1915.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence, dans :

  • les copies de lettres à la presse1,
  • les doubles des courriers reçus par le siège, à Paris, entre 1914 et 19182,
  • la correspondance, les notes, rapports, circulaires, accords, traités... (originaux ou duplicatas) émanant de la direction générale de la Maison, des départements maritimes et combustibles ainsi que des succursales françaises et étrangères. Les dossiers d'où proviennent ces pièces ont été classés "tels quels" par les services qui les ont produits. Répertoriés par objet et non par date, ils couvrent – ensemble – une période allant de la fin du 19ème siècle au début des années 1960. Une notice située à la fin du présent article, reproduit le descriptif qui est fait des archives les plus significatives sur les bordereaux d'inventaire,
  • les synthèses réalisées par la Maison et notamment :
    • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
    • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948.

A ces informations s'ajoutent celles recueillies :

  • auprès des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
  • dans les annuaires et les minutes notariales...
  • dans la presse, les revues professionnelles et les ouvrages d'histoire...

Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur l'intitulé de chacun d'eux (en bleu + soulignement).

1+2 Ces corpus n'ont pas fait l'objet d'un dépouillement exhaustif comme cela a été le cas pour les chronos de correspondance datant du 19ème siècle.

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1896-1918
Bilans annuels de la Maison.
1er semestre 1909-2ème semestre 1915
Registre de chartes-parties.
1911-1943
De Worms & Cie Le Havre : Charbons. Amortissements (dont usine d'agglomération de Graville). Relevés annuels et correspondance échangée avec Paris sur le suivi des écritures comptables.

[Informations sans dates précises]
Après 1914
Des Services maritimes : Pays baltes. Commerce d'exportation et d'importation entre les pays baltes et Marseille. Rapport dactylographié (non daté mais postérieur à 1914). Indications sur les marchandises transportées. Les exportations sont assurées par le Svenska Lloyd, Det Forenede Dampiskibs Selskab. [Voir la note datée du 16 juin 1932 émanant du ministère de la Marine marchande.]
De Worms & Cie Le Havre : [Extrait d'une note classée en 1948.] Agence de la Cosmopolitan Line de New York, ce qui contribue à développer le service transit, consignation et manutention. Achat de l'immeuble du 140, boulevard de Strasbourg. Construction des bureaux transit et transformation de l'immeuble.

1915
De la Chambre de commerce russo-française : Fascicule. « Si le marché russe offre un champ immense à toutes les branches de l'exportation française, qui ne lui a, malheureusement, pas prêté jusqu'à présent toute l'attention qu'il mérite, les producteurs russes n'ont pas un moindre avantage à trouver en France des débouchés pour les bois, les céréales, les métaux, les huiles minérales, etc., qu'ils tirent en abondance de leur sol. De cette communauté d'intérêts est née la Chambre de commerce russo-française de Petrograd. »  
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de carrière d'Hypolite Worms, paru en mars 1963.] « En 1915, déjà gravement atteint dans sa santé, Henri Goudchaux se retirait. »

5 janvier 1915
D'Hypolite Worms, à Me Théret, Paris : « Je vous remets également un chèque de la Mitchell Main Colliery Cy Limited, établi à l'ordre de l'exécuteur testamentaire de feu Monsieur Lucien Worms, ce chèque représentant un jeton de présence comme administrateur de la Compagnie pendant les 7 premiers mois de 1914. »
De Worms & Cie Port-Saïd, au consul de France à Port-Saïd : « Dès la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l'Allemagne nous avons reçu des ordres de notre direction de Paris de considérer tous les contrats en cours pour fournitures de charbons à Port-Saïd comme étant devenus caducs, et nous en avons informé votre consulat. Nous sommes d'ailleurs absolument certains d'avoir fait remarquer aux premières unités de la Marine de guerre que nous eûmes à charbonner ici que le contrat passé le 4 novembre 1913 pour les besoins de la Marine à Port-Saïd pendant l'année 1914 était frappé de caducité du fait de l'état de guerre entre la Grande-Bretagne et d'autres puissances européennes... »

11 janvier 1915-17 décembre 1915
De Worms & Cie Marseille : Collection des fiches de débarquement. Mention notamment des noms des vapeurs, des ports d'embarquement (Swansea, Newport, Glasgow, Tyne, Cardiff...), du tonnage des cargaisons, du décompte journalier du temps consacré au débarquement.

12 janvier 1915
De Worms & Cie Bordeaux : « L'indemnité qui devrait être attribuée à l'assistance donnée [par "Bidassoa"] au s/s "Hollander", ne peut pas dépasser 20 à 25.000 francs... » Situation des navires "Emma", "Margaux", "Fronsac", "Bidassoa", "Pessac", "Haut-Brion" et "Pomerol".

15 janvier 1915
De Worms & Cie Le Havre : Mouvement des steamers Worms.

19 janvier 1915
De James Burness & Sons, Londres : « With reference to the decision which was come to yesterday with regard to the increase in the price for Port Said former contract customers and to the telegram which your Senior instructed us to despatch to Port Said upon the subject, we have been rather puzzled to know what we are to say to MM. Mann, George & Co. in connection with your decision to include the Glen Line under the preferential treatment which you have decided to extend to your other principal clients, for one or two reasons... »

27 janvier 1915
D'Hypolite Worms, à Mitchell Main Colliery Co., Barnsley : « With reference to my letter of the 22nd December 1914, and your reply of the 26th of the same month, I have now to enclose a further application from the Customs and Excise Office at Sheffield for £ 8.15.00. which seems to be the same application as the one I had sent you on the 22nd December. »
De Worms & Cie Bordeaux : « Nous avons bien retiré de votre pli, l'avis d'arrivage et les deux lettres de "La Vie Féminine", relatifs aux 20 ballots de laine arrivés de Casablanca par vapeur "Martinique". Cette laine étant destinée à être tricotée pour les soldats, la direction des Douanes de notre port à laquelle nous avons demandé l'entrée en franchise comme pour les précédents envois, nous a répondu qu'en ce qui concerne la laine, elle devait se soumettre à la décision du 23 octobre 1914, autorisant l'admission temporaire pour deux mois, mais avec engagement de présenter les objets fabriqués à l'Autorité militaire ou à la Croix-Rouge... » Situation des navires "Emma", "Pontet-Canet", "Pessac", "Margaux", "Michel".

Février 1915
Entre le ministre des Finances et Worms & Cie : Contrat risques de guerre du steamer "Barsac" (annulé).

3 février 1915
De Worms & Cie Bordeaux : « Possibilité d'acheter une partie du terrain contigu à celui que nous occupons à Rochefort, qui est trop exigu, ce qui ne nous permet pas de manoeuvrer commodément, et surtout de mettre en stock les quantités de charbon qu'il nous faudrait... »

15 février 1915
De Worms & Cie Alger : « Bilan approximatif au 31 janvier avec pièces à l'appui. Il se solde par un bénéfice de F 93.229.65. Nous avons reçu en janvier quatre cargaisons de charbon de Cardiff, ensemble 15.030 tonnes, et une cargaison de charbon Durham, 3.991 tonnes. Nos ventes en janvier se sont élevées à 11.499 tonnes en progression sensible sur les mois précédents... »
De Worms & Cie Alger : Annexes. Note à joindre à l'inventaire de la fin de l'année 1914 -
Renseignements divers sur le matériel et sa valeur. Remorqueurs, chalands, petites embarcations, bouées.

26 février 1915
De Worms & Cie Le Havre : « "Michel" est arrivé ici ce matin mais il n'a pu entrer au Bassin Vauban, faute d'eau. Vous venez de nous dire que la prime demandée à Londres pour assurer le risque de guerre est de 2 1/2%. Nous allons voir quelle sera celle de la commission pour le prochain voyage de "Michel"... »

Mars 1915
De Worms & Cie Bordeaux : Circulaire. « Nous avons le regret de vous informer qu'il ne nous est plus possible de continuer l'exploitation de notre service sur Rouen... Nous desservons cette ligne depuis plus d'un demi-siècle... le nombre de nos chargeurs en même temps que l'importance de notre tonnage ont toujours été en augmentant. Lorsque la guerre a éclaté, nous avons maintenu notre service sur Rouen, et cela au prix de très lourds sacrifices : en effet... Malgré cela nos départs dans les deux sens ont toujours eu lieu à leur date. A l'heure présente le tonnage que nous avons à chaque voyage est inférieur à la moitié de ce qu'il était avant la guerre et vous n'ignorez pas que rien que par le fait de l'élévation formidable du prix du charbon, nos dépenses d'armement ont progressé au point que si nous voulions maintenant compenser la perte que nous éprouvons de ce double chef, il nous faudrait majorer nos prix de fret de cent pour cent... »

8 mars 1915
D'Hypolite Worms, à M. Violette, Paris : « Je vous envoie un nouveau chèque Mitchell, celui-ci est le dividende final pour l'année se terminant le 31 décembre 1914 : il est établi à "l'exécuteur testamentaire de feu Monsieur Lucien Worms" et se rapporte aux 5 actions qui m'appartiennent... Je vous remets également une circulaire de Mitchell demandant qu'on renvoie les vieux certificats pour qu'ils puissent en établir de nouveaux ; il doit exister deux certificats : l'un pour les 170 actions qui sont au nom de Madame Lucien Worms et un autre pour 5 actions au nom de Monsieur Lucien Worms. »

10 mars 1915
De Mitchell Main Colliery Cy, Barnsley, à Me Théret, Paris : Valeur de l'action et paiement des dividendes.
De Worms & Cie Cardiff : « The requirements of the Admiralty and its Allies are so urgent that the entire output of the following Collieries will be taken from tomorrow until the 20th and in all probability until the 27th inst. same will depend on what fresh wants mature and the extent of the output of coal at the collieries during such periods. Ocean, Nixons, Ferndale, Cambrian, Hoods, all the pits of Guest Keen, particularly Dowlais and Cyfarthfa, all those of the United National Collieries, Hills Plymouth, Penrikwyber. Failing enough coal for the Transports, etc., the following collieries on the other hand, will be allowed to retain only very limited quantities for their own requirements during the periods in question. Albion, Great Western, Cymmer, Windsor, Lewis Merthyr, Powell Duffryn, Ynysfaio, Rhymney, Norths and Tredegar, together with several others... »

12 mars 1915
D'Hypolite Worms, à M. Violette, Paris : « Je vous remets sous ce pli le chèque de Mitchell que j'ai fait signer et endosser par ma mère et dont vous voudrez bien soigner l'encaissement comme pour les autres. »
D'Hypolite Worms, à Me Théret, Paris : Dividendes Mitchell Main.
De Me Théret, Paris, à Mitchell Main Colliery Cy, Barnsley : Transfert d'actions aux héritiers de feu Monsieur Lucien Worms.
De Worms & Cie Bayonne : « Nous venons de recevoir une lettre de MM. Viuda Y Sobrinos Camara, armateurs du "Manuel-Camara" dont vous trouverez la copie sous ce pli. Ils dénoncent la charte-partie du 19 décembre dernier et invoquent le blocus allemand pour refuser d'effectuer le voyage de Swansea à Bayonne, que ce bateau devait faire pour nous à la fin du mois... Il s'agit de savoir et pour nous d'établir, si, dans le cas actuel, le blocus invoqué ne constitue pas simplement un prétexte ayant pour but de se soustraire à des engagements devenant onéreux, pour permettre à l'armateur de toucher temporairement des frets beaucoup plus élevés... »

13 mars 1915
De James Burness & Sons, Londres : « Question which has arisen with MM. Moxey, Savon & Co. in regard to the adjustment of Messr. Hull, Blyth & Co.'s shortages... »

17 mars 1915
De Worms & Cie Bordeaux : Situation des navires "Thérèse-et-Marie", "Château-Yquem", "Suzanne-et-Marie", "Hypolite-Worms", "Haut-Brion".

27 mars 1915
De Worms & Cie Cardiff : « Les opérations commerciales sont pour ainsi dire complètement interrompues, car l'amirauté britannique continue à avoir des besoins si impérieux que tous ses bateaux passent avant les autres. On paie des surestaries de tous les côtés, et pas mal de gens ont des bateaux en surestaries avant de continuer à les charger par suite du manque de spouts et de charbon. On ne peut absolument plus obtenir de charbons de première classe ou même de qualité secondaire et il en sera ainsi pendant longtemps... Méditerranée. Par suite de la rareté du charbon les frets ont beaucoup baissé dernièrement, les ordres sont excessivement rares et par contre le tonnage est abondant... »

31 mars 1915
De Worms & Cie : [Extrait d'une lettre expédiée le 26 juin 1915 au ministère de la Marine.] « Notre vapeur "Emma", qui se rendait sur lest de Dunkerque à Bordeaux, a été torpillé sans avertissement dans la Manche par un sous-marin allemand vers 16 h 1/2 le 31 mars dernier ; il a été impossible de mettre des embarcations à la mer et notre navire a coulé dans l'espace d'environ 3 minutes. Sur un équipage de 21 hommes, qui sont restés à se débattre dans l'eau, deux seulement ont pu être recueillis vivants par le contre-torpilleur anglais "Tartar", qui, prévenu du sinistre, s'était de suite rendu sur les lieux et a pris les deux survivants à son bord pour les ramener à Douvres où il les a débarqués à la fin de la même journée ainsi que deux cadavres qu'il avait également trouvés. »
Du Dictionary of disasters at sea during the age of steam 1824-1962, par Charles Hocking : « The French steamship "Emma", in ballast, was bound from Dunkirk to Bordeaux when she was torpedoed by a German submarine off Beachy Head at about 4.30 on the afternoon of Wednesday, March 31st, 1915. She was hit on the starboard side just abaft the engine room and sank in three minutes. Of her crew of 21 only two were saved, being picked by a British destroyer after they had been in the water for one and a half hours. » [Article signalé par René Ogor.]
De la Compagnie navale Worms : [Extrait d'une liste des navires Worms, datée d'octobre 1985.] Torpillage du "Emma" à Beachy Head par le sous-marin "U.37".
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de la flotte, daté du 29 mai 1937.] « Dès le mois de mars 1915, un premier vapeur, l'"Emma" était torpillé. »
De la direction générale des Services maritimes : [Extrait d'une liste non datée des navires Worms, classée en février 1951.] Torpillage du vapeur "Emma".
Succession Lucien Worms : Partage des biens grevés de restitution de Lucien Worms. Abandonnements. Tableau de la masse partageable (constituée de titres de la rente française, d'obligations du PLM, de la Compagnie d'Orléans et de l'Ouest...) entre le fils (Hypolite) et deux des filles de Lucien Worms : Suzanne Renée Marguerite Worms, née le 2 octobre 1882 et épouse de Paul Leroy, et Marie Virginie Lucienne Alexandrine Worms, née le juin 1886 et mariée à Marcel Razsovich le 7 novembre 1910.
Succession Lucien Worms : Tableau des abonnements au nom d'une part, de Mme feu Lucien Worms (née Virginie Adèle Houcke le 23 novembre 1854), Madame Leroy, Madame Razsovich, M. Hypolite Worms, Madame Josse (fille de Lucien Worms, prénommée Marie Lucy et ayant épousé Hervé Henri André Errington Josse), et d'autre part, de Malvina Worms, Armand Lucien Worms et Jacques René Worms et Mme Fernand Worms. Voir le 19 mai 1915.

Avril 1915
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de la flotte, daté du 29 mai 1937.] « En 1913 quatre vapeurs de 2.500 tonnes de port en lourd furent commandés aux Ateliers et Chantiers de la Loire, à Nantes. Le premier de ces vapeurs, le "Château-Palmer" allait partir en essais lorsque éclata la guerre mondiale ; il n'entra en service qu'en octobre 1914. Le "Château-Yquem" (le premier de ce nom) suivit un mois plus tard et quant au "Château-Lafite" (premier de ce nom) et au "Château-Latour", leurs livraisons furent retardées jusqu'en avril 1915 pour le premier et mars 1916 pour le second. Ces vapeurs à 2 ponts avec gaillard, dunette et long château central, ont 3 cales et entreponts, et le château couvre un entrepont supérieur ; ils ont trois panneaux chacun avec doubles mâts de charge et 2 paires de grues à vapeur desservant les panneaux n°2 et n°3 ; leur vitesse en charge atteint 11 noeuds ½. »
"Château-Lafite" : Iconographie.

6 avril 1915
De Worms & Cie Bordeaux : « Il nous a été communiqué le télégramme du ministère suivant :
"Indiquez si Compagnie Worms ne pourrait remplacer vapeur "Emma" par bâtiment de jauge, marche et prix équivalents." Après en avoir conféré avec la Maison du Havre, nous avons signalé que nous ne pouvions disposer d'aucun autre vapeur que le "Château-Palmer", répondant largement aux deux premières demandes du télégramme ministériel, mais d'une valeur double que celle garantie par l'État pour l'"Emma"... D'autre part, la Maison du Havre nous ayant signalé hier que, par suite d'une avarie de chaudière, "Thérèse-et-Marie" va se trouver arrêté au Havre pendant un temps assez long... » Situation des navires "Margaux", "Fronsac" et "Hypolite-Worms".

[8] avril 1915
De Mitchell Main Colliery Cy, Barnsley, à Me Théret, Paris : « J'ai reçu votre lettre du 30 mars m'informant que Madame Lucien Worms désire transférer à ses trois enfants ses actions dans cette Compagnie. »

12 avril 1915
D'Hypolite Worms, à Me Théret, Paris, : « Mitchell Main fait erreur puisqu'elle semble croire que Madame Lucien Worms veut transférer la totalité des actions qui sont sous son nom, c'est-à-dire les 145, alors qu'il ne s'agit naturellement que des 75 qui sont inscrites à son nom sous un certificat distinct. »

24 avril 1915
De Fernand Violette, Paris, à Hypolite Worms : « Rendez-vous est pris à vendredi prochain, 30 courant, en l'étude de Me Théret pour la signature et la clôture de l'inventaire après le décès de M. Worms. Je passerai vous voir à votre bureau avant ce rendez-vous. »

29 avril 1915
De Worms & Cie Le Havre : « Le personnel navigant fait absolument défaut non seulement ici mais encore dans les quartiers voisins. Il y a bien longtemps que nous signalons cet état de choses au ministre de la Marine et nous savons que les administrateurs, ainsi que les contrôleurs ont de leur côté appelé son attention sur cette situation qui menace très gravement la Marine marchande... Chemins de fer de l'État. Nous vous transcrivons ci-après la lettre que nous recevons de cette administration : "Pour nous permettre de vérifier la régularité des taux de fret appliqués aux navires "Michel", "Barsac" et "Saint-Eloi" livrés en février et mars, vous nous avez adressé les listes des frets payés des ports du canal de Bristol à Rouen, d'après le Daily Freight Register. Nous remarquons que ces listes comprennent les frets de tous les navires, quel qu'en soit le tonnage, or votre marché 16853 prévoit que "le prix du fret applicable au charbon sera calculé en prenant la moyenne des frets (briquette exclue) pendant le mois considéré des ports du canal de Bristol à Rouen tels qu'ils se trouveront indiqués dans les listes Daily Freight Register pour des steamers de portée comparable à celle des steamers précités."... Dieppe. Le signataire se rend à Dieppe demain matin pour s'y rencontrer avec M. Steven qui se propose de créer un service entre la côte Est et Rouen... »

1er mai 1915
De Worms & Cie Cardiff : « Les demandes de l'Amirauté britannique sont devenues si fortes ces derniers jours qu'il est pour ainsi dire impossible pour les maisons de commerce d'obtenir du charbon, même de qualité secondaire, tout étant pris par les transports de l'Amirauté... »

7 mai 1915
D'Hypolite Worms, à Me Théret, Paris : « On m'a bien remis ce matin le pli que vous m'avez envoyé et que j'ai fait suivre cet après-midi au Managing Director de la Mitchell Main Colliery Co. Ltd, après avoir épinglé à votre lettre originale une traduction que j'ai faite et dont je vous envoie sous ce pli une copie. Recevez... »
De Me Théret, Paris, à Mitchell Main Colliery Cy, Barnsley : Transfert d'actions au nom d'Hypolite Worms, Suzanne Renée Marguerite Leroy, et Marie Virginie Lucienne Razsovich.

8 mai 1915
De Worms & Cie Bordeaux : Chargement du "Thérèse-et-Marie". « "Margaux". On nous annonce un chargement à peu près similaire pour ce vapeur. Vous voyez que les transports de denrées reprennent comme par le passé, ce qui veut dire que l'utilité de notre Service continue à se faire sentir, et nous espérons que l'autorité militaire finira par se décider à prendre le quatrième bateau... "Suzanne-et-Marie... "Pomerol"... J. H. Steel & Co. Nous ne cessons de réclamer place sur les vapeurs de Liverpool pour charger les fûts vides de benzol qui ont été mis à notre disposition, mais il y a, depuis plusieurs mois, un tel trafic de Bordeaux sur Liverpool, que les fûts vides sont toujours laissés en arrière. »

19 mai 1915
De Me Théret, Paris, à Hypolite Worms : Succession Lucien Worms. Fixation des droits et des parties. Tableau au nom de Mme veuve Lucien Worms - en toute propriété et comme cessionnaire de M. Marcel Worms (?) - de Mme Leroy, Mme Razsovich, M. Hypolite Worms, Mme Josse, "mineure", Malvina Worms, 2 "mineurs" et Mme Fernand Worms. [Cette dernière est sans doute l'épouse d'Ernest Fernand Worms (1857-1914), fils naturel de Marie Malvina Sans, reconnu et légitimé par Lucien Worms (voir 23 avril 1869). Les 3 personnes mineures : Malvina Worms, Armand Lucien Worms et Jacques René Worms (1910-1952) sont semble-t-il les enfants de Fernand Worms. Il y a lieu de penser qu'ils sont les "représentants et héritiers de Lucien Worms" mentionnés dans l'acte de société du 21 décembre 1915 et dans la circulaire du 1er janvier 1916.]
De la Marine nationale, à Worms & Cie Bordeaux : « Le sous-secrétariat d'état de la Marine marchande se préoccupe actuellement de satisfaire aux besoins de l'armement et recueille les renseignements d'ordre économique intéressant l'expansion de notre Marine marchande... J'ai donc l'honneur de vous demander s'il ne vous serait pas possible de me fournir hebdomadairement à jour fixe (vendredi, par exemple) un tableau du prix des divers charbons utilisés pour et par la navigation : Cardiff = charbons à vapeur (diverses qualités), Rhondda, Briquettes, Newport, Newcastle, Glasgow et un tableau du prix des frets pratiqués la semaine précédente... »

20 mai 1915
De Worms & Cie Bordeaux : Composition du chargement du "Séphora Worms". Situation des "Thérèse-et-Marie", "Fronsac", "Pontet-Canet", "Bidassoa" et "Sauternes".

22 mai 1915
De Worms & Cie Alexandrie : « Nous répondons à MM. Gollscher que nous avons eu le plus grand plaisir à faire une démarche auprès de la Khedivial Mail mais nous nous bornons à leur dire que cette société ne désire pas choisir un agent à Malte... »

28 mai 1915
De Worms & Cie Le Havre : « Situation établie au 31 janvier 1915. Le résultat est brillant et c'est très naturel puisque nos sorties pour janvier se sont élevées au chiffre, que nous n'avions jamais atteint, même de loin, de 19.335 tonnes... »

31 mai 1915
De l'attaché commercial de France en Russie : Extrait de son rapport. « Il est naturel que la question des transports ait retenu l'attention de la commission. Elle est, en effet, de celles qui se présentant à nous avec le plus d'acuité, en raison de l'intérêt manifeste que nous avons, d'une part, à ne pas confier aux nationaux d'autres pays le soin de rendre nos marchandises à destination, et, d'autre part, à nous faire nous-mêmes des entrepositaires de produits originaires de pays tiers auxquels la Russie ne les demande pas directement. Les voeux émis par la deuxième sous-commission au sujet des lignes de navigation sont donc à retenir. Je me permettrai d'y ajouter cependant :... »
De Worms & Cie Port-Saïd : « Charbonnage de navires consignés à MM. Stapledon & Sons, autres que ceux de MM. Alfred Holt & Co. » Attribution d'un secours à la famille du caissier, décédé après 35 ans de service.

9 juin 1915
De Worms & Cie Marseille, à Henri Goudchaux : Félicitation transmise au consul d'Angleterre récemment décoré.

14 juin 1915
Du ministère de la Marine : Demande. « Je vous prie de me faire connaître si vous seriez disposé à livrer à la Marine des briquettes à 7% de cendres. Les besoins de la Marine sont de 10.000 tonnes par mois pendant 3 mois au moins... »

16 juin 1915
Au ministère de la Marine : Réponse. « Conformément à l'invitation que vous nous adressez nous venons vous soumettre notre proposition pour la fourniture de 500 tonnes par mois pendant une période de trois mois commençant le 1er juillet prochain, soit en tout 1.500 tonnes de briquettes fabriquées par nous au Havre avec des menus de Cardiff, mais sans qu'il nous soit possible dans les circonstances actuelles de donner aucune garantie de teneur en cendres, au prix de 62 F 50 les 1.000 kilos pris en stock dans notre usine... »
De James Burness & Sons, Londres : « Exports of Raw Gotten from Great Britain to Sweden, Norway, Denmark & Holland during the months of March & April 1914 & 1915... »

17 juin 1915
De James Burness & Sons, Londres : « M. Thornley tells us privately he understands that if any of the coaling firms do supply the steamers in question they will not be granted any further permits for shipments from the U. K... »

24 juin 1915
Au ministère de la Marine : Réponse. « Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance que nous sommes prêts à modifier la proposition que nous avons soumise à M. le ministre de la Marine par notre lettre du 16 courant pour une fourniture de briquettes fabriquées par nous au Havre avec des menus de Cardiff, de la façon suivante en ce qui concerne les quantités :... 2.500 tonnes total... »

26 juin 1915
Au ministère de la Marine : Au sujet du torpillage du vapeur "Emma" le 31 mars 1915 |voir à cette date].

Juillet 1915
De Worms & Cie Le Havre : [Extrait d'une noté datée du 23 novembre 1915.] : « "Haut-Brion" dessert, avec "Hypolite-Worms", la ligne hebdomadaire que nous avons créée en juillet dernier entre Bristol-Swansea et Le Havre, dont le trafic est constitué uniquement par des marchandises destinées soit à la Guerre, soit à des fournisseurs travaillant pour son compte... »
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de la flotte, daté du 12 juillet 1937.] Mention de la ligne du canal de Bristol, reliant Le Havre, Caen avec Bristol, Swansea, Newport, créée pendant la guerre.
De Worms & Cie Le Havre : [Extrait d'une note classée en 1948.] Création de la ligne Swansea-Bristol, gros transit et transport de fret.

5 juillet 1915
De Worms & Cie Port-Saïd : « Deutsches Kohlen Depot. Nous répondons ici à la demande que vous nous faites dans votre lettre du 18 écoulé sous la rubrique "situation politique"... »

6 juillet 1915
De Paris : Note sans signataire sur la création d'une ligne de navigation en mer Baltique. « Ce matin à 9 heures M. Dal Piaz est venu pour m'entretenir de l'affaire Russie. Après son entrevue de vendredi matin avec M. Brally le président a reçu celui-ci à la fin de la journée... M. Brally paraît du reste tout disposé à se charger de la mission, mais M. Dal Piaz désire maintenant que nous préparions ensemble une note d'instructions pour lui, définissant bien sa mission et lui indiquant les divers points sur lesquels nous appelons son attention ; il est également entendu qu'on précisera avec M. Brally le terme de sa mission de façon à éviter de lui laisser aucun espoir pour l'avenir au cas où il penserait que cette mission n'est que le préliminaire de son entrée dans l'affaire le jour où elle sera définitivement constituée... »

7 juillet 1915
A la Commission pour le développement du commerce franco-russe : « La dernière fois que j'ai eu le plaisir de vous voir, je vous ai prié de bien vouloir faire une démarche auprès des membres du gouvernement compétents, en vue d'obtenir leur adhésion sur le principe d'une subvention à allouer au service maritime projeté entre les ports français et les ports russes de la Baltique, service que votre commission a estimé à l'unanimité devoir être créé dès que les circonstances le permettront... »

9 juillet 1915
De Worms & Cie Grimsby : « We beg to advise you that The Humber Coal Exporters' and Shippers' Association as well as the Chambers of Commerce and Shipping have already made strong representations to the President of the Board of Trade, the Secretary of the Coal Exports' Committee and the Secretary of the War. Trade Department with regard to the granting of licenses for the export of coal from the Humber Ports to Neutral Countries and the attention of the Members of Parliament has also been called to the matter. We are pleased to inform you that the Members of Parliament have promised to assist in any way they can to obtain equality of treatment with Northumberland... »

21 juillet 1915
A la Commission pour le développement du commerce franco-russe : « Bien que le départ de la mission française soit retardé, pour différentes causes, il me semble qu'il y a le plus grand intérêt à ce que le gouvernement français prenne immédiatement position sur le principe de la création de la ligne étudiée par votre commission... »

23 juillet 1915
De la Compagnie générale transatlantique, Paris : « Je vous remets, sous ce pli, la copie des deux lettres que M. Charles-Roux, en tant que président du Comité central des armateurs de France, a adressées à M. Méline, président de la commission pour le développement du commerce franco-russe... »

24 juillet 1915
De la Banque de France : Certificat délivré à Worms & Cie pour le versement de 590 F or pour la défense nationale.

26 juillet 1915
D'Hypolite Worms, à M. Violette, Paris : Récapitulatif des dividendes versés par Mitchell Main Colliery Co. Ld en 1914.

29 juillet 1915
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Les débuts de M. Hypolite Worms (2ème du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mai 1948.] Les droits [de Lucien Worms] dans la société Worms et Cie furent, par acte du 29 juillet 1915, partagés dans les proportions suivantes :
1°) sa veuve :
en toute propriété : 442.900 F
en usufruit : 316.300 F
2°) à son fils, M. Hypolite Worms : 177.000 F
3°) à ses filles,
Mme Leroy, née Suzanne Marguerite Renée Worms : 177.000 F
Mme Razsovich, née Marie Virginie Lucienne Alexandrine Worms : 177.000 F
et Mme Errington-Josse, née Marie Lucie Worms : 59.800 F
plus, pour chacun des quatre enfants, une portion de la nue-propriété de la part, laissée en usufruit à Mme veuve Lucien Worms, soit 96.000 F pour chacun des trois premiers et 32.500 F pour Mme Errington-Josse. Paul René Leroy, haut fonctionnaire du ministère de l'Agriculture avait été nommé à ce titre chevalier de la Légion d'honneur par décret du 11 octobre 1906. En 1910, il était chef de bureau et habitait n°1, avenue du Trocadéro à Paris, devenue avenue du Président-Wilson. Devenu par la suite, chef du cabinet du ministre, il fut promu par Maurice Raynaud, officier de la Légion d'honneur par décret du 9 janvier 1914 (J.O. du 11 janvier). Pendant la première guerre mondiale, il fut chargé à nouveau de la direction des services du cabinet de Victor Boret, ministre de l'Agriculture et du Ravitaillement, ce qui lui valut, en janvier 1920, la cravate de Commandeur que lui octroya, par décret du 15 janvier, le nouveau ministre, M. Noulens... Marcel Razsovich était banquier, il était domicilié 142 bis, rue de Grenelle à Paris ; il était, en outre, administrateur de diverses sociétés, dont la Compagnie aérienne, 63, avenue des Champs-Élysées depuis 1910... M. Errington-Josse était le filleul et le neveu de M. Josse Hervé Henry André, ancien associé gérant de 1874 à 1893 de la Maison Worms et Cie, puis Worms Josse et Cie. »
Au ministre du Commerce, de l'Industrie, des Postes et Télégraphes, Paris : « Création de services de navigation entre la France et la Baltique... Ce projet ne pourra être réalisé qu'à la condition d'obtenir des deux gouvernements français et russe un appui matériel d'une importance à déterminer ultérieurement... » Pièce jointe : Note sur la création d'un service de navigation entre la France et la Baltique.

10 août 1915
De Worms & Cie Grimsby : « We are much obliged for your kind intention to furnish us with all requisite information respecting the ultimate destination of Coals shipped to Dieppe and we sincerely hope the details you have already given us will enable us to satisfy the British Authorities that no needless obstacle should be placed in way of our Shipment to that Port. We full agree with your opinion that an open License should be granted us far a monthly quantity by our steamers and we have already made such a request to the War Trade Department... »

21 août 1915
De Mitchell Main Colliery Co, Barnsley, A C. A. K. Hall, Paris : « At the time the vacancy caused by the death of Mr. Lucien Worms occurred, Mr. H. Worms was not qualified for appointment as a Director and the Board considered it desirable in the interests of the shareholders generally to appoint Mr. J. E. Mitchell as a director. »

23 août 1915
De Ch. A. Kennerly Hall, avocat, Paris, à Hypolite Worms : « Ci-joint je vous envoie copie de la lettre que j'ai reçue de la Mitchell Main, laquelle est signée par Monsieur J. E. Mitchell. Je pense qu'il serait intéressant que nous nous mettions d'accord sur la réponse à faire. »

24 août 1915
De [Fernand Violette], Paris, à Mitchell Main Colliery Co, Barnsley : Sur la position de Lucien et Hypolite Worms ainsi que de Henry Josse dans la société.

26 août 1915
D'Hypolite Worms, Paris, à Mitchell Main Colliery Co, Barnsley : « Unless there is some special reason to the contrary I shall thank you in future to send to me direct the dividend warrants for the shares registered in my name, the last two cheques you have sent to my mother, Madame Lucien Worms, which I cannot quite understand inasmuch as the shares in my name have duly been transferred to me, and as it happens Madame Lucien Worms, being away at present, the last cheque has travelled several times after her, then from Vichy where she was to Paris, and unless there should be some objection which I cannot see at present I shall feel obliged if you will forward the cheques drawn to my order direct to me, 45, boulevard Haussmann, Paris. »

31 août 1915
De Worms & Cie Alexandrie : « Vos instructions concernant l'arrivée prochaine dans notre port du vapeur "L'Erdre" sont soigneusement notées et nous ne manquerons pas de donner nos soins les meilleurs et les plus attentifs aux opérations de ce navire pendant son séjour ici, le traitant en toutes choses comme s'il faisait partie de votre propre armement. La Compagnie nantaise de navigation à vapeur nous a également écrit se référant à vos avis et nous donnant pour instructions de verser le fret à l'agence du Comptoir national d'escompte de Paris dans notre ville qui en effectuera la remise à Nantes sous déduction de tous les frais faits à Alexandrie... Nous porterons donc en compte à "l'Erdre" £ 10.10.0, pour frais d'agence vous priant de vouloir bien réduire cette somme de moitié si vous désirez faire bénéficier la Compagnie nantaise d'un traitement de faveur tel que, par exemple, celui que nous appliquons aux navires de l'Anglo-Saxon... »

1er septembre 1915
De Mitchell Main Colliery Co., Barnsley : « I am in receipt of your letter and have instructed the cashier who draws the cheques for dividend to have them posted to the address you give us. »

2 septembre 1915
De James Burness & Sons, Londres : « We have to acknowledge receipt of your special letter of the 31st ulto. upon the subject of the Port Said price in view of the great change which has taken place in the freight market since the Meeting held on the 23rd ulto... »

7 septembre 1915
De James Burness & Sons, Londres : Organisation d'une réunion au sujet de Port-Saïd avec Cory Brothers & Co. et Moxey, Savon & Co.

10 septembre 1915
Du Comité central des armateurs de France : Suspension du pavillon national.

11 septembre 1915
D'Asiatic Petroleum Cy, Londres : « We had entered our forwardings to Cairo Branch under the heading of "Own Requirements", as the Fuel we sent they was for sale in their city... »
D'Asiatic Petroleum Cy, Londres : Bangkok Line.
De Worms & Cie Alexandrie, à la Compagnie nantaise de navigation : « Arrivée de votre vapeur "L'Erdre" dans notre port le 8 courant. Dès que les formalités usuelles ont été remplies... »

21 septembre 1915
De la Société lyonnaise des eaux et de l'éclairage, Paris : « J'ai été hier soir encore vivement interpellé par la Compagnie du Midi qui montre une irritation extrême de l'encombrement de la gare de Toulouse par vos charbons. Il est certain que nous sommes embouteillés, ayant reçu en 6 jours 3.200 tonnes d'anglais et de français avec une capacité de déchargement de 250 tonnes par jour... »

30 septembre 1915
De Worms & Cie Rochefort : Extrait. « Nous vous communiquons la lettre de la direction des Chemins de fer de État à Paris. Le matériel est utilisé aux transports militaires et aux établissements qui travaillent pour la guerre, et le peu qui reste disponible est réparti entre les nombreux expéditeurs placés dans une situation semblable à la nôtre. Marine nationale. Le premier navire chargé de charbon pour les établissements de la Marine est arrivé ce matin dans notre port. Ces charbons seront expédiés avec droit de priorité à Ruelle, Indret, Chatellerault, Le Ripault. C'est le premier arrivage des 37.000 tonnes dont nous vous avons parlé il y a quelque temps... »

2 octobre 1915
De Worms & Cie Rochefort : Extrait. « Déchargements. La situation est toujours aussi mauvaise ; pas de wagons pour décharger "Trifylia" et "Wisbech". Nos deux navires sont en souffrance alors que ceux de l'État travaillent avec des wagons de brouettage. Ce sont les ordres de la direction... Par suite du manque de wagons, la Marine de Rochefort aurait l'intention de réquisitionner les gabares faisant le service des eaux-de-vie entre Cognac et Tonnay-Charente, afin de se servir de ces moyens de transport pour envoyer du charbon à Ruelle des navires attendus ici. Cette administration aurait demandé également la priorité des places à quai pour le déchargement de ses navires. A Tonnay-Charente, la situation sera la même, les navires de État et de la Marine devant aller dans ces deux ports... »

5 octobre 1915
De Worms & Cie Rochefort : Extrait. « Déchargements. Chaque jour, la situation s'aggrave de plus en plus... »

7 octobre 1915
Du ministère de la Marine : « La circulaire du 24 février 1915 (JO du 27) porte qu'il ne sera pas tenu compte des frais généraux d'administration et d'exploitation dans l'évaluation des indemnités de réquisition des navires et cette disposition a donné lieu à certaines critiques... »

16 octobre 1915
Du Syndicat central des négociants importateurs de charbons en France, Paris : « Assistance demandée au Syndicat par le ministère des Travaux publics pour la livraison de commandes de combustibles qui seraient transmises par ce département. Le ministère des Travaux publics a demandé à MM. Brichaux et Aicard de réunir de nouveau les importateurs, membres du Synidcat en vue de mettre sur pied l'organisation projetée... »

22 octobre 1915
Au ministre du Commerce, de l'Industrie, des Postes et Télégraphes, Paris : « Nous avons reçu, tout dernièrement, une copie d'un document émanant de la Chambre de commerce française de Londres (16 Monument Street) qui a pour titre : "Rapport préparé sur la demande de M. le ministre du Commerce en vue de l'adoption de mesures destinées à favoriser le développement de la Marine de commerce française"... »

27 octobre 1915
De Worms & Cie Le Havre : « Syndicat central des importateurs. Nous vous avons mis au courant ce matin de la séance de notre Chambre syndicale d'hier au cours de laquelle M. Auger, de Bolbec, importateur par Le Havre, nous a sur sa demande, et de la part du Syndicat central, entretenu des dispositions prises à Paris et qui intéressent tous les ports du réseau de l'État compris entre Dieppe et Bordeaux, pour répondre à la demande fort pressante du ministre des Travaux publics, audit Syndicat central, d'assistance pour la livraison de commandes de combustibles qui seraient transmises par ce département... »
De Worms & Cie Le Havre : « Entente projetée avec la Marine, le Commerce, les Travaux publics et les Chemins de fer de l'État ; le gouvernement s'engagerait à ne plus réquisitionner les vapeurs affectés au transport des charbons ; de plus il s'engagerait non seulement à ne pas aggraver, mais même à améliorer la situation des Maisons de charbon au point de vue des sursis accordés ou a accorder à leurs employés, enfin le gouvernement s'engagerait à fournir ou à faire fournir les wagons nécessaires au transport des Maisons entrées dans l'entente... »

5 novembre 1915
Du ministre des Travaux publics, à la Chambre de commerce de Bayonne : Surestaries aux importateurs. « Il est d'intérêt supérieur, en ce moment, que les chemins de fer soient largement approvisionnés de combustible, pour pouvoir faire face à tout instant, et quels que soient les événements, à leurs obligations, et qu'il peut dès lors, dans certaines circonstances, être amené à leur prescrire de faciliter spécialement leurs propres approvisionnements... »

6 novembre 1915
De Worms & Cie Port-Saïd : « Le consul de France nous a fait appeler hier soir pour nous dire qu'il avait reçu une plainte du ministère de la Marine relativement aux prix facturés par nous pour les fournitures faites à la Marine de guerre à Port-Saïd depuis la guerre. D'après le ministère de la Marine le contrat passé le 4 novembre 1913 pour les besoins des bâtiments de l'État en relâche à Port-Saïd pendant l'année 1914 serait toujours valide et le prix de F 39.50 aurait dû continuer à être appliqué... »
8 novembre 1915
De James Burness & Sons, Londres : Renouvellement en 1916 de l'accord de pool entre les entreprises de Port-Saïd et Suez, et notamment avec English Coaling Co. et the English Sealing Co. à qui est accordé un intérêt de 5% « on condition that they abstain from extending their bunkering business at the Canal during 1916... »

9 novembre 1915
De Worms & Cie Bayonne : « Situation. La pénurie de matériel est toujours aussi intense... Il nous semble que depuis quelque temps, bien que nous n'ayons pas davantage de wagons, la Compagnie du Midi a mis un peu plus de discrétion dans la priorité qu'elle s'arrogeait. Gaz de Pau... »

23 novembre 1915
De Worms & Cie Le Havre : « Nous avons été avisés ce matin par l'inscription maritime que notre s/s "Haut-Brion" allait être réquisitionné par la Marine pour effectuer des transports de combustibles dans les mêmes conditions que "Pontet-Canet" et "Séphora-Worms". Nous avons aussitôt fait observer à l'administrateur qui nous faisait cette communication que "Haut-Brion" dessert, avec "Hypolite-Worms", la ligne hebdomadaire que nous avons créée en juillet dernier entre Bristol-Swansea et Le Havre, dont le trafic est constitué uniquement par des marchandises destinées soit à la Guerre, soit à des fournisseurs travaillant pour son compte. Ces deux vapeurs sont devenus insuffisants pour enlever tout le tonnage qui se présente et après leur départ, il reste sur les quais de Bristol et de Swansea autant de marchandises qu'il en a été embarqué... » Exposé détaillé des difficultés posées par cette situation.

24 novembre 1915
De James Burness & Sons, Londres : « M. F. J. Leathers, the Manager of the English Coaling Co., has intimated that Lord Inchcape [chairman of MM. Lambert Brothers and the P&O] is disposed to enter into a three years agreement with the members of the present Entente upon the basis of 7 1/2% of the pool proceeds instead of 5% for one year as heretofore and upon the understanding that he will confine himself to his present clientele... »
Au ministère de la Marine : Réquisition du s/s "Haut-Brion", lettre de même teneur que celle du Havre, datée du 23 novembre 1915.

25 novembre 1915
De James Burness & Sons, Londres : « English Coaling Company Ltd... Furtherance of the negociations which he was requested to open with Lord Inchcape for a renewal of the arrangement with the English Coaling Co.: you told us that you were in favour of the principle of a three years Agreement conditional upon their confining themselves to their present clientele & that you were prepared under to continue to contribute your quota to the English Coaling Co. under such an arrangement for the whole period of it whether the present Agreement amongst the Members of the Entente comes to an end or not, but that you were opposed to any increase in the 5 per cent allowance which they had stipulated for. You also enquired what view M. Newton Dunn himself took of the proposal when we told you we thought he was inclined to agree to it so far as he personally was concerned... »

29 novembre 1915
Du ministère de la Marine : Institution d'une « commission chargée d'étudier les questions soulevées par la réglementation des réquisitions de navires, les conditions dans lesquelles pourrait être organisée l'exploitation commerciale des navires réquisitionnés, - et l'opportunité de compléter la réquisition des navires non militarisés par des contrats passés avec les armateurs... »
De Great Western Colliery Co. Ltd, Cardiff : « In reference to my call upon you when I intimated that we had now made two small contracts for Large Coal over next year at the price of 25/- net pr ton fob it is understood that some reduction on this figure might reasonably be expected in dealing with the larger business we have so long had the pleasure of maintaining with your firm. I propose to you therefore a quantity of say 60.000 tons over 1916 at the price of 24/6 net pr ton fob... »
De Powell Duffryn Steam Coal Co. Ltd, Cardiff : « We have pleasure in offering you 75.000 tons of our Large Steam Coal for delivery over next year, this quantity to include any arrears which have not been delivered on the 1st January 1916. The price for the new quantity to be 24/- per ton net fob... »
De Worms & Cie Cardiff : « The South Wales Coal owners have displayed more than usual cleverness this Autumn over negotiations for next year, and we cannot help but admire them. For the last two months whilst the Coal Trade was slack they steadfastly declined to discuss contracting. Now that Admiralty demands have suddenly stiffened the market they are out to take full advantage of what may be but a temporary phase. Anyway undoubtedly they have, by refusing to deliver arrears in some cases, and in others merging same into new contracts at full price, succeeded in booking no inconsiderable amount of trade... We feel fairly sure that with one or two exceptions we shall be dealt with on more generous lines than most of our neighbour... »

10 décembre 1915
De Louis Nail, ministère de la Marine, au Comité central des armateurs de France : « Les projets que vous me soumettez pour les statuts de l'Association nationale des armateurs français et pour la convention relative à la régie des navires que l'État se propose d'acquérir, comportent, par rapport aux formules que vous m'aviez précédemment données, des modifications de rédaction que vous avez considérées comme nécessaires à la clarté des textes. Ces variantes ne soulèveraient aucune objection de ma part, s'il n'apparaissait que les changements apportés à l'article 2 (in fine) du projet de statuts et aux articles 1er et 6 du projet de convention tendent à restreindre la portée d'une collaboration, dont le gouvernement apprécie tout le prix et qu'il souhaite aussi large que possible. Vous exprimez la crainte de voir réquisitionner par l'amirauté anglaise quelques-uns des navires affrétés par des entreprises françaises d'armement, lorsqu'un certain nombre de navires britanniques seront à la disposition de l'État français... »
Du ministère de la Marine, à Henri Goudchaux : « En m'adressant le projet des statuts de l'Association nationale des armateurs français, à laquelle vous êtes disposé éventuellement à adhérer, ainsi que le projet de convention pour la régie de la flotte que l'État se propose d'acquérir, M. le président du Comité central des armateurs de France m'a fait part de certaines réserves que vos collègues et vous ont tenu à formuler... »
De Worms & Cie Bordeaux : « Le colonel Chambeau se déclare autorisé par le ministère à prendre le "Château-Lafite" [et] le "Château-Latour", si ces deux navires se trouvaient disponibles dès maintenant. M. Chambeau aurait à assurer le transport de Bordeaux sur Dunkerque, de 20.000 tonnes de marchandises par quinzaine, mais il calcule seulement, à cause des défections, sur 15.000 tonnes. Or, nos vapeurs n'enlèvent guère, par quinzaine, que 5 à 6.000 tonnes au maximum. Il faut donc qu'il trouve une solution pour acheminer la grosse quantité que nous ne pouvons pas transporter. La solution qu'envisage l'intendant serait la suppression du privilège de pavillon, et il nous a dit ce matin que la direction de la Marine marchande lui aurait fait savoir que, d'après la législation, le gouvernement français était parfaitement autorisé à affréter des vapeurs de pavillon étranger, à condition qu'ils soient chargés en totalité pour le gouvernement... »

11 décembre 1915
De Louis Nail, ministère de la Marine : « J'ai l'honneur d'appeler toute votre attention sur l'intérêt majeur qui s'attache à l'augmentation rapide de la flotte commerciale française. Pendant les hostilités, il s'agit de restreindre les sorties de fonds et de ménager la fortune générale du pays, en récupérant au profit de l'armement national une part, aussi large que possible, du tribut que nous servons aux marines étrangères, sous forme de frets extrêmement élevés. Après la guerre, il importe que la vie économique de la France, qui exigera un trafic maritime intense, puisse se développer, sans être à la merci de concours onéreux. J'ai l'intention de proposer au gouvernement les mesures correspondant au but à atteindre et qui permettraient de seconder les efforts de l'initiative privée... »

14 décembre 1915
De James Burness & Sons, Londres : Négociations avec MM. Hull, Blyth & Co. et M. Moxey de Cory Brothers & Co. Ltd dans le cadre de l'accord de pool à Port-Saïd et Suez. Reprise de contact avec la Société minière du Tonkin.

15 décembre 1915
De James Burness & Sons, Londres : « We are truly regretful at the failure of the negotiations as we feel sure that it will be a great disappointment to you & to your Senior after you had set your hearts so much upon the advisability of coming to terms with Lord Inchcape's concern... »
De Worms & Cie Grimsby : « We have not yet been able to secure the licenses for the two following voyages of the steamer "Argus" as the Government Authorities appear determined to stop the export of Derbyshire coals, which they intend to conserve for home consumption, so we are greatly afraid we may not secure the necessary permits for this steamer... The Secretary of the War Trade Department asked if we would give an undertaking to stop all further shipments of Derbyshire coals if the license for the "Argus" s/s were granted, in reply to which, we authorised MM. Burness to give such undertaking on our behalf but only for chartered steamers but we stated we could not do so as far as supplies of these coals are concerned for our own steamers trading to Dieppe because our Dieppe House urgently require this particular class of coal, which has been used for a considerable number of years, and that West Yorkshire qualities - for which we may say the War Trade Department seem inclined to give favourable consideration to applications for licenses - would not meet the requirements of our Dieppe House, beyond which, we strongly pointed out that we must have a certain quantity of coal to stiffen each of our steamers to ensure safe navigation and in conclusion, we gave the Authorities to understand that in case of our applications being refused, our service of steamers between Grimsby and Dieppe might be discontinued, which would be a most serious matter for the French Government as such a stoppage would mean the loss of large supplies of merchandise, which our steamers are carrying regularly for the use of manufactories working under their control... »
 
21 décembre 1915
De la Gazette des tribunaux : [Extrait de l'annonce parue le 10-12 janvier 1916.] Modifications de l'acte de société de Worms & Cie. Suivant acte reçu ce jour par Me Théret, notaire à Paris, Paul Charles Louis Rouyer a cédé à Michel Joseph Goudchaux et à Georges Édouard Majoux, directeur des services maritimes de la maison Worms & Cie, chacun par moitié, la totalité de ses droits dans le capital de la société Worms & Cie (200.000 F). La société sera, à compter du 1er janvier 1916, en nom collectif à l'égard d'Hypolite Worms, Henri Goudchaux, Michel Goudchaux et Georges Majoux et en commandite seulement à l'égard de Mme Delavigne et des héritiers de M. Lucien Worms dénommés en l'acte de société [voir au sujet de ces derniers les documents des 31 mars, 19 mai et 29 juillet 1915.] La signature sociale appartiendra à Hypolite Worms (âgé de 26 ans), Henri Goudchaux, Michel Goudchaux et Georges Édouard Majoux, qui pourront en faire usage séparément, mais seulement pour les affaires de la société. La durée de la société sera de cinq années à partir du 1er janvier 1916, pour finir le 31 décembre 1920. La société a des comptoirs à : Dunkerque, Boulogne, Dieppe, le Havre, Rouen, Brest, Nantes, Rochefort, Angoulême, Tonnay-Charente, Bordeaux, Bayonne, Marseille, Toulon et Alger, en France ; à Pasajes (Espagne), à Cardiff, Newcastle, Great-Grimsby, Goole et Hull (Angleterre), Port-Saïd, Suez, le Caire et Alexandrie (Égypte). L'actif comprend notamment : La propriété entière des steamers suivants : "Barsac", "Bidassoa", "Cantenac", "Château-Lafite", "Château-Latour", "Château-Palmer", "Château-Yquem", "Fronsac", "Haut-Brion", "Hypolite-Worms", "Léoville", "Listrac", "Michel", "Pessac", "PomeroI", "Pontet-Canet", "Sauternes", "Séphora-Worms", "Suzanne-et-Marie", "Thérèse-et-Marie", du port du Havre et tous actuellement affectés aux services maritimes de la société.
Ledit fonds ou capital social appartiendra :
A Mme Delavigne pour cinquante-quatre/cent soixantièmes ou                   1.350.000
Aux héritiers et représentants de M. Lucien Worms
dénommés en l'acte de société, pour quarante-quatre/cent soixantièmes ou          1.100.000
- Mme veuve Lucien Worms                            686.000 F
- Mme Paul René Leroy                               177.000 F
- Mme Marcel Razsovich                              177.000 F
- et Mme Errington-Josse                              59.800 F
A M. Henri Goudchaux, demeurant à Paris, 2 bis, rue du Cirque,
pour trente-deux/cent soixantièmes ou                                      800.000
A M. Michel Goudchaux, demeurant à Paris, 31, rue Pierre Charron,
pour treize/cent soixantièmes ou                                          325.000
A M. Hypolite Worms, demeurant à Paris, 8, rue Picota,
pour treize/cent soixantièmes ou                                          325.000
Et à M. Georges Édouard Majoux, pour quatre/cent soixantièmes ou                100.000
Total égal : quatre millions de francs, ci.                                   4.000.000
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Les débuts de M. Hypolite Worms (2ème du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mai 1948.] « Par acte du 21 décembre 1915, M. Hypolite Worms cédait à Michel Goudchaux une somme de 2.000 F et Mme veuve Lucien Worms, une autre de 73.000 F, les intérêts de Michel Goudchaux dans la société étaient augmentés de 75.000 F et portés à 325.000 F... Georges Édouard Majoux, né le 7 février 1867 à Villeron (Vaucluse), était alors directeur des Services maritimes de Worms et Cie au Havre (et antérieurement chef du service maritime de la société Denain et Anzin, à Dunkerque). »

28 décembre 1915
De James Burness & Sons, Londres : « When speaking to us today you requested us to ask MM. Mitchell Cotts & Co. to make an offer to the Messageries Co. for a cargo coal contract over next year. We have been endeavouring to get them to make an offer for a renewal of this year's contract for some time past but, fearing heavy demands on their stocks both at Natal & Cape Town owing to boats proceeding East via the Cape instead of via the Canal, they were unwilling to agree to supply Natal Navigation &/or Glencoa Coal only... »
De Worms & Cie Port-Saïd : « Suez canal Co.. Frankly, the new arrangement is a blow to us. We had hoped for better terms, yet when we come to consider it we realise that it was merely the wish being father to the thought... We are very glad to see that MM. Holt's are agreeable, circumstances precluding the possibility of a fixed contract price for coal, to continue taking their supplies of bunkers from us after the end of the year under the existing "modus vivendi"... »
 

Conteneur

B-A

Informations portées sur les bordereaux d'archivage
(B-A = boîte archives)

W/210

1043

Services charbons - contrats divers (1913-1931)- Contrats de remorquage (1913-1917).

W/210

1044

Service charbons - War and Strikes. Taxes sur les contrats (1898-1915)- Grève au Pays de Galles. Accord de salaire minimum négocié en 1910 pour une durée de 5 ans.- Les dossiers comprennent des informations sur les contrats, les tonnages, les steamers affrétés pour les succursales (selon les cas) d'Alger, de Port-Saïd et de Marseille : Compagnie havraise péninsulaire (Alger, Marseille, Port-Saïd), Compagnie Paquet (Marseille), la Compagnie générale transatlantique (Port-Saïd), la Compagnie de navigation mixte (Alger), la Compagnie des bateaux à vapeur du Nord (Alger), Koninklijke Paketvaart Maatshappij Nederland (Port-Saïd), Messageries maritimes (Port-Saïd), Compagnie des vapeurs de charge français (Port-Saïd), Compagnie franco-tunisienne (Marseille), Foscolo Mango & Co. (Marseille), Tom Cossovich (Marseille), Ybarra & Co. (Marseille), A. Christiansen (Alger), Merli & Lugaro de Gênes (Alger)...

W/210

1046

Worms & Cie - Le Havre : Flotte (1906-1924)- [Voir infra 31 mars 1915.]

W/210

1047

Service charbons - Succursales de Rochefort, Limoges, Bayonne, Pasajes, Strasbourg (1901-1928)

W/214

1064

Direction générale des Services charbons : Paris - industrie - marchés (1903-1921)- Pendant la guerre de 1914-1918, l'Angleterre s'est réservé son charbon pour elle-même et ses alliés et a empêché l'exportation vers les pays neutres.- Desmarais Frères (coke de pétrole) : Alimentation en charbon Lambton (1910-1916).- Société lyonnaise des eaux et de l'éclairage : Élévation rapide des prix en Angleterre, hausse des frets, provoquant une augmentation des prix des charbons à gaz vendus aux usines de Toulouse, Béziers, Tarbes, Périgueux et Châteauroux.- Le Nickel : Approvisionnement.- Chemins de fer de Bône à Guelma : Fournitures aux locomotives en Algérie et en Tunisie. A Bône, sont livrées sur wagons 12.000 tonnes de Cardiff et 7.500 tonnes de Newport ; à Tunis, 12.600 tonnes de Cardiff et 8.800 tonnes de Newport ; à Sousse, 1.400 tonnes de Cardiff et 700 tonnes de Newport (adjudication).- Compagnie du Boléo : Approvisionnement de son usine de cuivre à Santa Rosalia au Mexique (1915-1921).

W/214

1065

Direction générale des Services charbons : Paris - Contrats de vente de charbons (1907-1921)- Compagnie des chemins de fer andalous, 4, rue de Rome, Paris (1907-1920) : 10.000 tonnes.- Compagnie centrale d'énergie électrique (1908-1919).- Société anonyme ottomane du gaz de Beyrouth : Notes et échange de correspondance (1908-1918).- Compagnie universelle du canal maritime de Suez : Même marché qu'en 1907+ briquettes Crown.

 

Back to archives from 1915