1989.00.00.Recueil d'informations.Janvier à décembre

Ce fichier a été établi par la saisie ou la numérisation de documents conservés chez Worms 1848 et consultables à partir de ce recueil en cliquant sur leurs intitulés (en bleu + soulignement).

1989
De Worms & Cie : "Histoire de l'agence de Tours", d'après les témoignages de MM. de L'Espinay, Lecomte, Sabatier et Pourol. L’historique inclut les établissements de Nantes, Angers et Le Mans. Hormis quelques informations sur le 19ème siècle, le document traite de la période 1940 à 1983/1986.
De Worms & Cie : Note de synthèse sur l'importation charbonnière en France (1937-1989), suite à l’entretien accordé par M. Picard, ex-président de l’Association technique de l’importation charbonnière.
De M. Gabreau, Worms & Cie Le Havre : Compte-rendu d’un entretien sur Le Havre pendant les années 1945-1948.
Arc Union organise 2 milliards de francs d’investissements, dont 1,6 milliard en concours immobiliers sous forme de prêts hypothécaires ou de crédit-bail. Pôle d’affaires intégré, spécialisé dans l’immobilier d’entreprises industrielles, commerciales et financières (conception, financement, promotion, commercialisation, gestion).
Absorption par CNN de Worms CMC (créée en 1957) et de Fish.
Demachy & Associés absorbe R.N. Clive Worms & Cie (ex-Worms & Cie Finance), et est transformée en commandite par actions; la banque prend le nom de Demachy Worms & Cie ; Worms & Cie en est le seul actionnaire commandité.
Émission d’un emprunt de 1.339.300.000 F avec bons de souscription et faculté de rachat des bons par Saint Louis qui porte sa participation de 85% à 100% dans Générale Sucrière par le rachat de la part des minoritaires.
De Worms & Cie : Historique, Val de Loire + Annexes

23 février 1989
De Worms & Cie : Historique

14 février 1989
De Jacques Robert Masson - Worms CMC : Historique. Filiales routières (1963-1974).

Mars-avril 1989
Pechelbronn rachète la quasi-totalité des titres d’Athena (holding du groupe GPA).
Forte de ses relations anciennes et de sa position de seul partenaire institutionnel dans un actionnariat familial très dilué, la Maison Worms décide d'acquérir Athena [voir le rapport de recherches sur les activités d'assurances (1938-1991) du 31 décembre 1991]. Elle trouve pour ce faire un appui essentiel auprès de la famille Thierry qui [possédant 15 à 20% du capital d’Athena] exerce un rôle prépondérant dans cette opération ; [appui qui vient compenser l'opposition tacite des Duval-Fleury et Corneau (27% du capital d'Athena) et Vallet (6%) ainsi que l'indécision des 250 à 300 actionnaires familiaux (héritiers des fondateurs) et du personnel qui détiennent les 30% restants].

14 avril 1989
D’Éric Leser - Le Nouvel Économiste : Article intitulé "La manière de MM. Worms & Cie - Banque d’affaires et placements stratégiques : l’an 2000 se présente bien". Présentation de la Maison Worms : « aussi illustre que mystérieuse, l'un des fleurons du capitalisme financier à la française, une vieille société familiale de portefeuille, qui a entamé dans les années 80 un retour en force impressionnant, un groupe secret, mais qui, depuis janvier, a encore défrayé par deux fois la chronique en étant, en Bourse, l'acheteur mystérieux de TF1 au plus haut et en se payant pour 6 milliards de francs le groupe d'assurance Athéna ». Repères historiques : Nationalisation de la Banque (1982), reconstitution du pôle bancaire avec Demachy, aperçu sur l’histoire de la Maison (1848-1970). Portrait de Nicholas Clive-Worms. Nomination de Jacques Legrand à la tête du conseil de surveillance (1987). Nomination en tant que gérants d’Édouard Silvy, Jean-Luc Lépine, Guy Verdeil, Robert de Metz, Claude Pierre-Brossolette. Opérations : mise des navires Worms sous pavillon de complaisance, vente de 66% des lignes régulières à la Navale Delmas Vieljeux, vente de Générale Biscuit à BSN, de la majorité de la BGP à Gérard Eskenazi, émission par Pechelbronn pour 1 milliard de certificats d’investissements, Cerus (OPA sur les Presses de la Cité). Répartition des responsabilités des pôles d’activité entre les gérants. Cession des huiles Lesieur (Saint Louis) à Ferruzzi (1987). Stratégie. Inventaire des opérations auxquelles Demachy a été associée (1986-1987). Présentation de Pechelbronn : assurance – Athéna ; agroalimentaire et papier – Saint Louis ; luxe et communication – Financière Truffaut. Valeur en bourse.

Juin 1989
Les assemblées générales entérinent :
- le rachat de la quasi-totalité des titres d'Athena par Pechelbronn qui en détient déjà environ 25% directement ou indirectement (Simer : 8,5%),
- la fusion d'Athena et de PFA S.A. au sein de Pechelbronn,
- et la constitution d'un nouveau holding d'assurances qui reprend le nom d'Athena, contrôlé à 100% par Pechelbronn et placé sous la présidence de Guy Verdeil, et réunit les compagnies PFA, GPA et La Lilloise.
Nicholas Clive Worms déclare : « Cette opération a conforté l’élargissement de l’actionnariat de Pechelbronn. »
Conjointement, [Jacques Thierry, en échange des titres Athena, devient usufruitier de 255.010 actions de Worms & Cie (soit 12,75% du capital) dont ses trois enfants, Jean Philippe, Daniel et Solange sont nu-propriétaires (relativement indivis).] Jean Philippe Thierry, directeur général du GPA, est, quant à lui, nommé associé-gérant de la Maison, nomination qui marque l'entrée chez Worms d'un professionnel de l'assurance et souligne le fait que ce pôle d'activité compte désormais parmi les métiers de base du groupe.
Après l’absorption d’Athena, la participation des AGF, qui, entrées en 1982 dans le capital de Pechelbronn, sont montées en puissance depuis le début de 1989, retombent à 7%, puis repassent à 14% par le rachat des titres détenues par UAP et à 16,5% par des achats en bourse. L’objectif est fixé à 20%.

21 décembre 1989
Nicholas Clive Worms propose à ses actionnaires de modifier les statuts de Pechelbronn dont la valeur est passée de 400 millions en 1978 à 18 milliards aujourd'hui. Le holding est transformé de SA en commandite par actions. L'opération n'intervient pas au lendemain d'une crise mais alors que le titre a fortement monté dans un contexte boursier favorable et de forte valorisation des assurances : maintien des cours aux environs de 1.650 F contre des cours ajustés de 1.098 F à la fin de 1988, 164 F fin 83 et 85 F fin 1978.
L'AG mixte se transforme en plébiscite en faveur de la transformation en commandite par actions. Quelques 75% de droits de vote approuvent la résolution. Tandis que celle des AGF de relever le titre à 2.000 F est repoussée. Elles recueillent un peu plus de 3,6 millions des voix sur un total de 13 millions.
Autre victoire : Le cours de l'action en bourse de Pechelbronn ne s'effondre pas. A près de 1.640 F, il dépasse le prix de l'OPR : 1.600 F par action et 800 F par certificat d'investissement.
Nicholas Clive Worms déclare : « L’attaque des AGF a provoqué une décélération dans le mouvement d’ouverture du Groupe en imposant la transformation de Pechelbronn en commandite par actions. Parallèlement ce changement a facilité la fusion avec Worms & Cie et Simer, qui étaient constituées en commandite. »

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