1876.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1876, dans :

  • les copies de lettres à la presse du 8 décembre 1875 au 5 janvier 1876 ; du 5 janvier 1876 au 31 janvier 1876 ; du 31 janvier 1876 au 26 février 1876 ; du 26 février 1876 au 27 mars 1876 ; du 27 mars 1876 au 22 avril 1876 ; du 22 avril 1876 au 18 mai 1876 ; du 18 mai 1876 au 15 juin 1876 ; du 15 juin 1876 au 11 juillet 1876 ; du 11 juillet 1876 au 8 août 1876 ; du 8 août 1876 au 4 septembre 1876 ; du 5 septembre 1876 au 30 septembre 1876 ; du 2 octobre 1876 au 27 octobre 1876 ; du 27 octobre 1876 au [?] ; du [?] au [?] et du [?] au 23 janvier 1877 (les manques peuvent provenir soit d'un oubli dans le recensement, soit de la perte de certains volumes),
  • et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.

Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :

  • "Historique de Worms & Cie - 1ère partie (1848-1877)" daté de janvier 1948
  • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale d'Alger (1851-1892)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec la P&O, Burness, Stapledon (1861-1875)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948

A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :

  • des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
  • des annuaires et études notariales...
  • de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.

1875-1876
Journal de comptabilité.

3 janvier 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Santander. « Traitez cette question directement avec Mallet en lui faisant le plus de concessions possibles... Nous ne voulons pas que les intérêts de notre ligne du Havre soient sacrifiés comme ils le seraient si MM. Mallet se soumettaient aux prétentions que vous avez élevées. »

10 janvier 1876
De F. Mallet & Cie, Le Havre, au ministre des Finances, Paris : « La Compagnie générale transatlantique annonce qu'elle vient d'installer un service côtier à des dates régulières entre Hambourg, Rotterdam, Le Havre, Saint-Nazaire, Bordeaux et Santander. Le prétexte de cette création est de relier ses lignes de New York et des Antilles avec les ports ci-dessus énumérés. Son but réel est de faire le cabotage, de prendre des marchandises à fret pour chacun des ports de son parcours côtier et d'écraser, si possible, toutes les lignes actuellement existantes et qui ont été installées par des armateurs particuliers à leurs risques et périls. En subventionnant la Compagnie générale transatlantique, l'État n'a eu en vue que d'ouvrir au commerce des relations lointaines et de lui faciliter ses rapports avec les pays d'outre-mer. Il n'a pu entrer dans l'esprit de personne que la Compagnie abusant de sa situation privilégiée, viendrait dans un moment donné, faire concurrence aux navires sous pavillon français faisant le simple cabotage. Nous avons organisé depuis 18 ans des services réguliers à vapeur entre Bordeaux, Le Havre et Hambourg, et vice-versa. Nos steamers sont montés par près de 200 hommes d'équipage tant pour le bord que pour la machine. Nous en appelons à votre haute impartialité et à votre justice... »
De F. Mallet & Cie, Le Havre, à la Chambre de commerce du Havre : Même objet que le courrier précédent.

13 janvier 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Concurrence Perlbach. « Vous êtes intéressés à faire cesser cette concurrence tant au point de vue de "Marie" et de "Commandant-Franchetti" que comme agent des bateaux de Mallet. »

17 janvier 1876
De F. Mallet & Cie, Le Havre, à Adolf Deppe, Anvers : « Nous sommes d'avis de continuer la concurrence et nous pensons amener à cette idée la Maison Worms. Seulement en présence du peu et du bas fret actuel sur nos lignes la subvention que nous vous faisons est lourde pour Bordeaux et pour nous. L'écrivain vous offre de nous trouver tous à Paris lundi prochain à 11 heures au bureau de M. Worms. »

19 janvier 1876
A F. Mallet & Cie, Le Havre : « L'année 1876 débute mal comme frets ; de plus les concurrences Perlbach et Compagnie transatlantique, si elles durent, vont nous empêcher de gagner de l'argent. »

20 janvier 1876
A James Burness & Sons, Londres : Lui envoie copie d'une information transmise par Newcastle au sujet d'une nouvelle concurrence à Port-Saïd. Il s'agissait de l'ouverture d'un dépôt par une compagnie "limited" que l'on formerait. Cette question a été commencée par Messieurs Nixon's Taylor & Cory de Cardiff pour avoir un dépôt de leurs charbons.
De F. Mallet & Cie, Le Havre, à Bernard [Whde], Hambourg : « Nous nous étonnons qu'avec votre expérience des transports maritimes et en particulier de ceux qui concernent les sucres en pains, vous puissiez supposer un instant que la Compagnie générale ait un service qui puisse répondre aux différentes conditions indispensables pour vous... Malgré le mauvais temps et les glaces, nous avons, au prix de sérieux sacrifices, donné des départs réguliers alors qu'aucune autre compagnie n'aurait agi de même... Malgré les prix relativement réduits faits par MM. Perlbach & Cie, il n'est pas chargé de sucres sur leurs steamers. Cela provient de ce que leur irrégularité ainsi que le manque de soins qu'ils ont pour les marchandises, rendent ce genre de transport impossible par leurs steamers. Pour la Compagnie générale, il en sera de même et davantage encore. Le fret réduit que nous vous avons fait et que nous faisons à vous seul, nous constitue un avantage indiscutable sur nos concurrents qui ne pourront pas charger dans de bonnes conditions sur d'autres steamers que Ies nôtres. »

21 janvier 1876
De F. Mallet & Cie, Le Havre, au président de la Chambre de commerce de Paris : « Nous avons organisé depuis 18 ans des services réguliers de bateaux à vapeur entre Bordeaux, Le Havre et Hambourg, et vice-versa. Afin d'être toujours à même de répondre aux besoins du commerce, nous avons progressivement augmenté le nombre et le tonnage de nos steamers et nous pouvons dire qu'il n'existe de ligne au cabotage en France ou à l'étranger jouissant d'une réputation supérieure à celle dont jouissent les nôtres, comme régularité, excellence du matériel et choix du personnel. La Compagnie générale transatlantique vient d'inaugurer un service côtier en concurrence avec nos lignes... Pendant l'année 1875 la Compagnie générale transatlantique avec laquelle nous avions un traité ne nous a pas même donné 1.000 tonneaux en tout de Bordeaux au Havre, du Havre à Bordeaux, de Hambourg au Havre et du Havre à Hambourg, alors, cependant que nous avions consenti un taux de fret n'excédant pas beaucoup celui des voiliers... En subventionnant la Compagnie générale transatlantique, l'État a eu en vue de créer des relations sous pavillon national entre la France et les États-Unis et les Antilles et de faciliter ainsi nos transactions commerciales. Aucun service à vapeur français n'existait alors sur ces lignes et les subventions de l'État ne portaient aucun préjudice à des armateurs particuliers... C'est à l'aide des impôts que l'État est en mesure de subventionner la Compagnie générale transatlantique. Les armateurs particuliers ont à supporter une portion de ces charges. Il ne saurait dont être permis à la Compagnie générale transatlantique subventionnée en partie, quoique indirectement par eux d'abuser de cette situation exceptionnelle pour venir les concurrencer sur leurs propres lignes. »

25 janvier 1876
A M. Michel Esq. Continental Traffic, superintendant, London & North Western Railway, London : « Nous présumons que l'arrangement que vous proposeriez serait en ce qui nous concerne de donner aux navires de votre Compagnie des frets de sortie de charbon des ports gallois pour Bordeaux et de leur procurer des cargaisons de retour de marchandises. S'il en est bien ainsi nous serions probablement disposés à nous arranger avec vous pour l'exploitation de la ligne par l'intermédiaire de nos maisons des deux côtés, de toutes façons nous sommes prêts à discuter la question avec vous. »
De F. Mallet & Cie, Le Havre, à M. Plamant, Le Havre : « Nous vous offrons un marché pour le transport de vos liquides de Bordeaux au Havre de ce jour au 31 décembre 1876, au prix de 20 F par tonneau de mer de la place de Bordeaux. » Conditions.

27 janvier 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : « Compagnie transatlantique. Nous regrettons beaucoup que votre Chambre de commerce n'ait pas cru devoir approuver le rapport de sa commission. Nous espérons que, si MM. Mallet vous envoient les pièces que vous leur avez demandées, cela vous servira à faire appuyer nos lettres par votre Chambre de commerce. Il y a un point sur lequel MM. Mallet insisteront probablement à savoir que, si l'on permet aux compagnies subventionnées pour des lignes transatlantiques de concurrencer les armateurs privés faisant la navigation du cabotage, elles finiront par tuer ces derniers et si ensuite elles ne vivent pas elles-mêmes bien longtemps, comme cela paraît être le cas de la Transatlantique, il n'y aura plus que le pavillon étranger pour faire la petite navigation comme entre Bordeaux et Hambourg, vu que personne en France ne voudra plus mettre de capitaux dans des entreprises maritimes qui seraient continuellement menacées par la concurrence indirecte de l'État. Que les anciens statuts de la Compagnie transatlantique lui donnent le droit de faire ce qu'elle fait, nous n'en savons rien, mais une Chambre de commerce comme celle de Bordeaux ne devrait pas hésiter à appeler l'attention du gouvernement sur la manière dont les subventions qu'il accorde sont distraites de leur destination et servent à ruiner les entreprises individuelles. Si l'on veut tuer la marine privée au profit d'une grande compagnie qui ne se raccroche à ces services que pour tâcher de remédier à sa mauvaise situation, c'est pour le mieux ; mais nous ne pourrions comprendre que la Chambre de Bordeaux ne vît pas le danger et formulât un avis différent de celui que la Chambre du Havre a si bien exprimé. »

28 janvier 1876
A Paul Bayle, Le Caire, et M. Dumreicher, Alexandrie : Retards dans les paiements et montant important des sommes restant dues. Joint un relevé des découverts de Hte Worms & Cie en Égypte : Chemins de fer - £ 27.730, ministre du Commerce - £ 23.430, daïra des Princesses - £ 06.960, divers - £ 02.300, total - £ 60.420.
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : « Marine anglaise, Suez, ne nous a pas encore demandé une seule tonne outre le Nixon livré au "Osborne". C'est un marché bien dangereux pour le vendeur, l'acheteur n'étant pas tenu de prendre livraison. Nous sommes menacés de rester avec 2.000 tonnes sur le dos sans emploi probable. »

31 janvier 1876
De F. Mallet & Cie, Le Havre, à M. Flornoy, armateur, Nantes : « Nos correspondants de Bordeaux, MM. Hypte Worms & Cie, dont la Maison de Paris est fortement intéressée dans nos steamers, nous ont dit que vous seriez comme nous disposés à protester contre les agissements de la Compagnie générale transatlantique... Nous avions soumis la question à la Chambre de commerce de Bordeaux et nous apprenons qu'elle a pris la décision suivante : « Après longue délibération la Chambre décide d'envoyer les deux lettres de MM. F. Mallet & Cie et de MM. Hypte Worms & Cie aux ministres en les recommandant à toute leur sollicitude. » Comme il est d'une grande importance pour le succès de notre réclamation qu'on ne puisse pas nous opposer la décision défavorable d'une Chambre de commerce, nous vous engageons à ne soumettre la question à la vôtre qu'après avoir communiqué les journaux que nous vous envoyons à plusieurs membres et avoir acquis la certitude que la majorité vous sera favorable. »

1er février 1876
Au président de la Chambre de commerce, [Paris] : Protestations contre la concurrence de la CGT.

5 février 1876
De F. Mallet & Cie, à Adolf Deppe, Anvers : « Remise de F 6.500 en un chèque sur Paris pour notre part de subvention pour pouvoir concurrencer Anvers-Hambourg... Pour février et mars, "Ville de Bayonne" continuera à naviguer entre Anvers et Hambourg et vice-versa. Pour cette navigation une participation existera entre vous, la Maison Worms de Bordeaux, et nous sur les bases suivantes : La participation sera débitée mensuellement des F 7.000... A la fin de chacun de ces deux mois, vous établirez la balance et la perte sera supportée comme suit : la moitié par nous, un quart par MM. Worms, un quart par vous. »

8 février 1876
A M. Orzenne [ou Ozenne], conseiller d'État, secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Commerce, Paris, de F. Mallet & Cie : « Ainsi que vous avez bien voulu me le permettre, je vous envoie : le journal Le Havre du 1er février, le Courrier du Havre du 6/7 février. Vous y trouverez en partie les arguments que j'ai développés dans l'audience que vous avez bien voulu m'accorder aujourd'hui, relativement au service côtier de la Compagnie générale transatlantique. Recevez, Monsieur, l'assurance de ma parfaite considération. »

16 février 1876
De F. Mallet & Cie, Le Havre, à Eugène Grosos : « La navigation sur Copenhague est-elle rétablie ? » Prière de donner instructions à Hypte Worms & Cie « puisqu'ils sont vos agents pour la ligne de Copenhague. »

19 février 1876
A M. Vignon : La Maison Worms expédie depuis plusieurs années du charbon d'Écosse (London Diamond à l'exclusion de tout autre) en France et à ses dépôts à l'étranger et en a toujours eu toute satisfaction.

26 février 1876
De F. Mallet & Cie, Le Havre, à André Ferrière, Bordeaux : « MM. Hte Worms & Cie de Bordeaux viennent de nous remettre le compte de notre steamer "Blanche", voyage 18-28 janvier dernier de Sunderland à Bordeaux et de ce dernier port à Cardiff où il est allé porter un chargement de poteaux de mine... Nous sommes amenés aujourd'hui à y regarder de plus près qu'autrefois par suite des concurrences que nous avons à subir de différents côtés et nous pensons que pour nous aider à les supporter vous voudrez bien... nous réduire vos frais de perception de courtage. »

3 mars 1876
A M. Péan de Saint-Gilles, président de la Chambre des notaires, 2, rue de Choiseul, Paris : Règlements déboursés et honoraires pour l'acquisition d'un terrain 45, boulevard Haussmann : « J'ai l'honneur de vous remettre sous ce pli en vous priant de vouloir bien les taxer, quatre pièces acquittées, relatives aux déboursés et honoraires réglés par moi au nom de ma fille, Madame Léon Franchetti, à Maîtres Baudrier et Carré, pour l'acquisition d'un terrain sis à Paris, boulevard Haussmann, 45. Veuillez agréer... »

4 mars 1876
De F. Mallet & Cie, à Adolf Deppe, Anvers : « Nous offrons à la participation notre steamer "Président" pour deux voyages complets, de Hambourg à Anvers et retour à Hambourg. Moyennant £ 425 pour chaque voyage complet sans soumission d'affrètement bien entendu. Vous débiterez la participation de notre soumission sur les frets d'entrée et de sortie que "Président" pourra faire. Nous accordons 7 jours courant, dimanches exceptés, pour chaque voyage complet, c'est-à-dire en moyenne trois jours et demi à Anvers, trois jours et demi à Hambourg et £ 15 par jour de surestaries. Vous ne devrez pas lui donner chaque fois plus de 225 tonneaux en fer ou autres métaux afin de ne pas le fatiguer. Le "Président" peut charger dans ses cales six cents tonneaux en lourd et en encombrement il vous prendra un très beau tonnage. Nous pensons que c'est la combinaison la meilleure et qui fera peut-être le plus d'effet sur Perlbach. »

6 mars 1876
De F. Mallet & Cie, à Adolf Deppe, Anvers : « Nous vous confirmons notre lettre du 4 courant. Sous ce pli nous vous remettons F 4.000 en un chèque à vue à votre ordre sur Worms & Cie de Paris. Veuillez nous accuser réception de cette remise que nous vous prions de passer au crédit de notre compte chez vous. »

22 mars 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Chemin de fer du Nord. « Prenez le plus possible les expéditions de traverses... Veuillez nous envoyer copie de votre contrat... ainsi que le détail des livraisons. »

25 mars 1876
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : « "Osborne", retour de l'Inde, sera ici demain et ne prend pas à Suez le charbon Nixon que l'on avait tout spécialement demandé. Après avoir légitimement espéré une belle affaire avec notre contrat de l'Amirauté, nous allons nous trouver encombré à Suez de 2 300 tonnes de charbon dont nous ne prévoyons guère l'emploi. »

29 mars 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Traverses. Bordeaux a vendu 20 à 25.000 traverses à Carel et Fouche ; des livraisons sont en cours pour les chemins de fer du Nord et pour l'Espagne ; Paris conseille à Bordeaux d'écrire à Grimsby pour obtenir la résiliation d'un solde de 14.000 qu'elle a à livrer.

30 mars 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Chemin de fer du Nord. « Nous ne sommes pas du tout d'avis que vous détourniez "Marie " ou "Commandant-Franchetti" de votre ligne d'Anvers, surtout en ce moment que vous voulez établir des départs réguliers. »

15 avril 1876
A M. le marquis d'Adda, président du Conseil d'administration de la Société des chemins de fer de la Haute Silésie, Milan : Proposition pour fourniture de combustible destiné aux services de la Société. « Vous savez sans doute quelle a été la situation du marché des charbons en Angleterre depuis quelques années, après s'être élevé à des taux qui, jusqu'alors, avaient été sans précédents, le cours est retombé aujourd'hui aux prix les plus bas auxquels on les ait jamais vus... A l'appui de notre offre de service, nous vous demandons la permission d'ajouter que nous sommes depuis un très grand nombre d'années, les fournisseurs de la Marine française, de la Compagnie des Messageries maritimes en France, des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (pour ses besoins en charbon anglais seulement), des chemins de fer égyptiens, Madrid à Saragosse et à Alicante, Saragosse à Pampelune et à Barcelone, etc. Nous avons été à plusieurs reprises pendant ces dernières années les adjudicataires de fournitures à la Société des chemins de fer romains que nous avons toujours servie à son entière satisfaction. »

21 avril 1876
A M. le président du Conseil d'administration de la Société générale algérienne : « Nous avons de nouveau recours à vos obligeances pour vous prier de bien vouloir faire délivrer une lettre de crédit du montant... en faveur de M. Édouard Mallet sur votre agence d'Alger. M. Mallet devant pendant son séjour à Alger étudier pour nous la possibilité de créer dans cette ville quelques affaires de charbon, nous vous serions très reconnaissants de vouloir bien le recommander au directeur de votre agence. »

24 avril 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : « La Compagnie du Canal nous passe un ordre de Cardiff pour 1.500 tonnes environ à expédier de suite. Ces ordres semblent nous revenir. » La lettre est signée par le président qui sans doute n'aime plus à voir sa Compagnie traiter directement avec les Anglais.

29 avril 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Assemblée générale de la Transatlantique et intervention de F. Mallet à cette assemblée : « II (M. Mallet) considère maintenant comme à peu près impossible que les Pereire puissent faire une émission d'obligations et c'était après tout le but qu'il désirait. » H. Worms expédie du charbon en Baltique (Cronstadt et Saint-Pétersbourg) de Cardiff et de Newcastle, non pas seulement de Grimsby.

14 mai 1876
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : Note de comptabilité. « Veuillez nous créditer... de notre facture incluse avec reçu à l'appui et dont nous vous débitons provisoirement à 25 F la livre... livraison au "Nimble" amirauté £ 12.9.2. / F. 311.45.

26 mai 1876
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Concurrence. « On nous dit que Nixon du Nixon's navigation fait faire des démarches pour établir un dépôt de son charbon chez vous. Donkin de la maison... Donkin & Cie & Agius, un jeune Grec qui a été employé chez Lambert... sont allés à Malte et de là ont dû aller chez vous pour aviser aux moyens d'y établir un dépôt. Veuillez nous dire ce que vous aurez pu savoir de leurs mouvements et démarches chez vous. Nous espérons que les grandes dépenses et difficultés d'organisation feront abandonner cette idée... Une tentative de ce genre faite par D. Brown & Cie de Londres dans le but de former une société parmi les armateurs pour établir des dépôts à Port-Saïd, Aden, etc. a dû être abandonnée, les armateurs n'ayant pas répondu à l'appel qui leur était fait. »

29 mai 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Concurrence Anvers Hambourg. « Nous comprenons parfaitement votre désir de cesser de payer une subvention qui vous est onéreuse mais comme le service de concurrence entre Anvers et Hambourg a été créé dans l'intérêt des bateaux du Havre et des vôtres, vous devez vous entendre avec MM. F. Mallet & Cie et ne cesser cette concurrence que lorsque vous serez bien d'accord avec ces Messieurs. »

31 mai 1876
A M. Petit Didier, président du Comité maritime, Paris : « En réponse à convocation que vous avez bien voulu nous adresser pour votre réunion du 7 juin, j'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai transmis votre lettre à Monsieur Mallet du Havre qui est chargé de la direction des armements dans lesquels je suis intéressé et des questions qui s'y rattachent. »

3 juin 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Chemin de fer du Nord. « Bordeaux peut faire un nouveau marché avec cette Compagnie mais à la condition d'être sûr d'y trouver large bénéfice. Laissez faire les maisons qui ne font que les bois si elles ne veulent travailler qu'à profits minimes. Pour le calcul des frets être prudent et ne pas compter trop exclusivement sur les bateaux de Mallet où il n'y aura de la place que s'il n'y a rien de mieux à charger. »

12 juin 1876
A Hte Worms & Cie Newcastle : Cronstadt. « La Maison de Grimsby a dû vous passer un nouvel ordre. »

26 juin 1876
A Madame Franchetti, Paris : Remise de l'extrait de son compte courant et du relevé de compte relatif à son immeuble du boulevard Haussmann.

30 juin 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Poteaux télégraphiques. « L'administration m'avise que nous sommes définitivement adjudicataires des lots n° 6 et 10... et de celui de l'Algérie. »
Au ministre de la Marine italienne, Rome : « Fournisseur des gouvernements anglais, français et égyptien, ainsi qu'aux plus grandes compagnies de navigation et de chemin de fer dans les principaux pays du globe, y compris l'Italie, notre maison quoique ayant son centre à Paris est, depuis 30 ans, établie dans les principaux ports charbonniers de l'Angleterre, nous nous permettons de dire qu'elle y occupe le premier rang.... »

1er juillet 1876
Au Comte Crivelli Visconti, Rome : Appel à son intermédiaire pour remettre au ministre de la Marine une demande d'admission aux adjudications pour fournitures à la Marine italienne : « Notre maison exporte environ le dixième du charbon que l'Angleterre envoie à l'étranger.... »

14 juillet 1876
A James Burness & Sons, Londres : Direction de la Maison de Port-Saïd. En raison de son âge et de sa santé, Édouard Rosseeuw va quitter la direction des maisons de Port-Saïd et de Suez ; Monsieur O'Connor va en prendre la direction. Envoi d'un projet de circulaire avec prière de le faire imprimer et distribuer en Angleterre ; ledit projet est daté du 1er août.

21 juillet 1876
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Amirauté. « Ci-inclus copie de leur lettre à Burness d'après laquelle ils nous dénoncent la fin de leur marché à Suez, pour le 17 octobre. Nous pensons qu'elle aura fait la même chose avec Cory pour le marché de Port-Saïd. »
De l'Amirauté anglaise : « Before long I shall have the pleasure of writing to you again on the subject of its renewal. »

24 juillet 1876
A T. Wilson Sons & Cy, Hull : Au sujet des soi-disant énormes profits réalisés à Port-Saïd par les dépôts de charbons et des tentatives avortées d'y créer de nouveaux dépôts.

26 juillet 1876
A Hte Worms & Cie Grimsby : Continue à faire de fréquents affrètements pour la Baltique.

29 juillet 1876
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : Amirauté. « Nous ne regrettons nullement la terminaison de notre contrat avec la Marine anglaise à Suez et nous espérons que vous le laisserez à d'autres pour l'année prochaine. Ces remarques ne s'appliquent pas à la fourniture de la Marine anglaise à Port-Saïd que nous verrions venir à nous avec plaisir. »

31 juillet 1876
A F. Mallet & Cie, Le Havre : Le prévient que la Maison Worms ne désire pas que Édouard Mallet retourne à Alger. « Nous sommes aujourd'hui édifiés sur ce qu'on peut faire en Algérie... et nous avons pris la détermination de ne pas pousser plus loin une expérience qui ne pourrait avoir pour résultat que d'entraîner pour nous de nouveaux frais. » Édouard Mallet est parti en Algérie quelques temps avant pour établir la possibilité d'y faire des affaires, particulièrement en charbon. Il a proposé à H. Worms d'ouvrir à Alger un bureau, mais sans but très précis, et bien que les affaires charbon ne semblent pas présenter de ressources. Hypolite Worms a rejeté sa proposition.

4 août 1876
A Édouard Mallet, Alger : « Etant fixés aujourd'hui sur l'impossibilité de trouver à Alger des éléments d'affaires rentrant dans nos habitudes et dans nos concurrences, nous ne sommes pas disposés à continuer davantage l'expérience que nous avons faite. »

5 août 1876
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : « A moins de conditions exceptionnelles, nous espérons que vous ne prendrez pas la nouvelle fourniture pour Suez car cela ne peut être qu'une mauvaise affaire à en juger par l'expérience que nous en avons faite. A notre avis c'est une affaire à laisser aux voisins. Dépôt Suez. On [les autorités locales] refusera de nous accorder une prolongation de bail pour notre dépôt sur le quai du Gouvernement dès que nous serons débarrassés du charbon car le loyer est trop lourd pour faire de grandes affaires. Une fois le contrat de la Marine anglaise terminé, nous n'aurons plus besoin que d'un petit dépôt pour faire face aux demandes des steamers arrivant de la Mer rouge sans charbon. »
De James Burness & Sons, Londres : « Suez contract. We have the pleasure to advise that your offer for supplying H. M. ships at Suez has been accepted by Admiralty. »

19 août 1876
Au Lloyd austro-hongrois, Trieste. Nouvelle proposition pour fournitures de 20 à 30.000 tonnes de charbon malgré insuccès des dernières propositions.

21 août 1876
A Koninglike Nederlandsche Stoomboat Maatschappy, Amsterdam : « Privés depuis déjà quelques semaines de l'honneur d'approvisionner à Port-Saïd les vapeurs de votre Compagnie passant par le canal de Suez, nous désirons cependant pour le cas où ce renseignement vous serait utile, vous aviser de temps à autre des prix auxquels notre dépôt de Port-Saïd serait en mesure de vous fournir les charbons qui pourraient vous être nécessaires. Nous espérons que vous voudrez bien, si l'occasion s'en présente, vous rap- peler la manière satisfaisante dont nous nous sommes toujours efforcés de faire vos approvisionnements pendant le temps où nous en avons été chargés... »

22 août 1876
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : « Amirauté. Nous notons que vous avez de nouveau repris le contrat de la Marine anglaise à Suez pour 3 ans. Nous ne savons pas encore si nous pourrons obtenir du gouvernement égyptien le renouvellement du bail de l'emplacement que nous occupons actuellement sur le quai du Gouvernement. » Note de comptabilité. « Veuillez nous créditer au change du jour de nos factures incluses... £ 49.16.8. Restitution de 20 tonnes de charbon faite à Suez à la Marine égyptienne pour compte de l'Amirauté anglaise, F 1.245,43. »

1er septembre 1876
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Autorisation à Monsieur O'Connor de déléguer ses pouvoirs à Monsieur Paul Rouyer, en cas d'absence ou d'empêchement de Monsieur O'Connor.

4 septembre 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Concurrence Perlbach. « Si vous ne voyez pas convenance à continuer à contribuer aux frais de la lutte contre Perlbach, Monsieur Mallet s'arrangera avec lui en ce qui le concerne. Nous sentons aussi bien que vous combien il est dur de payer une somme comme celle qui est à votre charge depuis si longtemps, mais si vous avez réellement intérêt à continuer la lutte que vous avez commencée avec Monsieur Mallet, il nous paraît difficile que vous vous en dégagiez aujourd'hui. »

5 septembre 1876
A la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, Paris : Présentation de M. Bouton, représentant de Messieurs A. Grandchamp Fils & Cie de Rouen.

6 septembre 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Concurrence Perlbach. « Notre opinion est que nous devons continuer à faire une concurrence sérieuse à Perlbach jusqu'à ce qu'il soit complètement tombé quelle que soit la somme que cette concurrence coûtera. »
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : « Dépôt Suez. Nous croyons pouvoir vous assurer que nous aurons un renouvellement du bail pour 3 ans grâce au bienveillant concours du consul d'Angleterre, M. West, et aussi de MM. Dumreicher. »

7 septembre 1876
A A. Grandchamp Fils & Cie, Rouen : Accuse réception inventaire au 30 juin. « Très satisfaits des résultats... Nous avons appris avec plaisir l'arrivée à Dieppe de votre nouveau steamer "Georgette". »
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Nom d'un navire concurrent pour Hambourg : "Astronom".

9 septembre 1876
A F. Mallet & Cie, Le Havre : Concurrence Anvers et Hambourg. « Vous nous annoncez que vous avez réussi à convaincre Monsieur Schacher de la nécessité de continuer la lutte contre Perlbach. Nous sommes heureux de voir que vous avez pu vous mettre d'accord. »

18 septembre 1876
A Eugène Cellier, Hambourg : « Nous avons aujourd'hui réuni dans nos bureaux Messieurs Mallet, Deppe et Schacher et avons avec eux résolu de mettre deux bateaux sur la ligne d'Anvers Hambourg de façon à avoir un service régulier avec un départ chaque semaine de chacun des deux ports. Vous pouvez dès à présent annoncer l'installation très prochaine de ce service et nous nous occupons activement de nous mettre en mesure d'annoncer sous peu le premier départ. » En P.S. de la main de M. Worms : « Si après l'annonce du service hebdomadaire entre Anvers et Hambourg et vice-versa, M. Perlbach fait une démarche auprès de vous, vous pourrez lui dire que nous lui gâterons la ligne entre Anvers et Hambourg aussi longtemps qu'il ira à Bordeaux. II est dans son intérêt de prendre l'engagement de ne plus aller à Bordeaux car une fois bien installés entre Anvers et Hambourg avec deux steamers, il est à craindre pour lui que nous y restions définitivement... »

24 septembre 1876
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : « Dépôt Suez. Juste au moment où tout paraissait terminé, il y a eu de la part des autorités locales un grand revirement à notre préjudice relativement à l'affaire du renouvellement du bail. M. [West], le consul d'Angleterre qui s'est occupé sérieusement de cette affaire, est très contrarié de la manière de faire des autorités égyptiennes et il s'est adressé au consul général. Espérons qu'il réussira dans ses demandes. » Jointe à ce courrier copie d'une lettre adressée à Port-Saïd par son agent de Suez, le 12 septembre courant : « West est furieux d'avoir été joué de la sorte. Il envoie à Alexandrie, au consulat général, toutes les pièces relatives à notre affaire et fera demander notre terrain directement au vice-roi. On s'est moqué de West et il fera tout son possible pour nous faire réussir. »

26 septembre 1876
A F. Mallet & Cie, Le Havre : Achat d'un steamer. « Nous avons pris connaissance du contenu de votre lettre et y donnons notre approbation complète. Si vous vous décidez à faire cet achat nous désirons que vous donniez à ce steamer le nom de "Louise & Jenny" et que vous mettiez la propriété des deux tiers nous concernant au nom de notre Sieur H. Worms. »

10 octobre 1876
A M. Rubattino, Gênes : Rappel d'une demande pour continuer à être chargé de l'approvisionnement à Port-Saïd des vapeurs du Lloyd italien dont la clientèle était acquise à la Maison jusqu'au moment où Rubattino les acquit de cette société à la suite de sa liquidation.

12 / 14 / 17 octobre 1876
A Georges Schacher, Hte Worms & Cie Bordeaux : « Le moment est venu de mettre à exécution notre détermination de renoncer définitivement aux affaires traverses, ne plus prendre d'engagements que pour arriver à liquidation de solde actuel de stock. Nombreux mécomptes sur affaires bois. Les employés de ce service cesseront à partir du 31 prochain de faire partie de la maison. »

12 octobre 1876
De James Burness & Sons, Londres : « Suez Admiralty contract. Enclose we beg to hand you the usual printed forms of this contract which have been issued by the Admiralty. The printed forms of contract we are forwarding by book post. »

13 octobre 1876
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Amirauté anglaise. « Vous trouverez sous ce pli copie de notre marché pour Suez. »
A F. Mallet & Cie, Le Havre : « Nous notons que vous avez donné l'ordre de construire un nouveau steamer qui s'appellera "Louise Jenny", propriété 2/3 pour notre compte et celle de 1/3 pour le vôtre. Vous adresserons prochainement les photos de Mmes Josse et Goudchaux. » L'épouse d'Henri Goudchaux est Jenny Sophie Henriette Levyllier.

19 octobre 1876
A [?] : « La CGT se retire de nos lignes, nous avons fait signer les accords avant hier. Nous demandons à Mallet de nous envoyer copie du traité. »

22 octobre 1876
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : « Amirauté anglaise. Nous avons bien reçu les pièces du marché. Nous avons livré 15 tonnes à Suez sur le nouveau marché. » Note de comptabilité : Veuillez nous créditer au change du jour de notre facture incluse pour livraison au steamer "Dwarf" à Suez, contrat Amirauté : £ 32.16.3. dont nous vous débitons provisoirement à 25 F la livre, F 820,31.

26 octobre 1876
A Hte Worms & Cie Bordeaux : « Nous avons présentes à la mémoire les expéditions de poteaux que vous avez faites en Angleterre, qui nous ont coûté cher. Nous ne voyons pas sans inquiétude celles que vous venez de vous engager à faire. »

3 novembre 1876
A [Hte Worms & Cie Bordeaux] : « Perlbach donne une nouvelle impulsion à sa concurrence, cela provient en grande partie des encouragements qu'il trouve sur ligne Bordeaux-Anvers par suite irrégularité de vos départs. Avons hâte que ... vous fassiez concurrence réelle à Perlbach. »

8 novembre 1876
Nixon. Au sujet exclusivité donnée à une autre maison de Port-Saïd. Négociations avec Worms ont échoué parce que ceux-ci n'ont pas voulu s'engager à prendre du Nixon au-delà d'une certaine quantité à Port-Saïd.

10 novembre 1876
Nixon. La Maison aurait toujours refusé de se mettre entièrement entre les mains de ce mineur. Nous allons voir ce que donnera la nouvelle combinaison, nous en sommes nullement effrayés. Le Nixon's Navigation ne vaut pas mieux que d'autres charbons. Il a même cette infériorité c'est qu'il est plus sec et brûle moins facilement.

15 novembre 1876
A [Hte Worms & Cie Bordeaux] : Perlbach a proposé à F. Mallet & Cie de ne plus rien charger à Bordeaux, ni au Havre pour Hambourg s'ils voulaient cesser de lui faire concurrence de ce dernier port à Anvers. « Nous regrettons bien que Mallet n'ait pas accepté et ne vous ait pas laissé vous débrouiller vous-mêmes pour votre ligne Bordeaux-Anvers avec Perlbach. Cela nous coûterait bien moins cher. Vous vous étiez engagés à faire concurrence régulière et ferme, vous ne l'avez pas faite. »

22 novembre 1876
A Geo & A. Herring & Co., Londres : Graines de coton. « Ne sommes pas encore en mesure de nous décider. Attendons des renseignements de nos amis d'Alexandrie. Ces affaires sont liées avec les expéditions de charbon faites par notre maison de Grimsby et Alexandrie.

24 novembre 1876
A M. Dumreicher, [Alexandrie] : L'autorise à acheter 2/3.000 tonnes de graines de coton pour expéditions sur l'Angleterre. Propose de faire l'opération en compte à demi.

1er décembre 1876
A M. Dumreicher, [Alexandrie] : Au sujet de la candidature O'Connor pour l'agence à Port-Saïd du consulat du Danemark. Dumereicher a acheté 800 tonnes de graines de coton en compte à demi.

16 / 21 / 22 décembre 1876
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Instructions au sujet de l'arrangement pour le règlement des droits de passage en ce qui concerne les navires à la consignation Stapledon (Holt) et les versements à faire par Holt.

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