1881.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1881, dans :

  • les copies de lettres à la presse du 18 décembre 1880 au 25 janvier 1881 ; du 25 janvier 1881 au 24 février 1881 ; du 24 février 1881 au 25 mars 1881 ; du 25 mars 1881 au 26 avril 1881 ; du 27 avril 1881 au 28 mai 1881 ; du 28 mai 1881 au 2 juillet 1881 ; du 2 juillet 1881 au 5 août 1881 ; du 5 août 1881 au 9 septembre 1881 ; du 9 septembre 1881 au 8 octobre 1881 ; du 8 octobre 1881 au 11 novembre 1881 ; du 11 novembre 1881 au [?] et du [?] au 13 janvier 1882 (les manques peuvent provenir soit d'un oubli dans le recensement, soit de la perte de certains volumes),
  • et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.

Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :

  • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale d'Alger (1851-1892)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948
  • "Historique de Worms & Cie – 2ème partie (1877-1911)", daté du 27 avril 1948

A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :

  • des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
  • des annuaires et études notariales...
  • de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1877-1882
[Extrait d'un relevé du 12 juillet 1882 :] Vapeurs de M. Deppe venus à Bordeaux du 27 septembre 1877 jusqu'au 12 juillet 1882.
1878-1882
[Extrait d'un relevé du 27 juin 1882 :] Tonnage de pavés embarqués sur "Lippe" et "Comte de Hainaut" entre le 13 juin 1878 et le 27 juin 1882.
1880-1886
Grand livre de comptabilité.
1881-1885
Grand livre ([droit] et avoir).
1881-1895
Bilans annuels.
28 décembre 1881-5 janvier 1906
Copies de lettres. Circulaires aux capitaines de navires.

[Informations sans dates précises]
Compagnie de Panama fait espérer ses commandes pour l'avenir lorsqu'elles deviendront plus importantes.

1er janvier 1881
La durée de la société Worms Josse & Cie (anciennement Hypte Worms & Cie) est fixée à 15 ans à compter de ce jour et jusqu'au 1er janvier 1896. Voir le nouvel acte social en date du 14 février 1881.

26 janvier 1881
A la Société d'éclairage au gaz de la capitale, Saint-Pétersbourg : Proposition 70.000 tonnes charbon à gaz livrable en 1881 à Cronstadt.

1er février 1881
A James Burness & Sons, Londres : « It's generally expected that the new law, which was published on Saturday official Gazette will give an impetus to the Shipping Trade, we should not be surprised to see before long new companies formed with the object of [removing] steamers in the "long cours" navigation. The "long cours" will now receive a premium which the cabotag ships will not. Under the circumstances we quite understand that you would wish to be represented in some of the French ports where business is most likely to be had and we shall be very glad to place our services to your disposal. At present, however the only place where we consider we could follow up a business of that sort is Bordeaux. At Havre we do not think MM. Mallet & Cie would be disposed to undertake such a business. At Marseilles our agent [Cruzel] is old and we feel he would not be the man to work that business, especially having to compete with MM. Bazin & Co. who are very strong at Marseilles. We are however considering the question as to whether we should not reorganise our Marseilles establishment and put it on a stronger footing which of course change matters entirely and we should them be prepared to look after any coaling business on your behalf and on our own. Our friend, Mr Grosos of Havre, in whose steamers we are interested, told us some short time ago, that, when the new law was passed, he might perhaps put some of his steamers in the "long cours" navigation. If you wish it and will kindly send us a full list of your quotations we shall have great pleasure in addressing him on the subject. » Négociations avec la Compagnie générale transatlantique pour les fournitures dont elle pourrait avoir besoin en dehors de son propre dépôt. Offre à la Compagnie générale des bateaux à vapeur du Nord.

4 février 1881
A F. Mallet & Cie, Le Havre : « La nouvelle loi sur la marine marchande étant promulguée, nous vous adresserons d'ici une quinzaine de jours les pièces qui vous seront nécessaires pour opérer les mutations à la douane pour nos parts dans les steamers. »
A la Compagnie napolitaine d'éclairage et de chauffage par le gaz, Paris : Acceptation de la commande d'un chargement de charbon à gaz à livrer à Naples.
A la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest algérien, Paris : Offre pour la fourniture de 1.200 tonnes briquettes.

7 février 1881
A Émile Grosos, Le Havre : « Vous nous avez dit que la loi projetée sur la marine marchande vous amènerait peut-être à faire naviguer quelques-uns de vos navires au long cours soit en direction de l'Inde, soit ailleurs. Cette loi ayant maintenant été promulguée, nous venons vous rappeler la demande que nous vous avions adressée alors de vouloir bien au cas où vous enverriez vos vapeurs vers l'Inde par le canal de Suez, les consigner aux escales de charbon tant à notre propre maison à Port-Saïd qu'à nos correspondants tous les autres ports qui sont : ... »

10 février 1881
A Stoomvaart Maatschappij Nederland, Amsterdam : « L'établissement hollandais, qui avait été créé dans ce port [Port-Saïd] par feu S.A.R. le prince Henri et dont vous faisiez usage pour le service de votre ligne, doit être clos le 1er mai prochain et, pour le cas où cette mesure nous amènerait à faire des modifications en ce qui concerne l'approvisionnement charbon de vos vapeurs à Port-Saïd, nous prenons la liberté de remettre notre nom sous vos yeux et de vous offrir de nouveau notre service dans le canal de Suez. Nous étions jadis les fournisseurs de la Compagnie à Port-Saïd. Nous sommes actuellement ses agents à Suez et enfin nous sommes les seuls à Port-Saïd pouvant fournir du charbon Nixon's Navigation. Nous sommes tout près à nous charger entièrement de l'agence de votre Compagnie ou à simplement fournir le charbon à ses vapeurs en nous entendant avec l'agent qu'elle pourrait elle-même avoir à Port-Saïd comme nous le faisons depuis de longues années pour la ligne Alfred Holt de Liverpool qui a son propre agent dans le canal de Suez. »

11 février 1881
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Compagnie Nederland. « Nous avons lu avec grand intérêt tout ce que vous nous dites à ce sujet. » Marine française. « Nous avons vu... avec grand plaisir que vous avez obtenu cette fourniture pour l'année courante. »

14 février 1881
De Worms Josse & Cie : Nouvel acte social. Exposé : Constitution de Hypte Worms & Cie. Plus-value de l'apport de M. Worms, parts des steamers "Marguerite" et "Gabrielle". Imputation sur cette plus-value. Établissement du capital de réserve. Transformation de la société Hypte Worms & Cie en Worms Josse & Cie. Décès de M. Worms (8 juillet 1877), ses héritiers et représentants. Liquidation et partage de la communauté entre M. et Mme Worms et de la succession de M. Worms. Par acte établi le 13 décembre 1877, « les droits appartenant à M. Worms décédé, dans le capital de la société Hypolite Worms & Cie, constituée ainsi qu'il est dit ci-dessus, et la plus-value des steamers compris dans son apport, ont été attribués : à Mme veuve Worms pour moitié, à M. Lucien Worms pour un quart et à Mme veuve Franchetti, devenue depuis épouse de M. Delavigne, pour le dernier quart. Continuation et modification de la société Hypolite Worms & Cie. Transfert du siège social. Publication. Contrat de mariage de M. et Mme Delavigne. Régime et stipulations relatives au droit de Mme Delavigne dans la société Hypolite Worms & Cie. Premier retrait et distribution du capital de réserve et retrait de 500.000 F par Mme veuve Worms. « Mme Worms a retiré ce jour d'hui même de la société une somme de 500.000 F faisant partie de sa part du capital social, de sorte que ce capital, qui était de 4.500.000 F, se trouve réduit à 4.000.000 F et que la part de Mme Worms dans l'apport de son mari, qui était de moitié de cet apport, se trouve réduite à 1.500.000 F... Mme veuve Worms, du consentement et avec l'agrément de MM. Josse et Lucien Worms et de Mme Delavigne, a cédé et abandonné avec la garantie de droit, à MM. Baudet et Goudchaux, qui acceptent respectivement chacun 1/6 des droits restant lui appartenir, après le retrait de capital qui précède dans la société Hypolite Worms & Cie ; lesquels droits s'élèvent, ainsi qu'on le voit ci-dessus, à 3/8 du capital social ou 1.500.000 F, ensemble le sixième de tous ses droits aux bénéfices faits, réalisés ou résultant d'opérations en cours depuis le 1er janvier dernier... Par suite de ce qui précède, le capital de la société Hypolite Worms & Cie se trouve réduit à 4.000.000 de francs et il appartient :
à M. Josse pour 1/8 ou 2/16, soit                           500.000 F
à Mme Worms pour un quart ou 4/16 soit            1.000.000 F
à M. Lucien Worms pour un quart ou 4/16 soit      1.000.000 F
à Mme Delavigne pour pareilles quotité et somme 1.000.000 F
à M. Baudet pour 1/16 soit                                     250.000 F
à M. Goudchaux pour pareilles somme et quotité     250.000 F
Total égal à l'entier soit un 16/16 ou 4.000.000 F   4.000.000 F
Mme Worms et Mme Delavigne deviennent, à compter de ce jour, simples associés commanditaires... La société, qui était en nom collectif pour tous ses membres, devient en nom collectif pour MM. Worms, Josse, Baudet et Goudchaux, et en commandite seulement pour Mme veuve Worms et Mme Delavigne... La gérance de la société sera faite en commun par MM. Worms, Josse, Baudet et Goudchaux, et la signature sociale appartiendra à MM. Josse, Baudet et Goudchaux seuls... Le capital de réserve sera formé de nouveau, et les bénéfices nets, après les prélèvements pour la réserve et les intérêts du capital, appartiendront dorénavant aux associés dans les proportions suivantes, qui seront aussi celles dans lesquelles les pertes seront supportées : M. Josse pour un 26,5%, M. Worms pour 22%, M. Baudet pour 13,25%, M. Goudchaux pour même quotité, Mme veuve Worms pour 12,5% et Mme Delavigne pour même quotité... La société est prorogée jusqu'au 1er janvier 1896 de sorte que sa durée se trouve être de quinze ans à compter du 1er janvier dernier...  » L'objet social comprend l'armement « de navires et bâtiments de navigation de toute espèce », le commerce des charbons, « les opérations de banque et de change national et international ainsi que tous autres genres de commerce ou d'industrie que les associés jugeront convenables d'y joindre ». Le domicile et le siège de la société seront à Paris, boulevard Haussmann, nº 45. Outre les comptoirs de Bordeaux, Marseille, Cardiff, Newcastle, Grimsby et Port-Saïd, mention est faite de ceux de La Rochelle et Suez. En annexe : acte social du 16 mars 1874 ayant donné naissance à la société Hypte Worms & Cie. L'actif comprend notamment :
1. La propriété entière des steamers "Emma" et "Séphora" du port du Havre; les deux tiers des steamers "Marguerite-Franchetti", "Frédéric-Franck", "Louise-Jenny", "Lucien", "Isabelle", "Président" et "Blanche", dont l'autre tiers appartient à la société F. Mallet & Cie, ces derniers steamers également du port du Havre. Tous ces bâtiments sont actuellement affectés aux services de la société F. Mallet & Cie.
2. Et les 5/8 des steamers "Marie", "Commandant-Franchetti", et "Frigorifique", du port de Bordeaux.
De Me Théret : [Extrait d'un acte enregistré le 28 octobre 1882.] Donation à titre de partage anticipé de Séphora Worms à ses enfants.
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De M. Hypolite Worms (1er du nom) à M. Hypolite Worms (second)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1948.] « Marié à Mademoiselle Virginie Adèle Houcke, de quinze ans plus jeune que lui, on trouve [Lucien Worms] en 1881, au moment de la modification de la société Worms et Cie, au 36, avenue Friedland à Paris. »
De Worms Josse & Cie Paris : « Nous avons l'honneur de vous informer que la société Hypte Worms & Cie a été modifiée d'un commun accord de la façon suivante. La raison sociale est devenue Worms Josse & Cie. La société se compose des membres suivants : associés en nom collectif - Lucien Worms, fils de feu Hypte Worms ; Henry Josse, associé de la maison Hypte Worms & Cie ; Élie Baudet et Henri Goudchaux, fondés de pouvoirs de la maison Hypte Worms & Cie, ces trois derniers ayant la signature sociale. Associées commanditaires - Mme veuve Hypte Worms, Mme Arthur Delavigne, née Worms. Nous espérons que vous voudrez bien continuer la bienveillance que vous avez toujours témoignée à notre Maison, et vous prions d'agréer, M..., nos salutations empressées. Worms Josse & Cie. » Suivent les signatures sociales de Henry Josse, Élie Baudet et Henri Goudchaux.
De Worms Josse & Cie Bordeaux : Circulaire annonçant la transformation de la société. « M. Georges Schacher continuera à gérer notre maison de Bordeaux dont il reste comme par le passé le seul représentant. »
De Worms Josse & Cie La Rochelle : Circulaire annonçant la transformation de la société. « M. Léon Cézilly continuera à être notre représentant à La Rochelle. »
De Worms Josse & Cie Cardiff : Circulaire annonçant la transformation de la société. « The management of the firm here will be continued as heretofore by Mr P. A. Vyvyan-Robinson. »
De Worms Josse & Cie Port-Saïd : Circulaire annonçant la transformation de la société. « The management of the firm here will be continued as heretofore by Mr James P. O'Connor. »
De Jean-Louis Maillard, "La Révolution industrielle au Havre - 1860-1914", DEA sous la direction de Jean Vidalenc, Rouen, oct. 1978 : P. 277. « Classement des principales sociétés représentées au Havre selon le capital. Worms Josse et Cie occupent le 34ème rang (1881) avec un capital de 4.500.000 F sur un total de 74 entreprises dont la dernière affiche un capital de 1.000.000 F alors que la Société générale arrive en tête avec un capital de 400.000.000 F. »

16 février 1881
A F. Mallet & Cie, Le Havre : Au sujet semble-t-il du nouvel acte de Société de la Maison Worms. Il n'y a pas eu dissolution de l'ancienne société et constitution d'une nouvelle, mais tout simplement un nouvel acte modifiant la société et relatant les statuts de la nouvelle raison sociale Worms Josse & Cie. « Il n'y aura pas de liquidation et... vous n'aurez pas de compte à rendre ni de remise à faire à la société H. Worms... quant aux transferts de bateaux, nous espérons qu'ils se feront sans difficultés et directement à la société Worms Josse & Cie. »

17 février 1881
Le courrier commence à être signé Worms Josse & Cie.

18 février 1881
A Georges Schacher, Worms Josse & Cie Bordeaux : Au sujet des accords avec lui, la réorganisation de la nouvelle maison ayant eu pour but principal d'assurer la continuation de la maison pour une période de quinze années.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Compagnie Nederland. « Un des anciens directeurs de la Compagnie est venu nous voir pour nous offrir d'acheter leur établissement (meubles et immeubles). Nous lui avons dit que nous ne serions pas acheteurs des immeubles mais que nous pourrions acheter le matériel à un prix convenable. Outre les chalands il nous a parlé de grues, etc. Veuillez nous dire ce que vous pourriez faire de votre côté avec Bazin. » Worms Josse & Cie. « Messieurs Burness vous envoient 100 circulaires anglaises ; ils ont déjà adressé toutes celles pour nos clients et autres armateurs. Pour le cas où vous en voudriez quelques françaises, nous vous en adresserons 50 des nôtres. Monsieur Saint-Chaffray, ancien consul à Port-Saïd, qui est maintenant attaché ici au ministère des Affaires étrangères, est venu nous voir pour nous demander des renseignements sur la navigation que nous avons faite dans le temps dans la mer Rouge. Il désirerait savoir quelles ont été nos espérances au commencement de la navigation du "Séphora" et aussi quelles ont été les difficultés que nous avons rencontrées avec la Marine et les gouvernements. Voyez si vous pouvez nous mettre à même de lui donner satisfaction. Vous avez, si nous nous le rappelons bien, un rapport de Monsieur Rouyer qui a fait une tournée sur "Séphora" et qui pourrait peut-être vous servir. »

19 février 1881
De F. Mallet & Cie, Le Havre : « Nous remettons au courtier l'extrait de votre acte de société, en l'accompagnant d'une note explicative. Nous craignons que certaines difficultés ne surgissent et qu'il ne faille d'autres pièces. En effet l'apport de Hyp. Worms à Hyp. Worms & Cie ne parle pas de "Séphora". Ensuite, pour une raison que nous ne nous expliquons pas, M. Worms a désiré que les 2/3 de "Frédéric-Franck" et de "Marguerite-Franchetti" fussent mis au nom de Hyp. Worms et non pas de Hyp. Worms & Cie. II ressort de ce qui précède, que selon nous, Hyp. Worms & Cie n'ont pas qualité pour transférer à Worms Josse & Cie "Séphora" et les 2/3 de "Marguerite-Franchetti " et de "Frédéric-Franck" et que la douane va demander d'autres documents, probablement, un extrait de l'acte notarié lors du décès et d'une déclaration des héritiers Worms qu'ils sont consentants à ce transfert. »

1er mars 1881
De F. Mallet & Cie : [Extrait d'un courrier daté du 10 septembre 1881, concernant l'achat d'un nouveau navire par la Maison F. Mallet & Cie.] « L'acte de société de la Maison F. Mallet et Cie, passé devant Maître Ruffin, notaire au Havre, le 21 décembre 1880, [et] confirmé par celui passé, devant le même notaire, le 1er mars 1881, ne prévoit que l'exploitation par F. Mallet & Cie de 7 steamers, leur appartenant pour un tiers et appartenant pour les deux autres tiers à Worms, Josse & Cie, plus un 8ème steamer ; l'"Emma", appartenant en entier à MM. Worms, Josse & Cie. »

3 mars 1881
A Woods & Co., Newcastle : « The Company you enquire about is we presume the "Compagnie centrale d'éclairage par le gaz (Eugène Lebon & Cie)" having their offices in Paris and numerous gas works in France, Egypt and Spain. »

4 mars 1881
A F. Mallet & Cie, Le Havre : Leur demande d'indiquer à quels noms sont actuellement inscrits les steamers ou partie de steamers appartenant à la Société Worms et dirigés par F. Mallet & Cie, soit par conséquent les neuf.

8 mars 1881
De F. Mallet & Cie, Le Havre : « Voici comment les steamers sont inscrits en ce qui vous concerne :
"Blanche"                     2/3 au nom de Hypolite Worms
"Emma"                       En entier au nom de Hypolite Worms
"Frédéric-Franck"           2/3 au nom de Hypolite Worms
"Isabelle"                     2/3 au nom de Hippolyte Worms
"Lucien"                       2/3 au nom de Hippolyte Worms
"Marguerite-Franchetti"  2/3 au nom de Hypolite Worms
"Président"                   2/3 au nom de Hypolite Worms
"Séphora"                     En entier au nom de Hypolite Worms
"Louise-Jenny"              2/3 au nom de Hypolite Worms & Cie.
Vous le voyez, sauf "Louise-Jenny", qui est au nom de H. Worms & Cie, tous les autres sont au nom de H. Worms. Vous remarquerez que pour "Isabelle" et "Lucien", le prénom est chaque fois écrit d'une manière différente. » Pendant longtemps M. Worms a été indécis sur l'orthographe de son prénom, plus tard Hypolite a été invariable. Dans une note jointe est expliquée la demande faite par le contrôleur du Bureau de navigation en vue du transfert des steamers sous la nouvelle raison sociale Worms Josse & Cie. A défaut de ces pièces, le contrôleur serait contraint d'exiger un acte régulier de cession des héritiers Worms à la société Hyp. Worms & Cie. Entre autres pièces, le contrôleur du Bureau de navigation demande une déclaration notariée des héritiers « qu'il est à leur connaissance et que c'est avec leur assentiment que jusqu'au moment de la nouvelle constitution de la société, les navires sus-nommés ont à bon droit été exploités par la raison sociale Hypolite Worms & Cie qui en était de fait propriétaire, pour les 2/3 ».

1er avril 1881
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Note sur Nederland. « D'accord avec votre dépêche 25 mars, nous nous rendons à Amsterdam pour voir la Compagnie Nederland et, quoique nous n'ayons pu enlever l'affaire, nous sommes satisfaits de notre voyage. Comme résultat final de notre visite, nous serions bien surpris si la Compagnie manquait à la promesse qu'elle nous a faite ou à peu près de ne pas traiter sans nous convoquer. »

5 avril 1881
A James Burness & Sons, Londres : « We are obliged for the information with respect to the Admiralty contract. We are not surprised that Messrs Mancher & Cy should have secured the same. »

13 avril 1881
A la Compagnie royale des chemins de fer portugais, Paris : Proposition pour fourniture en un an à partir du 1er juillet 24.000 tonnes de charbon.

25 avril 1881
Aux Messageries maritimes, Paris : Au sujet des réparations financières qui leur sont dues du fait du non pesage du charbon qui leur a été fourni par la succursale de Bordeaux depuis le 26 décembre 1878.

10 mai 1881
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Négociations avec la Stoomvaart Maatschappij Nederland. « Nous avons passé la journée d'hier à Amsterdam où nous avions cru devoir retourner pour voir un peu si la Compagnie Nederland n'avait pas pris de nouvelles décisions. La Compagnie nous a donné les mêmes renseignements. Nous croyons que nous tenons la corde et nous la tenons certainement encore plus après cette seconde visite qui a été des plus satisfaisantes. Pour arriver cette fois-ci avec quelque chose de nouveau, nous avions préparé une offre : 1° - pour le charbon ; 2° - pour les espèces : les francs transformés en florins à un change fixe pour toute l'année. Mais, le point le plus difficile et qui n'a pas laissé de nous gêner considérablement, c'était la question des marchandises comme on nous a dit que la Compagnie avait résolu de ne conserver un agent à Port-Saïd que pour surveiller que la maison avec qui on traiterait devrait se charger des marchandises aussi bien que du charbon, nous avons dû répondre que nous étions parfaitement prêts à le faire. Nous croyons que ni Wills Manché & Co. ni la P.S. & S.C. Co. n'auront de chance auprès de la Compagnie et que la lutte sera entre Bazin et nous. Sans cette malheureuse question des marchandises, nous serions à peu près certains de l'emporter. »

13 mai 1881
A Albert Ellissen, Paris : Au sujet de l'approvisionnement de l'usine à gaz de Périgueux (dont la maison de Bordeaux a déjà la fourniture).

27 mai 1881
A A. Couvreux & H. Hersent, 82, boulevard Haussmann, Paris : Questionné par eux par lettre du 25 mai, indication des conditions dans lesquelles la Maison Worms opère avec la Compagnie universelle du canal de Suez. « Nous serons heureux d'exécuter de la même façon toutes les commandes dont vous voudrez bien nous favoriser et sur cette base l'expédition du chargement dont vous nous entretenez se présenterait aujourd'hui dans les conditions suivantes. Après avoir été chargés de la fourniture entière des charbons qui ont été nécessaires à la construction du canal de Suez et être restés depuis les fournisseurs exclusifs de la Compagnie du canal de Suez, nous serions heureux de vous voir également confier à nos soins l'expédition des combustibles dont vous pourrez avoir l'emploi pour la construction du canal de Panama... »

4 juin 1881
A Worms Josse & Cie Bordeaux : "Aveyron". « D'après ce que nous savons de la navigation de ce vapeur elle a toujours laissé de la perte à la Société des houillères de l'Aveyron, ce n'est donc pas très engageant de prendre sa place. Si ce bateau vient à vous manquer et que cette ligne soit plus lucrative que celle que vous essayez de créer sur Bremerhaven, vous pourriez y appliquer le "Frigorifique". Vous pouvez néanmoins nous adresser les détails dont vous nous parlez sur l'"Aveyron", nous les examinerons... »

8 juin 1881
A Worms Josse & Cie Bordeaux : "Aveyron". « Il ne faut pas penser un seul instant au prix que vous nous indiquez, qui est trop élevé. Si un acheteur marseillais l'offre aux Houillères de l'Aveyron... elles feront bien de l'accepter de suite. » "Frigorifique". « Avez-vous espoir de lui procurer une bonne sortie pour Bremerhaven ? »

10 juin 1881
A Worms Josse & Cie Bordeaux : "Aveyron". « Nous ne sommes pas disposés à acheter ce bateau. D'abord à cause du prix... ensuite parce qu'il ne nous convient plus d'acheter de vieux matériel qui tout en ayant l'air de coûter bon marché finit par revenir aussi cher que du neuf lorsqu'il est remis à peu près en état. »

11 juin 1881
A Stoomvaart Maatschappij Nederland, Amsterdam : « Nous sommes heureux d'apprendre que notre maison de Suez vous a donné toute satisfaction dans cette circonstance et nous vous remercions de la façon gracieuse dont vous avez bien voulu nous le faire savoir. »

13 juin 1881
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Bilbao. « Si la Compagnie des houillères de l'Aveyron désarme "l'Aveyron", vous n'aurez donc pas à craindre sa concurrence sur Bilbao. Avant de prendre une décision définitive sur ce service, nous désirons voir ce qu'il peut produire, dans ces conditions ce que vous avez de mieux à faire c'est d'affréter un bateau chaque fois que vous croirez en avoir l'emploi. Lorsque vous affréterez un bateau à l'année pour vous apporter du charbon vous ferez bien de demander l'option de charger à Bordeaux à destination de Bilbao, cela pourra vous être utile. En attendant que F. Mallet & Cie nous rendent "Séphora", Bordeaux fera son service Bilbao et Santander avec d'autres bateaux.. »

18 juin 1881
A A. Couvreux & H. Hersent : Offre un navire de 800 tonneaux prêt à Cardiff dans trois semaines pour prendre un chargement composé suivant les indications de leur lettre du 25 mai.

20 juin 1881
A Worms Josse & Cie Cardiff : Colon. « Notre offre est refusée et on nous donne comme raison que l'on a obtenu de meilleures conditions ailleurs. Si l'affaire n'avait dépendu que de la compagnie du canal de Panama, nous aurions été sûrs de l'avoir, malheureusement il n'en est pas ainsi, les ordres étaient donnés non par la compagnie, mais par les entrepreneurs qui ont d'anciennes relations à Cardiff. II est regrettable que vous n'ayez pu nous procurer une offre plus avantageuse. »
De E. Grosos, Le Havre : Participations dans la ligne de la Baltique et Navigation péninsulaire. Mouvements financiers depuis le 26 avril 1874. Perte du "Nathalie" le 20 juin 1881, un des trois steamers avec "Emma" et "Constantin" de la ligne de la Baltique.

22 juin 1881
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « "Séphora" est affrété avec MM. F. Mallet & Cie jusqu'au 31 décembre prochain... Nous allons leur écrire pour leur demander qu'ils mettent ce bateau à notre disposition pour le 1er janvier. D'ici quelques jours nous vous dirons si vous pouvez absolument compter sur ce bateau. »

25 juin 1881
A Henry Josse, A Worms Josse & Cie Great Grimsby : « Vous vous rappellerez sans doute que Schacher nous avait écrit que l'"Aveyron" lui allait être retiré et qu'il tenait beaucoup à ne pas interrompre sa ligne sur Santander, il nous avait demandé l'autorisation d'offrir pour l'"Aveyron" (les armateurs étaient la compagnie des houillères de l'Aveyron) un affrètement pour 5 ans... nous avons refusé, mais comme Monsieur Mallet se plaint que le "Séphora" est très onéreux pour lui, l'idée nous est venue de demander à Monsieur Mallet de nous le rendre à la fin de l'année. Nous attendons sa réponse. En attendant Schacher va faire son service de Bilbao et Santander avec d'autres bateaux. »

27 juin 1881
A Worms Josse & Cie Bordeaux : "Séphora". « Nous sommes d'accord avec F. Mallet & Cie pour reprendre ce bateau à la fin de l'année. »

8 juillet 1881
Naissance de Marie Germaine Delavigne, deuxième fille d'Emma Louise Worms et de Louis Emmanuel Arthur Delavigne.

13 juillet 1881
A Worms Josse & Cie Bordeaux : "Séphora". « Nous écrivons à Monsieur Mallet que vous acceptez ce bateau pour le 5/10 août c'est-à-dire lorsqu'il aura fini ses réparations. »
A Campanile & Ricciardi, Naples : « Nous avons hier définitivement conclu un marché pour la fourniture de 10.500 tonnes de charbon avec la Compagnie napolitaine du gaz. »

18 juillet 1881
A M. Cabarrus, Compagnie napolitaine d'éclairage et de chauffage par le gaz, Paris : Accusé de réception pour avis donné par lui de l'acceptation du marché ci-dessus (partie des approvisionnements de l'usine de Naples) pour 10.500 tonnes livrables sous vergues à Nappes.

22 juillet 1881
A Josse Worms & Cie Port-Saïd : « Nous avons l'intention de faire revenir M. Coullet pour lui confier notre agence de Marseille, que nous désirons reconstituer sur une base un peu plus solide qu'à présent. Nous venons vous en prévenir et en même temps vous demander de nous le renvoyer dès que vous pourrez sans vous gêner. Tout en désirant faire notre changement à Marseille, nous ne voulons pas pour cela que vos services en souffrent. »

27 juillet 1881
A la Société d'exploitation des chemins de fer de Bône à Guelma, Paris : Accuse réception d'un ordre de chargement de 4/500 tonnes pour Tunis.

9 août 1881
A Gutchoffaungshütte Acken verein für Bergbau Hüttenbetrich : « Messieurs Hollway Bros n'ont jamais eu à leur disposition par eux-mêmes les capitaux nécessaires pour les affaires importantes qu'ils entreprennent. C'est même là une des raisons de l'intervention de notre maison dans les marchés qu'ils ont eus et ont avec votre société. Ce n'est que par suite de l'expérience que nous avons faite de leur honorabilité que... nous continuons à leur prêter notre appui. »

20 août 1881
A Émile Grosos, Le Havre : « Nous sommes disposés à prendre une part dans la "Ville de Messine" et une part dans le grand steamer que vous allez faire construire et nous nous engagerions à prendre une part dans tous les bateaux que vous pourrez faire construire à la condition que nous deviendrons les fournisseurs exclusifs de tous les charbons dont vous pourrez avoir besoin pour vos lignes. »
De F. Mallet & Cie, Le Havre, au directeur général des douanes, Paris : « Nous prenons la liberté d'attirer votre attention sur l'application, à notre ligne régulière hebdomadaire de Hambourg au Havre et à Bordeaux, d'une perception qui ne nous parait pas justifiée, et qui constitue une lourde charge pour notre navigation. La douane est autorisée à percevoir, pour compte des Chambres de commerce de certains ports, un droit de péage fixé, par tonneau de jauge, à un taux qui varie suivant les ports... Nos steamers qui chargent toutes les semaines à Hambourg pour Le Havre et pour Bordeaux à la fois, acquittent le droit de péage au Havre, et c'est justice. Mais, une fois entrés dans un port français, ils sont passés en douane et ne sont plus soumis qu'au régime du petit cabotage. Nous croyons donc que c'est à tort que la douane perçoit, de nouveau à Bordeaux, un droit de péage de vingt-cinq centimes par tonneau de jauge, au profit de la Chambre de commerce de ce port, sous prétexte que le steamer apporte des marchandises venant de Hambourg... »

30 août 1881
A F. Mallet & Cie, Le Havre : Concurrence. « Nous sommes d'autant plus ennuyés de la nouvelle que vous nous annoncez que nous connaissons la maison Pelgrave & Murphy pour une bonne maison, nous prenons des renseignements en Angleterre. »
A James Burness & Sons, Londres : « Have you any friend in Ireland through whom you could ask certain whether is true that Messrs. Pelgrave & Murphy of Dublin are contemplating starting a line of steamers between Hamburg, Havre and Rouen that is to say in opposition with our own service ? We believe the firm to be a strong one. »

31 août 1881
De F. Mallet & Cie, Le Havre : Compte des avaries résultant de l'abordage du steamer "Emma" avec le navire "Suez".

1er septembre 1881
A F. Mallet & Cie, Le Havre : Offre d'envoyer M. Goudchaux à Dublin en raison de l'importance de l'affaire pour voir Pelgrave & Murphy.

5 septembre 1881
A la Société anonyme des usines franco-russes, Paris : « Nous avons l'honneur de vous adresser copie de la lettre que nous recevons de notre maison de Grimsby en réponse aux observations que nous lui avions faites... Vous verrez... que le nécessaire est fait pour assurer l'expédition des charbons que vous nous avez commandés dans les délais stipulés. »
Prorogation du contrat passé le 14/15 mars 1879 entre F. Mallet & Cie et la Compagnie générale transatlantique.

6 septembre 1881
A F. Mallet & Cie, Le Havre : « Notre sieur Goudchaux vous a écrit de Londres pour vous rendre compte de son entrevue avec Monsieur Pelgrave ; nous espérons que cette visite produira un bon résultat. »

9 septembre 1881
A Frédéric Mallet, Le Havre, d'Émile Baudet, Worms Josse & Cie Paris : « Aujourd'hui qu'il est à peu près arrêté entre nous que nous allons faire construire un vapeur, nous venons vous faire part d'un désir que nous avons eu depuis la mort de M. Worms, qui est que le premier bateau qui serait ajouté à notre flotte portât son nom et fût baptisé "Hypolite Worms". Nous ne savons pas si vous avez déjà pensé à cette question de détail mais nous avons tenu dès à présent à vous soumettre notre idée dans l'espoir que vous vous rencontrerez avec nous sur ce point. »

10 septembre 1881
De F. Mallet & Cie, Le Havre : Achat d'un nouveau navire par la Maison F. Mallet & Cie. « Ci-inclus le modèle de l'acte à intervenir entre nous pour l'achat ou la construction d'un nouveau steamer... L'acte de société de la Maison F. Mallet et Cie, passé devant Maître Ruffin, notaire au Havre, le 21 décembre 1880, [et] confirmé par celui passé, devant le même notaire, le 1er mars 1881, ne prévoit que l'exploitation par F. Mallet & Cie de 7 steamers, leur appartenant pour un tiers et appartenant pour les deux autres tiers à Worms, Josse & Cie, plus un 8ème steamer ; l'"Emma", appartenant en entier à MM. Worms, Josse & Cie. »

12 septembre 1881
A Henry Josse, Vichy : « Construction d'un nouveau bateau en remplacement du "Séphora" dont nous sommes convenus en principe avec M. Mallet... Vous trouverez sous ce pli le projet de traité que M. Mallet nous a envoyé et que nous comptons bien lui retourner demain signé de nous, sauf le cas, peu probable du reste, où vous nous télégraphieriez que vous avez quelques objections. Nous avons demandé à Monsieur Mallet de nommer ce bateau le "Hypolite Worms", il nous a répondu que... il avait eu l'intention de le nommer "Gabrielle-Jeanne" du nom de sa fille et de sa petite-fille. Nous trouvons juste que la décision soit laissée à son appréciation. Monsieur Mallet il y a une dizaine de jours n'était pas encore décidé à faire cette commande vu qu'il était sous le coup d'une nouvelle concurrence entre Hambourg et Rouen de la maison Pelgrave & Murphy de Dublin qu'il croyait être une très puissante maison. M. Goudchaux a pu s'assurer que la décision était loin d'être encore définitive et que la maison Pelgrave et Murphy n'étant pas de beaucoup aussi forte que nous l'avions supposé, nous en viendrions facilement à bout si elle venait à se jeter entre nos jambes. »

14 septembre 1881
A F. Mallet & Cie, Le Havre : Nouveau steamer. « Nous vous adressons sous ce pli les deux exemplaires du traité relatif à la construction et à l'exploitation du nouveau steamer signés par nous. » Un exemplaire retourné à Worms signé par F. Mallet & Cie le 15 septembre.

15 septembre 1881
A James Burness & Sons, Londres : « Address all future telegrams to Locator Paris which we have had registered as our telegraphic Address. » Même recommandation à Worms Josse & Cie Bordeaux, Worms Josse & Cie Newcastle, Worms Josse & Cie Port-Saïd, Dumreicher, etc.
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « "Frigorifique" est en route de Brême pour Bordeaux. »

1er octobre 1881
A la Compagnie d'éclairage par le gaz de la ville de Tours, Paris : Proposition pour fourniture nécessaire à son usine jusqu'au 31 décembre 82 (il s'agit d'une affaire Ellissen).

3 octobre 1881
A Stoomvaart Maatschappij Nederland, Amsterdam : Accepte proposition pour fournitures de charbon à Port-Saïd du 1er janvier au 31 décembre 1882, « all the transhipping business in connection with their steamers at Port-Saïd (as we are doing for other lines and among others for the British India Steam Navigation Company) », paiements des droits de Canal des navires et autres débours et avances de fonds à ses agents de Port-Saïd. La Maison attire son attention sur la qualité exceptionnelle des charbons, en particulier le Nixon's Navigation et Davis' Ferndale qui sont "our exclusive monopoly at Port-Saïd".

11 octobre 1881
A F. Mallet & Cie, Le Havre : P. & M. de Dublin. « Nous lisons avec plaisir ce que vous nous écrivez à ce sujet et nous espérons que nous n'entendrons plus parler de cette soi-disant concurrence. »
A Paul Cruzel, Marseille : « Il est entendu que vous continuez à gérer nos affaires à Marseille jusqu'à l'arrivée de Monsieur Coullet ce qui du reste n'aura pas lieu avant le milieu de novembre. »

13 octobre 1881
A Émile Grosos, Le Havre : « Sous ce pli en règle selon vos désirs la procuration relative à la vente de votre steamer "Ville de Malaga". »

14 octobre 1881

A Worms Josse & Cie Bordeaux : « "Marie" est arrivé dans votre port hier avec un chargement de charbon. » Puis est à Bilbao pour prendre une partie de cargaison en minerai. Les navires charbonniers employés par la Maison effectuent leur retour en Angleterre en transportant des minerais de Bilbao.

21 octobre 1881
A Stoomvaart Maatschappij Nederland, Amsterdam : « Nous vous accusons réception de votre estimée en date du 19 courant, par laquelle nous avons appris avec le plus vif plaisir que vous acceptez l'offre contenue dans notre lettre du 3 courant relativement aux services de charbon, marchandises et autres de votre compagnie à Port-Saïd pour toute la durée de l'année 1882. »

24 octobre 1881
A Émile Grosos, Le Havre : « Inclus pouvoir de Mmes Worms et Delavigne et de M. Lucien Worms pour transférer les parts de steamers appartenant à M. H. Worms. Pouvoir de M. Lucien Worms et de Mme Delavigne pour vendre "Ville de Malaga"... » Il s'agit des formalités en douane.

25 octobre 1881
De F. Mallet & Cie, Le Havre : Copie d'une lettre au ministre de la Marine en date du 19 octobre 1881. « En notre qualité d'armateurs d'un service régulier de steamers entre Bordeaux-Le Havre et Hambourg et vice-versa, faisons un départ hebdomadaire de chaque port, sans compter un nombre considérable de voyages supplémentaires suivant les besoins du trafic. »

8 novembre 1881
A Stoomvaart Maatschappij Nederland, Amsterdam : « Offre de mettre à votre disposition les services de la Maison de Cardiff pour les fournitures de charbon que vous pouvez avoir occasion de tirer de ce port par expéditions directes. Nous vous proposerions un arrangement semblable à celui que avons depuis de très longues années avec la Compagnie des Messageries maritimes et qui consiste à traiter pour leur compte en même temps que nous le faisons pour le nôtre les quantités de charbon dont elles peuvent avoir besoin à Cardiff à nous-mêmes par les mines... notre seule rémunération consistant dans une commission qui nous est allouée par la Compagnie et qui compense en même temps les soins donnés par nous aux affrètements que nous faisons pour elle sur ses ordres. »

22 novembre 1881
De Worms Josse & Cie Marseille : Circulaire annonçant le départ en retraite de P. Cruzel et son remplacement par Edmond Coullet « qui est depuis plusieurs années attaché aux établissements d'Angleterre et de Port-Saïd. »

24 novembre 1881
De F. Mallet & Cie, aux capitaines de la flotte : Circulaire. « Indépendamment des gages, la haute paie mensuelle [gratification pour ancienneté] est fixée à : F 15 par mois après 3 années et F 25 par mois après 5 années passées dans la Maison avec le grade de second capitaine ou de second mécanicien ; F 10 par mois après 3 années et F 20 par mois après 5 années passées avec le grade de lieutenant ou de troisième mécanicien. »

Décembre 1881
De James Burness & Sons, Londres : Circulaire [non précisément datée] informant la clientèle de la réouverture de la succursale Worms Josse & Cie à Marseille, sous la direction de Edmond Coullet (voir circulaire du 22 novembre 1881). Parmi les points forts de cet établissement est citée la distribution de qualités de charbon telles que le "Nixon's Navigation" et "Ferndale".

6 décembre 1881
A Stoomvaart Maatschappij Nederland, Amsterdam : Résultat d'expériences faites sur le double criblage à l'embarquement. Le deuxième criblage semble inutile.

7 décembre 1881
A Stoomvaart Maatschappij Nederland, Amsterdam : Accord sur les moyens à employer pour reconnaître le poids des livraisons.

11 décembre 1881
A Henry Josse, Londres : « La concurrence de Silvain Grosos ne nous a pas encore tués. »

13 décembre 1881
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Le journal "Le Havre" a publié il y a quelques jours une grande annonce de vous donnant la liste de nos maisons, de nos lignes et de nos vapeurs... Si elle était reproduite veuillez ajouter aux lignes : Bordeaux à Alicante, Alicante à Bordeaux et au lieu de Bordeaux à Bremerhaven mettre Bordeaux à Bremerhaven et Newcastle. »

15 décembre 1881
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « La question de savoir comment on pourrait accommoder une augmentation du trafic est fortement agitée, et on paraît croire qu'à un moment donné on sera forcé de faire un second canal parallèle au premier. Pouvez-vous prévoir où il aurait son débouché à Suez et si votre construction se trouvera toujours convenablement située ? »

20 décembre 1881
A Georges Schacher, Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nous avons le plaisir de vous faire savoir que nous avons aujourd'hui conclu avec M. Mallet l'achat de sa part dans nos bateaux ainsi que sa maison. En conséquence, la Maison F. Mallet & Cie va disparaître au Havre le 1er janvier prochain pour faire place à la Maison Worms Josse & Cie. Le nouveau bateau en construction en Écosse va s'appeler "Hyppolite Worms". Sauf cela, il n'y aura rien de changé dans la maison du Havre qui continuera avec MM. Lavotte et Jardin comme fondés de pouvoirs à diriger nos lignes comme elle le fait actuellement. M. Malet, en nous faisant cette cession ne se retire cependant pas complètement et continuera pendant quelques années encore à nous donner son concours. Nous avons tenu à vous annoncer cette nouvelle de suite, sûrs du plaisir qu'elle vous fera. »
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Alicante. « Vous avez commencé par nous demander de faire un essai pendant un mois, nous y avons consenti. Après cela vous avez demandé de faire l'essai pendant 3 mois, nous y avons encore consenti. En troisième lieu vous aviez voulu vous engager avec vos chargeurs pour un an, mais nous nous y sommes refusés. Aujourd'hui vous voulez nous amener à nous engager pour un deuxième bateau uniquement parce qu'il présente un peu d'économie sur le premier, nous vous interdisons absolument d'affréter un deuxième bateau. Nous voulons être absolument fixés sur ces opérations d'Alicante avant de nous engager davantage. »

21 décembre 1881
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Alicante. « Nous voulons nous borner à un seul affrètement pour le moment. »

22 décembre 1881
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Maison du Havre. « Entendu, nous vous enverrons une centaine de circulaires. Nous vous remettons sous ce pli une note que nous vous prions de faire paraître dans la "Gironde". Les journaux du Havre nous apprennent que Monsieur F. Mallet, Président de la Chambre de commerce de cette ville, vient de céder sa maison de commerce et d'armement à Messieurs Worms Josse & Cie qui ont été ses commanditaires depuis sa création. La maison Mallet exploite, comme on le sait, les lignes de navigation à vapeur entre Bordeaux, Le Havre et Hambourg ; Bordeaux et Rouen, et notre place intéressée comme elle l'est à la prospérité de ces services, ne peut qu'accueillir avec plaisir un changement qui en laisse la direction entre les mains d'une maison aussi connue pour sa situation honorable et son expérience des affaires maritimes que la maison Worms Josse & Cie. Disons à ce propos que la ligne de Bordeaux au Havre et à Hambourg va d'ici quelques mois s'augmenter d'un nouveau vapeur qui s'appellera le "Hyppolite Worms", du nom du fondateur de la maison. » Alicante. « Nous ne voulons à aucun prix nous engager plus que nous le sommes jusqu'à présent. Nous ne disons pas que la ligne d'Alicante sera mauvaise mais nous voulons le voir auparavant. Sans parler de vos lignes actuelles qui sont loin d'être fructueuses, rappelez-vous les tentatives semblables que vous nous avez déjà fait faire comme la ligne de Bombay et celle de Londres... Monsieur F. Mallet, président de la Chambre de commerce de cette ville, vient de céder sa maison de commerce et d'armement à Messieurs Worms Josse & Cie qui ont été ses commanditaires depuis sa création. »

26 décembre 1881
De F. Mallet & Cie, Le Havre : Acte de dissolution de la société.

28 décembre1881
De H. Jardin, Worms Josse & Cie Le Havre, aux capitaines de la flotte : Circulaire n°1. Disparition de la raison sociale F. Mallet & Cie, à compter du 12 janvier 1882, suite à l'acquisition par Worms Josse & Cie des parts dans les steamers et dans la maison de commerce. « Monsieur Mallet lui-même a bien voulu nous promettre son concours pour deux années au moins. Tout l'ancien personnel est conservé. »

29 décembre1881
De Frédéric Mallet, Le Havre : Grosos. « Je crois donc que vous ferez bien de lui prendre 50 actions d'autant plus que vous pouvez liquider en espèces votre intérêt dans la Baltique et dans la Péninsulaire. »
De F. Mallet & Cie, Le Havre : Nous recevons votre lettre d'hier et prenons bonne note de son contenu. A l'heure où nous vous écrivons, nous n'avons pas encore ni les circulaires de Chaix ni l'extrait de notre acte de société. » P.S. « Nous avons signé aujourd'hui par le ministère de [Courtieux] la vente et le transfert de notre tiers dans les sept steamers en votre faveur. »
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Rachat de la maison du Havre.

30 décembre 1881
A C. Brown, Le Havre : « Nous avons le plaisir de vous faire savoir que contrairement à nos habitudes et pour vous être agréables, nous prendrons volontiers une part de 25.000 F dans le "Graville". » Avis à Worms Josse & Cie Le Havre le 2 janvier [1883]. Le "Graville" est un nouveau bateau de Brown. Il en a un qui s'appelle "Tancarville".
A Eugène Cellier, Hambourg, et à d'autres : Envoi d'exemplaires de la circulaire à distribuer. 500 ont été envoyées à F. Mallet & Cie ; 300 à Worms Josse & Cie Bordeaux ; 300 à Eugène Cellier ; 100 à Ch. Boussaint, Rouen.
A Worms Josse & Cie Le Havre : Note de comptabilité suite à l'absorption de la maison F. Mallet & Cie. 
A A. Deppe, Anvers : Relevé des commissions accordées à M. Deppe sur marchandises chargées sur nos vapeurs ["Marie" et "Commandant-Franchetti"] pour Anvers en 1881 - du 11 janvier au 30 décembre.
A A. Deppe, Anvers : Relevé des frais de déchargement à 1 F par tonneau, prélevés par M. Deppe, sur marchandises chargées sur nos vapeurs en 1881 - du 17 janvier au 30 décembre.
A A. Deppe, Anvers : Relevé du tonnage des marchandises expédiées au-delà d'Anvers en 1881 - du 12 janvier au 30 décembre.

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