Ouest - CNCO (1937-1957)
[Voir 28 décembre 1937.]

W/189

940

Messageries maritimes - MM (1929-1946) ; Société nantaise de consignation et de gérance - SNCG ; Compagnie nantaise de navigation à vapeur - CNNV
[Voir 1er juin 1937.]

W/209

1039

Armement - Demandes d'embarquement (1929-1949)
Matelots, timoniers, lieutenants, mécaniciens, officiers, élèves officiers, pilotins...

W/209

1042

Services charbons - Anthracites du Hongay (1931-1937)
Litige au sujet du ‘'Harpalion', steamer assurant le transport de port Camphra à Sète et Rouen (1935-1936).
Correspondance (1934-1937) : Hongay Anthracite for Italy. Hongay Antracite for Canada.

W/222

1103

Services charbons - Divers (1920-1941)
Charbons de soute (1926-1939) : Soutes et charbonnages dans les différents ports. Le Havre, Grimsby, Bordeaux, Calais, Brest. Variations des stocks par année ; correspondance ; mais sans récapitulatifs.
[Voir 2 février 1937.]

W/222

1104

Services charbons - Divers (1924-1957).

W/222

1105

Services maritimes - Accords et ententes.

W/222

1106

Dakar : Documentation dont plusieurs publications.
Beyrouth : Publications. « Cinquantenaire du port de Beyrouth (1888-1938) ». Rapports d'assemblées de la Compagnie du port, des quais et des entrepôts de Beyrouth (S.A. française, 20, rue Bergère) de 1934-1935 et 1937 à 1941. Beyrouth, Porte de l'Asie.

 

Back to archives from 1937