1928.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence, dans :

  • les copies de lettres à la presse1,
  • les courriers, notes, rapports, circulaires, accords, traités... (originaux ou duplicatas) émanant de la direction générale de la Maison, des départements maritimes et combustibles, des chantiers de constructions navales du Trait, ainsi que des succursales françaises et étrangères. Les dossiers d'où proviennent ces pièces ont été classés "tels quels" par les services qui les ont produits. Répertoriés par objet et non par date, ils couvrent – ensemble – une période allant de la fin du 19ème siècle au début des années 1960. Une notice située à la fin du présent article, reproduit le descriptif qui est fait des archives les plus significatives sur les bordereaux d'inventaire,
  • les synthèses réalisées par la Maison et notamment :
    • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
    • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948.

A ces informations s'ajoutent celles recueillies :

  • auprès des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
  • dans les annuaires et les minutes notariales...
  • dans la presse, les revues professionnelles et les ouvrages d'histoire...

Du fait de la nationalisation de la Banque Worms en 1982, les témoignages relatifs au département bancaire proviennent essentiellement du secrétariat général et de la direction de Worms & Cie, d'une part, et d'autre part, d'extraits de publications externes ou d'études conduites par la Maison Worms. Ainsi :

  • l'historique réalisé par Francis Ley et daté du 10 avril 1978.

Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur l'intitulé de chacun d'entre eux (en bleu + soulignement).

1 : Ce corpus n'a pas fait l'objet d'un dépouillement exhaustif comme cela a été le cas pour les chronos de correspondance datant du 19ème siècle. Les copies de lettres reçues entre 1922 et 1929 manquent.

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Documents pluriannuels]
1911-1943
De Worms & Cie Le Havre : Charbons. Amortissements (dont usine d'agglomération de Graville). Relevés annuels et correspondance échangée avec Paris sur le suivi des écritures comptables.
1923-1947
Tableau [non daté, classé en 1947] : Tonnages annuels du cabotage national et international (entre la France et les Pays Baltes, Pologne, Allemagne, Belgique, Angleterre, Espagne, Danemark, Finlande, Irlande, Norvège, Suède, côtes occidentales d'Afrique).
1924-1932
Registre d'inventaire de la Maison.
1925-1930
De Worms & Cie Le Havre : Services charbons. Tableau évolutif des amortissements rubrique par rubrique.
1928-1937
Note [sans émetteur ni destinataire] datée du 4 juillet 1938 et intitulée "Exploitation des lignes de cabotage" : Évaluation des dépenses, recettes, pertes avant amortissements, amortissements, pertes après amortissements.

[Informations sans dates précises]
De Hans Pedersen : [Extrait d'une liste de renseignements sur la flotte Worms, classée en 1976.] Achat à Mc Neil & Jones, du navire "Hillglade", rebaptisé "Normanville".
"Normanville" : Iconographie.
Des Services combustibles : Statistiques 1913, 1919, 1927. Production des houillères françaises ; consommation charbonnière en France ; production mondiale ; consommation mondiale. « En France, depuis la guerre, les houillères ont toujours cherché à augmenter leur production, tandis qu'en Grande-Bretagne, au cours du 1er semestre 1924, 300 à 400 puits ont été fermés momentanément ou définitivement. A cette époque, le charbon abondait sur les carreaux des mines de la Ruhr et de la Pologne. On peut donc dire que si la production mondiale a augmenté entre 1913 et 1925 de 1 à 2%, c'est que la consommation mondiale est restée à peu près la même pendant cette même période... On peut dire que dans la plupart des pays parmi les producteurs les plus importants, il y a limitation volontaire et considérable d'extraction. C'est ce qui s'est passé en Angleterre, nous venons de le voir. En Allemagne 87 mines, qui travaillaient d'ailleurs dans de mauvaises conditions, ont été fermées. Aux États-Unis où la production atteignait 618.000.000 de tonnes en 1918, elle n'est plus que de quelque 500.000.000 comme en 1913. En Pologne, l'extraction pourrait, sans difficultés, être largement augmentée si l'écoulement du combustible en faisait sentir le besoin. Ce pays s'est attaché à n'exploiter que les mines où le rendement peut être le meilleur et c'est lui qui arrive en tête des puissances européennes avec, pour une mine française de Pologne, un rendement par ouvrier "fond et [...]" de 1 T 500 et même 1 T 862. »
[Extrait d'un rapport sur le groupe Worms établi en mai 1944.] « En 1928, Hypolite Worms met sur pied une formule de pool avec le Norddeutscher Lloyd et la filiale de ce dernier, la Roland Line. »
Des Renseignements généraux : [Extrait d'un rapport sur la Banque Worms en date du 13 mai 1949.] « En 1928, [la Banque Worms] participe à la création de la Société canadienne French and Foreign Investing Corporation de Québec, en liaison avec le groupe international, Lazard Frères, (Paris-Londres-New York) avec la grande banque américaine Morgan & Co., les Rothschild, le groupe Samuel de Londres, la banque protestante, Vernes et Cie, de Paris, et la Kreuger & Toll, du financier suédois Ivar Kreuger. » [Cette information est donnée mot pour mot par Roger Mennevée, dans son article sur la Banque Worms, paru en janvier 1948 dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales.]
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en juillet 1949.] « En 1928, toujours sous les auspices de Lazard Frères et Cie, la "banque" Worms et Cie aborda les grandes affaires internationales. Elle participa à la constitution, au Canada, de la French and Foreign Investing Corporation, enregistrée dans l'État de Québec, au capital de 12 millions de dollars canadiens, qui envisageait de fonctionner comme holding pour la gérance d'un portefeuille de participations prises dans des affaires industrielles françaises ou étrangères. La composition de son conseil d'administration faisait connaître l'importance des groupes financiers qui y participaient. Ce conseil comprenait, en effet David David-Weill, président, Raymond Philippe, Pierre David-Weill et André Meyer, tous quatre de la maison Lazard Frères (de Paris), Sir Robert Kinsderley, de Lazard Brothers (Londres), Frank Altschul, de Lazard Frères (de New York), N. M. Dean Jay, de Morgan and Co. (Paris), Félix et Pierre Vernes, de la banque Vernes et Cie (de Paris), Hypolite Worms et Jacques Barnaud, de Worms et Cie, le Viscount Bearsted, de M. Samuel and Co. (Londres), André Goldet - lié aux Rothschild, Ivar Kreuger, le financier suédois (Kreuger and Toll), et Daniel Serruys, de Lazard Frères et Cie (de Paris). Cette affaire était sous le contrôle du groupe international Lazard. »
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978.] De 1925 à 1929, Hypolite Worms siège au conseil d'administration de la Société française d'entreprises de dragages et de travaux publics - SFEDTP qui fait alors partie du groupe Homberg.

1er janvier 1928
De Jacques Barnaud : [Extrait d'une note datée, classée en 1945.] « Entré à la Maison Worms en mai 1927 - directeur général de l'ensemble de la Maison le 1er janvier 1928. » [Information mentionnée dans un historique non daté, classée en 1944. Cette nomination a fait l'objet d'une circulaire datée du 1er mai 1928, voir infra.]
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de carrière d'Hypolite Worms, paru en mars 1963.] « En 1928, avec cette sûreté de jugement dans le choix des hommes qui ne devait jamais l'abandonner, il appelait auprès de lui un inspecteur des Finances de trente-cinq ans, qui avait déjà fait une très brillante carrière administrative, M. Jacques Barnaud. En pleine communion d'idées et de travail avec lui, il allait en quelques années transformer la Maison, pour en faire ce qu'elle est devenue. »

10 janvier 1928
Du Comité central des houillères de France, Paris : Statistiques du "bureau of Mines" du département américain du Commerce sur la production charbonnière de 1913 à 1926.

28 mars 1928
Réforme des droits de quai (projet de loi de 1921). Institué par la loi du 30 janvier 1872, ce droit est perçu sur le navire, dans les ports de France et d'Algérie, d'après le tonnage de jauge nette et l'importance des opérations effectuées dans chaque port. Difficultés soulevées par la loi de 1928 : récupération des droits de quai sur marchandises et passagers par augmentation correspondante du fret ; réduction des droits de quai sur les navires de lignes régulières.

30 mars 1928
De Jacques Robert Masson : [Extrait d'un témoignage recueilli en 1989.] « À côté des majors, l'État français crée les importateurs A3, c'est-à-dire les sociétés ayant le droit d'importer ainsi que de s'approvisionner auprès des raffineries et l'obligation d'avoir une capacité de stockage fixée par les pouvoirs publics qui décident de l'endroit où construire les dépôts. La Maison Worms qui exploite un réseau charbonnier, ne peut, faute de licence pétrolière, s'approvisionner en pétrole. Les associés de la Maison s'opposent à la licence car ils ne veulent pas investir dans la construction de dépôts pétroliers. Les approvisionnements en fuel se font par l'intermédiaire de Rhin et Rhône (A3 indépendant). »
Parallèlement à l'organisation internationale du commerce de pétrole par les grandes compagnies (accord d'Achnaccary entre Standard Oil, Anglo-Persian, Royal Dutch, Shell) le gouvernement décide d'organiser la profession en France. La loi du 30 mars 1928 (charte pétrolière) place sous un monopole d'État les activités pétrolières : la distribution est concédée pour des durées de trois ans et le raffinage de dix ans à de grandes sociétés [BP, Total/CFP, Shell, Esso et la future Antar-Pétroles de l'Atlantique] qui s'engagent à respecter les intérêts nationaux (transport d'une partie du brut sous pavillon français, constitution de stocks à leurs frais pour la défense). Celles-ci s'obligent en outre à s'approvisionner réciproquement les unes chez les autres et à autoriser les importateurs à s'approvisionner chez elles. En même temps, la prospection est organisée sur le territoire national et dans les colonies (Algérie, Gabon, etc.).
De La Vie française : [Extrait d'un article daté du 27 avril 1956 et consacré à "Antar-Pétroles de l'Atlantique", société basée à Donges dans laquelle Pechelbronn et Worms & Cie seront liées à partir de 1947.] « 1928, la société Les Consommateurs de pétrole décide de construire une raffinerie pour fabriquer des produits spéciaux utilisés par les chemins de fer (huiles de graissage, notamment). »

1er mai 1928
De Worms & Cie : Circulaire. Jacques Barnaud est nommé directeur général de la Maison.

20 mai 1928
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Lancement du pétrolier "Orkanger", pour le compte de Westfal Larsen & Co. A/S (Norvège). Avec ses 8.029 tonneaux bruts, ce navire est à l'époque le plus grand construit au Trait.
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978.] « La construction navale des "Ateliers et Chantiers du Trait", après la retraite de Georges Majoux, était dirigée par Henri Nitot avec une compétence incontestée. Plus de quarante navires de toute nature avaient été lancés (charbonniers, cargos, cargos-mixtes, chalutiers, remorqueurs etc.) et le beau pétrolier "Orkanger", de 12.000 tonnes, destiné à l'armement norvégien Westfal-Larsen allait être mis à flot le 20 mai 1928. »

23 mai 1928
Des Services charbons : Note sur le procédé d'utilisation de la poussière de charbon.

25 mai 1928
De Worms & Cie Le Havre : Dépôt au conseil de Prud'hommes des divers modèles de boulets : bande circulaire sur tous les boulets Worms, (modèle déposé le 11 février 1924) ; Anthraboulets (modèle déposé le 21 juillet 1924) ; Boulets et Anthraboulets Worms (modèle déposé le 13 novembre 1924) ; Flamboulets (modèle déposé le 13 juin 1928). « Nous n'avons pas encore fait enregistrer près du Tribunal de Commerce, nos marques de fabrique "Anthraboulets" et "Flamboulets", et allons réparer cette omission. Pour la briquette "W-H", le modèle n'a pas été déposé au conseil de prud'hommes, et la marque n'a pas été enregistrée au Tribunal de commerce de notre ville ; nous faisons donc également le nécessaire. »

31 mai 1928
De Worms & Cie : Note intitulée "Étude pour la création d'un département banque". Analyse des avantages que les départements maritimes, combustibles et de constructions navales pourraient retirer de l'offre à leurs clientèles respectives de services bancaires. « Affaires maritimes. La recherche du fret est une des principales sources d'activité de la société. En 1927 le total des marchandises transportées s'est élevé à 600.000 tonnes et le fret perçu a atteint 50 millions de francs... Peut-être en accordant certaines facilités pour le paiement du fret, pourrait-on s'attacher davantage la clientèle et atteindre certaines maisons qui jusqu'ici s'adressent à la concurrence ?... Il y a matière à toute la gamme des opérations commerciales de banques : crédits et escomptes documentaires, crédits d'acceptation, avances sur marchandises, warrants, etc., auxquels peuvent s'adjoindre les opérations de change quand le paiement est effectué dans une monnaie autre que le franc, Ies opérations d'avances sur titres remis en garantie, les opérations d'escompte et de recouvrement d'effets de commerce tirés sur les acheteurs de ses clients, ou remis par eux en paiement, etc. Commerce de charbons. Seule la vente à la clientèle peut donner lieu à une intervention bancaire. Les achats par le siège des charbons en Angleterre - fournitures des charbons de soute dans les dépôts maritimes - ne nécessitent pas cette intervention. La vente du charbon à la clientèle dans les diverses succursales et à Paris, se fait jusqu'à présent en principe au comptant. Elle se chiffre par 1.200.000 à 1.500.000 tonnes par an représentant environ 300.000.000 de francs de chiffre d'affaire. On pourrait étendre ces facilités et atteindre ainsi certains clients jusqu'ici délaissés. Des crédits pourraient être faits - par découvert pur et simple, par découvert mobilisé (tirage sur les clients de Worms), par escompte du papier des clients sur leur propre clientèle. Ces crédits peuvent être libres ou garantis. On peut aussi consentir des avances sur marchandises, le charbon restant dans Ies dépôts Worms. En outre, des crédits pouvant être faits non seulement pour ce charbon, mais pour d'autres opérations. Cette clientèle commerciale devenue bancaire, pourra également faire éventuellement toutes ses opérations de banque (escompte et recouvrement - coupons - titres, etc.) au département Banque. Constructions navales. Ces opérations ne semblent pas nécessiter, en principe, l'intervention d'un département Banque. On peut concevoir, il est vrai, l'octroi de délais de paiement aux acheteurs... La Maison Worms pourrait prendre des participations dans certaines grosses affaires ou intervenir dans des émissions d'actions ou d'obligations pour compte de compagnies de gaz, d'électricité, d'emprunt de ville et se réserver ainsi, outre un droit de contrôle, la fourniture exclusive du charbon et des transports. Un champ d'activité assez important pourrait être ouvert en Pologne, où l'installation de succursales déjà anciennes permet à la Maison Worms de connaître les usages et la clientèle et d'être à même de répondre aux besoins du pays... Le département banque doit pouvoir être créé sans nécessiter de nouvelles immobilisations, en s'appuyant sur l'organisation existante et en n'occasionnant qu'un minimum de frais généraux. [Il doit] s'appuyer sur une grande banque ou établissement de crédit, où il trouvera les facilités de réescompte et de crédit qui lui sont indispensables... L'indépendance, la liberté d'action et la responsabilité du département Banque devant rester entières. [Définition des relations entre le département et l'établissement sur lequel il s'appuiera.] Nécessité pour limiter les frais généraux de se servir de l'organisation actuelle du siège et des succursales... Ce département ne doit être qu'un accessoire, la branche maritime et la branche charbons restant les branches principales. Au début, il pourrait suffire d'avoir au siège un directeur avec un personnel et quelques agents dans les principales succursales. Au fur et à mesure des besoins et de l'extension des affaires, ce personnel serait augmenté et les services étendus. »
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978.] « L'ensemble des trésoreries des trois départements de la Maison Worms représentait une masse relativement importante dont la gestion pouvait devenir plus rentable. Hypolite Worms avait été frappé, lors de son séjour auprès des agences de la Maison situées en Angleterre, par la nature variée des services que les "merchant-bankers" étaient à même de rendre à leur clientèle. Toutes ces "merchants-banks" avaient commencé par être de simples maisons de commerce qui, en grandissant, avaient accepté des traites tirées sur elles en règlement de leurs transactions commerciales. Ces acceptations avaient peu à peu été données en faveur de tiers et s'étaient étendues au commerce international. C'est ainsi que de telles maisons, en grandissant, étaient devenues des "merchant-banks". D'autre part M. Hypolite Worms avait été sensibilisé par la montée de la concurrence que le mazout commençait à faire au charbon. Il pensa qu'à une échéance plus ou moins brève, il fallait créer un nouveau département de la Maison pour compenser la diminution inévitable de l'activité charbonnière. Aussi, avec le concours de M. Jacques Barnaud, décida-t-il de fonder les "Services bancaires" de MM. Worms et Cie. »
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de carrière d'Hypolite Worms, paru en mars 1963.] « L'année 1929 [1928, en fait] devait être marquée d'une création plus importante encore que la reprise de cette Compagnie de navigation. Cette année-là, en effet, il décida de créer un département bancaire. Il était frappé depuis longtemps par les services que rendirent à l'économie anglaise ces "merchant bankers" qui avaient donné tant d'essor à l'économie de leur pays. Il avait la conviction que les relations commerciales de la Maison, existant dans le monde entier, et parfois vieilles de plusieurs décennies, seraient un appoint efficace pour une telle activité. Au surplus, tout ce que la Maison faisait dans de nombreux pays, tant sur le plan charbonnier que sur le plan maritime, nécessitait de nombreuses opérations bancaires : pourquoi ne serait-elle pas elle-même son propre banquier ? Ainsi naquit la Banque commerciale, édifiée sur la confiance des clients de la vieille Maison, bientôt doublée par une banque d'affaires... »
De William Mannings : [Extrait d'un témoignage recueilli le 10 mars 1977.] « L'une des multiples raisons qui semblent avoir présidé à la décision que prit M. Worms de fonder un nouveau département c'est le déclin de l'activité charbonnière qui paraissait devoir être relayée à terme par celle du mazout. »

Juin 1928
De Worms & Cie : Circulaire. Nomination de Jacques de Louvencourt à Hambourg.
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Circulaire. Nomination en qualité de directeur de Henri Nitot, précédemment secrétaire général de ces établissements.

1er juin 1928
De Worms & Cie : Circulaire. Henri Mahuzier remplace au poste de directeur de la succursale du Havre, département charbons, Louis Vignet, appelé pour des raisons de famille vers une autre branche d'industrie.

25 juin 1928
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978.] Stabilisation du franc par Poincaré le 25 juin 1928 ; la réévaluation de l'encaisse or de la Banque de France permettait d'effacer les avances faites à l'État et, semblable aux deux précédentes années, 1928 se présentait encore comme une période euphorique pour les banques qui voyaient affluer les dépôts à leurs caisses. »

29 juin 1928
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De 1927 à la Libération", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en juin 1948.] Extrait de la copie des inscriptions portées au registre analytique sous le n°24842 au nom de la société Worms et Compagnie dont le siège social est à Paris, 45, boulevard Haussmann à Paris. Marques de fabrique déposées : 255.305 à 255.307, déposées au Tribunal de commerce de la Seine le 29 juin 1928.

Juillet 1928
De Worms & Cie : Circulaire. Théodore Gruson, précédemment attaché à la Maison d'Anvers, est nommé directeur de la Maison de Boulogne, en remplacement de Ernest Letendart, appelé à prendre la direction du bureau des Services maritimes à Paris.

1er juillet 1928
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Lancement de deux chalands filtre.

4 juillet 1928
De Raymond Meynial : [Extrait d'une note non datée, classée en 1945.] « Vers 1928, devant l'importance que prenait le mouvement des fonds de la Maison, Hypolite Worms pensa qu'il serait utile de créer des services financiers. II eut dans ce but des contacts intéressants avec MM. Homberg et Leblanc qui dirigeaient la Société générale et avec MM. Bloch-Lainé et André Meyer de la Maison Lazard Frères... Jacques Barnaud s'occupa de mettre sur pied le département financier. Au sein de Worms & Cie une dotation de 10 millions de francs fut mise à la disposition du service financier qui allait devenir "les Services bancaires" de Messieurs Worms & Cie. »
De Raymond Meynial : [Extrait d'un témoignage recueilli le 9 février 1977.] « De l'étroite collaboration qui s'établit rapidement entre MM. Worms et Barnaud, naquit l'idée de fonder un quatrième département : celui des services financiers et bancaires. Depuis les statuts de 1881 "les opérations de Banque et de change national et international" figuraient explicitement dans l'objet social. Dans un but exploratoire et d'information les associés-gérants consultèrent MM. Frédéric Bloch-Lainé et André Meyer de la Maison Lazard Frères et demandèrent à MM. Henri Ardant et Maurice Lorain (anciens inspecteurs des Finances) de la Société générale [dont Henri Ardant était le secrétaire général], de leur fournir, si possible, un cadre de banque : ce fut M. Ferdinand Vial. [Francis Ley, dans un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978, indique que Ferdinand Vial, inspecteur de la Société générale (et ancien directeur d'une de ses agences), est entré le 4 juillet 1928 dans la Maison Worms, avec le titre de chef des Services bancaires.]

11 juillet 1928
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De 1927 à la Libération", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en juin 1948.] Extrait de la copie des inscriptions portées au registre analytique sous le n°24842 au nom de la Société Worms et Compagnie dont le siège social est à Paris, 45, boulevard Haussmann à Paris. Par voie modificative en date du 11 juillet 1928, ajouter à l'objet de la société : opérations de banque et de change, omis sur la première déclaration... Par voie modificative en date du 11 juillet 1928, succursales ou agences à l'étranger; 1° ajouter aux succursales en Angleterre : Swansea ; 2° nouvelle adresse de la succursale de Duisburg-Ruhrort : Fürst Bismarckstr. 20... Par voie modificative en date du 11 juillet 1928, nomination de M. Jacques Barnaud, comme directeur général - né le 24 février 1893 à Antibes (Alpes maritimes).
De Worms & Cie : [Extrait d'une note confidentielle, non datée, classée en 1946.] « La Maison Worms a créé en 1928 des Services bancaires parce que ses dirigeants qui, de tout temps, étaient en contact avec l'Angleterre, ont cru qu'il y avait un intérêt national à faire revivre en France une forme d'activité bancaire qui n'existait pour ainsi dire plus dans notre pays, mais qui avait toujours été et était encore l'un des éléments les plus importants et en même temps des plus utiles du système bancaire de la cité de Londres, nous voulons parler du "merchant banking". La Maison Worms a estimé qu'il y avait une place à prendre en France comme "merchant banker" pour, avec la souplesse que lui permettait sa forme de banque privée, faire de la banque commerciale, aider les commerçants et industriels français à développer leurs affaires et à prospérer non seulement sur le plan national, mais également sur le plan international, en facilitant par tous les moyens à sa disposition l'importation ou l'exportation de leurs marchandises. La "Banque Worms", si on regarde les choses de près, n'est ni une banque de dépôts ni une banque d'affaires, à proprement parler, elle est l'un et l'autre, mais elle est surtout une banque commerciale dans toute l'acception du mot. En fait, elle est semblable au "merchant banker" anglais du 19ème siècle, comme ses dirigeants l'ont désiré et réalisé. Nous ne croyons pas nous tromper en disant qu'elle est à peu près unique en son genre. » Cette note aborde également les synergies existant entre les départements charbons et maritimes et les Services bancaires au point de vue de la connaissance des milieux industriels et commerciaux, du rayonnement à l'étranger. « La Banque est la seule à pouvoir, par l'intermédiaire d'un organisme unique, prendre une marchandise sur un point quelconque du globe, la charger, la transporter, l'assurer, la décharger et la livrer à son client importateur, après avoir financé toute l'opération d'un bout à l'autre, et ce à l'importation comme à l'exportation... La Maison Worms possède comme "négociants armateurs" un actif matériel très considérablement supérieur à son capital qui reste la garantie solidaire des opérations de banque... » Sa constitution en commandite simple et le fait que ses gérants soient responsables sur tous leurs biens, sans limite, représentent « une force considérable pour son crédit et une garantie exceptionnelle pour ceux qui traitent avec ses services bancaires, puisqu'aux actifs de toutes les branches commerciales et industrielles de Worms s'ajoute la garantie des fortunes personnelles de ses gérants. » [Dans une version plus développée de cette note, classée également en 1946, il est fait référence à l'activité de banquier exercée par le fondateur de la Maison avant son orientation dans le commerce des charbons.]
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique intitulé "Note sur la Maison Worms & Cie" et daté du 10 octobre 1938.] Au sujet des Services bancaires. « Créés en 1929 par la Maison Worms, pour compléter son organisation, [ils ont] pour première mission d'assurer par leurs propres moyens la vie financière des autres départements. »
[Extrait d'un dossier, sans émetteur ni destinataire, daté du 22 mars 1941 et intitulé "Développement de la Banque Worms & Cie".] « Tandis que les chantiers de construction de navires prennent une extension considérable, que les affaires de charbonnage se multiplient, la Maison Worms & Cie crée un département de banque qui travaille avec une activité impressionnante... En dépit de son faible capital, mais forte de ses relations politiques et mondaines en même temps que des appuis internationaux... »
[Extrait d'un rapport sur le groupe Worms établi en mai 1944.] Création des Services bancaires. « Ce service avait pour but principal d'assurer la trésorerie des différents départements de la Maison Worms et des maisons amies avec toute l'activité qui en découlait. »
De Gabriel Le Roy Ladurie : [Extrait de son interrogatoire par le juge Georges Thirion en date du 8 décembre 1944.] « Depuis leur création, les Services bancaires servent de correspondant à un nombre important de banques et de sociétés industrielles scandinaves, mais il ne s'agit là que d'opérations bancaires du type le plus courant, dépôt de fonds, virements et accréditifs documentaires. »
De Worms & Cie : Acte déposé au Registre du commerce sous le n°39.546. Ajout des opérations de banque et de change à l'objet social. Nomination de Jacques Barnaud en tant que directeur général. Nouvelles succursales à l'étranger. [Sur une photocopie volante de déclaration d'immatriculation sans autre date que celle de l'année 1928, est portée la liste des succursales suivantes : Alger, Angoulême, Audierne, Bayonne, Bordeaux, Boulogne, Brest, Caen, Concarneau, Dieppe, Douarnenez, Dunkerque, Lyon, Marseille, Nantes, Rochefort, Rouen, Toulon ; Alexandrie, Cardiff, Dantzig, Duisburg-Ruhrort, Goole, Great-Grimsby, Hambourg, Hull, Newcastle, Pasajes, Port-Saïd, Prague, Rotterdam, Suez, Swansea et Varsovie. Remarque : Le Havre, Le Trait, Saint-Nazaire ainsi qu'Anvers et Gand ne sont pas mentionnés. Voir également un historique non daté, classée en 1944.]
De Roland Gada : [Extrait d'un témoignage daté du 14 décembre 1977.] Roland Gada rapporte, l'épisode suivant, en précisant simplement qu'il s'est produit après son départ pour la succursale de Dantzig, en 1922 : « Le directeur général de la maison Danzas, désirant réorganiser ses services en Tchécoslovaquie, nous proposa sa représentation. Notre DGSM ne nous ayant pas autorisés à l'accepter, M. [Amman] nous offrit de reprendre à son compte notre organisation qui comptait, en dehors de Prague, trois bureaux directs et quelques correspondants. Des rendez-vous furent pris à Paris et, je crois, au Havre avec notre DGSM. Ayant à l'époque quitté Prague pour Dantzig, je n'en ai pas su le déroulement ni le résultat. » [Prague ne figure plus sur les listes des succursales Worms postérieures à 1928.]

17 juillet 1928
De la Société générale, Paris, à Ferdinand Vial : « J'ai l'honneur de vous informer que le conseil d'administration vous a autorisé à accepter les fonctions que vous a offertes la Maison Worms & Cie, 43, boulevard Haussmann à Paris et qu'il vous a accordé un congé de trois ans renouvelable à dater du 1er juillet 1928. »

Août 1928
De Worms & Cie : Circulaire. Victor Duret est nommé sous-directeur de la Maison de Marseille.

24 août 1928-27 août 1928
A Worms & Cie Le Havre : Offre de services de la Société charbonnière belgo-westphalienne. pour le charbonnage des vapeurs à Anvers et à Gand. [Nota : Le dossier d'où est extraite cette lettre renferme une note non datée, jointe à celle du 27 août 1928, concernant la société Ruha Montan Industric Aktien Gesellschaff, d'Essen dont l'un des buts serait de fédérer les industriels de la Ruhr pour constituer un front uni contre le gouvernement socialise qui tenterait la nationalisation de la Ruhr.]

19 octobre 1928
D'Henri Nitot, Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime : [Extrait d'une note datée du 29 octobre 1945.] « Nous avons pris le 19 octobre 1928 en commun avec les Ateliers et Chantiers de Bretagne une licence non exclusive pour la France, les colonies et protectorat pour les installations de turbines à vapeur d'échappement système Bauer-Wach ; la durée du contrat avait été fixée à dix années et pouvait être prolongée par tacite reconduction sauf dénonciation par l'une ou l'autre partie un an avant son expiration. »

Novembre 1928
De Worms & Cie : Circulaire. Nomination à la tête de la Maison de Rouen de G. Crétin, précédemment directeur de la Maison de Dunkerque, en remplacement, d'Alfred Sury, nommé directeur honoraire.

Novembre-décembre 1928
De Worms & Cie Alger, Worms & Cie Le Havre et Worms & Cie Dunkerque : Notes (non scannées) sur plusieurs sociétés nouvellement créées afin de ravitailler l'Afrique du Nord en charbon français : l'Union africaine minière et maritime, la Société chérifienne des établissements Mory & Cie, la Société nord-africaine des entreprises maritimes et la Société africaine d'importation de charbon et de briquettes du Nord et du Pas de Calais (Safic) : dates de création, composition des conseils d'administrations, activités... Les trois premières sociétés sont plus ou moins dépendantes de la Compagnie des chemins de fer du Nord ; elles sont également liées avec les armements Saga et BVN. Elles s'opposent à la SAFIC qui émane des mines d'Anzin et est liée à l'armement Schiaffino. Ainsi les luttes d'influence entre producteurs négociants de charbon recoupent-elles des rivalités entre armateurs, rivalités dans lesquelles la Maison Worms est partie prenante. En effet, le groupe BVN./Saga dispose d'un monopole de fait dans le trafic sur le Maroc et la Tunisie et s'efforce d'enlever à la Maison sa clientèle. Aussi, celle-ci espère-t-elle voir se concrétiser les engagements de Schiaffino à organiser des services sur ces deux pays. [Réf. notes d'informations sur les sociétés charbonnières (1928-1938). Voir dans le recueil d'informations de 1929, les notes du 14 février et du 26 octobre 1929. Voir également la fiche de renseignements, du 21 décembre 1938, sur Mory & Cie).]

10 novembre 1928 - janvier 1929
Des Services maritimes : Compagnies allemandes. Entre ces deux dates, Worms & Cie (commandant Delteil) et les représentants du NL se réunissent à quatre reprises. Le NL vient de créer une ligne régulière entre Hambourg et Brême qui est exploitée par la Roland Linie (Brême), laquelle assure le trafic allemand sur la France concurremment avec la Nord Deutscher. Les pourparlers aboutissent à un accord entre le NL et la Maison (concurrencée par Deppe) en vue de créer un service commun entre Brême/Hambourg et les ports français. Voir l'application d'un nouveau traité de commerce de navigation entre l'Allemagne et la Russie permettant aux armements allemands d'établir des représentants dans les ports russes.

15 novembre 1928
De Worms & Cie : Circulaire. Nomination de Lucien Émo comme directeur de la Maison de Dunkerque.

Décembre 1928
De Worms & Cie : Circulaire. Remplacement à la direction du bureau de Paris des Services maritimes, de Maurice Langevin, nommé directeur honoraire, par Ernest Létendart, précédemment directeur de la Maison de Boulogne.
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Paris : Circulaire. Jean Roy, précédemment chef des services financiers de ces établissements, est nommé secrétaire général.
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Paris : Circulaire. Pierre Abbat, précédemment ingénieur attaché à la direction de ces établissements, est nommé sous-directeur.

15 décembre 1928
De Worms & Cie : Circulaire. Nomination en qualité de directeur de la Maison de Hambourg de Jacques de Louvencourt, sous-directeur qui assurait à titre provisoire la direction de cette Maison depuis le mois de juin dernier.

28 décembre 1928
Des Services charbons : Note. Armement de la maison Corblet & Cie, vente de briquettes pour sa clientèle.

29 décembre 1928
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Lancement du pétrolier de 12.000 tdw, "Megara", armé par l'Anglo-Saxon Petroleum Company Ltd.

Fin 1928
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Les débuts de M. Hypolite Worms (2ème du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mai 1948.] Paul René Leroy entre au premier conseil de la Stemi, Société de transports et manutention industriels.
De M. Ragot : [Extrait d'un rapport de visite en Pologne, daté de janvier 1929.] « Au cours de 1928 qui était pour nous une année de début pour l'importation des charbons polonais, nous avons reçu environ 40.000 tonnes, mais il était très vraisemblable que nous aurions pu mieux faire si nous avions obtenu ce que nous désirions au moment où nous en avions besoin. Du reste, c'est uniquement pour le foyer domestique que nous avons importé ce tonnage mais rien ne s'opposerait, si nous pouvions obtenir des charbons à des conditions intéressantes, que nous essayons également de faire des livraisons à l'industrie. »

1928-1929
A Robert Labbé : [Extrait d'une note du 2 novembre 1956.] « Lorsqu'en 1928/29 nous avons constitué la société Haseco (société maritime et commerciale de Hambourg), notre conseil, le docteur Pauly, qui a d'ailleurs été choisi comme président de cette société, nous a fait adopter l'avis qu'il n'était pas convenable de constituer une GmbH pour exécuter des transports maritimes. De fait, Haseco a été constituée d'emblée en société par actions et pourtant Haseco ne devait effectuer que des affrètements sans être armateur propriétaire de navires. »
 

Conteneur

B-A

Informations portées sur les bordereaux d'archivage
(B-A = boîte archives)

W/164

817

Worms & Cie Alexandrie
Correspondance et suivi des opérations (1921-1935).

W/165

819

Services maritimes
Pays baltes. "Jumièges", "Château-Lafite", "Yainville" assurent une liaison maritime régulière entre Reval et la France, liaison souvent perturbée par les mauvaises conditions climatiques en mer Baltique.

W/186

923

Armement - Offres d'achat et vente de navires (1920-1952)
dont celles (sans suite) du navire "Amrum" ; Lazard Frères se déclarent prêts à se porter garants vis-à-vis de l'administration des Finances et du navire "Nordmarch".

W/186

924

Armement - Vente de navires Worms & Cie (1925-1942)
Offres d'achat et projets de vente de divers navires (1925-1938). "Séphora", "Normanville", "Jumièges", "Château-Larose", "La-Mailleraye", "Listrac", "Cantenac", "Pontet-Canet", ["Margana".]

W/186

927

Armement Worms & Cie - Divers
[Voir 28 mars 1928.]

W/188

935

Compagnie générale transatlantique - CGT (1922-1939)
La CGT exploite une ligne entre Riga et la France.
Des Services maritimes : Concurrence. Une entente est conclue avec la CGT concernant le trafic sur Dantzig et Gdynia : la Compagnie remet les marchandises en transbordement du Havre à Durbeck pour la Baltique, homogénéisation des frets entre les deux sociétés pour cette destination.

W/197

978

Beyrouth - Alexandrette - Alexandrie - Mersina - Port Soudan - Périm (1918-1928)
De Worms & Cie Port-Saïd : Alexandrie. Agence de la Maison Klöckner : réception, déchargement des navires et mise sur wagons.

W/209

1040

Services charbons - Charbons allemands (1919-1929)
La Maison livre les secteurs électriques indifféremment en charbons anglais et allemands.

W/209

1041

Service charbons : Charbons polonais (1925-1929)
Correspondance générale.
Correspondance et notes de Worms & Cie Dantzig (1925-1928).

W/210

1043

Services charbons - contrats divers (1913-1931)
De Worms & Cie Cardiff : Contrats de remorquage (1918-1931). Depuis 1914 environ, Worms & Cie, Chargeurs réunis, Havraise, Messageries... et selon les années, Sud Atlantique, Maurel Frères, Armateurs français...sont liés par contrat à la Maison J. Davies qui assure les opérations de remorquage dans le port de Cardiff.
Office des charbons des secteurs électriques (1922-1928). Transport de 30.000 tonnes d'Anvers sur Rouen. Transport de Gand à Rouen... Contrats avec les Armateurs français.
Contrat avec France et Étrange. Usine de Brest : 12.000 tonnes de Lambton et Silksworth, usine de Pau : 5 à 6.000 tonnes de Lambton.
Société lyonnaise des eaux et éclairage. Contrat de transbordement de charbons à Bordeaux.

W/210

1047

Service charbons - Succursales de Rochefort, Limoges, Bayonne, Pasajes, Strasbourg (1901-1928)
Worms & Cie Bayonne v/s concurrents (1924-1928) : Maison Vivian, rachat par l'intermédiaire de Burness, du dépôt appartenant à M. Cratchley qui possède un contrat d'exclusivité avec la mine Wemyss Trebles à Bayonne (1928).
Worms & Cie Rochefort : Intensification de la vente des boulets et au détail.

W/214

1066

Direction générale des Services charbons : Office commercial français aux Pays-Bas (1925-1928)
Rapports d'étude sur l'économie hollandaise.

W/214

1067

Direction générale des Services charbons : Office commercial français aux Pays-Bas
Notes et correspondance (1921-1935).
Rapports d'étude sur l'économie hollandaise (1928-1935).

W/222

1103

Services charbons - Divers (1920-1941)
Charbons de soute (1926-1939) : Articles de presse (1927-1929)
[Voir 23 mai 1928.]
[Voir 28 décembre 1928.]

W/222

1104

Services charbons - Divers (1924-1957)

 

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