1963.00.00.Recueil d'informations.Janvier à décembre

Ce fichier a été établi par la saisie ou la numérisation de documents conservés chez Worms 1848 et consultables à partir de ce recueil en cliquant sur leurs intitulés (en bleu + soulignement). Les témoignages relatifs au département bancaire proviennent le plus souvent du secrétariat général et de la direction de Worms & Cie, d’une part, et d’extraits de livres ou d’études, d’autre part. Rares sont en effet les archives émanant directement de ces Services ; la raison en est que la Banque Worms, lors de sa nationalisation en 1982, a repris la totalité de ses dossiers (y compris les plus anciens) et les conserve, depuis, indépendamment de la Maison Worms

1963

De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d’un historique sur les Services charbons en date du 18 octobre 1977]. « Les Services combustibles créèrent et firent prospérer une filiale nouvelle la Sonatherm (Société nationale thermique) qui vit le jour en 1963 [1969 ?]. Elle s'attacha à l'entretien des installations de chauffage et réussit à s'implanter dans plusieurs villes de province. »

Les services bancaires de Worms & Cie participent à l'augmentation de capital d'Antar Pétroles de l'Atlantique par répartition de réserves.

Par le Ciave (société d'études et de mise en place de financements de grands ensembles industriels à l'étranger), Worms participe à la réalisation d'une raffinerie de pétrole à Puerto Linon, au Costa Rica (9.000.000 $).

De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] Interventions de la Banque Worms dans les augmentations de capital par répartition de réserves de : Antar Pétroles de l'Atlantique, Antargaz, Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire de navigation, Société anonyme des carrières de l'Ouest. Interventions dans les augmentations de capital de : Société nouvelle des ateliers de Vénissieux (Snav) - par répartition, Produits chimiques et Raffineries de Berre (conversion d'obligations en actions), Société nouvelle A. Godde-Bedin - par répartition, Compagnie pour le financement de l'industrie, du commerce et de l’agriculture (Cofica), Compagnie française d'entreprises, Schneider et Cie, Baignol et Farjon SA (A. regroupement des actions ; B. augmentation du capital), Compagnie industrielle et financière de Pompey (A. regroupement des actions ; B. augmentation du capital), Compagnie française des pétroles - par répartition, Établissements Bignier-Schmid-Laurent - par répartition, Kléber-Colombes, Isothermos, Société du grand hôtel de la rive gauche, Hôtel Lutetia, Compagnie d'assurances maritimes, aériennes et terrestres (par incorporation de réserves), Société de développement régional du Sud-Est, Groupement pour le financement de la construction, Imminvest, etc. Une constatation intéressante à faire ici, c'est la liaison Worms et Cie avec l'Union européenne industrielle et financière. Si l'on se souvient de ce que nous avons publié, antérieurement, d’une part, sur les relations de la banque de Rothschild Frères avec le Vatican, et, d'autre part, la rentrée de Worms et Cie dans le bercail des Rothschild, on peut se demander si les relations étroites qui existent entre Worms et Cie et l’Union européenne industrielle et financière du groupe ultra-catholique Schneider et Cie ne précisent pas "l'organe de liaison" entre les deux groupes ? »

Du Ciave : [Extrait d'une plaquette de présentation des réalisations depuis 1951, document non daté et classé en 1970.] Costa-Rica : Refinadora Costarricense de Petróleo SA = raffinerie de pétrole à Puerto Limon ; principaux promoteurs et actionnaires : Allied Chemical Corp. New York - gouvernement de Costa-Rica ; entreprise générale ou principaux fournisseurs : Procofrance ; montant : US $ 9.000.000.
De Worms CMC : Fiche de fond de commerce sur la succursale de Nancy.

Début 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] « Le Portefeuille algérien. Cette société, filiale algérienne du Portefeuille Investissements - elle-même filiale directe de Worms et Cie a transféré au début de 1963, son siège social d'Alger à Paris dans l'immeuble Worms du 45, boulevard Haussmann. »

Janvier 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] « Au 1er janvier 1963, le capital de Worms et Cie était de 12 millions de francs… Dès janvier 1963, Worms et Cie Algérie fusionnait avec la Banque industrielle de l'Afrique du Nord - dont Worms et Cie possédait déjà une majorité de contrôle - pour devenir la Banque industrielle de l'Algérie et de la Méditerranée au capital de 13 millions de nouveaux francs et dont le siège social était fixé au 26, avenue de l'Opéra à Paris, dans les locaux de la Banque industrielle de l'Afrique du Nord. »
De Worms CMC : Circulaire. « Francis Bedel, directeur de notre succursale combustibles de Rouen, nous ayant exprimé le désir de prendre sa retraite, a cessé ses activités au 31 décembre 1962, après plus de 33 années de collaboration… A partir de janvier 1963 nous confions la direction de [cet établissement] à Jean Domec, précédemment fondé de pouvoirs de cette succursale. »

Début janvier 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un article intitulé "Les grandes banques privées françaises - La banque Worms & Cie - Ses modifications internes depuis 1959 à 1962", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1963.] Relevé des opérations effectuées par les Services bancaires : « Créations de filiales, prises ou augmentations de participations, opérations internationales :

  • Au début de janvier 1963, Worms et Cie décidait de réunir, avec la Banque industrielle de l'Afrique du Nord - dont Worms et Cie possédait déjà une majorité de contrôle - de réunir leurs branches d'activité algériennes sous le couvert de Worms et Cie (Algérie) dont le capital serait porté de 3.500.000 NF à 13 millions de NF et qui prendrait le titre de Banque industrielle de l'Algérie et de la Méditerranée (Biam) mais, pour que l'emprise du groupe Worms ne soit pas trop apparente, à première vue, le siège social de Worms et Cie (Algérie) précédemment 45, boulevard Haussmann (c'est-à-dire chez Worms et Cie) était transféré 26, avenue de l'Opéra au siège de la Banque industrielle de l'Afrique du Nord. Le conseil d'administration de la Biam différait dès lors, de celui de Worms et Cie (Algérie ) et devenait ainsi composé : Claude Tixier, président-directeur général, ancien inspecteur des Finances, ancien sous-directeur au ministère de l'Économie nationale (1945), ancien directeur général des Finances d'Algérie (1949-août 1958), vice-président de la Banque européenne d'investissement (1949-1958), administrateur de l'Agence Havas ; vice-présidents : Lucien Guérin, de la Banque industrielle de l'Afrique du Nord et Robert Dubost (Worms et Cie) ; administrateurs : Robert de Beauvoir, Guy Brocard, Pierre Lelièvre, du groupe Worms ; Hubert Martin et Bernard Rist. La présence de ce dernier, précédemment administrateur de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement s'ajoutant à celle de M. Tixier précise la part influente des synarchistes technocrates dans le groupe Worms et consorts. Claude Tixier a quitté l'administration pour entrer chez Worms et Cie et a été nommé président de la Banque industrielle de l'Afrique du Nord à l'assemblée du 16 juillet 1962 en remplacement de Raymond Meynial qui avait désiré se retirer. Et pour mettre au point les relations exactes entre Worms et Cie et la Banque industrielle de l'Afrique du Nord, signalons que des projets sont actuellement en cours pour la fusion de celle-ci avec la Sofibanque-Hoskier. »

Janvier-Mai 1963
De J. Villar, Worms CMC Bordeaux / Marseille : Collection de documents (notes, circulaires…) témoignant de l’activité du département maritime de ces deux succursales. Instructions de la NCHP au sujet des transbordements pour le golfe Persique, chargement à Bordeaux sur navires de l'océan Indien. Étude de trafics golfe Persique, transbordement Marseille, pré-acheminement chemin de fer : réf. à une longue correspondance échangée en 1960-1961, entre les agents Worms et La Havraise qui a fini par interdire à la succursale de Bordeaux d’acheminer les lots par fer sur Marseille, « cette façon de procéder étant contraire aux règles de la conférence. Depuis ce moment-là, les transbordements se font par mer, les marchandises étant embarquées à Bordeaux, sur un navire de l'océan Indien et transbordées à Marseille ». Trafic Esso - division nationale soutes : « Nous agissons comme agents d’Esso-Standard en ce qui concerne toutes les livraisons de carburants faites à des navires qui ont un contrat soutes avec Esso. La procédure est la suivante… » Trafic Esso - division nationale Essomarine : « En ce qui concerne les huiles, nous avons affaire à Esso Bègles, et non pas à Esso Ambés [comme dans le cas des soutes]. Nous possédons la liste des navires sous contrat que nous tenons à jour régulièrement, avec les renseignements fournis par Paris [procédure - utilisation de camions Worms pour les petites quantités]. » Hamburg Chicago Linie : « MM. A. Kirsten ont vendu leur part à la Hamburg Grossen See Linie, filiale de Vant Nievelt Goudriaan. Nous sommes les agents de cette ligne qui dessert les Grands Lacs au départ de l'Europe du Nord, depuis le 1er juillet 1959, prenant ainsi la suite de la Maison Babian. Cette société est en réalité un service commun, qui était à cette époque constitué par Sartori & Berger, A. Kirsten et Ahrenkiel & Bene (Lea Line). En mars 1961, Sartori & Berger s'est retiré de l'association qui a alors pris le nom de Kirsten Lea Line. Le 15 mai 1961, Kirsten Lea Line reprend le nom de Hamburg Chicago Linie, qui est désormais constitué uniquement par l'armement Kirsten et la Lea Line. » Importation de rhum en vrac de la Réunion [procédure en lien avec les réceptionnaires notamment]. Argo Reederei - immobilisations d'équipes, en particulier des navires qui vont charger des tourelles à Lorient ou du matériel militaire à Cherbourg (accord signé en 1955). Trafic Bordeaux/Levant en relation avec Argo Nah-Ost. Consignations exceptionnelles [procédure] : « Nous travaillons généralement avec l’Union des remorqueurs de l’océan… [opérations pour l’Atic]… Les comptes d'escale des navires Worms, Argo Reederei, NCHP, sont établis par la comptabilité. Le service shipping ne s'occupe donc que des autres navires… Cas des armateurs américains. Cas des navires affrétés Défense nationale. Cas des navires venant pour le compte du MSTS Washington… Nous assurons nous-mêmes le courtage des navires Worms, des navires de la Compagnie nantaise des chargeurs de l’Ouest, des pétroliers escalant à Pauillac ou à Ambés DPA, où n'existe pas le privilège des courtiers… Pour les navires de la NCHP et de l'armement Schiaffino, nous faisons systématiquement appel à la Maison Gaillard… Pour les autres navires, nous sommes libres de notre choix… » Navires pétroliers à Ambés. Prévisions d’arrivées : « Une ou deux fois par mois, de préférence 2 fois, établir les prévisions d'escales des navires NCHP importation, NCHP exportation, Worms, en 4 exemplaires; l'original mis sous enveloppe est porté à M. Raoust, sous-directeur des Chargeurs réunis… » Statistiques NCHP : « A la fin de chaque semestre, nous devons adresser à la Nochap Paris, un tableau statistiques… [avec le nombre de touchées et le tonnage transporté (golfe persique, océan Indien exportation et importation), l’activité de la concurrence (Seal exportation et importation, Messageries maritimes), comparaison océan Indien (variations de la part dans le trafic global), les sucres…]. » Ristournes et commissions NCHP - océan Indien : « Encadrer en bleu les lots destinés à Port-Soudan ou à Djibouti… » Liste des transitaires (à Paris, Cognac, Tours et Marseille) réclamant directement la commission de transitaire Nochap - océan Indien. Ristournes et commissions NCHP - mer Rouge. Ristournes et commissions NCHP - golfe persique. Commissions d’agence NCHP - golfe persique (« une commission de 5% nous est allouée en principe »). Argo Nah-Ost Linie (Anol = Argo Levant - Brême et Hambourg) : « cette société fait évidemment partie du groupe Argo Reederei ; nous sommes ses agents depuis 3 ans environ… Argo Nah-Ost fait partie de 2 conférences : Kontinent Israel Line (Kil), formé par Argo Nah-Ost Line, Atlas Levant Line, Deutsche Levant Line, Deutsche Orient Line - nous sommes les agents de ce service combiné, à Bordeaux ; un service combiné à destination des ports du Levant, autres que les ports d'Israël, résultant d'un accord entre Argo Nah-Ost Line, Atlas Levant Line, Deutsche Levant Line, Deutsche Orient Line et Transmarin ». Sartori & Berger (Brême-Grands Lacs) : « Cette société s’étant séparée de la Hamburg Chicago Line, nous n'avons plus entendu parler d'elle, jusqu'au jour, où, au mois d'avril 1962, nous avons appris qu'elle nous considérait comme ses agents. » MSTS : « Nos relations avec le MSTS se situent sur deux plans très différents. Tout d'abord, il nous arrive d'être agents-consignataires d’un navire affrété par le MSTS, faisant escale à Bordeaux… Nous devons exécuter les instructions au même titre que nous exécutons celles de l'armée en ce qui concerne les navires Défense nationale, à cette différence près que nous n'effectuons pas les manutentions, le MSTS ayant un contrat avec la Société maritime et coloniale de manutention (M. Terrodo). D’autre part, le MSTS a la charge d'assurer le transport maritime de toutes les marchandises expédiées de Bordeaux par les Forces armées américaines, en France ou même en Allemagne. La procédure normale est la suivante… Notre rôle consiste à interroger les armements intéressés. Pour le golfe Persique, nous interrogeons la Nochap et l'Argo Reederei, pour le Proche-Orient, nous interrogeons l'Argo Reederei, et pour les autres destinations ce même armement, en vue d'un transbordement à Brême, sauf s'il s'agit évidemment de gros lots. Par contre, nous laissons tomber directement lorsqu'il s'agit de lots destinés à des ports directement desservis au départ de Bordeaux par d'autres armements que nous-mêmes, par exemple, l'Angleterre, Casablanca, etc. A noter que le SMTS nous a demandé de ne pas interroger de compagnies américaines… [procédure et instructions] ». Soutage pour compte de la Mure-Union : « Depuis le 1er avril 1962, nous sommes ses agents pour les soutages de navires à Bordeaux et dans les ports annexes. Ces opérations sont contrôlées par le service combustibles liquides de la DGSC. [Elles] sont très analogues à celles que nous faisons déjà depuis longtemps pour Esso. »

8 février 1963
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait du rapport à l’assemblée générale du 20 juin 1963.] L'Union navale se charge elle-même, depuis le 8 février 1963, de la gérance technique de l'"Eldonia".

21 février 1963
De Worms & Cie Services bancaires : Note sur l'entreprise SOCOMET. « La société a pour objet : l’achat, l’importation, la vente directe ou à la commission des huiles minérales de pétrole et dérivés ainsi que tous combustibles en France, dans les colonies françaises, pays de protectorat français et pays sur lesquels la France exerce ou exercera un contrôle ou mandat politique, ainsi que dans tous les pays étrangers.
Toutes opérations de transit, de consignation, d’affrètement de navires et généralement toutes opérations commerciales industrielles,… » 

26 février 1963
De Worms CMC Elbeuf au directeur de la Banque de France Elbeuf : Rivet et Doucet ont qualité pour émettre et signer tous ordres de virement, se faire délivrer tous carnets de chèques et de virements.

Mars 1963
De Roger Mennevée : Article intitulé "Les grandes banques privées françaises - La banque Worms & Cie - Ses modifications internes et ses opérations financières de 1959 à 1962", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales. [Les renseignements contenus dans cet article ont été extraits et répartis selon leurs dates dans les recueils annuels concernés.]
De Worms & Cie : Plaquette dédiée à Hypolite Worms. [Les informations ont été réparties selon leurs dates respectives dans les recueils annuels concernés.] La « banque, par son dynamisme, devait devenir le plus important de tous les départements de la Maison. Sa création en a transformé la physionomie traditionnelle à un point tel qu'on pense à elle d'abord, bien souvent, quand on parle de la Maison. En ce sens il n'est nullement exagéré d'écrire que M. Hypolite Worms qui n'était pas un financier (répondant aux questions sur sa profession, il déclarait toujours qu'il était armateur), en adjoignant la banque à la Maison qu'il avait reçue lui donna une seconde naissance, et à la lettre la recréa. » Portrait psychologique d’Hypolite Worms.

20 mars 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] « Pierre Grédy, directeur général honoraire de Worms et Cie est décédé le 20 mars 1963. »

21 mars 1963
Note du bureau des affaires économiques de la construction navale : Fiches sur Gaz marine et sur les Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime.

Avril 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] Atome industriel (Société d'études et de recherches pour l’application des radiations nucléaires dans l'industrie). « En avril 1963, cette société à laquelle Worms et Cie s'est intéressée en 1961, et qui a commencé son activité en 1962, a porté son capital de 40.000 F à 1 million de francs par la création de 9.600 actions nouvelles de 100 F, émises partie en espèces et partie en compensation de créances, les actions étant obligatoirement nominatives. Le nouveau capital a été souscrit par les anciens actionnaires et plus particulièrement par Worms et Cie et l'Union européenne industrielle et financière, ainsi que diverses autres affaires qui se sont intéressées à la société : Progil, Pricel, Roussel-Uclaf, la Société auxiliaire de la recherche scientifique et technique (Sarst), filiale de la Caisse des marchés de l'État. A la suite de ces interventions, le conseil d'administration de l'Atome industriel, déjà composé de M. Henri Leroy-Beaulieu, président, et de MM. Bernard de Gaulle (président de la commission française d’instrumentation nucléaire), Polad-Spadoni, Renaudin, Worms et Cie et de Gevalmo (filiale de l'Union européenne industrielle et financière) a coopté, en qualité d'administrateurs, M. Robert Degain, directeur adjoint à la direction générale de Progil, M. Charles Albert de Waziers, administrateur de Pricel, la société Roussel-Uclaf et la Sarst. D'après une note publiée à l'occasion de cette opération, l'Atome industriel ne construit pas de matériel; la société a vocation de conseil, fait de la recherche sous contrat, de la prestation de services et de l’engineering. Elle aurait déjà conclu des marchés importants avec le Commissariat à l'énergie atomique, l'Euratom et de grandes sociétés industrielles. »

1er avril 1963
Entre Worms Compagnie maritime et charbonnière Marseille et la SNCF : Traité.

13 avril 1963
Du journal "Le Monde" : Encart intitulé "Nouvelle concentration dans la construction navale".

16 avril 1963
De "L'Agence économique et financière" : Encart intitulé "Forges et Chantiers de la Méditerranée".

Mai 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] Worms Compagnie maritime et charbonnière. « Cette filiale directe de Worms et Cie a participé à la constitution d'un certain nombre de sociétés nouvelles dont, particulièrement, en mai, la Techni-Marine, société à responsabilité limitée, créée par M. Robert Labbé, président de Worms Compagnie maritime et charbonnière, pour procéder notamment aux études et recherches d'ordre technique dans le domaine des transports maritimes, ces études concernant, en particulier, la conception et l'exploitation de navires spécialisés, ainsi que les moyens propres à réduire les prix de revient des navires marchands et les dépenses liées à leur exploitation ; donner tous conseils sur des questions entrant dans le domaine d'activité défini plus haut, et d'effectuer, pour le compte de tiers, toute étude ou tout projet se rapportant à ces mêmes questions. Le capital est de 100.000 F entièrement versé par les différents associés, dont voici la liste avec les noms de leurs représentants : Worms Compagnie maritime et charbonnière (M. Robert Labbé), la Compagnie nantaise des chargeurs de l'Ouest (H. Drilhon, président), la Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire de navigation (M. Jean Barnaud - directeur général), la Société française des transports pétroliers (M. Pierre Herrenschmidt, président), la Société maritime des transports pétroliers (M. Poulain, président), toutes sociétés filiales plus ou moins directes de Worms et Cie, dont un de ses ingénieurs-conseils M. Gilles est l'un des gérants avec M. Neufville, directeur technique de la Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire de navigation. »

12 mai 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] « Mme Michel Goudchaux, née Noémie Laroche, veuve de M. Michel Goudchaux, ancien associé gérant de Worms et Cie, est décédée le 12 mai 1963. »

15 mai 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] « Robert Labbé, comme président de Worms Compagnie maritime et charbonnière, est président du Comité central des armateurs de France. A ce titre, il a, dans une conférence de presse tenue le 15 mai 1963, exposé un programme de reconversion de la flotte maritime commerciale française, qui, à nous en tenir au compte-rendu publié par la presse le lendemain, peut se résumer ainsi : l’État doit accorder aux armateurs des subventions pour qu'ils démolissent leurs vieux navires, d'autres subventions pour qu'ils commandent des navires neufs et d'autres subventions encore pour leur faciliter leur exploitation... »

24 mai 1963
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : Conseil d’administration. Faible prise de participation dans un navire de transport de soufre liquide. Prise de participation de 20%, dans la SARL Technimarine, constituée pour l'étude et la recherche dans le transport maritime. Prise de participation de 10% dans le capital de la compagnie de navigation côtière indienne, Rajkumar Lines Ltd, Calcutta. Prise de participation de 2,50% dans le capital de la société norvégienne Otto Thoresen Shipping Cy AS, Oslo, exploitation de car-ferries entre Cherbourg et Southampton. Prise de participation de 20% dans l'agence maritime Tournut & Cie.

27 mai 1963
De Maître Jean Chalain : Modification des statuts de la Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire.

Juin 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime. « Par l'intermédiaire de cette filiale, Worms et Cie a fondé en juin 1963, la société à responsabilité limitée dite Botalam (Brevets et produits industriels) au capital de 2.300.000 F dont la société des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime a été nommée gérante. Le siège social est 9, rue Tronchet dans les nouveaux locaux de cette dernière. A la même époque, la société des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, créait, avec les Ateliers et Chantiers de la Rochelle-La Pallice, les Établissements Brissonneau et Lotz, le Matériel électrique S.W., la société à R. L. Euro-Moteurs (Société européenne de moteurs) au capital de 50.000 F en 500 parts de 100 F. Euro-Moteurs avait pour objet, en France, dans les territoires d'outre-mer et à l'étranger, l'étude, la recherche, la mise au point technique de tous procédés ou moyens originaux susceptibles d'application à des moteurs de toutes natures, et, notamment à un prototype de moteur Diesel à barillet, dit Moteur Girodin, ainsi qu'à toutes machines et engins mécaniques, électriques ou électroniques. Le siège social est à Paris 45, avenue d'Iéna, à l'adresse des Ateliers et Chantiers de La Rochelle-La Pallice, dont le gérant M. Paul Bastide est l'un des gérants d'Euro-Moteurs, en compagnie de M. Pierre Herrenschmidt, président des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime et aussi associé gérant de Worms et Cie. Entre-temps, en vue de la transformation de son département bancaire, Worms et Cie avait demandé à la société des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime de lui rendre les locaux qu'elle occupait au 47, boulevard Haussmann et 14, rue Auber, relevant de Worms et Cie. La société installa alors sa direction générale 9, rue Tronchet, dans un immeuble appartenant à la société d'assurance, La Mutuelle générale française-vie, pendant que le siège social restait au 45, boulevard Haussmann. A cette époque, le conseil d'administration comprenait : M. Pierre Herrenschmidt, président ; M. Joseph Brocard, vice-président ; MM. Raymond Meynial, Guy Brocard, Worms et Cie (représenté par l'un de ses associés gérants, M. Robert Labbé) et la société des Forges et Chantiers de la Méditerranée (représentée par son président-directeur général : M. Pierre Chevalier). On notera que M. Herrenschmidt, M. Meynial et M. Guy Brocard, sont, par ailleurs, associés gérants de Worms et Cie. »

20 juin 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] Société française d'études et de réalisations d'équipements électriques (Sofrelec). « L'assemblée générale du 20 juin 1963 a renouvelé le mandat de censeur de Worms et Cie, mais a, en même temps, décidé le transfert du siège du 44, rue de Courcelles au 19, rue de Passy, dans les locaux de l'Électricité de France, déjà occupés par le secrétariat général du 3ème département de l'accession à la propriété (?). L'Électricité de France figure, d'ailleurs, au conseil d'administration de la Sofrelec. »
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : Conseil d’administration à l'assemblée générale. Le 31 décembre 1962, la flotte se composait de 11 navires. L'Union navale a repris, le 8 février 1963, la gérance technique de son minéralier "Eldonia". Obtention de la gérance des "Blaise-Pascal" et "Cap-Cos", appartenant à la Compagnie maritime de transport de goudrons.

1er juillet 1963
Protocole d'accord entre les Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime et les Ateliers et Chantiers de la Manche.

11 juillet 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] Worms Compagnie maritime et charbonnière « fondait par acte du 11 juillet : la Société d’exploitation, gestion et transports internationaux, société à responsabilité limitée ayant pour objet : le transport de personnes ou de marchandises en provenance de tous points du globe et à destination des bases du Pacifique et de l'Océan, et toutes opérations s'y rapportant telles que : étude de tous programmes de transports, réalisation de ces transports par tous moyens, fournitures de toute nature, gérance et contrôle de tous dépôts et chantiers, emballage, coordination de toutes opérations, contrôle de réception des marchandises, etc., avec siège social à Pantin (Seine). Le capital est de 50.000 F entièrement souscrits en numéraire. La société est gérée par l'Association charbonnière de Lille-Roubaix-Tourcoing et la société Worms Compagnie maritime et charbonnière. »

19 juillet 1963
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait du rapport du conseil d’administration du 3 juillet 1964.] Mise en service du cargo minéralier-charbonnier gros porteur, "Gravisia" (18.655 Tdw), possédé à 50% avec l’Union navale. [Construit aux Chantiers et Ateliers de Provence et mis en service le 20 juillet 1963 d’après un document sur l’évolution de la flotte, daté du 31 décembre 1963.]
"Gravisia" : Iconographie.

Août 1963
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait du rapport du conseil d’administration du 3 juillet 1964.] Vente du "Sauternes" à la société Alpe Transport SA Panama. [Vendu le 24 juillet 1963 d’après un document sur l’évolution de la flotte, daté du 31 décembre 1963.]

28 août 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] Petroleos Mexicanos. « Nous avons déjà signalé, antérieurement, l'intervention de Worms et Cie dans d'importantes opérations de crédit français au bénéfice de ce monopole de fait du pétrole au Mexique. Le 28 août 1963, M. Pascual Guttierrez Roldan, directeur général des Petroleos Mexicanos a signé, à Mexico, deux nouveaux accords de financements, l'un avec le Crédit lyonnais, agissant pour le compte d'un groupe bancaire français auquel étaient associés la Banque de Paris et des Pays-Bas, la BNCI, l'Union européenne industrielle et financière et Worms et Cie, et le second avec le Comptoir national d'escompte de Paris. Ces deux accords, conclus en application du protocole financier signé par les ministres des Finances de France et du Mexique, mettent à la disposition du Mexique, divers crédits totalisant 750 millions de francs. »

12 septembre 1963
Du ministre des travaux publics et des transports au ministre de l'industrie : Demande d’aide spéciale temporaire et de crédit à long terme à des conditions spéciales présentées par les Ateliers et Chantiers de la Seine Maritime.

Octobre 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] « En octobre suivant, Worms et Cie (Maroc) qui avait été fondée, en janvier 1960, par fusion des intérêts Worms au Maroc, avec le Crédit marocain, absorbait les intérêts que l'ancienne Banque industrielle de l'Afrique du Nord possédait au Maroc, et devenait la Banque industrielle, agricole et maritime, société marocaine au capital de D.H. 3 millions et dont le nouveau conseil d'administration comprenait M. Robert Dubost, président ; M. Henri Marot, administrateur délégué ; MM. Mohamed Bargach ; Guy Brocard ; Lucien Guérin ; Marc Lasserre ; Pierre Lelièvre ; Ahmed Ben Messaoud et Claude Tixier, administrateurs, MM. Dubost, Brocard, Lelièvre et Tixier représentant le groupe Worms. »

15 octobre 1963
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait du rapport du conseil d’administration du 3 juillet 1964.] Worms CMC assure la gérance technique et l'armement de 2 soufriers de la Société navale des pétroles d'Aquitaine - SNPA, "Président-Pierre-Angot" et "Jules-Berthière", depuis le 15 octobre 1963, d'un troisième, le "Président-André-Blanchard", en cours de transformation en soufrier liquide.
"Président-André-Blanchard" : Iconographie.

16 octobre 1963
Du "Progrès de Fécamp" : Articles intitulés "Le Château-Yquem est venu charger 250 tonnes de sucre pour l’Algérie" et "Parmi les grands chalutiers deux navires de commerce".

17 octobre 1963
De Paris Normandie : Article intitulé sur "Le Lacq-III, en cours de transformation au Havre, sera le premier soufrier liquide français". « La Société nationale des pétroles d'Aquitaine est une grosse exportatrice de soufre : plus de 900.000 tonnes par an, dont 700.000 par voie de mer, soit vers des ports français (150.000 tonnes), soit vers l'étranger (Grande-Bretagne, Belgique, Allemagne de l'Est, Grèce, Liban, Égypte, Inde et même plus loin). Le point de départ de ces expéditions est Bayonne, pour lequel la Chambre de commerce a fait un gros effort en vue de rendre les accès franchissables par des navires de gros tonnages. Jusqu'à ces derniers temps, la Société nationale des pétroles d'Aquitaine employait des cargos de bien des compagnies : Worms, Société navale caennaise, Société maritime nationale, Compagnie nantaise des chargeurs de l'Ouest, ou encore le "Théodore-Laurent", cette unité bien connue des forges de l'Adour. » Caractéristiques des "Président-Pierre-Angot", "Jules-Berthière" et "Lacq-III".

18 octobre 1963
D’André Renaudin, Paris Normandie : Article intitulé "Le Havre, port méthanier - La maquette du premier navire méthanier en construction aux Chantiers du Trait a été présentée hier soir à Paris". [Voir au 8 septembre 1964, lancement du méthanier "Jules-Vernes".] « Un navire méthanier à sept citernes, destiné au port méthanier du Havre, a été commandé aux chantiers du Trait… De nombreuses personnalités des services officiels du monde de l'armement, de l'air liquide, de la banque, ont été, à cet effet, accueillies par les représentants du Gaz de France et de ses sociétés filiales, la société Méthane Transports, et Gaz-Marine. L'état-major des Chantiers du Trait, le président, M. Herrenschmit ; le directeur, M. Lamoureux, et le sous-directeur actuel, M. Grillat, étaient présents. Ce dernier étant tout spécialement appelé à veiller, l'an prochain, sur l'activité des ACSM. » L'opération "Beauvais". « Méthane-Transport est la société d'études créée en 1960 par M. Labbé, associé gérant, de Worms et Cie, et président du Comité central des armateurs français. Cinq sociétés d'armement et cinq banques ont constitué cette société, sur l'initiative de Gaz de France. Le concours d'un groupement des principaux chantiers navals français a été obtenu pour la circonstance. Le premier navire méthanier français prendra donc, en 1964, la relève du "Beauvais". Le bateau sera long de 201 m., large de 24 m. 70. Les sept citernes auront une capacité totale en liquide de 25.500 mètres cubes. Le navire transportera à chaque voyage, entre Arzew et Le Havre, une quantité de gaz naturel (13,8 millions de mètres cubes de gaz), équivalente en thermies à la consommation annuelle de gaz d'une zone urbaine comme Rouen ou Rennes. Sa mise en service est prévue pour le quatrième trimestre de 1964. On sait qu'un accord a été conclu, en 1962, avec la Société d'exploitation des hydrocarbures, à Hassi R' Mel (Sahara). Le Gaz de France recevra par cette voie 420 millions de mètres cubes de gaz, qui seront ultérieurement amenés dans la région parisienne… »

Novembre 1963
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait du rapport du conseil d’administration du 3 juillet 1964.] Vente du "Jumièges" à la société Vita Shipping Corp. Monrovia. [Vendu le 29 octobre 1963 d’après un document sur l’évolution de la flotte, daté du 31 décembre 1963.]
Du commandant Yves Sellier : [Extrait d’un témoignage (non daté) classé au 16 janvier 1987.] « Le s/s "Jumièges" fut vendu en novembre 1963 à un armateur libérien et pris le nom de "Marylise". »

5 novembre 1963
De Paris Normandie : Article intitulé "Abordé en Baltique, le Yainville devra peut-être s'échouer". « Le cargo français "Yainville", de Dunkerque, qui était entré avant-hier soir en collision avec le cargo hollandais "Peter-Winsenius", dans le sud de la Baltique, a jeté l'ancre, hier, au large du port de Trelleborg (sud de la Suède). Le cargo français de 3.700 tonnes de port en lourd porte une large déchirure dans la coque. »

Début décembre 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] « Au début de décembre 1963, la banque Worms a réalisé, avec la Banque Louis-Dreyfus et Cie, comme chef de file, l’augmentation de capital de 12.311.700 F à 17.236.300 F de la Société nouvelle Solitaire (SNS) en 49.246 actions nouvelles de 100 F émises au pair, sans appel au public (on le comprend). La Société nouvelle Solitaire venait d'absorber la société La Saponite industrielle et, d'autre part, la Société française des produits ménagers et d'hygiène générale (PMH) contre des remises d'actions Société nouvelle sanitaire qui avaient porté le capital de celle-ci de 10.010.000 F à 12.311.700 F. »

10 décembre 1963
Du Crédit national : Rapport sur les Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime.
Du Crédit national : Crédit de 2.000.000 de francs attribués aux Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime.

17 décembre 1963
De Pierre Herrenschmidt - ACSM : Demande de crédit pour financer des investissements destinés à développer le secteur "chaudronnerie" des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime.
De Worms CMC : Report des amortissements sur matériel naval.

19 décembre 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] « Par actes du 19 décembre 1963, la société en commandite simple Worms et Cie a cédé à la société anonyme L'Oréal, au capital de 27.500.000 F, et dont le siège social est à Paris, 4, rue Royale, tous ses droits pour le temps à courir, à compter du 19 décembre 1963, a) au bail des 3e, 4e, 5e et 6e étages d'un immeuble situé à Paris, 412, rue Saint-Honoré, ces étages communiquant entre eux par un escalier intérieur du bâtiment sur rue, pour le prix de100.000 francs, b) au bail d'un appartement au 3e étage, avec chambres de bonne au 6e étage et caves au sous-sol de l'immeuble situé 1 et 3 rue Richepanse à Paris, plus tous les aménagements et installations existant dans ces locaux, moyennant le prix de 200.000 F s'appliquant pour 198.000 F au bail et pour 20.000 F aux aménagements et installations. »

20 décembre 1963
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : Conseil d’administration. Robert Labbé est nommé président de la Nouvelle Compagnie havraise péninsulaire - NCHP. Jacques Robert Masson est nommé directeur financier. Vente de "Jumièges" et "Sauternes". Constitution de la société Eurotransit, avec la compagnie française d'affrètement et de transit Serres et Pilaire, 50% à Worms CMC. Constitution de la SARL Agence maritime cherbourgeoise, 50% à Worms CMC. Prise de participation de 10% dans la Société pour le transport de l'industrie nucléaire. Prise de participation de 9% dans la société Charsac. Prise de participation de 2,5% dans la SARL Union pour le développement des combustibles. Prise de participation de 50% dans une société constituée avec Assochar. Rachat des Établissements Segaust. Raccordement des chantiers à Nomexy (Vosges) à la SNCF.

22 décembre 1963
De Rocquemont au ministère de l'industrie : Liquidation du solde des sommes dues aux Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime au Trait au titre de la 1ère tranche de leur programme d’investissements du secteur terrestre.

23 décembre 1963
De Pierre Herrenschmidt au directeur des affaires économiques et du matériel naval : Aide de l'administration aux Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime pour la construction de deux car-ferries destinés à l’armement suédois Stenabolaget, de Goteborg. Conditions de l'administration.

Fin décembre 1963
De Roger Mennevée : [Extrait d’un intitulé "Les transformations de la banque Worms & Cie - Son activité en 1963", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d’informations internationales, en mars 1965.] « Fin décembre 1963, le titre de "le Portefeuille algérien" fut modifié et devint "le Portefeuille mobilier". »

31 décembre 1963
De la direction générale des Impôts : Chiffres clés de Worms & Cie - exercices 1960 à 1963.
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait du rapport à l’assemblée générale du 3 juillet 1964.] Exercice 1963. Cargo minéralier-charbonnier gros porteur, "Gravisia" (18.655 Tdw), en copropriété à 50% avec l'Union navale, a été mis en service le 19 juillet 1963. Par ailleurs, "Sauternes" et "Jumièges" ont été vendus. Les lignes traditionnelles sur la Grande-Bretagne et l'Allemagne "ont été exploitées, comme les années précédentes, par des navires affrétés en time-charter et par des affrètements de complément de 8 navires de voyage". Affrètement à l'année avec l'Argo Reederei du "Kondor" et avec l'armement Gibson du "Boebosh" et "Texel", pendant 3 mois. Sont mentionnées aussi "les difficultés consécutives aux graves perturbations du trafic avec l'Afrique du Nord". Malgré des irrégularités, des accidents, le tonnage transporté se maintient, mais il repose de moins en moins sur l'armement de la Compagnie et de plus en plus sur des affrètements, ce qui est le signe d'un changement profond dans le comportement armatorial de la société. Le quirat de 8% dans le navire soufrier s’avère rémunérateur. Le tonnage de la manutention a augmenté mais sa rémunération a baissé car la part des "diverses" a diminué par suite de l'effondrement du trafic avec l'Algérie, au profit des pondéreux (ciment, charbons, etc.). Par voie de conséquence, chute du trafic et des manutentions dans le port de Marseille et pour la société affiliée. A titre indicatif, le tonnage le plus bas se situe en 1960 (573. 000 tonnes) et le plus haut en 1961 (701.000 tonnes). Développement de la gérance : à partir du 15 octobre 1963, gérance technique et d'armement du "Président-Blanchard", en cours de transformation en soufrier liquide. Manutention des marchandises par Worms CMC et par les sociétés affiliées. Là aussi, il y a des fluctuations, de 1.857.000 tonnes en 1959 à 2.560.000 tonnes en 1963 pour Worms CMC. Malgré le dépassement du million en 1960, la manutention des sociétés affiliées ne décolle pas et se maintient aux alentours de 700.000 tonnes. Nombre de navires consignés. Maintien autour de 3.000 navires consignés (1959 : 2.835 ; 1961 : 3.287). Aux alentours de 1.200 pour les sociétés affiliées (1961 : 1.101, 1957 : 1.584). La flotte. Tendance à la baisse du nombre d'unités (1959 : 15 navires, 1963 : 10 navires) mais diversification des régimes de propriété et des types de navires : minéralier, charbonnier. Le nombre de navires peut être réduit et la productivité accrue
De Worms Compagnie maritime et charbonnière - Services combustibles : [Extrait des "Statistiques d'exploitation (1962 à 1965)", document classé en 1965. Activité d’ensemble Worms – France et exportation : tonnages et chiffres d’affaires concernant les charbons, les combustibles liquides, les combustibles gazeux, les manutentions-transit-consignations, les appareils et installatins de chauffage. Activités des succursales Worms d’après les mêmes critères pour Paris, Bayonne, Bordeaux, Le Havre, Caen, Marseille, Nantes, Tours, Rouen, Elbeuf/Louviers, Le Mans, Nancy. Activités des principales filiales d’après les mêmes critères pour la Compagnie charbonnière de Provence, les Établissements Trautmann, la Société d’exploitation rationnelle des agglomérés et du charbon, la Compagnie havraise de manutentions rationnelles, la Société des combustibles Gilly, la société Laville & Cie.
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : Évolution de la flotte.
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : Amortissements sur mobilier et agencements.
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime : Chiffres clés des exercices clos le 31 décembre 1959 au 31 décembre 1963.

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