1950.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence, dans :

  • la correspondance, les notes, rapports, circulaires, accords, traités... (originaux ou duplicatas) émanant de la direction générale de la Maison, des départements maritimes et combustibles, des Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (Le Trait), ainsi que des succursales françaises et étrangères. Les dossiers d'où proviennent ces pièces ont été classés "tels quels" par les services qui les ont produits. Répertoriés par objet et non par date, ils couvrent – ensemble – une période allant de la fin du 19ème siècle au début des années 1960. Une notice située à la fin du présent article, reproduit le descriptif qui est fait des archives les plus significatives sur les bordereaux d'inventaire.

A ces informations s'ajoutent celles recueillies :

  • auprès des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
  • dans les annuaires et les minutes notariales...
  • dans la presse, les revues professionnelles et les ouvrages d'histoire...

Du fait de la nationalisation de la Banque Worms en 1982, les témoignages relatifs au département bancaire proviennent essentiellement du secrétariat général et de la direction de Worms & Cie, d'une part, et d'autre part, d'extraits de publications externes ou d'études conduites par la Maison Worms. Ainsi :

Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé (en bleu + soulignement).

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Informations sans dates précises]
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait d'une fiche sur la Société d'approvisionnement pour le chauffage central, 31 décembre 1961.] Souscription par les Services charbons à l'augmentation de capital (modification de la valeur nominative des actions) pour un montant total de 1.710.000 F (amortissements - art. 40). Les dépréciations constatées depuis 1938 ont été intégrées en 1948, 1950 et 1961.
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait d'une fiche sur la Compagnie charbonnière de Provence, classée en 1957.] Réintégration des amortissements antérieurs à la fusion de 1942 pour un montant de 530.489 F ramenant la participation à un total de 5.541.114 F, diminué du remploi du siège social : 3.972.000 F, = 1.569.114 F.
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait d'une fiche sur la Société charbonnière et de manutention - Sochama, classée au 31 décembre 1961.] Souscription à la création de la société de 300 actions pour un prix de revient de 3.000.000 F et une valeur d'amortissements (art.40) de 2.999.999 F. [Voir également un tableau intitulé "Participations au 31 décembre 1961" :] Entrée de Worms & Cie au capital de la SA Société charbonnière et de manutention, située à Angoulême et spécialisée dans le négoce de combustibles.
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait d'un tableau intitulé "Participations au 31 décembre 1961".] Entrée de Worms & Cie au capital de la Caisse autonome de reconstruction, spécialisée dans le paiement des dommages de guerre.
De la Flotte marchande : Encart publicitaire (p. 233). Worms & Cie. Succursales en : France, Afrique du Nord, Hollande, Belgique, Allemagne, Grande-Bretagne, Égypte. Flotte : 19 cargos totalisant 27.726 tonneaux bruts exploités + 3 navires en construction. Plus petit navire : "Bidassoa" (558 tonnes) ; les 3 plus gros : "Château-Lafite", "Château-Palmer", "Château-Petrus" (2.193 tonnes chacun). Pays desservis : Grande-Bretagne, Irlande, Belgique, Allemagne, Scandinavie, Algérie, Tunisie, France.

Début de 1950
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La banque Worms en 1951 et les appels aux capitaux de son groupe d'affaires", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en janvier 1952.] Union marocaine et d'outremer. Augmentation du capital d'origine de 1.500.000 F en 1.500 actions de 1.000 F à 51 millions au début de 1950. »

Janvier 1950
D'Hypolite Worms, au personnel de la succursale de Port-Saïd : Discours prononcé à l'occasion de sa venue en Égypte pour commémorer le centenaire de la Maison. Historique des quatre départements depuis leur création. Historique des relations de la Maison avec l'Égypte.
De Worms & Cie : Historique (1848-1949). « A l'étranger, la Maison a installé à Port-Saïd une direction générale des succursales d'Égypte, avec des établissements distincts à Alexandrie, le Caire et Suez. Les succursales d'Anvers, Gand et Rotterdam sont aujourd'hui transformées en sociétés anonymes dont les sièges respectifs sont à Anvers et Rotterdam.
Au Royaume-Uni a été fondée la société Worms & Co. Ltd dont le siège social est à Londres avec des établissements à Newcastle et Cardiff... Sa flotte est d'ores et déjà à peu près reconstituée sur les bases de son tonnage de 1939, qui atteignait, à la veille de la dernière conflagration, 31.800 tonnes de jauge brute... Le même effort de reconstruction a été fait avec les chantiers de constructions navales au Trait ; ceux-ci sont maintenant complètement relevés des ruines accumulées par la guerre, l'occupation et la libération, et ils ont retrouvé, sinon dépassé, leur capacité de production d'avant-guerre. »

1er janvier 1950
De Jacques Barnaud : [Extrait de son audition par le président Dhers, le 2 mai 1950.] « Par un acte du mois de décembre 1949, j'ai de nouveau été nommé gérant de la Maison Worms à compter du 1er janvier 1950. »
De Worms & Cie : Circulaire. Liste des associés en nom collectif de la société : Hypolite Worms, Jacques Barnaud, Robert Labbé et Raymond Meynial.
Des Services combustibles : [Extrait d'une note sur la Société d'exploitation rationnelle d'agglomérés et de charbons - Sérac en date du 29 novembre 1956.] « Avec effet au 1er janvier 1950, la Sérac a été créée comme société d'exploitation pure. Pour permettre à la Sérac d'exercer la mission qui lui était confiée, Worms et Scac ont mis à la disposition de la Sérac, sous forme de location, les éléments corporels (immeubles industriels et matériel) qui étaient nécessaires. A noter, au passage, que le loyer comprend deux éléments : - 1 terme fixe indexé sur les prix de gros industriels ; - 1 pourcentage sur les bénéfices. Il reste bien précisé que Worms et Scac restent propriétaires de tous les éléments corporels mis à la disposition de la Sérac. »
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait d'une fiche sur la Société d'exploitation rationnelle d'agglomérés et de charbons - Sérac, 31 décembre 1961.] Souscription à la création de 250 parts, d'un prix de revient de 2.500.000 F et correspondant à un amortissement (art.40) de 2.499.999 F. [Voir également un tableau intitulé "Participations au 31 décembre 1961" :] Entrée de Worms & Cie au capital de la SARL la Société d'exploitation rationnelle d'agglomérés et de charbons, située au Havre et spécialisée dans la production d'agglomérés et le négoce de combustibles.
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur les Services charbons en date du 18 octobre 1977.] « Dès 1950, la Maison Worms avait mis en place au Havre, en commun avec la Scac (Société commerciale d'affrètement et de combustibles), la première concentration charbonnière en créant une filiale la Sérac (Société d'exploitation rationnelle des agglomérés et du charbon). »

3 janvier 1950
De Worms & Cie : [Cf. note intitulée "Registre du commerce de la Seine - État de notre inscription au 16 mai 1945".] Un rajout manuscrit précise qu'une inscription a été effectuée par Worms & Cie dans le Journal spécial des sociétés du 3 janvier 1950.

13 janvier 1950
De Paris Normandie : Coupure de presse intitulée "Le Château-Petrus a fait 13 noeuds aux essais". « Le cargo "Château-Petrus" est rentré hier matin au Havre, après avoir pratiqué ses essais sur les bases de Cherbourg. Cette fois le temps fut magnifique et les essais ne furent contrariés en rien. Le navire atteignit la vitesse prévue par le contrat, c'est-à-dire 13 noeuds. La recette sera prononcée incessamment, après quoi le navire prendra son service entre Le Havre et l'Algérie. Le "Château-Petrus" est aux ordres du commandant Dacié. Il est accosté au quai d'Escale. » [Cet article est collé avec d'autres dans une chemise classée au 12 janvier 1950.]

18 janvier 1950
De la direction générale des Services maritimes : [Extrait d'un tableau sur la valeur de la flotte, daté du 6 novembre 1956.] Date d'achat ou de mise en service du "Château-Petrus", navire de 2.678 tonnes de port en lourd.
Du commandant Yves Sellier : [Extrait d'un témoignage (non daté) classé au 16 janvier 1987.] S/S "Château-Petrus". « Ce navire, d'un port en lourd de 2.500 tonnes environ, était affecté, comme son sister-ship "Château-Lafite", à la ligne Anvers-nord France-Algérie. »
"Château-Petrus" : Iconographie.

Février 1950
De la société Le Molybdène : Note d'information, dont éléments financiers depuis 1937 et bilans depuis 1945.

7 février 1950
De Maurice Ponsot, éditeur, Paris : Livre du Centenaire. Liste des documents remis à Worms & Cie et ayant servi à l'illustration.

14 février 1950
De la Compagnie nantaise des chargeurs de l'Ouest, au Comité central des armateurs de France, Paris : Assurances risques de mines. [Voir 25 février 1950.]

21 février 1950
De R. J. Villar : Note intitulée "Rapport de voyage à Abidjan (Côte d'Ivoire) du 30 janvier au 21 février 1950". « Le but de ce voyage était d'aller étudier sur place les possibilités de trafic aérien entre la métropole et la Côte d'Ivoire et de poser des jalons pour la désignation à Abidjan d'un agent aérien pour notre Maison. »

25 février 1950
A la Compagnie nantaise des chargeurs de l'Ouest, 4 bis, place du Sanitat, Nantes : Assurance "risque de mines". « En ce qui nous concerne, nous avons préféré prendre nos garanties contre le risque de mines, en faisant démagnétiser ceux de nos navires qui s'y trouvent soumis, plutôt que de contracter une assurance globale. En dehors de l'avantage d'ordre psychologique dont bénéficient nos équipages, nous esquivons ainsi l'inconvénient qui résulte de la nouvelle politique de l'administration, qui consiste à substituer aux primes mensuelles, des primes annuelles, en contre-partie de la réduction de 25% des primes. »

Mars 1950
De Roger Mennevée : Article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Suite", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales. "Chapitre spécial - Les récentes modifications de Worms et Cie." [Les renseignements contenus dans cet article ont été extraits et répartis selon leurs dates dans les recueils annuels concernés.]
Du commandant Yves Sellier : [Extrait d'un témoignage (non daté) classé au 16 janvier 1987.] S/S "Pomerol". « A cette époque (mi-1950), ce navire était affecté à la ligne Rouen-Le Havre-Dunkerque-Hambourg, et les pays scandinaves (Suède, Norvège et Danemark). Puis à la ligne Rouen-Caen-ports du canal de Bristol et côte est d'Irlande. Transport de divers, pièces de machines et charpentes métalliques. » Il sera affecté à la desserte Marseille-mer Rouge en avril 1952 (réf. Paris Normandie du 25 novembre 1954).

6 mars 1950
De la Société d'études et d'exploration minière - Setem : Liste des actionnaires et répartition des titres.

23 mars 1950
De la Direction générale des Services maritimes : Résultats 1949 des succursales. Bordeaux, Boulogne, Brest, Caen, Dieppe, Dunkerque, Le Havre, Lorient, Marseille, Rouen, Toulon.

1er avril 1950
De Pechelbronn : Rapport annuel - exercice 1948 - assemblée générale ordinaire. Apport définitif après adoption du rapport des commissaires aux apports par l'assemblée générale extraordinaire d'Antar le 12 août 1949. Pour assurer la réalisation de son programme financier, augmentation du capital d'Antar de 328 à 656 millions de francs. Les Raffineries françaises de pétrole de l'Atlantique ont traité 677.672 tonnes en 1949 contre 297.100 tonnes en 1948. Prévisions : 1.200.000 tonnes d'ici deux ans.

29 avril 1950
D'un article [sans mention du nom du journal] intitulé "Le Havre-Madagascar, La Ville-de-Tamatave, de la Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire a fait sa première escale dans notre port". A cette occasion, un cocktail est organisé. « Les invités furent accueillis par Hypolite Worms, président général ; Robert Labbé, associé de la Maison Worms, président des Chantiers du Trait ; MM. Bucquet, directeur général ; le commandant Benoist, de la "Ville-de-Tamatave" ; Darredeau, directeur de la Maison Worms, agent de la NCHP. On remarquait également... »

Fin avril 1950
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 4 - Fidei-commissaires et agents (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1950.] Décès de Jean Nelson-Pautier qui occupe notamment les postes de président du Groupement coopératif d'affrètements maritimes, membre du Comité d'affrètement, expert auprès du Comité des navires citernes à la direction des carburants, administrateur de la Chambre syndicale des courtiers d'affrètement maritime et de vente de navires. Jean Nelson-Pautier était devenu depuis la Libération administrateur de la société Les Docks de pétrole d'Ambès, des Entrepôts maritimes de la Manche et de la Compagnie des entrepôts souterrains d'hydrocarbures ; il aurait également été nommé administrateur de la Société française de transports pétroliers. Il a été remplacé comme président-directeur général de la Société de courtage maritime et d'études (Socomet) par M. Guex, directeur chez Worms & Cie.

2 mai 1950
De Jacques Barnaud, à M. Dhers, président d'une Commission d'enquête : Audition. [Les informations ont été réparties dans les recueils annuels, aux dates correspondantes.]
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Suite - Ses opérations pendant l'occupation de 1940 à 1944 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en avril 1952.] « M. Barnaud fut, au début de mai 1950, convoqué par la commission d'enquête parlementaire sur les événements survenus en France de 1933 à 1945 et entendu les 2 et 9 mai. Pour répondre au questionnaire que lui avait adressé préalablement la commission, M. Barnaud a été amené à faire état des rapports des experts désignés par la cour de justice pour examiner, précisément, les opérations de la banque Worms et Cie pendant l'occupation [réf. Commission parlementaire d'enquête sur les événements survenus en France de 1933 à 1945 - dépositions - Tome 8, p.2281 à 2328]. »

31 mai 1950
De la Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire : [Extrait du Bulletin n°1, en date de juillet 1950.] Lancement du "Ville-de-Tananarive", au Trait.
D'Hypolite Worms, Le Trait : Discours. Lancement du "Ville-de-Tananarive", « frère jumeau "Ville-de-Tamatave", construit et lancé ici même, il y a quelques mois ». Remerciements adressés au ministre de la Marine marchande. « Nous venons de commander un bateau qui doit compléter notre flotte. II s'agit d'un cargo mixte dont nous avons besoin pour faire face à des tâches nouvelles, et que par conséquent nous payons entièrement avec nos propres ressources. Or, cette commande, nous avons dû la passer aux Chantiers danois d'Odense, qui nous ont déjà livré "Ile-de-La-Réunion", parce que le coût de la construction est sensiblement inférieur, et que nous avons le devoir, justement, vis-à-vis de notre Compagnie, de nous adresser là où le prix de revient est pour nous le plus avantageux. Ai-je besoin de dire, quelque sympathie amicale que nous nourrissions pour nos amis danois, que nous eussions préféré passer cette commande à un chantier naval français ? Nous ne l'avons pas pu. Si nous devions passer une autre commande, nous la passerions encore à l'étranger, et pour les mêmes raisons. Tous les armateurs sont dans la même situation, et seront de plus en plus contraints d'agir de la même manière, malgré leur désir d'assurer aux ouvriers et aux propriétaires des chantiers français, le travail qui leur est nécessaire. »

Juin 1950
Des Services charbons : [Extrait d'une fiche sur la Société d'approvisionnement pour le chauffage central, classée en 1953.] Souscription à une augmentation de capital à hauteur de 1.710.000 F. Montant total de la participation : 4.519.400 moins remploi du siège social : 1.710.000 F ; total = 2.809.400 F.
De la Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire de navigation : Plaquette de présentation de la société et du "Ville-de-Tamatave".

9 juin 1950
De l'"Agence économique et financière" : Article. « Groupement d'exportations de navires et d'engins de mer en acier - Sous cette dénomination vient de se constituer une société à responsabilité limitée au capital de 290.000 francs constituée par les sociétés suivantes : [Liste comprenant les Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime.] Ce groupement a notamment pour objet la recherche pour le compte des associés de commandes de navires destinés à l'exportation. »

27 juin 1950
De Maurice Rengade : [Extrait d'une "note sur les conventions Worms et Antar", datée du 8 juin 1954.] Entre Antar, la Société française des pétroles - Serco et la banque Worms & Cie, pour elle-même et la compagnie Starnaphta : Convention. La concentration des raffineries de Donges a été effectuée par les Raffineries françaises de pétrole de l'Atlantique - RFPA - dont le capital a été porté par augmentations successives à 875 millions, divisé en 175.000 actions de 5.000 F. RFPA devant envisager le programme d'extension qu'implique pour cette société l'octroi de nouvelles licences de raffinage de vingt ans, projette d'élargir ses moyens d'action par un accord tripartite dans lequel serait incluse la banque Worms tant comme représentante de Starnaphta que comme associée participant à ce titre en tant que banque d'affaires à la réalisation de ce programme. En conséquence, il a été convenu que le capital de RFPA serait réparti entre Antar (26%), Serco (26%), banque Worms (10%) et autres (38%). (Ces accords seront reportés en 1955 sur la société Socantar.) Entre les Raffineries françaises de pétrole de l'Atlantique - RFPA, et la banque Worms agissant pour le compte de la compagnie pétrolière Starnaphta : Cession par les Raffineries à la banque Worms d'une partie de leur production. Les Raffineries s'engagent à livrer : - dans le cas des produits fabriqués avant-guerre : essence, droit de la banque Worms à la production au-delà de 194.500 tonnes jusqu'à 204.500 tonnes ; pétroles, droit de la banque Worms au-delà de 26.100 tonnes jusqu'à 27.600 tonnes ; gas-oil, droit de la banque Worms = 10%, fuel-oil, droit de la banque Worms = 10% ; huiles de graissage, droit de la banque Worms = 0 ; droits pour une production supérieure à 3.000 tonnes de butane et à 6.000 tonnes de propane. Dans le cas d'excédent d'essence et de pétrole, les tonnages seront considérés comme produits sur des autorisations de raffinage ou des droits de production nouveaux. 1. Dans le cas où les Raffineries françaises de pétrole de l'Atlantique bénéficieraient d'une augmentation de leurs autorisations de raffinage ou de leurs droits de production suite à une augmentation générale applicable à toutes les raffineries, les droits de la banque Worms seront déterminés par rapport à ces excédents selon les quotas suivants : 0 pour l'essence, 0 pour le pétrole, 10% pour le butane et 10% pour le propane. 2. Au cas où l'augmentation proviendrait d'une mesure individuelle - ne touchant pas la totalité des raffineries (exemples : apport d'une nouvelle licence, augmentation de la licence des Raffineries, tolérance administrative, etc.), la banque Worms aura droit à un préciput de 10.000 tonnes d'essence et, sur le solde, aux excédents de production en tous produits à concurrence de 10%. Cas des produits nouveaux. Tous ceux non mentionnés plus haut pour lesquels la banque Worms possède un droit de 10% dans la production. La banque Worms s'engage à reprendre ou à faire reprendre par d'autres repreneurs les tonnages constituant ses droits. Si délégation, accord commun avec les Raffineries françaises de pétrole de l'Atlantique. Le prix de vente des produits sera égal au prix le plus bas de vente aux importateurs de produits finis. Pas d'obligation pour Worms de vendre à perte. Les marchandises seront livrées au départ des raffineries desservant les points normaux d'importation de la banque Worms (soit ses points d'importation propres, soient ceux des confrères avec lesquels la Banque aura des accords de passage). Les Raffineries françaises de pétrole de l'Atlantique assureront les livraisons à la banque Worms de tous les produits de leur fabrication en chalands, wagons, camions et fûts de 200 litres et dans les gaz liquéfiés en bouteilles de toute capacité. [Voir 20 mars 1951.]

30 juin 1950
Note [sans émetteur ni destinataire] : Note intitulée "Ouest-Expansion". « Cette affaire, dont l'origine remonte aux environs de 1927, était dominée à l'époque par la personnalité d'Henri Michel, ancien ingénieur des Ponts et Chaussées, fonctionnaire des Ports maritimes, puis administrateur de nombreuses affaires, notamment dans la région caennaise. Les bases de son action étaient alors son opposition au Comité des houillères et à la politique menée par celui-ci, pour s'emparer des marchés du littoral maritime. »

Juillet 1950
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La banque Worms en 1951 et les appels aux capitaux de son groupe d'affaires", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en janvier 1952.] « L'émission de la Société nationale du Cameroun faite en juillet 1950, fut singulièrement suggestive, sur les 120.000 actions nouvelles à souscrire, la banque Worms et Cie devait absorber 101.166 actions, et sa filiale la Compagnie de l'Afrique noire à Brazzaville 15.000 actions, ce qui donnait un total de 116.166 actions, et encore ne fallut-il pas moins de 49 autres souscripteurs pour absorber les 3.834 actions restantes. Ce n'était pas là, on l'avouera, un succès particulièrement brillant. »
De la Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire de navigation : Bulletin N°1. Avant-propos signé Hypolite Worms. Historique (1882-février 1948) reprenant largement le texte de l'historique livré dans la plaquette de juin 1950. Installation de la NCHP au boulevard Malesherbes. Lancement du "Ville-de-Tamatave" le 23 septembre 1949 : discours d'Hypolite Worms... Lancements de "Île-de-La-Réunion", le 23 octobre 1949, et du "Ville-de-Tananarive", le 31 mai 1950, au Trait.

3 juillet 1950
De l'Agence économique & financière : Article intitulé "Standard française des pétroles - Assemblée générale ordinaire du 30 juin 1950". Rapport du conseil d'administration et compte-rendu financier.

18 juillet 1950
De Jacques Barnaud, aux Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Paris : Référence à l'arrêt de la Cour de Paris, du 21 juin 1940, qui fixe la nouvelle jurisprudence inaugurée par plusieurs arrêts et jugements précédents. « Dans nos relations financières, il y a donc lieu de tenir compte de la charge des amortissements que nous supportons sur les immobilisations que nous donnons en location à votre société. En raison de la reconstitution à laquelle, sans y être tenus, nous avons procédé de ces installations du Trait, pour le plus grand avantage de votre société, et du fait des circonstances, cette charge d'amortissements dépasse toutes les prévisions, atteignant F 63.401.588.-pour l'exercice écoulé, au lieu de F 5.043.005.- en 1945. Celle de l'exercice en cours sera elle-même plus élevée. Si vous étiez propriétaires de ces installations que nous vous donnons présentement en location, vous auriez à prendre immédiatement charge de ces amortissements. Ce que nous vous demandons, c'est, sans remettre en cause le statut qui est à la base des baux que nous vous avons consentis en 1945, et en restant fidèles à l'esprit qui nous a animés à votre égard dès l'entrée en activité de votre société, de nous verser pour l'année 1949 une contribution de 60.000.000,- qui, ajoutée au montant de loyer de F 2.983.950.- déjà réglé, nous permettra d'équilibrer chez nous cette charge inévitable d'amortissements. » Même demande pour l'année 1950. [Voir 23 juillet 1950.]

22 juillet 1950
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Suite - Ses opérations pendant l'occupation de 1940 à 1944 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en avril 1952.] Société de courtage maritime et d'études (Socomet). Le capital qui fut encore augmenté à 11.700.000 francs, après l'augmentation du 10 juin 1948, fut doublé, en juillet 1950, à 23.400.000 F par incorporation d'une même somme de 11.700.000 F prélevée sur les bénéfices de 1949, et réalisée par l'élévation à 1.000 F du nominal des actions. La même assemblée du 22 juillet 1950 avait décidé en outre, la suppression des tantièmes alloués aux administrateurs dans la répartition des bénéfices.

23 juillet 1950
De Robert Labbé, Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Paris : « Vous nous proposez de prendre à notre charge, au titre de chacune des années 1949-1950, une contribution de 60 millions de francs aux dits amortissements, cette contribution venant s'ajouter au loyer fixe indexé résultant de l'application des baux de 1945, et nous vous informons que nous sommes d'accord sur vos propositions que nous reconnaissons comme parfaitement équitables. »

31 juillet 1950
Des Services charbons : [Extrait d'une fiche sur la Société d'approvisionnement pour le chauffage central, classée en 1953.] Réintégration pour ramener les titres au pair : 165.600 F. Montant total de la participation : 2.975.000 F.
De la Compagnie générale d'assurances, Faugère & Jutheau, Paris : Assurance contre le risque incendie et divers, pour tout l'ouest de la France, sur bouteilles ou containers de butane ou propane entreposés...[dérivés du pétrole], huile et essence minérale, mazout... [Voir avenant au 15 décembre 1950.]

12 août 1950
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De 1927 à la Libération", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1951.] « Par décret du ministre de la Marine marchande, publié au Journal officiel du 12 août 1950, M. Émo, directeur des Services maritimes, a été promu officier de la Légion d'honneur. »

Fin août 1950
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Suite - Ses opérations pendant l'occupation de 1940 à 1944 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en avril 1952.] Société de courtage maritime et d'études (Socomet). « M. Nelson-Pautier décédait fin août 1950 et était remplacé à la présidence de la société par André Guex. »

Septembre 1950
De Worms & Cie : Circulaire. À la suite du décès d'Henri Mahuzier, nomination d'Albert Bosmans à la direction des Services charbons de la succursale du Havre, dont il était précédemment fondé de pouvoirs.
[Extraits d'une note, non datée, de la direction générale des Services maritimes, classée en février 1951, et d'une liste de renseignements sur les navires Worms par Hans Pedersen, classée en 1976.] Vente du cargo "Bidassoa" pour démolition en Hollande.

11 septembre 1950
Du roi du Danemark, à Hypolite Worms : "Diplôme". Le chef de la Maison est promu commandeur de l'Ordre de Dannebrog.

13 septembre 1950
Du M. Simoni, secrétaire général de Worms & Cie, aux Éditions Maurice Ponsot, Paris : Livre du Centenaire. « Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous retourner le livre des correspondances commerciales d'Hypolite Worms en 1842, ainsi que le copie de lettres de 1848 : documents qui correspondent à la page illustrée 15 et 14 du livre. Nous n'avons pas non plus récupéré à notre connaissance le grand tableau du "Franklin", que vous deviez nous restituer rétabli dans son cadre. » [Les documents en question n'ont jamais dû être retournés, car ils demeurent introuvables.]

Octobre 1950
De La Vie française : [Extrait d'un article daté du 27 avril 1956 et consacré à "Antar-Pétroles de l'Atlantique".] Le renouvellement des licences d'importation de pétrole brut augmente fortement la part des Raffineries françaises de pétrole de l'Atlantique - RFPA (Donges).
De Roger Mennevée : Article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Suite - Filiales et participations - Chapitre IV - "Fidei-commissaires et agents", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales. Notice sur Jacques Guérard, Jean Vinson (1898-1950), Georges Lauret (1890-1946) et Pierre de Villemejane. [Les renseignements contenus dans cet article ont été référencés selon leurs dates dans les recueils annuels concernés.]

8 octobre 1950
De M. Clarremen, Établissements Carré-Richard, Giens, à Michel Leroy, directeur adjoint de Worms & Cie : « Monsieur Albahary vient de nous remettre, il y a une quinzaine environ : l'ouvrage sur le Centenaire 1848-1948 [et] les discours prononcés à l'occasion du Centenaire... La Maison a voulu conserver, avec raison, à son organisation, "un caractère de grande famille". Elle y a réussi... » [Le signataire est administrateur de la Compagnie charbonnière de Provence et président des Établissements Carré-Richard.]

9 octobre 1950
De la direction générale des Services maritimes : [Extrait d'un tableau sur la valeur de la flotte, daté du 6 novembre 1956, et d'un second tableau daté du 31 décembre 1960 sur le matériel naval.] Mise en service du "Château-Lafite", navire de 2.681 tonnes de port en lourd.
Du commandant Yves Sellier : [Extrait d'un témoignage (non daté) classé au 16 janvier 1987.] "Château-Lafite", comme son sister-ship, "Château-Petrus", était affecté à la ligne Anvers-nord France-Algérie.
"Château-Lafite" : Iconographie.

20 octobre 1950
Note [sans émetteur ni destinataire], Paris : Adjudication de la ville du Havre. « Cette note se rapporte au dossier que la succursale Charbons de Worms & Cie, au Havre, a dû constituer pour pouvoir soumissionner à une adjudication organisée par la municipalité du Havre, pour une fourniture de charbon à celle-ci. Ce dossier devait contenir notamment un certificat du Comité national ou régional interprofessionnel d'épuration, attestant que la Maison n'avait été l'objet d'aucune sanction pour collaboration économique avec l'occupant ; un jugement de la Commission de confiscation des profits illicites, faisant ressortir que la Maison n'avait pas été sanctionnée par ladite Commission. S'agissant du jugement de la Commission de confiscation des profits illicites, nous n'avons eu aucune peine évidemment à produire le document. Par contre, s'agissant du certificat de non épuration pour collaboration économique, il nous a fallu d'abord nous livrer à une véritable enquête pour découvrir quel organisme administratif se trouvait habilité pour établir et délivrer le papier demandé. À l'époque actuelle, tout au moins, ces documents ne sont plus tellement d'usage... Notre succursale de Bordeaux, qui a eu à soumissionner dans de semblables marchés de fournitures, ne s'est jamais vu opposer de telles prétentions par les collectivités publiques. Cette disposition est particulière au département de la Seine inférieure, dans le ressort duquel elle est prescrite par une circulaire préfectorale du 16 août 1949, dont il n'est pas inutile de remarquer la date récente. II faut ajouter que d'autres sociétés ont pris part à cette adjudication, à savoir : la Maison Mory et Cie et la Scac, (Société commerciale d'affrètement et de commission)... Nous nous sommes laissé dire par le fonctionnaire de la préfecture de police que c'était la première fois qu'une telle enquête leur était demandée. Cette enquête tend à la production par les Renseignements généraux d'un rapport très circonstancié, contenant toute une foule de renseignements se rapportant, pour une part à la personne des associés, pour le reste aux activités de la Maison, au sujet desquelles on est allé jusqu'à nous demander le bilan général. »

25 octobre 1950
D'Hypolite Worms, Le Trait : Discours. Lancement du pétrolier "Champagne", pour compte de la Société française de transports pétroliers. « Quelqu'un d'un peu curieux me demanda un jour : « Quand vous descendez à l'hôtel, et que vous remplissez votre fiche, qu'indiquez-vous comme profession ? » Je lui répondis que j'inscrivais "armateur", parce que, de toutes mes activités, c'était celle dont j'étais le plus fier, celle que j'aimais le plus, et celle tout simplement qui figure sur ma carte d'identité. Et j'expliquais à mon jeune ami les raisons de mon choix. »

20 novembre 1950
A la Commission nationale interprofessionnelle d'épuration : « Nous avons l'honneur de vous demander de bien vouloir nous délivrer un certificat attestant que notre Maison n'a été l'objet d'aucune sanction, pour collaboration économique, pendant la période d'occupation. »

21 novembre 1950
De la Commission nationale interprofessionnelle d'épuration : Attestation délivrée au nom d'Hypolite Worms.

23 novembre 1950
Note [sans émetteur ni destinataire], Paris : Adjudication du Havre. Suite de l'affaire abordée dans la note du 20 octobre 1950. « L'adjudication semble avoir été attribuée à la succursale malgré l'absence des deux pièces [certificat du Comité national ou régional interprofessionnel d'épuration et jugement de la Commission de confiscation des profits illicites], dont la production devait exiger naturellement un certain temps. II n'en est pas moins vrai que celles-ci sont maintenant nécessaires pour obtenir le paiement des fournitures, ainsi qu'il est dit plus haut. »

28 novembre 1950
Note [sans émetteur ni destinataire], Paris : Adjudication du Havre. Suite de l'affaire abordée dans les notes des 20 octobre et 23 novembre 1950. « Maître Baraduc prendra directement contact avec le conseiller d'État, présidant le Comité national d'épuration interprofessionnel, où a été classé, sans suite, le dossier relatif à H. Worms. [Concernant] J. Barnaud, il va également essayer de savoir dans quelle forme l'attestation pourrait être fournie, étant donné que le non-lieu de l'instruction menée sur le plan politique, le dispensait de se justifier devant un Comité d'épuration professionnel, qui n'était saisi d'aucun dossier le concernant. » Demande à la sous-préfecture du Havre de bien vouloir préciser l'autorité auprès de laquelle il convient d'agir, et la forme dans laquelle le certificat devrait être rédigé. « Action "para-politique" en sollicitant l'intervention de Maître Courant auprès de l'administration préfectorale, en vue de lui faire abandonner une prétention de caractère vraiment local. »

Décembre 1950
De Roger Mennevée : Article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Suite - Filiales et participations", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales. Chapitre intitulé "Fidei-commissaires et agents (suite)". Notices sur Vital Hicquet (1912-1928), Robert J. Hicquet (1919-1940), Jean Nelson-Pautier (1900-1950), Robert Cousin (1889-1948), le baron Jacques du Roure-Beaujeu (1888-1941), Louis de Beauvoir (1881-1943), Émile (1901-1945) et Gabriel (1899-1949) de Cheneaux de Leyritz. [Les renseignements contenus dans cet article ont été référencés selon leurs dates dans les recueils annuels concernés.]

1er décembre 1950
De la Commission nationale interprofessionnelle d'épuration : « II semble donc que rien ne s'oppose plus à ce que la Commission donne maintenant suite à la proposition initiale de classement, qui avait été faite en faveur de M. Barnaud. »

5 décembre 1950
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La banque Worms en 1951 et les appels aux capitaux de son groupe d'affaires", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en janvier 1952.] « Intervention de Worms et Cie dans la création de la Société d'études pour l'aménagement du Haut Sébou, constituée à Fès, par acte du 5 décembre 1950, par Ernest Fernandez, président de la Chambre française de commerce et d'industrie en cette même ville, pour coordonner et éventuellement les continuer, les études relatives à la construction de barrages, à l'installation d'usines électriques, à l'irrigation, au transfert de l'eau destinée aux usages domestiques, etc. en vue de l'utilisation sous toutes leurs formes, des eaux provenant de l'Oued M'Dez, du Haut Sébou, des sources du Sébou et d'Aïn Timedrine, la passation de toutes conventions avec l'État marocain, les municipalités, les collectivités publiques ou privées, avec l'Énergie électrique du Maroc, en ce qui concerne la part des charges d'investissement correspondant à l'utilisation de l'eau pour la production, par celle-ci, de l'énergie électrique, etc. Le siège social de la société est à Fès, place Lyautey, dans l'immeuble de la Chambre française de commerce et d'industrie. Le capital est de 6 millions de francs, en 6.000 actions de 1.000 F à souscrire et à libérer intégralement en espèces, nominatives, leur cession étant soumise aux restrictions prévues par les statuts. La société est administrée par un conseil de 6 membres, possesseurs de 3 actions et élus pour 6 ans. Le premier conseil est composé de Robert Dubost, directeur des Services bancaires de Worms et Cie à Casablanca, Ernest Fernandez, fondateur, Alfred Gros, directeur de l'Énergie électrique du Maroc à Casablanca, Si el Hadj Omar Sebti, industriel à Fès, François Terrier, administrateur de sociétés à Casablanca et particulièrement de la Francolor, et René Jean Zannetacci-Stephanopoli, directeur de la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (Afrique) à Fès. L'acte constitutif de la société a été publié au Bulletin officiel du Maroc du 19 janvier 1951. »

15 décembre 1950
De la Compagnie générale d'assurances, Faugère & Jutheau, Paris : Avenant à la police d'assurance du 31 juillet 1950 : risque incendie et divers, situé à Nantes, Roche Maurice, et incluant quelques opérations de transvasement...

18 décembre 1950
Du Commissaire du gouvernement, à Jacques Barnaud : « La Commission, après en avoir délibéré, et sur conclusions de Monsieur le commissaire du gouvernement, décide de classer l'affaire en l'état du dossier en ce qui concerne Monsieur Jacques Barnaud. »

31 décembre 1950
De La Vie française : [Extrait d'un article daté du 27 avril 1956 et consacré à "Antar-Pétroles de l'Atlantique".] La société des Raffineries françaises de pétrole de l'Atlantique, résultant de l'apport fusion entre les Consommateurs de pétrole et Pechelbronn Ouest de leurs installations respectives de Donges, a traité, durant l'année, 700.000 tonnes de brut.

Conteneur

B-A

Informations portées sur les bordereaux d'archivage
(B-A = boîte archives)

W/186

923

Armement - Offres d'achat et vente de navires (1920-1952)

W/189

939

Compagnie nantaise des chargeurs de l'Ouest - CNCO (1937-1957).
Collection des assemblées d'actionnaires (1941-1957).

W/210

1045

Société française des transports pétroliers (SFTP) - Divers (1938-1962) - Position de la flotte [Dossiers désordonnés]
Personnel navigant. Demandes d'embarquement, d'emploi à bord des pétroliers. Certains postulants sont des anciens de la Compagnie générale transatlantique.

W/222

1104

Services charbons - Divers (1924-1957).

 

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