1919.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence, dans :

  • les copies de lettres à la presse1,
  • les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1919 et 19212,
  • les courriers, notes, rapports, circulaires, accords, traités... (originaux ou duplicatas) émanant de la direction générale de la Maison, des départements maritimes et combustibles, des chantiers de constructions navales du Trait, ainsi que des succursales françaises et étrangères. Les dossiers d'où proviennent ces pièces ont été classés "tels quels" par les services qui les ont produits. Répertoriés par objet et non par date, ils couvrent – ensemble – une période allant de la fin du 19ème siècle au début des années 1960. Une notice située à la fin du présent article, reproduit le descriptif qui est fait des archives les plus significatives sur les bordereaux d'inventaire,
  • les synthèses réalisées par la Maison et notamment :
    • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
    • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948.

A ces informations s'ajoutent celles provenant :

  • des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
  • des annuaires et minutes notariales...
  • de la presse, des revues professionnelles et ouvrages d'histoire...

Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur l'intitulé de chacun d'eux (en bleu + soulignement).

1+2 Ces corpus n'ont pas fait l'objet d'un dépouillement exhaustif comme cela a été le cas pour les chronos de correspondance datant du 19ème siècle.

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

 

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1911-1943
De Worms & Cie Le Havre : Charbons. Amortissements (dont usine d'agglomération de Graville). Relevés annuels et correspondance échangée avec Paris sur le suivi des écritures comptables.
1913-1914 et 1917-1919
De Joseph R. Denis, Paris : [Extrait d'une note adressée à Robert Labbé, Londres, le 1er mars 1940.] Tableau indiquant les taux de fret relatifs à l'importation de diverses marchandises (riz, grains, blé ou maïs, marchandises générales, charbons) en provenance de divers pays.
1er semestre 1916-2ème semestre 1923
Registre des chartes-parties.
1919-1927
Bilans annuels de la Maison.

[Informations sans dates précises]
Note [sans émetteur ni destinataire] : "Les importations de houille crue, carbonisée et agglomérée en France par pays producteurs". Tonnages par provenance.
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978.] Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait. Les achats de terrains réalisés entre le 13 décembre 1916 et le 18 juin 1918, portèrent au total sur « vingt-cinq hectares, sur lesquels des ateliers de 36.000 m2 furent construits, plus huit cales et une cité ouvrière, "cité-jardin" modèle à l'époque. En 1919, les bâtiments étaient terminés et le travail pouvait commencer, en particulier dans les ateliers de tôlerie. »
De Worms & Cie : [Extrait d'une note datée du 22 juin 1948.] « Les circonstances économiques défavorables qui suivirent la victoire de 1918 obligèrent [la succursale de Bordeaux] à réserver une part au pavillon allemand qui s'était acquis un droit au transport des marchandises livrées au titre des "Prestations". »

Début de 1919
De William Mannings : [Extrait d'un témoignage recueilli le 10 mars 1977.] Conditions de son entrée, par l'intermédiaire de James Burness & Sons, chez Worms & Cie « en tant que secrétaire de direction bilingue dont la langue habituelle était l'anglais... Il se souvient fort bien de l'ancienne façade du 45, boulevard Haussmann dont l'entrée était en porte-cochère, et de l'immeuble, par derrière, de la rue des Mathurins qui n'avait alors que deux étages. Madame Fauchier-Magnan, femme du commanditaire et tante de M. Worms, habitait au 5ème étage du 45. Le siège social employait à ce moment-là environ 17 personnes en tout. »

12-14 janvier 1919
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1949.] « C'est vers la Russie et la Pologne que devait se tourner l'activité du Consortium économique, agricole et forestier de la Russie et de la Pologne, dans la constitution duquel la société Worms et Cie était intervenue au début de 1919. Fondé par M. Émile Lambert, animateur de la Société commerciale Lambert-Rivière, le Consortium avait été constitué en vue de l'exécution du programme élaboré par le comité consultatif des questions agricoles et forestières concernant la Russie et la Pologne près du ministère de l'Agriculture et du Ravitaillement. II avait [notamment] pour objet : l'exploitation en Russie et leur importation en France ou leur utilisation sur place, des bois de Russie et de tous leurs sous-produits... La durée de la société était fixée à 99 ans, et le siège social 16, rue de Miromesnil à Paris, dans les bureaux de la Société commerciale Lambert-Rivière, fondatrice. Le capital initial... était de 250.000 F en 500 actions de 500 F. Le Consortium était administré par un conseil de 5 à 15 membres, élus pour 6 ans, dont Hypolite Worms. Les statuts de constitution avaient été publiés dans les Affiches parisiennes du 12 au 14 janvier 1919. Mais, les événements, et particulièrement l'invasion de la Pologne par les armées bolcheviques, vinrent bouleverser tous ces plans... » [Voir le 21 décembre 1920.]

Mars 1919
D'Albert Gethman : [Extrait d'un historique sur la succursale de Rotterdam, daté du 19 octobre 1968.] « La guerre de 1914/18 terminée, la Maison Worms & Cie. Paris décida d'ouvrir une succursale maritime à Rotterdam. Jusqu'à cette époque la DGSM [Direction générale des services maritimes] n'entretenait qu'une ligne régulière du Havre à Rotterdam, desservie par un de ses propres navires, consigné chez des agents attitrés, et cela depuis le début du siècle. La représentation, en France, de la Cosmopolitan Shipping Co, appelée par le United States Shipping Board à créer une nouvelle ligne des USA sur Rotterdam, d'une part, et le trafic des charbons allemands de réparations, d'autre part, incitèrent la Maison à s'installer à Rotterdam. C'est donc en mars 1919 que Worms & Cie, sous la direction de M. Louis Tassart, ouvrit une succursale et fit, presque aussitôt, l'acquisition de l'immeuble Westerkade 31, construit vers 1900 par M. Bart Wilton, propriétaire du chantier naval bien connu, et y installa ses bureaux. Peu après son arrivée, M. Tassart s'adjoignit M. E. Carbonnaux, en qualité de sous-directeur. Au moment où le rédacteur de la présente note fut engagé par M. Carbonnaux (1.11.1919), la succursale avait reçu plusieurs navires de la Cosmopolitan et c'est alors que commença le trafic charbonnier. Non seulement consignataire de navires, Worms Rotterdam conclut alors d'importants contrats pour le transport sur le Rhin, des charbons de réparations, avec la Nieuwe Rijnvaart Maatschappij (appartenant au groupe van Beuningen) et de stevedoring pour leur transbordement, avec Thomsen's Havenbedrijf, le manutentionnaire auquel elle avait déjà fait appel pour les opérations des navires de la Cosmopolitan Line. »
[Extraits de l'interrogatoire d'Hypolite Worms par le juge Georges Thirion, en date du 26 septembre 1944, de deux notes, l'une datée du 2 janvier 1948 et l'autre du 17 février 1948.] « Ces succursales [Hambourg, Dantzig, Anvers, et Rotterdam] ont été créées pour que nos bateaux restent entre les mains de Français. » Worms & Cie Rotterdam. L'une des raisons de l'ouverture de la succursale de Rotterdam tient à la volonté de relancer la ligne Worms & Cie, qui a été interrompue par les hostilités, avec des navires restant "entre les mains de Français". Les expéditions de charbons de réparations de la Ruhr, destinés à la France, et l'importation par la Hollande de quantités considérables de marchandises américaines, après la première guerre mondiale, procurent à cette succursale tant à l'entrée qu'à la sortie un mouvement de navires et un trafic considérables. [Pour Worms & Cie Anvers, voir août 1919.]

6 mars 1919
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Les débuts de M. Hypolite Worms (2ème du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mai 1948.] Décès à Neuilly-sur-Seine de Marie Lucy Errington-Josse, fille de Lucien Worms et de Marie Malvina Sans. Née le 15 janvier 1872, elle est veuve depuis la Première Guerre mondiale, d'Hervé Henri André Errington-Josse, neveu d'Henry Josse, qu'elle a épousé, le 26 juin 1887. Ses intérêts de commandite seront rachetés par Hypolite Worms par acte du 20 décembre 1920.

11 mars 1919
A James Burness & Sons, Londres : Demande de se renseigner si des lignes régulières ont repris leur trafic entre le Royaume-Uni et la Syrie et si elles ont de la place disponible pour des chargements. « In the affirmative, we should enquire from our Port Said people as to whether they could take a few hundred tons of coals as parcels now and again to resell locally at Beyrouth, at present the coal we have there is shipped by our admiralty, we merely handle it and of course there are none for commercial purpose. »

15 mars ou 20 avril 1919
De Worms & Cie Bayonne : Cession à Worms & Cie de l'usine à briquettes, ex-usine Dupont qui l'avait vendue à la Société charbonnière des Charentes (Soudiers de l'Adour). Copies non signées de l'acte de vente. Dans les dispositions, la Société charbonnière des Charentes s'interdit pendant 10 ans et dans un rayon de 150 km d'exploiter tout fonds de commerce ou usine analogue, notamment avec Powell Duffryn, maison mère de cette société. Des travaux importants sont prévus dans l'usine (dont le transfert quai de Lesseps est envisagé) ; projet de fabriquer des boulets de tourbe pour la clientèle domestique. L'usine produit surtout des boulets ; leur qualité est jugée inférieure à celle de leurs homologues fabriqué au Havre.

[Vers le mois de mai]
Du commandant Joseph, Robert Denis : [Extrait d'un volumineux rapport d'inspection effectuée entre le 14 janvier 1920 et les environs du 2 février 1920.] Les informations laissent à penser qu'une succursale de la Maison fonctionnait à Hambourg dès le mois de mai 1919.

15 juillet 1919
A M. Moore, Worms & Cie Cardiff : « We enclose herewith copy of our letter to Mr. Torry and we shall be glad if you will give us the following information, firstly, when was our Cardiff House started - We believe it was in the 1850's; secondly when and until what year we acted as agents to the British Admiralty in Cardiff. » Réponse le 22 juillet 1919.

16 juillet 1919
A Worms & Cie Newcastle : Statut des exportateurs de charbon. « We were, if we remember rightly, at Cardiff, official agents for the British Admiralty for a considerable number of years, in fact we wonder whether our firm were not agent for the whole of the U.K. and it would be extraordinary that the British government, for whom we acted so long, which that they trusted us so much as to give us the preference over British firms when coal exporting being in its infancy, we were then among the first and for a most would now contend that we were not entitled to be coal exporters in the U.K. »

19 juillet 1919
Entre l'État et Worms : ACSM Marché. Construction de 8 navires charbonniers

21 juillet 1919
De Worms & Cie Newcastle : Statut des exportateurs de charbon.

22 juillet 1919
De Worms & Cie Cardiff : Information sur la création de l'agence et son évolution.
De Worms & Cie Grimsby, à Worms & Cie Newcastle : Information sur la création de l'agence et son évolution.

23 juillet 1919
Au ministre de la Reconstitution industrielle, Paris : « Le Coal Controller refuse maintenant de nous reconnaître la capacité d'"exportateurs", et tout cela uniquement parce que nos succursales ne sont pas financièrement indépendantes de notre siège social et que lorsque nous avons payé tous nos frais en Angleterre, les impôts anglais, participation du directeur, etc. lorsqu'il y a un bénéfice net restant, ce bénéfice est, dans les écritures, crédité au siège social... Notre Maison fondée en 1848, créa, tout de suite après 1850 des succursales en Angleterre. Le fondateur de notre Maison, feu Monsieur Hypolite Worms, a, du reste, été un des initiateurs de l'exportation du charbon anglais à destination d'outre-mer. Voilà donc presque 70 ans que nous exportons du charbon d'Angleterre à l'aide de nos succursales. »
A W. Torry : « We happened to have an interview with the Director of the BNC. He showed us a letter which had been addressed by the ministère de la Reconstruction industrielle to the Foreign office asking them to interview with the British Authorities, also a copy of the instruction addressed by the Foreign office to the French Ambassador. We then said that we were going to write a letter to M. Loucheur to press matters and ask him to go further into the question as he had promised us to do verbally... We enclose herewith a copy of that letter. »

Août 1919
De Worms & Cie : [Extrait d'une note sur Worms & Cie Anvers en date du 3 janvier 1948.] « La succursale d'Anvers de la Maison Worms & Cie a été ouverte en août 1919. Avant la première guerre mondiale, l'armement Worms n'avait qu'un seul navire en ligne sur le trafic Anvers-Bordeaux et vice-versa dont la consignation était assurée à Anvers par l'armement Deppe. Immédiatement après la guerre, les intérêts de la Maison Worms furent confiés à l'agence anversoise de la Maison Daher, mais il fut jugé préférable de nous occuper nous-mêmes de nos propres affaires, d'autant plus que l'avenir a prouvé que ces affaires avaient apporté des bénéfices quelquefois intéressants. Au surplus, la guerre avait complètement modifié les relations économiques possibles entre la Belgique et la France en éliminant en particulier, l'influence allemande prépondérante jusque-là. Le but initial du siège d'activité ainsi créé a été d'assurer l'agence des navires Worms et le transit des marchandises embarquées ou débarquées... C'est sous forme d'une succursale directe que ce siège d'activité a été créé et il n'a pas été jugé utile à l'époque de fonder une société de droit belge. Il faut vraisemblablement en trouver la raison dans les facilités d'alors pour, en particulier, les transferts de fonds entre la Belgique et la France et vice-versa et ensuite dans l'idée des dirigeants de la Maison de centraliser à Paris les activités diverses des Maisons Worms à l'étranger. »
De Worms & Cie : [Extrait d'une lettre adressée au ministre de la Marine marchande, Paris, en date du 24 juin 1932.] « Dès le mois d'août 1919, nous procédions à la création d'une ligne sur la Pologne et la Prusse orientale, avec Dantzig comme escale régulière et Königsberg comme escale éventuelle. »
De Roland Gada : [Extrait d'un témoignage daté du 14 décembre 1977.] La Baltique. Le projet mis à l'étude peu avant 1914, et confié, tout au moins pour ce qui concernait les ports russes, au commandant Serret alors directeur de nos Services maritimes, et qui fut mis en veilleuse pendant la guerre de 14-18, fut repris à la fin des hostilités en tenant compte des changements politiques et géographiques survenus et il fut décidé, Petrograd étant momentanément inaccessible, de limiter notre action à la partie ouest de la Baltique. C'est ainsi qu'en 1919 furent créées la ligne et la succursale de Dantzig. Ce port fut choisi comme tête de ligne parce que, surtout avec la Pologne comme hinterland, il était le plus important de cette partie de la Baltique. La direction en fut confiée à M. F. [Longue] qui se consacra avec énergie et compétence à la mise en route de la ligne. Comme il fallait s'y attendre, les débuts furent assez pénibles, les cargaisons devinrent plus abondants au fur et à mesure que s'organisait la vie économique de l'arrière-pays et, en sortie de Dantzig, grâce surtout aux bois arrivant par fer des forêts polonaises, les pleins chargements devinrent la règle. »

5 août 1919
De J. Cohier : Entrepreneur à Worms & Cie. Note ACSM

12 août 1919
De M. Duchereau : Worms & Cie. Note ACSM

22 septembre 1919
De Worms & Cie Anvers, Worms & Cie Le Havre : Charbons allemands de la Ruhr. « Malgré l'outillage actuellement insuffisant du port d'Anvers, en ce qui concerne la manutention des charbons, il y a lieu de dériver sur ce port une partie des charbons allemands de la Ruhr... Dans une première approximation on peut fixer à environ 200.000 tonnes la quantité de charbons que le port d'Anvers pourra recevoir pendant le premier mois qui suivra la commande. »

2 octobre 1919
De Worms & Cie Anvers, Worms & Cie Le Havre : Consortium anversois des charbons allemands de la Ruhr. « Les armateurs rhénans ont déclaré pouvoir transporter, dans le premier mois qui suivra la signature du contrat, 200 à 250.000 tonnes de charbon. Cette quantité doit aller en augmentant de mois en mois au fur et à mesure que l'organisation s'affirmera et que les transports fluviaux, difficiles pendant la mauvaise saison, deviendront plus aisés. La création du Consortium a été admise avec ce principe initial que le Consortium traiterait directement avec le Gouvernement français. »

22 octobre 1919
De J. Veskis, président de la Délégation lettone à Paris, au ministre des Affaires étrangères de Latvia (Lettonie) : Lettre de recommandation de M. Gada (personnalité diplomatique et agent du bureau Veritas). L'attaché commercial près les légations de France en Estonie, Lettonie et Lituanie, se plaint de ce que le port de Hambourg, en tant qu'escale "obligée", absorbe tout le trafic entre la France et la Lettonie. La concurrence vient également d'Amsterdam et de Londres. Worms & Cie suggère de faire intervenir le Comité central des armateurs français - CCAF.

29 octobre 1919
A Robert Ellissen, administrateur-délégué de la Compagnie générale du gaz pour la France et l'étranger, Paris : « Je vous remets, sous ce pli, le projet de lettre que je vous prierai de bien vouloir nous adresser, contre-signé par le maire de Salonique, et qui va nous permettre de demander au gouvernement britannique une autorisation d'exportation pour Salonique. Le Coal Mine Department veut en effet, avant d'accorder des licences, une preuve que Ies exportateurs ont bien des ordres fermes. »

Novembre 1919
De Worms & Cie : Circulaire. André Fortin est nommé codirecteur, avec D. de Kersabiec, de la succursale de Bordeaux en remplacement de Georges Renaud.
De la presse bayonnaise : Les industriels demandent le rétablissement des liaisons maritimes entre Bayonne et les autres ports français. A cette occasion, la mauvaise qualité du transport par voie ferrée est stigmatisée : retards, refus des commandes pressantes. Pour une fois, le cabotage est jugé supérieur au rail.

4 novembre 1919
Aux administrateurs de la Compagnie générale du gaz pour la France et l'étranger, Paris : « Dès que nous serons fixés par notre Maison de Newcastle nous vous ferons part du résultat de ses démarches que nous lui recommandons de faire de la façon la plus urgente et instante, étant donné l'intérêt primordial qu'attache le gouvernement grec à la reprise de l'exploitation du service du gaz de Salonique. »

24 novembre 1919
A Worms & Cie Le Havre : Transmission d'un article paru dans le "Journal de la Marine marchande" du 20 novembre, sous le titre "Les industriels demandent le rétablissement des services entre Bayonne et les autres ports français". « Les fabriques situées sur les deux rives de l'Adour se plaignent de l'absence de tout service régulier entre Bayonne et les autres ports français. Ces services (Worms, etc.) qui fonctionnaient avant la guerre à la satisfaction générale, n'ont pas été rétablis, et les fabriques, dont le nombre s'est accru depuis un an et s'accroîtra encore l'an prochain, sont obligées de recevoir à grands frais, leurs matières premières des autres ports de France par voies ferrées. » Fonctionnement des chemins de fer.

27 novembre 1919
De Worms & Cie Le Havre : Article paru dans le "Journal de la Marine marchande" du 20 novembre. [Voir courrier du 24 novembre 1919.] « Ernest Plisson, dont vous connaissez la personnalité et le rôle important qu'il joue dans notre région depuis la guerre, est l'un des principaux actionnaires de ce journal. Les diverses usines des rives de l'Adour auxquelles il est fait allusion, comprennent trois établissements dépendant de ce groupe. Les lignes qui desservaient habituellement Bayonne avant la guerre étaient : les nôtres, la ligne Compagnie des bateaux à vapeur du Nord sur Dunkerque, la ligne Julia sur Dunkerque, la ligne Larran sur Nantes et les Sables-d'Olonne, les Affréteurs réunis sur l'Algérie, la ligne Deppe sur Anvers et Hambourg, la ligne Hutchison sur Bristol, Garston et Glasgow... Le marasme industriel dans notre région ne permettrait pas d'ailleurs d'alimenter les diverses lignes en ce moment-ci. Il n'y aurait que les bois à destination du nord de la France, pour des tonnages importants, qui pourraient fournir un aliment. »

Hiver 1919
De Roland Gada : [Extrait d'un témoignage daté du 14 décembre 1977.] « Fidèles à leur programme d'expansion vers l'est, MM. Worms & Cie avaient décidé de s'installer à Arkhangelsk, faute de mieux, afin de marquer leur place sans tarder sur le trafic russe qui suscitait déjà bien des convoitises... Le voyage (de Paris) dura trois mois et j'arrivai à Arkhangelsk en plein hiver. La ville était occupée par les troupes alliées et des Russes blancs, sous commandement britannique, combattant les communistes à quelques kilomètres de là. La France y participait avec un bataillon de chasseurs et, sur mer, un croiseur et deux brise-glaces armés. Mes instructions étaient de rechercher : 1° - un local, 2° - des bateaux, 3° - du fret à leur donner. Il y aurait bien eu, pour la reprise de la navigation, quelques centaines de tonnes de marchandises diverses et les quais de la Dwina regorgeaient de sciages de résineux attendant preneur, mais aucun navire normalement utilisable pour leur enlèvement. Tous trop vieux, trop petits ou en trop mauvais état de navigabilité, sauf peut-être, ceux de M. Bourkoff [dont] la ligne maritime reliait Arkhangelsk à Saint-Pétersbourg avec une dizaine de petits vapeurs vétustes, son matériel fluvial (péniches et petits remorqueurs) desservait le cours de la Dwina jusqu'à [Kotlas] et de ses principaux affluents. Le transbordement du fret de mer sur péniches de rivière et vice versa se faisait dans le port d'Arkhangelsk où M. Bourkoff possédait des hangars et plusieurs centaines de mètres de quai. Pour éviter que l'amirauté britannique ne réquisitionne ses bateaux, M. Bourkoff aurait voulu que l'ambassade trouve moyen de les faire passer sous pavillon français. Il était prêt pour cela à nous céder sous la forme convenable, la moitié de la valeur de son matériel et le contrôle de sa flotte contre le versement dans une banque de Londres, d'une somme en livre sterling peu importante. L'affaire n'aboutit pas. MM. Worms & Cie qui, à Paris, la suivaient avec intérêt, me firent savoir confidentiellement, alors que personne encore ne semblait s'en douter à Arkhangelsk, que les Anglais, laissant le champ libre aux bolcheviques, s'apprêtaient à ré-embarquer. Il ne nous restait qu'à les imiter... Dans les quelques mois qui suivirent la prise de pouvoir des communistes, l'ambassade de France avait réussi à entretenir à Petrograd, par personne interposée, des relations presque normales avec la nouvelle administration. Les choses se gâtèrent lorsque le Quai d'Orsay interdit à ses représentants en Russie tout ce qui pouvait être interprété comme une reconnaissance du nouveau régime. Notre ambassade se réfugia à Arkhangelsk sous la protection des navires alliés. L'ambassadeur, M. [Noullens] et quelques-uns de ses collaborateurs, ne tardèrent pas à rentrer en France. Les autres restèrent à Arkhangelsk. Parmi ces derniers se trouvait un jeune attaché auxiliaire, Jean Brieule, qu'à la demande de l'ambassade, j'avais logé dans une pièce du vaste appartement mis à ma disposition par l'autorité britannique. Jean Brieule m'aidait à l'occasion dans mon travail et c'est à lui qu'avant de quitter Arkhangelsk, je confiai le soin de liquider les quelques affaires en cours et de ramener nos dossiers en France lorsque, quelques jours plus tard, le personnel de l'ambassade embarquerait à son tour. » [Voir en 1920 la liste des agences à vocation maritime dans laquelle celle d'Arkhangelsk est citée.]

3 décembre 1919
Des Services maritimes : Pays baltes. Conformément aux accords entre les ministères français des Affaires étrangères et de la Guerre, d'une part, et le gouvernement letton, d'autre part, accords auxquels ont pris part l'Association linière et Worms & Cie, "Séphora Worms" quitte Boulogne avec du matériel de guerre à destination de Riga où il doit prendre du lin. Or l'Angleterre a "raflé" l'essentiel du chargement du fait d'un « manque de liaison entre le ministère des Affaires étrangères, le représentant diplomatique à Riga... ».

18 décembre 1919
A Gaston Meunier, Paris : Groupement des chocolatiers. « Nous avons l'honneur de nous référer à la conversation que nous avons eue aujourd'hui avec M. Guérin-Boutron et M. Jacques Lebel et nous vous confirmons les renseignements que nous leur avons donnés, au sujet de la fourniture de charbon nécessaire aux besoins de votre groupement pour l'année prochaine... Nous avons compris que cette quantité pourrait aller de 25.000 à 40.000 tonnes... Nous vous renouvelons également la proposition que nous vous avons faite, d'étudier la réexpédition de Rouen sur Paris, par voie fluviale, dans ce cas, il faudrait que vous nous fixiez aussi vite que possible sur le chiffre éventuel dont nous aurions à nous charger, de façon à ce que nous prenions des engagements en conséquence avec une Société fluviale de Rouen. Nous prévoyons l'importation des charbons par le port de Rouen, mais nous pourrions parfaitement envisager la possibilité de faire venir une partie des quantités par Le Havre ou Dieppe où nous avons nos propres maisons. »

31 décembre 1919
Entre Worms et ACSM : Construction de 6 superchâteau - 3195 T
Entre Worms et ACSM : Construction de 6 super-Listrac - 1120 T

Conteneur

B-A

Informations portées sur les bordereaux d'archivage
(B-A = boîte archives)

W/197

978

Beyrouth - Alexandrette - Alexandrie - Mersina - Port Soudan - Périm (1918-1928)
De Worms & Cie Port-Saïd : Beyrouth. La Maison cherche à acquérir terrain et immeuble sur place. « Nous transmettons à Londres le rapport de la succursale de Beyrouth sur les affaires de pétrole, et il appartiendra à l'Asiatic Petroleum Co. Ltd (Égypte) de décider la construction de réservoirs selon son intention d'avoir un centre de distribution en Syrie. » Plusieurs notes sont adressées à l'Anglo-Saxon Petroleum Co. Ltd à ce sujet (demandes notamment que soient signalés les avis de passage des tankers). Outre les affaires de pétrole, la succursale cherche à se faire consigner les navires de lignes. J. Burness & Son s'informent, dans ce but, auprès de W. G. Westcott (de MM. Westcott & Laurance). « C'est à vous de nous dire si dans les circonstances, vous désirez que nous poussions la chose plus loin vis-à-vis de MM. Wilson Sons & Co. de Hull et James Moses & Co. de Liverpool. » Toutefois J. Burness & Sons ajoutent : « Nous notons que vous ne désirez pas qu'il soit universellement connu que vous avez ouvert la nouvelle succursale », dont les perspectives de développement s'annoncent grandes en raison de la richesse de l'arrière-pays jusqu'à Damas.
De Worms & Cie Port-Saïd : Alexandrette (Turquie). La Standard Oil Co. est installée dans ce port, bien équipé, qui « drainerait toute l'Arménie et est appelé à un développement commercial énorme ».

W/209

1040

- Services charbons : Charbons allemands, américains et espagnols (1919-1929)
Charbons allemands (1919-1929) : Documentation. Régime administratif. Convention avec l'Allemagne : Instructions du Bureau national des charbons (BNC) pour les consommateurs (29 septembre 1919). - Transport de charbons allemands par des navires français : correspondance avec Worms & Cie Rotterdam sur l'organisation du service pour l'Union gazière.
Charbons américains (1919-1920) : Ces produits apparaissent comme un remède pour combler le déficit important de la production minière française (les États-Unis étaient le premier producteur en 1913). « L'expérience prouve que nous ne pouvons plus demander à l'Angleterre la part complémentaire qui nous manque » (coupure de presse du 18 octobre 1919). - Documentation. Régime administratif et facturation à la clientèle : Instruction du ministère de la Reconstruction industrielle (22 août 1919), lettre du Bureau national des charbons (BNC) à son délégué du Havre (1er septembre 1919), arrêté ministériel fixant le prix de vente des charbons (20 septembre 1919). - Facturation par Worms & Cie Port-Saïd. - Arrivée à Dieppe du ‘'Chantier' transportant une cargaison pour l'État. - Déroutement du ‘'Rooke' de Marseille sur Alger.
Charbons espagnols (1919-1926) : Projet d'importation en France. Enquêtes conduites par les directeurs des succursales de Bayonne et de Bordeaux. Worms & Cie Bayonne écrit au siège que le gouvernement espagnol a décidé de ne pas autoriser l'exportation.

W/210

1043

- Services charbons - contrats divers (1913-1931)
Transit maritime et manutention par Worms & Cie Alger, Bayonne, Marseille et Bordeaux (1917-1920).
De Worms & Cie Cardiff : Contrats de remorquage (1918-1931). Depuis 1914 environ, Worms & Cie, Chargeurs réunis, Havraise, Messageries... et selon les années, Sud Atlantique, Maurel Frères, Armateurs français...sont liés par contrat à la Maison J. Davies qui assure les opérations de remorquage dans le port de Cardiff.

W/210

1046

- Worms & Cie - Le Havre : Flotte (1906-1924)
Déréquisition de la flotte ; un nouveau régime est institué dans les transports maritimes.

W/210

1047

- Service charbons - Succursales de Rochefort, Limoges, Bayonne, Pasajes, Strasbourg (1901-1928)
Worms & Cie Bayonne : Suspension des lignes Worms dans les ports de France, à Bayonne notamment (cf. Journal de la Marine marchande du 20 novembre 1919). Augmentation de la redevance payée à la ville de Bayonne pour la location de l'embranchement particulier.
[Voir infra 15 mars ou 20 avril 1919.]
Affaire des presses Horme & Buire en construction.
Note. Les possibilités de développer le commerce de charbon dans le port de Bayonne sont restreintes. Avant guerre, le trafic se décomposait entre les Forges de l'Adour (120 à 150.000 tonnes), la Compagnie du Midi (50 à 80.000 tonnes), le Comptoir des Salines (10 à 20.000 tonnes), soit 3 consommateurs importateurs directs par cargaison complète. Le commerce d'importation représentait 180.000 tonnes : Newcastle et Durham (50 à 60.000 tonnes) ; Écosse (70 à 80.000 tonnes), Pays de Galles (30 à 40.000 tonnes). Newcastle et Durham étaient vendus par Worms & Cie (charbons à gaz), les 100 à 120.000 tonnes restantes se répartissaient entre 5 maisons (dont Worms) ; qualités vendues à la petite industrie et à la clientèle domestique. « Ici, il est nécessaire de mesurer son effort en vue de résultats bornés ». La reconstruction de l'après-guerre amène des perspectives de développement dans les secteurs industriels. La presse à boulets produit 5 tonnes/heure, soit 50 tonnes/jour. La presse Mazeline à briquettes produit 8 tonnes/heure soit 80 tonnes/jour, sur la base de 250 jours de travail/an. La consommation régionale avant-guerre était de 6.000 tonnes de briquettes par jour ; les contrats avec les chemins de fer locaux et la Compagnie du Midi devraient accroître ce débouché. Le problème d'absorption des boulets dans la région se pose surtout pour les foyers domestiques ; l'écoulement des boulets à vapeur devant profiter des marchés avec les PME.
Installation de déchargement : création d'un appontement, équipé de grues électriques. Toutefois l'emplacement pour le stockage est limité ; les charbons sont débarqués quai de Lesseps et brouettés par wagon jusqu'à l'usine. Mitoyenneté avec la Société maritime et commerciale franco-anglaise.

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- Direction générale des Services charbons : Paris - industrie - marchés (1903-1921)
Compagnie du Boléo : Approvisionnement de son usine de Santa Rosalia au Mexique (1915-1921).

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- Direction générale des Services charbons - Paris - Contrats de vente de charbons (1907-1921)
Compagnie des chemins de fer andalous, 4, rue de Rome, Paris (1907-1920) : 5.000 tonnes de Lewis Merthyr ou Cymmer à environ 100 livres la tonne livrée à Malaga en 2 ou 3 cargaisons ; quantité éventuellement portée à 10.000 tonnes. Hausse considérable du fret. La Maison Worms s'adresse à ses clients en parlant de "ses" mines en Angleterre.
Compagnie centrale d'énergie électrique : Livraison de 3.000 tonnes par mois à son usine d'Alger (tout venant ou grains lavés de Cardiff) + 3.000 tonnes de DurhaM. Annulation du contrat. Une grève à Port-Saïd provoque une augmentation d'activité considérable sur Alger et des difficultés dues au manque de place. Worms & Cie est importateur à Alger ; les licences mentionnent la qualité d'exportateur du Royaume-Uni.
Compagnie universelle du canal maritime de Suez : Même marché qu'en 1907+ briquettes Crown.
Chemins de fer algériens de l'État : Ventes (en 3 fois) de 10.000 tonnes de charbon américain (achat de cargaisons flottantes) rendues à Alger au prix de 291,50 F la tonne. Le Royaume-Uni se prépare à supprimer les licences d'exportation ou en tout cas s'engage à instaurer un régime par lequel les mines garantiront en priorité les besoins intérieurs, après quoi, elles seront libres d'exporter comme elles le voudront.
Groupement charbonnier de la Chambre de commerce de Marseille ; il comprend un nombre important d'industries locales (métallurgie, verreries, huileries, cartonneries, savonneries, forges et aciéries, usines de céramiques...) ; ses besoins sont estimés à 5.000 tonnes/mois. Les clients reçoivent des "bons d'attribution". La Maison assure un contrat de 2.500 tonnes. Worms & Cie Marseille intervient dans l'alimentation du dépôt d'Alger ; la succursale algéroise semble approvisionner la Société générale de transport maritime à vapeur et la Compagnie mixte (1919-1920).
Groupement charbonnier industriel : 20.000 tonnes par trimestre (1919-1920).
France et Étranger : La totalité des ses usines, soit 120.000 tonnes, est fournie en charbon provenant exclusivement de l'Angleterre (1919-1920).
Papeteries du Marais et de Sainte-Marie (groupement charbonnier industriel), basées à Paris : 20.000 tonnes de Cardiff dont la moitié en Cardiff versé à Rouen ; chargement continu du vapeur "Nor", attribué au Marais par le BNC. De Rouen le charbon est chargé sur péniches expédiées au port militaire de Bonneuil (1919-1920).
Compagnie générale du gaz pour la France et l'Étranger, Paris : Engagement pour 118.000 tonnes de charbon Durham par an, soit 28.000 tonnes par trimestre ; ports de livraison : Dieppe, Brest, Rochefort, Bordeaux, Bayonne pour les usines de Louviers, Brest, Tours, Poitiers, Loche, Saumur, Périgueux, Pau... Manutention et réexpédition par chemin de fer. Deux vapeurs, "Blackhill" (3.800 tonnes) et "Consett" (1.800 tonnes) voyagent en permanence sur Rochefort ou Bordeaux (fret de 50 F par tonne) et desservent occasionnellement Brest. « Il est excessivement avantageux de s'être assuré des navires qui permettent d'obtenir des mines des cargaisons longtemps à l'avance, ce qui augmente encore, par conséquent, les possibilités d'avoir du charbon dans les meilleures conditions. » Les prix payés aux mines par la Maison pour le Durham oscillent entre 60/- et 72/6 alors que la pratique s'établit entre 100/- et 110/-, soit une différence de 40/- la tonne et un gain de 90 à 95 F. « Ces navires doivent ensuite aller à Bilbao prendre des minerais en retour pour la côte est de l'Angleterre. » (1919-1920).
Schneider & Cie, entreprise des travaux du port de Casablanca : « L'importance de ce client prime sur l'importance du marché. » Cargaison de 700 tonnes de briquettes fournies par l'usine Crown, chargées à Cardiff sur "Abando" ou "Albia" à destination de Casablanca. Le coût global du charbon comprend : prix payé à la mine, fret, commission d'exportation, droits de quai ou de rivière, assurances, frais de débarquement, droits de douane... et le bénéfice de la Maison (1919-1920).
Compagnie du gaz et de l'électricité du Limousin : 2.400 tonnes à Bordeaux pour son usine de Saint-Junien (1919-1920).
Société électro-métallurgique française : Cette société a pour membres de son Conseil d'administration : la Compagnie générale du gaz pour la France et l'Étranger, le Triphasé, la Société lyonnaise des eaux et de l'éclairage et la Société centrale de dynamite. Marché de 100 tonnes par jour de Welsh (charbon surtout destiné à la navigation) à livrer à l'usine de Gardannes. Difficulté se pose de réexpédier une telle quantité depuis le dépôt du quai des Anglais où il n'existe pas d'embranchement ferroviaire. Accord prévu avec le dépôt du PLM. L'affaire est redonnée à Worms & Cie Marseille.
Divers : Foyers et laminoirs de Creil, Le Havre ; soutage de 12.500 tonnes par trimestre à Marseille.

 

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