1894.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre
Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1894, dans :
- les copies de lettres à la presse,
- et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.
Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :
- "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
- "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948
- "Historique de Worms & Cie – 2ème partie (1877-1911)", daté du 27 avril 1948
- "Historique de Worms & Cie (1892-1894)", classé en juillet 1948
A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :
- des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
- des annuaires et études notariales...
- de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...
Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers
[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1881-1895
Bilans annuels.
28 décembre 1881-5 janvier 1906
Copies de lettres. Circulaires aux capitaines de navires.
1887-1914
De Worms & Cie Bayonne : [Extrait d'une note datée de 1914.] "Prix moyens des charbons à gaz de Newcastle sur wagon Bayonne, de 1887 à 1914".
[Informations sans dates précises]
La Maison songe à introduire l'escale de Dunkerque dans son réseau de cabotage en vue de récolter du fret pour Anvers, Hambourg et Brême.
De Worms & Cie : [Extrait d'une note datée d'août 1948.] Historique de la ligne Dunkerque-Hambourg (1894-1906).
3 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nous venons vous entretenir spécialement de la question des charbons qui est pour nous la source de très grosses préoccupations surtout la cause de pertes telles que nous ne pourrons pas continuer à les supporter pendant encore bien longtemps. Comme la grève à Cardiff n'a duré qu'un mois, les mines n'ont pas droit à un délai plus long pour nous [solder les anciens contrats] et vous devez insister pour qu'ils nous soient fournis pendant le mois de janvier courant. Nous ne pouvons pas passer notre vie à perdre de l'argent pour la convenance des autres. Quant à du charbon à 16/- nous n'en voulons plus. Si vous en aviez acheté à ce prix c'était pour faciliter vos chargements avant Noël ou en tout cas avant le 31 décembre. »
4 janvier 1894
A James Burness & Sons, Londres : « We were pleased to learn that the Orient contract was in order. Your M. Georges stated that you had closed with Mac Gregor, but that we had lost Jenkins. This is rather a serious matter for us, as the quantity is about 1 400 tons per annum. ».
6 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Cardiff : Relevé des factures depuis le 1er décembre sur les contrats et les achats faits aux prix forts. « Nous voyons que de tous les côtés on fait des arrangements pour se passer le plus possible du charbon de Cardiff au grand profit des charbons français, allemands, indiens, australiens et japonais et nous croyons qu'avant la fin de l'année vos propriétaires de mines regretteront d'avoir abusé de la situation comme ils le font depuis quelques mois. Du reste la baisse est considérée comme très probable. »
13 janvier 1894
Worms Josse & Cie Cardiff : Résultats 1893
Bénéfices nets : 9.165.16.2
¼ à M. Robinson : 2.291.4
¾ Maison Paris : 6.874.7.2
15 janvier 1894
A James Burness & Sons, Londres : « Eagle Coal Co.. We enclose copy of the circular which has been received by our Port Said firm and which would tend to show that they are now practically merged into Mrs. Bazin & Co. »
16 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : « "Séphora" est désarmé depuis le 14 août dernier. »
A Worms Josse & Cie Marseille : « Nous avons été informés que vous avez écrit le 12 courant à M. Adrien Fraissinet pour lui demander à quelle époque il réglerait son compte. Cette démarche était au mieux inutile après ce que nous avions écrit le 2 courant et elle nous place dans une situation aussi difficile que désagréable. Aussi devons-nous vous prier pour que pareil malentendu ne se reproduise plus de ne plus vous occuper en quoi que ce soit du recouvrement de la dette de M. Adrien Fraissinet. »
Au baron de Morenheim, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Sa Majesté l'empereur de Russie, 79, rue de Grenelle, Paris : « Nous avons l'honneur de solliciter la permission de mettre sous vos yeux le nom de notre Maison et de vous offrir nos services pour le ravitaillement en charbons anglais de l'escadre russe dans les divers ports de France de Corse et d'Alger. Nous sommes chargés des approvisionnements des bâtiments de la marine française à Alger ainsi qu'à Port-Saïd et Zanzibar. Nous sommes à votre entière disposition pour vous soumettre des propositions plus définies et nous vous prions de bien vouloir agréer, etc. »
17 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Alger : « Étant donné les mauvaises conditions dans lesquelles nous avons travaillé, nous sommes d'accord avec vous pour nous estimer heureux de ne pas nous trouver en face d'une perte encore plus sérieuse. »
De A. E. Monod, Worms Josse & Cie Marseille : « Nous sommes en possession de votre lettre personnelle du 16 janvier ; nous ferons allusion en passant à la peine qu'elle nous a causée, au sentiment de profond découragement qu'elle a provoqué en nous, alors qu'au milieu des préoccupations constantes et de déboires successifs, toutes nos énergies, toutes nos facultés sont en jeu pour réagir contre les vents contraires, et pour nous rendre de plus en plus dignes de la confiance dont vous avez bien voulu nous honorer jusqu'ici... En décembre, vous nous avez informés que M. Fraissinet, vous ayant demandé un court délai pour le règlement de son compte dans nos livres, vous le lui aviez accordé sans nous en spécifier la durée. Nous nous sommes alors permis de vous faire observer que suivant ici d'assez près les affaires de M. F., nous n'en augurions rien de bon, et qu'à notre avis plus le règlement tarderait, moins votre débiteur serait en mesure de payer ou ses amis disposés à le garantir. »
18 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : Recouvrement de la dette de A. Fraissinet. S'excuse de la contrariété suscitée par ses observations dans la lettre du 16 courant.
A la Compagnie Nederland, Amsterdam : Longue lettre au sujet du contrat coaling et agence à Port-Saïd pour l'année 1894.
18/19 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Buenos Aires : Envoi des contrats de charbonnage de J. A. Watson de Sunderland ; Thomas Dewsbury de Leeds ; L. H. Carl de Copenhague, Rudolph Wahl Jr de Cologne, N. V. Hansen & Co. de Copenhague, John Glym & Son de Liverpool, Gillison & Chadwick de Liverpool, Cammel Haigh & Co. de Hull, soit 8. « Nous en espérons d'autres mais ne pouvons dire ce qu'ils vaudront. »
19 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Eagle Coal & Co. « Merci de la copie que vous nous envoyez, et qui prouve bien que cette Compagnie et Bazin sont à peu près fusionnés de fait... La récapitulation que vous nous faites des clients perdus nous paraît malheureusement exacte. C'est une consolation d'avoir conservé Alexander sur lequel nous ne comptions plus... F. G. Greenwall. Nous avons perdu ce client non seulement à Port-Saïd mais encore dans d'autres dépôts à cause du prix et de la qualité de nos fournitures de briquettes à Port-Saïd. »
20 janvier 1894
Worms Josse & Cie Bordeaux :
Solde créditeur compte armement "Séphora" : 27.543.10
A déduire solde débiteur compte armement "Président" : 9.975.8
Net : 17.567.30
A répartir comme suit :
1/3 Maison Bordeaux : 5.855.75
2/3 Maison Paris : 11.711.55
Répartition bénéfices
Profit, perte, charbons : 178.716.92
Profit, perte, bois : 17.287.85
Profit, perte, vapeurs : 59.279.12
...
Maison de Pasajes : 9.916.37
1/3 bénéfices de la navigation : 5.855.75
Total bénéfices : 312.609.45
A déduire (débit)
Opérations Bayonne : 5.434.03
Opérations Tonnay-Charente : 31.745.42
...
Total à déduire : - 119.826.37
Net : 192.783.08
Moins... : - 9 700
Bénéfices nets : 183.083.08
Dont 15% à M. Coulet, 7 ½% à M. Renaud
Le solde à la Maison de Paris : 141.889.38
Persistance des pertes à Bayonne et surtout à Tonnay-Charente.
22 janvier 1894
Worms Josse & Cie Grimsby : Exercice mauvais.
Bénéfices nets : £ 375.18.1
A répartir comme suit :
J. Robinson : £ 140.19.11
J. Robinson (sous réserve) : £ 46.19. 9
Maison de Paris : £ 187.19. -
24 janvier 1894
A Voisin Bey, Paris : « II n'existe pas de dépôt de charbon entre Saint-Vincent et Cape Town et les navires ne prennent même que très peu de charbon à ce dernier point à cause de son prix élevé. »
25 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Cardiff : Au sujet de certaines clauses des chartes-parties.
A James Burness & Sons, Londres : Au sujet de certaines clauses des chartes-parties - coaling, prix du fret, etc.
26 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Contrat Nederland pour 1894. « Tout est maintenant d'accord, nous avons même obtenu l'arrimage avec un maximum de [...] par 100 tonnes. »
A Worms Josse & Cie Marseille : « Nous avons cette année fait énormément de contrats à Alger. D'abord parce que les armateurs ont voulu profiter de nos prix très bas de 21/- et ensuite parce qu'ils n'ont pas voulu s'exposer aux difficultés qu'ils ont eues l'année dernière avec quelques-uns de nos voisins. »
27 janvier 1894
A James Burness & Sons, Londres : « We are advising our Cardiff firm... we intend making a start on Monday with the two quotations for Port Said, so that if they do not wire you otherwise you may at once quote 6/3 full terms and 5/9 modified terms, that is to say our usual form minus Cardiff bunkers, foreign coaling and dispatch. »
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nous pensons qu'à partir de la semaine prochaine nous pourrons avoir les deux cotations pour Port-Saïd... Les seules modifications que nous désirons apporter à notre formule actuelle seraient la suppression des "Cardiff bunkers", du "foreign coaling" et du "dispatch money". Avez-vous l'intention de faire imprimer des chartes-parties spéciales ? »
29 janvier 1894
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « II paraît que les deux bateaux de la Parisienne vont être désarmés jusqu'au moment de leur mise en vente. On prête à M. Brunet agissant avec un groupe de marchands de vin de Bercy et à M. Verdeau opérant de concert avec M. Belin le dernier directeur l'intention de se rendre acquéreur du matériel. »
31 janvier 1894
Worms Josse & Cie Port-Saïd
Bénéfices nets : 180.000
Dont pour Maison de Paris : 144.000
« Les résultats sans être brillants sont meilleurs que nous l'aurions supposé un moment, si cette année nous n'avons pas d'accident, si le prix des charbons baisse, si [...], trois conditions qui ne sont pas absolument irréalisables, nous pouvons raisonnablement nous attendre à clôturer l'exercice actuel dans des conditions beaucoup plus satisfaisantes. »
31 janvier / 2 février 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Électricité. Avis sur décision à prendre au sujet demande de Holt et d'Alexander de réduction du tarif de location des appareils d'éclairage.
1er février 1894
A Walford, de Baerdemaecker & Cie : Remerciements pour avoir remis leur contrat pour leurs besoins à Alger pendant l'année courante.
2 février 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : « Tristes résultats dans bien des choses, en premier lieu les circonstances défavorables ont été la seule cause sans que la nouvelle direction en soit responsable. Perte à notre charge : 150.000 F. »
3 février 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : « Nous avons eu aujourd'hui une longue conversation avec M. Guéret... Il va vous faire tenir la liste de tous ses engagements restant à exécuter et que vous aurez à livrer au nom et pour le compte de M. Guéret. Ce dernier nous donnera en nature à Cardiff les menus jusqu'à concurrence des livraisons que vous aurez à faire pour lui, de sorte que vous n'aurez à lui réclamer que le fret et les divers frais de manutention. Vous pourrez très bien marcher, pensons-nous, les petites difficultés de détail que la pratique révélerait devant se régler facilement entre M. Guéret et nous. C'est ce qui se passe au Havre où nous nous acheminons également vers la fusion des deux maisons et nous n'avons nullement à regretter de nous en être rapportés à l'esprit de conciliation de M. Guéret. Nous vous avons confiance qu'il en sera de même à Marseille où il n'y a pas un intérêt moindre à ce que nous rendions à M. Guéret le service qu'il attend de nous et dont nous retrouvons certainement plus tard la compensation. »
5 février 1894
A Arthur Bon et Cie, Smyrne : « Nous avons l'honneur d'accuser réception de votre lettre du 24 écoulé. Nous avons déjà tellement de dépôts de charbon entre les mains que nous hésitons beaucoup à en ouvrir de nouveaux, surtout quand ils ne doivent avoir, comme celui de Smyrne, qu'une importance relativement restreinte ; nous avons reconnu que les seuls dépôts pouvant donner des résultats étaient ceux établis dans des stations purement charbonnières, comme par exemple Gibraltar, Malte, et depuis quelques années Alger, et susceptibles de voir leur développement s'accroître chaque année. Le seul débouché que Smyrne offrirait serait pour les navires venant y faire des opérations de commerce et nous croyons même que parmi les compagnies que vous nous citez, il y en a au moins une, celle des Messageries qui, depuis un certain temps et depuis la hausse des prix en Angleterre, a complètement cessé de faire son charbon à Marseille. Nous ne croyons donc pouvoir pas pour le moment adopter l'idée que vous avez bien voulu nous soumettre, mais cependant nous nous réservons de nous renseigner sur les chances de succès que nous pourrions espérer, et si un peu plus tard il nous était possible de donner suite à la chose, nous aurions grand plaisir à correspondre avec vous. »
7 février 1894
A M. Samuel & Co., Londres : « We beg to acknowledge accept of your favour embodying the exact terms of the arrangement arrived at yesterday between Alderman Samuel and our Mr. Goudchaux and which we are quite in conformity. »
9 février 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous avons été voir M. Samuel & Co. à Londres et nous nous sommes arrangés pour qu'ils renoncent à leur réclamation à propos de nos livraisons pendant la grève en échange de notre renonciation à la commission de ½ % à laquelle nous avions droit pour le 2ème semestre de 1892 et pour 1893 sur notre garantie à la Compagnie du Canal... MM. Burness ont parlé à Cory et Lambert de la nécessité où nous allions peut-être nous trouver de réduire nos prix de location. Ces Messieurs en ont paru très ennuyés disant qu'ils faisaient à peine leurs frais. MM. Lambert ont émis l'idée que les appareils des trois maisons pourraient peut être fusionnés dans une seule Compagnie qui pourrait alors travailler plus économiquement, mais cette combinaison ne nous conviendrait pas du tout pour beaucoup de raisons dont celle indiquée dans notre réponse ci-incluse à Burness. Nous attendons maintenant de lire votre réponse. »
15 février 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : Remerciements pour le graphique mettant en évidence les fluctuations frets charbon d'Angleterre à Marseille, dans sa lettre de la veille.
16 février 1894
A la Société commerciale d'affrètements et commissions : Envoi du récépissé de M. Prosper Durand d'Alger pour la livraison de 360 680 kilos charbon Cardiff ainsi que facture.
21 février 1894
De Worms Josse & Cie Bordeaux, à M. Malbos : Livraison de 1 000 kg de charbon Glasgow.
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Il n'y a pas en effet autre chose à faire étant donné que vous ne voulez pas entrer en concurrence avec la Navale de l'Ouest et que nous devons déjà nous estimer heureux qu'elle accepte le principe de notre venue sur la ligne Le Havre-Anvers. »
22 février 1894
A la Compagnie générale française de tramways : « Nous serions heureux de nous charger de la fourniture des charbons nécessaire aux besoins de votre dépôt de Marseille conformément à la proposition qui vous a été présentée par notre maison de cette ville mais avec cette modification que le prix [...] que nous vous confirmons par la présente. »
23 février 1894
A Worms Josse & Cie Alger : « Dans l'éventualité de la disparition de la maison Burke et Delacroix, nous pouvons avoir les plus grandes chances d'hériter de la clientèle de M. Alfred Holt. Dites-nous si vous voyez d'autres armateurs dont les affaires soient désirables. »
28 février 1894
A la Compagnie du Boléo : « Conformément à votre autorisation nous avons conclu avec la mine Glamorgan un marché pour une quantité de 12.000 tonnes du coke n°3 livrable jusqu'à la fin de l'année courante. »
A Colombo & Cie, Gênes : « Jusqu'à présent notre maison de Buenos Aires ne s'est occupée presque exclusivement que d'importation de charbon et nous avons un peu hésité à nous lancer dans des opérations de marchandises générales du pays par la simple raison que ces opérations sont un peu en dehors de notre habitude. Malgré les sollicitations de notre directeur local qui est très au courant de tout ce qui touche aux produits argentins nous n'avons encore consenti qu'à traiter quelques ventes de quebracho et encore ne l'avons nous pas fait nous-mêmes, mais par l'entremise d'une maison de notre ville. Il se peut que plus tard nous nous enhardissions à étendre un peu ces opérations, dans ce cas nous serons heureux d'entrer en correspondance avec vous. »
5 mars 1894
A Worms Josse & Cie Buenos Aires : « Bunkering clause. It is ... most galling that a steamer to your consignment should be coaled by your neighbours consignment, but we fear it will every day become more and more difficult to obtain the clause in our charter. We have for the past 2 years been struggling hard against the introduction of clean charters (that is free of Cardiff bunkers and foreign coaling), but have recently been compelled to give in and have now adopted same for our Mediterranean charters. We fear it will now become the general rule for all ports. »
8 mars 1894
A Worms Josse & Cie Alger : « Nous notons que vous avez commandé 5 chalands à M. Bourely moyennant F 12.000 l'un. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : « "Séphora". L'acheteur a confirmé l'affaire après visite, nous pensons que la livraison aura lieu sans tarder. »
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nous vous remettons une procuration spéciale qui vous permettra de régulariser la vente de "Séphora". »
10 mars 1894
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nous notons que la vente de "Séphora" est absolument régularisée. »
12 mars 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Au sujet du mécanisme des contrats de soutes annuels. L'armateur s'assure un prix maximum tout en profitant de toute baisse qui viendrait à se produire pendant la durée du contrat. Tous les avantages sont du côté de nos clients, notre seul intérêt en ayant des contrats est d'être assuré que nos clients viendront chez nous chaque fois que leurs chartes-parties les laisseront libres de le faire. »
13 mars 1894
A Worms Josse & Cie Cardiff : « C'est la Société commerciale qui va obtenir la fourniture de la Compagnie PLM en Algérie pour laquelle nous avions soumissionné en compte à demi avec vous. Il semblerait que son succès provient non seulement du bas prix qu'elle a fait mais aussi de ce qu'elle se charge des livraisons dans les 3 ports tandis que nous n'avions soumissionné que pour Alger. »
14 mars 1894
Aux Chargeurs réunis : Confirmation du contrat intervenu verbalement pour 25 à 30 mille tonnes charbon Cardiff pour livraison en 9 à 12 mois à Cardiff. Vive satisfaction de l'extension ainsi donnée aux relations avec cette Compagnie.
21 mars 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : « Wearmouth. Cette mine vient de nous vendre un premier chargement destiné à une usine qu'elle servait jusqu'à présent par l'entremise de M. Depeaux... Nous serions bien aises que vous nous donniez vos idées sur la nouvelle orientation à imprimer à nos affaires de charbons à gaz dont nous devons nous préoccuper d'augmenter considérablement l'importance. »
22 mars 1894
A Worms Josse & Cie Newcastle : « Le volume de nos affaires de charbon à gaz n'atteint pas à beaucoup près le développement dont il est susceptible et nous comptons bien lui donner par la suite... Nous n'avons parlé que de nos propres affaires laissant de côté intentionnellement ce que vous faites ou pourrez faire directement, soit dans la Baltique soit ailleurs. »
23 mars 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : La Maison a invité Burness à prévenir Cory et Lambert de son intention d'abaisser à 8 £ la location de ses appareils d'éclairage électrique ; ceux-ci ont le même jour lancé une circulaire. « Nous avons déjà bien assez de la concurrence des charbons japonais et nous nous serions certes passés de celle des charbons indiens. Nous doutons cependant que la pratique de prendre du charbon indien à Bombay se généralise de longtemps mais il se peut que nous prenions nos désirs pour la réalité. »
A Worms Josse & Cie Cardiff : Contrat de 30.000 tonnes pour les Chemins de fer argentins. Le moment approche où la Maison aura à soumissionner. Elle fait connaître à Cardiff ses vues à ce sujet. Comme c'est Cardiff qui a commencé à s'occuper de l'affaire elle préfère continuer à se servir de son entremise.
30 mars 1894
A la Compagnie de chemins de fer de Bône à Guelma et prolongements : Remerciements d'avoir accepté proposition de 6.000 tonnes rendues à Bône, représentant ses besoins pour l'année 1894.
A Worms Josse & Cie Alger : Entente. « MM. Burness pensent qu'il vaut mieux avoir quelques affaires en moins et maintenir nos prix de vente. Toutefois nous nous garderons de trop laisser deviner nos idées tant à Strick qu'à Mesnier car plus ils nous croiront désireux de reprendre notre liberté plus ils s'attacheront vraisemblablement à demeurer fidèles aux accords. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : Ligne Le Havre-Anvers. Concurrence des Chemins de fer. Appele l'attention sur la nécessité d'étudier dès à présent les mesures à prendre pour répondre aux nouveaux tarifs des chemins de fer qui entreront en vigueur le 24 avril.
3 avril 1894
A Geo & A. Herring, Londres : « La Plata port. Last year our Buenos Ayres manager wrote us about having a deposit at La Plata port which he considered almost indispensable, but since his views have undergone a considerable change as only quite lately he advised us that there was really no necessity for our starting any new venture in that direction and therefore although the price for handling coal on the property of the Muelles y Depositos Co. seems low enough we do not think it would suit us to avail ourselves of same. »
7 avril 1894
A James Burness & Sons, Londres : « "Re Algiers ententes". We believe Mr. Mesnier and Mr. Strick are quite alive to the necessity of maintaining the friendly entente with us and they now understand quite well that if M. Agius is allowed to go on in his usual way, their efforts combined with ours can not have the desired effect of keeping up prices at Algiers. »
A Worms Josse & Cie Alger : « Nous sommes on ne peut plus contents de voir qu'enfin vous êtes arrivés à mettre du bon côté la différence entre vos recettes et vos dépenses. Nous ne savons pas ce que l'avenir nous ménage mais il y a peut-être des chances pour que la marge que vous laisse le prix de contrat de [...] aille plutôt en augmentation. Il serait téméraire de se lancer dans des prévisions à cet égard. »
8 avril 1894
A Worms Josse & Cie Alger : Conversation avec Mesnier et Strick. Ce sont les sous-agents qui abandonnent tout en partie de leurs commissions aux armateurs et obtiennent la préférence grâce à cette concession. D'où nécessité de supprimer ces sous-agents et principalement Agius ; Strick hésite à lâcher complètement Agius dans la crainte qu'il se jette dans les bras de Burke ou Delacroix ou même qu'il ouvre un dépôt à lui à Alger. Strick va réfléchir. Paris est désireux de continuer l'entente existante, suivant conseils d'Alger et celui de Burness.
9 avril 1894
A Worms Josse & Cie Grimsby : « Nous notons vos avis concernant vos opérations dans la Baltique en regrettant qu'elles ne soient pas plus importantes. »
A la Compagnie du port de Bizerte, Paris : Réponse à leur demande. Renseignements sur proposition éventuelle pour Bizerte.
11 avril 1894
Au ministre de la Marine, Paris : Envoi des 50 exemplaires du marché passé le 8 mars pour la fourniture de charbon pendant un an aux bâtiments de l'État à Port-Saïd.
A Worms Josse & Cie Alger : « Adria s'est enfin décidée à signer un contrat jusqu'à la fin de l'année. Espérons que ses vapeurs qui se font rares depuis quelques temps recommenceront à visiter votre port. »
A Worms Josse & Cie Marseille : « M. Savon est venu nous entretenir d'une entente plus intime et même d'une fusion de fait, sinon de nom, entre nos deux maisons à Marseille ; nous lui avons renouvelé l'expression de notre désir de continuer à marcher bien d'accord avec lui, mais nous lui avons fait comprendre qu'il ne nous paraissait pas possible de pousser les choses plus loin. »
12 avril 1894
A Worms Josse & Cie Cardiff : Compagnie du port de Bizerte. Cory cherche à avoir l'affaire par l'entremise de MM. Savon de Marseille.
13 avril 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Avons lu avec intérêt vos observations. Il est certain que nous allons avoir cette année une diminution de quantité, mais il est au moins quelques-uns de nos clients perdus, entre autres les [Shires] et la Flotte volontaire russe que nous pouvons espérer reprendre l'année prochaine. »
16 avril 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : « On nous dit qu'un M. de [....] (nous ne nous rappelons pas le nom exact) qui est armateur de la "Picardie" songerait très sérieusement à acheter "Bercy" et "Parisien" pour les maintenir entre Paris, Bordeaux et l'Espagne. Ce Monsieur est de Saint-Valéry. »
17 avril 1894
A Deutsche & Cie, Paris : « Accusons réception de votre lettre nous remettant un exemplaire signé du marché passé entre nous pour fourniture des charbons dont votre steamer "Lion" pourra avoir besoin à Gibraltar d'ici fin de l'année courante. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : Dunkerque. « Nous vous retournons la lettre de M. [Desmarais.] S'il y a un fret a récolter dans le nord pour Anvers, Hambourg et Brême la petite subvention que la Compagnie du Nord nous donnerait, serait peut-être une tentation pour introduire une fois par quinzaine l'escale de Dunkerque dans nos itinéraires. Autrement les quelque mille francs que la Compagnie du Nord nous garantirait, seraient loin de couvrir nos frais d'escale. »
20 avril 1894
A James Burness & Sons, Londres : « Our Marseilles firm who import rather largely from Zanzibar are wishful to obtain some samples of Bombay produce and we would be glad if you would kindly give us the name of a good firm there to whom you would at the same time introduce our own name so that our people should not be addressing them as complete strangers. »
23 avril 1894
Au Chemins de fer de Bône à Guelma et prolongements : Commande d'un chargement de 1.000 à 1.200 tonnes pour Bône.
25 avril 1894
A Adolf Deppe, Anvers : « C'est d'usage pour nos 2 maisons d'accepter sans frais à titre de réciprocité le papier qui a pour origine l'exploitation en commun de la ligne Bordeaux-Anvers. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : « C'est le Monsieur de Saint Valéry qui s'est rendu acquéreur des 2 bateaux de la Parisienne moyennant 139.500 F l'un. C'est un grand prix et nous comprenons la satisfaction des acconiers qui assistaient à la vente. »
27 avril 1894
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Compagnie Parisienne. Nous croyons que l'intention de l'acquéreur de "Bercy" et de "Parisien" est de maintenir ces 2 bateaux entre Bordeaux et Paris. Il ne réussira pas mieux que ses devanciers, mais cela nous gênera incontestablement. »
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous n'avons pu nous entendre avec Nixon et nos négociations sont suspendues, mais nous ne croyons pas que cette mine puisse longtemps se passer de nous. »
A Worms Josse & Cie Buenos Aires : « We may take this opportunity of mentioning for your consideration a point which we have had in our minds for already some time port, viz. what staff arrangements you have in the event of Mr. Lewis being through illness or same other cause kept away from business. The large and heavy intents we now have in Buenos Ayres are such as could not be safely intended to any hands and we shall be glad if you will kindly consider the matter. »
30 avril 1894
A la Société d'éclairage au gaz et des hauts-fourneaux et fonderies de Marseille et des mines de Portes et Sénéchas : Vente d'un chargement de 1.800 à 1.900 tonnes de charbon à gaz Wearmouth pour Marseille. Satisfaction d'avoir pu conclure cette première affaire. Le chargement est ramené à 1.770 tonnes.
A Worms Josse & Cie Le Havre : Longue lettre au sujet de Tonnay-Charente. « La création de nos lignes a été bien accueillie, mais elle a trouvé les transitaires partagés entre le désir de la favoriser et la crainte que tôt ou tard nous ne les dépossédions de leur monopole de fait. Il y avait à craindre qu'il ne se déclarât entre les transitaires menacés par un danger commun une hostilité ouverte à nos services. Nous avons préféré arranger les choses avec ces Messieurs. Il leur a été promis au cours de la réunion tenue à la Mairie que nous nous abstiendrions à l'avenir de toute opération de transit et, en échange, il a été demandé aux transitaires de contribuer plus efficacement que par le passé au succès de la ligne. L'une des maisons aurait voulu obtenir l'engagement que nous nous abstiendrions à tout jamais de faire des opérations de transit, ce à quoi nous nous sommes refusés en insistant sur ce que nous n'avions qu'un but celui de transporter des marchandises et que nous n'en ferions le transit que si nous y étions contraints plus tard. Une des causes accessoires du peu de progrès que nous avons fait à Tonnay consiste dans les efforts de Delmas pour conserver la part de trafic que La Pallice possédait avant l'escale de Tonnay. Il est de toute évidence que la propagande de nos agents de la Rochelle ne peut que nuire au développement des affaires à Tonnay où nous ne sommes venus que dans le but d'y prendre des cognacs en plus grande quantité que nous ne pouvons les obtenir à la Pallice. Les engagements que nous avons pris ne nous permettent plus de laisser MM. Delmas travailler contre les transitaires de Tonnay et vous devez leur interdire de s'adresser désormais à la clientèle de Cognac. Ce qu'il importe de bien faire comprendre à Delmas, c'est que nous nous réservons le trafic de Cognac et désirons le prendre par Tonnay. »
4 mai 1894
A Ch. Kemerley Hall & Alton, Trustees de la succession H. Josse, Paris : « Vous avez dû recevoir de la Mitchell Collier Cie Ltd un chèque représentant le dividende apparent revenant à la succession ci-dessus sur les actions immatriculées au nom de feu M. Josse à raison de £ 1- par action ; or, ainsi que vous le savez, 144 de ses actions dont vous avez entre les mains les titres endossés par ledit défunt sont la propriété de Mme Arthur Delavigne et nous venons en conséquence vous prier de vouloir bien nous attribuer pour compte de ladite dame la somme de £ 144 sur celle totale dont la remise vous sera parvenue. » Politique Worms hostile à l'idée de participation dans des mines anglaises mais pas exclusive de la prise d'intérêt par ses associés à titre personnel et individuel.
5 mai 1894
A Worms Josse & Cie Alger : « Nous avons noté qu'on a commencé ou qu'on va commencer le montage de votre premier chaland. Marseille nous apprend la mort de M. Bourelly. »
7 mai 1894
A L. Guéret, Cardiff : Envoi de son compte pour l'opération faite en compte à demi pour le Chemin de fer de l'Est algérien : livraison de briquettes Ancre effectuées par les soins de la maison d'Alger.
11 mai 1894
A Worms Josse & Cie Alger : Envoi de la copie d'un contrat avec MM. Fearnley & Eger qui ont envoyé l'original signé.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Bizerte. M. Ch. Couvreur, que nous ne connaissons pas, est sans doute un parent de M. Abel Couvreur avec lequel au contraire nous avons d'anciennes et excellentes relations et qui nous sollicite comme du reste il sollicite les Savon-Cory pour que nous établissions un dépôt à Bizerte. Nous aurions bien volontiers donné une recommandation à celui, Abel ou Charles, dont vous avez eu la visite. »
A Worms Josse & Cie Marseille : Longue lettre au sujet des bruits relatifs à certains agissements de H. Greffulhe et de l'envoi d'un inspecteur par les Messageries pour enquêter à Zanzibar à ce sujet.
12 mai 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : Greffulhe. « Les Messageries ne tiennent pas du tout à l'exécuter et ont recommandé à leur inspecteur d'agir avec toute la modération possible. »
18 mai 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous avons lu avec le plus grand intérêt votre avis concernant vos rapports avec l'agence des Messageries et espérons qu'avec le temps tout finira par s'arranger d'une façon satisfaisante. »
A Worms Josse & Cie Marseille : « Gaz de toulon. Nous espérons, comme vous, que la ratification par le conseil d'administration n'est qu'une pure formalité. Le profit que vous en tirerez, dépendra non seulement des frets, mais aussi des arrangements que nous pouvons conclure avec les mines Wearmouth & Lambton (nous approchons du but). Vautier. Nous serons enchantés de formuler de nouvelles propositions avec l'espoir qu'elles seront au gré de M. Vautier. Cormault. Vous pouvez lui dire que nous sommes, à la différence de M. Depeaux, en situation de traiter pour du Lambton et du Wearmouth et que nous sommes à sa disposition ; nous n'avons pas besoin d'insister sur le plaisir que nous aurions à rendre nos relations avec le gaz de Marseille régulières et intimes. En résumé votre voyage nous semble avoir produit tout ce qu'il était permis d'en attendre. C'est en entrant en rapports personnels avec les gaziers de votre région que vous réussirez à étendre cette branche d'affaires qui est digne de toutes vos attentions au moment où nous avons besoin de nous créer de nouveaux débouchés. »
21 mai 1894
A Worms Josse & Cie Grimsby : « Nos amis de Constantinople nous avisent qu'il va très prochainement y avoir une adjudication pour environ 10.000 tonnes d'Aldwark et nous voudrions bien pouvoir cette année reprendre ce contrat que nous avons été si désappointés de perdre l'année dernière. Nous vous engageons à voir le manager d'Aldwark ; nous espérons qu'il consentira à vous accorder certains avantages qui augmenteront notre chance d'avoir l'affaire. » Les conditions faites par la mine feront échouer l'affaire.
A Foscolo Mango & Co., Constantinople : « We presume a quantity of Newcastle gas coals will also have to be tendered for. We would venture to state that we have just completed a contract with the Wearmouth Colliery whose coal is now considered to be the best gas coal in the North and having the exclusive sale of same for several ports including Constantinople should be very glad if we were enabled to place a quantity through your goodselves. »
22 mai 1894
A la Compagnie nationale, Marseille : Au sujet d'une infidélité faite à la Maison.
25 mai 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Au sujet d'une grève à Port-Saïd et d'une dépêche selon laquelle seuls Port Said & Suez Canal Co. et Wills travaillent sous prospection du pavillon anglais tandis que les maisons françaises ont dû suspendre leurs opérations.
26 mai 1894
A James Burness & Sons, Londres : Grève à Port-Saïd.
2 juin 1894
A James Burness & Sons, Londres : Lisbonne. « A friend of ours has put before us a scheme for opening a coal depot at that port and although we do not think very favourably of it we shall be glad to have your views as to the probable extent of coaling business there. »
A M. Jardin, Worms Josse & Cie Le Havre : « Nous répondons à votre lettre particulière d'hier. En ce qui concerne la concurrence de la ligne allemande nous sommes d'avis que M. Follin devra être chargé de rechercher à Hambourg s'il y a un terrain d'entente possible entre la Kin[...] Line et nous. Si elle entend continuer à remplacer les marchandises qu'elle débarque au Havre, ce à quoi nous ne pouvons pas nous opposer. Comprendra-t-elle qu'elle nuit à ses intérêts comme aux nôtres en faisant la baisse, alors qu'elle pourrait profiter des taux que nous avons réussi à maintenir jusqu'à présent ? La chose peut être difficile à mener à bien, mais elle vaut la peine d'être tentée. »
5 juin 1894
A la Compagnie Gaz et Eaux : Envoi sur sa demande d'une proposition pour fournitures à ses usines de Rochefort et de Cherbourg pendant les années 1895/96/97 (annuellement 5.000 tonnes pour Rochefort et 10.000 tonnes pour Cherbourg).
6 juin 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : Au sujet des premiers résultats du voyage de l'inspecteur des Messageries, situation Greffulhe. Paris suppose que les Messageries vont installer leur propre agence à Zanzibar.
7 juin 1894
Au Comptoir national d'escompte de Paris : « Nous serons heureux que vous ayez occasion d'utiliser les services de notre agence de Suez mis par nous à votre disposition. Nous recommandons par le courrier de demain à notre agence les communications et les instructions que vous pourrez lui adresser. »
8 juin 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Le Comptoir national d'escompte nous a demandé de mettre à sa disposition les services de notre agence de Suez en nous expliquant que ses anciennes relations avec la banque ottomane à Port-Saïd ne lui permettaient pas de nous faire la même demande en ce qui vous concerne, nous avons répondu affirmativement. »
A H. Schelcher, Union des yachts français, 45, rue Boissy d'Anglas, Paris : « Nous avons l'honneur de vous accuser réception de votre lettre d'hier en réponse à laquelle nous nous empressons de porter à votre connaissance que nous avons absolument décidé la création pour l'automne prochain d'un dépôt de charbon à Nice où nous seront par conséquent heureux d'être désignés comme fournisseur de L'Union. Toutefois nous ne pouvons pas encore vous indiquer quelles seront nos conditions de prix. »
A Worms Josse & Cie Marseille : Union des yachts français. « Nous répondons que nous avons complètement pris notre parti d'avoir un petit dépôt à Nice l'hiver prochain, mais que nous remettons à plus tard la fixation du prix. »
A Alfred Holt : Au sujet de sa réclamation contre les frets cotés par les services maritimes pour Singapore, Marseille et Java.
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Holt - Tonnay. Nous avons de suite répondu que nous donnerons satisfaction à ce désir et nous vous prions en conséquence d'inviter M. Duboc à ne pas faire pour les expéditions à destination des ports ci-dessus de prix inférieurs à ceux de la ligne de Liverpool. »
9 juin 1894
A S. Breeze & Co., Liverpool : Explications au sujet de l'affaire Holt. « Nous pensons que la communication de Holt était prompted by Mrs. I. S. S. Harrison qui exploitent un service de Charente à Liverpool et peuvent être ennuyés que nous ayons started a line from that port to Antwerp et Hamburg which may possibly deprive them of some of the tranship freight they were in the habit of securing but you will easily. »
11 juin 1894
A H. Greffulhe, Zanzibar : Longue lettre d'observations. « En attendant nous avons autorisé notre maison de Marseille à continuer ses opérations avec vous pour lui permettre de rester sur le marché et parce qu'aujourd'hui vous n'êtes plus l'agent des Messageries, nous ne sommes plus exposés au danger de vous voir créer et mettre en circulation des connaissements pour des marchandises non embarquées, comme cela vous est arrivé si souvent. »
A Worms Josse & Cie Grimsby : « Gênes. En principe nous n'aimons pas les affaires à Gênes, mais si vous voulez essayer de faire quelque chose, adressez-vous ou à Edward & Thierry avec qui nous sommes en correspondance ou à Edward Johnasson & Co. avec qui la maison de Newcastle travaille un peu, seulement prenez bien vos précautions. »
A Worms Josse & Cie Marseille : « L'Union des yachts ne se contente pas de notre réponse. Elle a, paraît-il, deux propositions très sérieuses et elle veut marcher de suite. Dans ces conditions nous vous engageons à fixer de suite un prix. À défaut nous risquerions de laisser échapper une occasion qui peut-être ne se représentera pas de longtemps. En ce qui concerne les moyens d'exécution, vous verrez si vous voulez toujours envoyer la "Durance" ou s'il ne voudrait pas mieux constituer un petit dépôt à vous. »
12 juin 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : La question du transport des moutons se pose de nouveau. Seriez-vous disposés pendant 2/3 mois à partir du 15 juillet à faire un départ hebdomadaire de [Liban] pour Dunkerque ou Le Havre à votre choix pour 1.200/1.500 moutons destinés au marché de la Villette ?
13 juin 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : Nice. « Plus nous examinons la combinaison de la "Durance", plus nous la trouvons bancale. Si vous n'allez à Nice que pour y vendre quelques centaines de tonnes aux Yachts sans être certains de pouvoir toujours les fournir, nous croyons qu'il vaut mieux que vous vous absteniez et que vous n'alliez pas ennuyer les maisons de Nice qui sont établies là-bas. D'un autre côté nous ne vous disons pas non plus d'aller établir un dépôt définitif à Nice, nous vous engageons seulement à étudier si la chose présenterait quelque chance de succès. Si oui, c'est la seule manière dont nous comprendrions que nous pourrions nous porter comme fournisseur de l'Union des yachts, sinon, il vaut mieux laisser la chose complètement de côté. »
14 juin 1894
A Worms Josse & Cie Newcastle : « Wearmouth. Nous supposons que vous n'avez rien de nouveau concernant la question du monopole pour les ports que nous vous avons indiqués. Il nous serait agréable d'avoir quelque chose de définitif et en premier lieu pour Marseille. Gaz de Naples. Nous sommes très désappointés de la situation où nous nous trouvons avec la mine de Wearmouth. »
15 juin 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Gaz de Port-Saïd. Nous avons obtenu la permission de remplacer le New-Pelton par le Wearmouth qui est le premier de tous les charbons à gaz de Newcastle et de beaucoup supérieur au New-Pelton, notre raison pour cela est que nous venons de faire avec Wearmouth un arrangement qui nous met ce charbon entre les mains et que nous désirons le faire essayer par tous ceux de nos clients qui ne le connaissent pas. »
A Worms Josse & Cie Newcastle : « MM. Burness ne veulent pas faire d'affaires de coaling à Gênes où du reste ils ont un correspondant depuis de nombreuses années. Nous estimons que les opérations de charbon se font à Gênes et à Naples dans des conditions telles qu'il vaut mieux pour nous ne pas nous en occuper. Nous ne savons pas quelles affaires vous faites ou vous pouvez espérer avec MM. Jonassohn, tout ce que nous pouvons vous dire c'est que nous regretterions de vous voir devenir les agents à Newcastle d'une maison quelconque de Gênes ou de Naples pour les affaires de coaling. »
20 juin 1894
A Worms Josse & Cie Alger : Chemins de fer de l'Est algérien. « Nous allons soumissionner pour fourniture 1.200 tonnes de briquettes à cette Compagnie, mais étant donné les enseignements du passé, nous ne sommes pas très chauds et si nous ne réussissons pas, nous en prendrons facilement notre parti. »
21 juin 1894
A Worms Josse & Cie Alger : Demande de prorogation du marché passé avec la Marine le 15 février 1892. Ledit marché a été approuvé par le ministre le 24 du même mois pour la fourniture de charbon nécessaire aux bâtiments de la flotte à Alger et pour l'entretien du stock de prévoyance dans ledit port pour une période de 3 années arrivant à expiration le 31 décembre 1894.
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Le Matin d'aujourd'hui annonce que "Bercy" et "Parisien" vont reprendre leur ancienne navette. Est-ce un canard ? »
22 juin 1894
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « L'acquéreur paraît hors d'état de s'exécuter et le bruit court que "Parisien" et "Bercy" vont repasser en vente sur folle enchère. »
27 juin 1894
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Le journal "Le Havre" dément la revente des vapeurs "Bercy" et "Parisien". »
2 juillet 1894
A Worms Josse & Cie Newcastle : « Nous sommes très désappointés de la manière dont nous sommes traités. Notre intention est de pousser le Wearmouth partout où nous le pourrons de façon à faire de grosses quantités avec cette mine. Par contre la mine nous avait promis le monopole de son charbon dans les ports que nous lui indiquerions et nous avait assuré que nous pourrions compter sur sa bonne foi. C'est à cette bonne foi que nous venons faire appel à présent. »
3 juillet 1894
A Worms Josse & Cie Newcastle : « On a rien à gagner et on a tout à perdre à travailler avec les Maisons de Gênes. Nous n'y avons jamais eu que des ennuis. »
10 juillet 1894
Aux Messageries maritimes, Paris : Demande d'autoriser leur dépôt de Dakar à fournir s'il y a lieu au navire "Rhône" appartenant à la Compagnie de navigation mixte les charbons dont elle pourrait avoir besoin (200 à 300 tonnes).
11 juillet 1894
A H. Greffulhe, Zanzibar : « Avons noté votre avis concernant la création par les Messageries d'une agence à Zanzibar. Nous retenons que vous nous envoyez encore 200 tonnes de Coprah libres mais nous réclamons d'autres envois libres car c'est le seul moyen que vous ayez d'arriver à éteindre vos comptes avec Marseille (courant particulier et marchandises en participation) ainsi que vos compte avec nous (banque et chalands). Il faut que votre situation soit à niveau d'ici au mois d'octobre c'est le dernier délai. »
11 juillet 1894
Au directeur du Comptoir national d'escompte de Paris : « Comme suite de notre lettre du 7 écoulé, nous avons à présent l'honneur de vous communiquer les observations que nous adresse notre maison de Port-Saïd sous le contrôle de laquelle est placée notre succursale de Suez. La plupart des tirés à Suez sont mauvais payeurs et les encaissements demandent presque toujours plusieurs courses. Il sera bien que chaque effet remis par le comptoir soit accompagné d'instructions précises quant aux facilités et délais à accorder au tiré. Nous vous remettons sous ce pli le tarif du Crédit lyonnais dont vous voudrez bien convenir avec le Comptoir de l'impossibilité où nous sommes d'accepter la responsabilité des protêts. Nos conditions de commission seraient 1% sur les encaissements avec un minimum de F 2 par effet - ½ % sur nos paiements sur lettres de crédit. »
13 juillet 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Charbons indiens. Nous croyons que tout le monde y compris la P&O sait parfaitement que ce charbon ne vaut rien, malheureusement comme il est bon marché on continue à en prendre. »
A Worms Josse & Cie Newcastle : « Wearmouth. Votre lettre paraît tout à fait satisfaisante. Nous allons travailler de notre mieux en vue d'étendre nos rapports avec cette mine et avec Lambton et de ne prendre d'autres charbons que quand nous pourrons pas faire autrement. »
A Worms Josse & Cie Alger : « Marine française. On nous a téléphoné la très agréable nouvelle qu'on renvoyait à Alger votre demande de prorogation approuvée par le ministère. Nous attendons maintenant vos nouvelles concernant la régularisation de cet arrangement qui nous assure la tranquillité de ce côté-là à des conditions en somme satisfaisantes. »
16 juillet 1894
A M. Ricoux, Phippeville : « Nous avons soumissionné récemment pour l'Est algérien mais nous n'avons pas eu l'affaire. Alger et Bougie étaient les seuls ports indiqués. Par contre le PLM a fait récemment une adjudication comprenant Alger, Oran, Philippeville ; là aussi nous avons échoué. »
17 juillet 1894
Aux Messageries maritimes, Paris : « Accusons réception de votre lettre du 16 courant nous entretenant des plaintes que vous avez à plusieurs reprises reçues récemment au sujet du charbon Nixon's Navigation d'une façon générale et en particulier en ce qui concerne [....] Nous regrettons vivement que le résultat de votre expérience vienne ainsi confirmer les doutes que nous avons nous-mêmes depuis quelques temps sur la supériorité de cette provenance. Ainsi que vous le savez, nous n'avons plus actuellement de contrat avec la mine de Nixon, mais le jour où nous lui ferions de nouveaux achats, ses livraisons seraient surveillées par nous d'une façon toute particulière. »
24 juillet 1894
A James Burness & Sons, Londres : « Wills & Co. We had noticed their letter in the Bulletin décadaire whose editor seems to have of himself copied it from the English papers probably as an illustration of the rapidity with which coaling was done at Port Said. »
A Frédéric Mallet : « J'espère que ce dernier [petit-fils de M. Mallet] tirera bon profit de son séjour à Grimsby où je me rappelle, moi, avoir fait mes débuts il y a trente et un ans. »
25 juillet 1894
A la Compagnie française du Centre et du Midi pour l'éclairage au gaz : « Accusons réception commande de 150 tonnes à livrer à l'usine de Tarbes et 600 tonnes à l'usine de Béziers. »
28 juillet 1894
A Worms Josse & Cie Alger : « Briquettes. Nous vous approuvons absolument de ne pas vouloir renoncer au bénéfice des efforts que vous avez faits pour introduire dans votre clientèle la marque "Ancre". »
1er août 1894
D'Eugène Cellier, Hambourg : « Charbons Westphaliens. Le syndicat des charbons Westphaliens doit trouver des difficultés pour placer tous sont charbons gros criblés, afin de ne pas gâcher le marché en Allemagne et désirerait en placer pour l'exportation. L'agent du syndicat est venu me voir à nouveau ce matin pour me prier de reprendre la question avec vous. Je crois le syndicat aujourd'hui tout disposé à vous faire des conditions tout à fait exceptionnelles. [Suivent indications de prix.] Mais est-ce que le syndicat a déjà dit son tout dernier prix ? De plus, il y aurait probablement moyen de vous assurer le monopole des charbons Westphaliens à Port-Saïd. Ne voyez-vous pas par cela le moyen de vous assurer, petit à petit, la fourniture du Lloyds brêmois qui devrait en vue de ses lignes subventionnées, donner la préférence aux produits allemands, s'il peut s'en procurer à des conditions raisonnables. Le moment me semble venu où il y aura de l'argent à gagner en s'intéressant aux charbons allemands. Le syndicat me semble déterminé d'arrivée par tous les moyens à l'exportation de son charbon c'est-à-dire qu'il doit être facile de traiter avec lui. »
D'Arthur Vrancken, agent de Worms Josse & Cie, Cologne : Tarifs pour le transport du vin de Bordeaux et de Cognac par Tonnay-Charente en Allemagne de l'Ouest et du Sud. La flotte Worms compte : 5 cargos de 2.000 tonnes - "Suzanne-et-Marie", "Séphora-Worms", "Emma", "Thérèse-et-Marie", "Lucie-et-Marie" ; 1 cargo de 1.500 tonnes - "Hypolite-Worms" ; 5 cargos de 1.200 tonnes - "Frédéric-Franck", "Commandant-Franchetti", "Marguerite-Franchetti", "Blanche", "Marie" ; 1 cargo de 1.000 tonnes - "Ville-de-Nantes" et 1 cargo de 700 tonnes - "Président".
2 août 1894
A Worms Josse et Cie Le Havre : « Nous répondons à votre lettre d'hier qui nous entretient du projet qu'aurait M. Grosos de créer une ligne sur Saint-Domingue. Nous ne sommes pas du tout séduit par l'idée qu'il a mise en avant de nous associer à lui pour exploiter en commun cette ligne, mais nous estimons comme vous qu'il y aura convenance à traiter M. Grosos aussi favorablement qu'au possible pour ses réexportations du Havre sur Bordeaux et vice-versa. Ne serait-ce que pour ne pas encourager à ne pas faire toucher ce vapeur aux deux ports. »
Au ministre de la Marine, Paris : « Nous regrettons de n'être pas en mesure de vous présenter éventuellement des offres pour l'entretien d'un stock de houille à Oran et la fourniture d'une partie des combustibles nécessaire à la flotte à Oran et à Mers El Kébir. »
A Worms Josse et Cie Cardiff : « "Adour", en 1892 la Compagnie [Messageries] nous avait alloué pour la "Charente" un lump sum de 500 francs. Par contre l'année dernière ce même navire avait été traité comme un navire ordinaire et vous aviez eu vos 0,30 F par tonne. Cette année-ci on nous a fait comprendre qu'on aimerait bien nous voir revenir aux conditions de 1892. Nous n'avons pas hésité à le faire et en conséquence à l'avenir pour les navires de la Compagnie que vous aurez à charger nous ne recevrons que 500 francs dont la totalité sera portée à votre crédit. »
De Roger Mennevée : [Extrait de son article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De M. Hypolite Worms (1er du nom) à M. Hypolite Worms (second)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1948.] Lucien Worms est à nouveau doté d'un conseil judiciaire par un jugement du 2 août 1894. [Voir acte de renouvellement de société de Worms Josse & Cie en date du 18 décembre 1895.]
3 août 1894
A Eugène Cellier, Hambourg : Syndicat des charbons westphaliens. « Reste la question posée par le Syndicat, à savoir si nous sommes disposés à avoir d'une façon régulière et en temps normal un stock de ses charbons à Port-Saïd. Malheureusement nous craignons que ce ne soit pas possible. »
4 août 1894
A Worms Josse et Cie Bordeaux : Ligne Bordeaux-Pasajes. « Vous dites que "Président" est trop gros, c'est possible mais nous vous ferons remarquer que la différence entre "Président" et "Séphora" n'est pas assez grande pour justifier les mauvais résultats que vous nous signalez. En tout cas, il y a quelque chose à faire pour améliorer notre situation et trouver quelque profit dans l'exploitation de la ligne de Pasajes et nous vous laissons le soin de creuser la question. »
A Worms Josse et Cie Marseille : « Bien reçu votre [lettre] d'hier relative aux prix demandés par Messageries en vue renouvellement de leurs arrangements pour charbonnage leurs paquebots à Marseille. Comme il s'agit de concurrencer la Grand-Combe, nous serions bien aise de connaître son prix actuel. »
6 août 1894
A Worms Josse et Cie Marseille : « Nous ne croyons pas que la Compagnie des Messageries se décide à abandonner la Grand-Combe, mais nous ne demandons pas mieux que de lui mettre en main une proposition pour du Cardiff. [Suit indication du prix sur lequel Marseille peut se baser.] Si on nous demandait une légère réduction nous serions peut-être disposés à la faire pour nous assurer cette belle fourniture. Nous aimerions mieux fournir du gros charbon que des briquettes, car nous sommes toujours certains de la qualité du charbon que nous achetons aux premières mines, tandis que qualité des briquettes varie suivant les menus qu'on emploie à leur fabrication, cependant si on le désirait nous pourrions livrer les briquettes Guéret pour lesquelles nous demanderions une fabrication spéciale. »
A Worms Josse et Cie Le Havre : Concurrence Rhederei. Où en êtes-vous avec cette question de la Rhederei ? Nous voyons avec plaisir que sa concurrence n'a pas empêché "Suzanne-et-Marie" de réaliser une sortie de 1.500 tonnes du Havre à Hambourg. »
7 août 1894
A Worms Josse et Cie Bordeaux : « Les seules affaires de Bayonne qui soient susceptibles du moins pour le 1/4 d'heure d'intéresser la maison du Havre sont les transports de produits fabriqués à l'usine du Berceau quand ils se présentent en cargaisons complètes soit pour l'Espagne soit pour l'Algérie. Ligne Bordeaux-Pasajes. En ce qui concerne la ligne de Pasajes, il faut croire comme vous le dites, que c'est la diminution du trafic qui est cause des mauvais résultats actuels. »
A W. Stapledon, Devon : « But do believe me, my dear Mr. Stapledon, that system of returns which is practically what you are suggesting is about the worst and most dangerous thing we could possibly introduce into our business. »
9 août 1894
A Worms Josse et Cie Bordeaux : Ligne Bordeaux-Pasajes. II résulte de l'état joint à votre lettre que vous n'avez eu que 8 fois le plein de "Président" depuis qu'il navigue sur la ligne de Pasajes. Si le trafic n'était pas si maigre, en ce moment, vous trouveriez plus souvent à utiliser la capacité totale des cales. Les 2 bateaux de la Parisienne viennent sur folle enchère d'être adjugés à la belle soeur de M. A. Il est donc probable que nous allons les revoir sur la ligne. »
11 août 1894
A Worms Josse et Cie Bordeaux : Bateaux de la Parisienne. « Cette concurrence ne peut plus nous faire grand mal étant donné les prix auxquels celle des chemins de fer nous a fait descendre ; le seul ennui possible serait que quelqu'un de sérieux reprît les bateaux des mains de M. de R. pour les faire naviguer d'une façon sérieuse et alors nous serions de nouveau mis en parallèle et d'une façon désagréable avec ce service sans transbordement. Nous ne craignions pas beaucoup cette comparaison étant donné la manière dont nous livrons. Vos transbordements ne nous empêchent pas de transporter de Bordeaux à Paris des quantités vraiment considérables de vins. »
D'Eugène Cellier, Amsterdam : Charbons westphaliens. Communique la réponse du syndicat allemand aux objections de la Maison en soulignant que celui-ci tient essentiellement à élargir ses connexions avec l'étranger et ferait volontiers des sacrifices pour arriver à son but. « Leurs [...] ne sont pas insurmontables, d'autant plus que l'essai pour l'année passée a donné satisfaction en général. Conteste catégoriquement que le charbon de Westphalie soit plus sujet à combustion que le charbon anglais soit justifié et signale que des expéditions ont été faites pendant des années par voilier en Chine et au Japon des charbons extraits d'une mine contenant beaucoup de soufre, plus sujets par conséquent à combustion, sans que jamais un cas se soit produit. Au surplus vous savez que nous serions désireux de donner plus d'extension à nos ventes et nous tenons essentiellement à le faire dans cette direction. » Cellier donne aussi traduction d'une autre lettre qui lui a été adressée par une maison de Hambourg à un courtier d'assurance qui avait couvert le risque sur un chargement de ce charbon par voilier à destination d'Iquique. « Le chargement de charbons de Westphalie livré en mars dernier à bord du voilier "Banco Mobiliario" est arrivé à Iquique sans montrer la moindre trace de combustion. »
13 août 1894
A Eugène Cellier, Hambourg : « Nous regrettons qu'il ne soit pas pour le moment possible de recevoir à Port-Saïd des charbons de Westphalie et de modifier notre organisation qui est exclusivement faite pour des charbons de Cardiff. Les cas de combustion dont nous vous avons parlé se sont produits dans les trois, quatre derniers mois de 1893 avec les charbons de Westphalie que nous avions dans notre dépôt. Il y a en a eu plusieurs que nous avons d'ailleurs pu éteindre facilement en sacrifiant des petites quantités. Nous nous sommes alors pressés de livrer tout ce qui nous en restait. Ces accidents nous ont amené à penser que ce charbon ne supporte pas aussi bien que le Cardiff le séjour à terre dans un climat chaud pendant un temps assez prolongé. »
14 août 1894
A Worms Josse et Cie Bordeaux : « La maison du Havre s'exprime de la façon suivante : "Nous ne croyons pas, avec la fréquence de nos départs et notre grande régularité que nous devions nous émouvoir beaucoup des 25/30 départs par an que pourront faire les deux bateaux [ex-Parisienne.]" »
18 août 1894
A Worms Josse et Cie Le Havre : « Coaling. Depuis quelques années la demande pour du Newcastle est tombée presque à rien et comme conséquence il y a maintenant bien peu de dépôts qui en tiennent. »
20 août 1894
A Worms Josse et Cie Le Havre : « Charbons allemands. Le syndicat se remue beaucoup. Il aurait bien voulu nous pousser son charbon pour Port-Saïd, nous nous y sommes énergiquement refusés. Nous sommes enchantés de la réponse que vous avez faite à M. Cellier. [voir copie spéciale de la lettre envoyée par Paris à Cellier le 3 août.]
A Worms Josse et Cie Alger : Instructions pour le cas où Cellier leur écrirait pour leur offrir du charbon Allemand à introduire sur leur marché, « ce qui bien entendu ne saurait nous convenir et nous nous réservons de vous donner le cas échéant nos instructions pour la réponse à faire. »
21 août 1894
A Desmarais Frères : Vente de 800 à 810 tonnes de charbon Cardiff pour Santander Astillero.
23 août 1894
A Worms Josse et Cie Alger : « Concurrence. Nous avons eu ce matin une longue conversation avec M. Strick et Mesnier ; ils affirment qu'ils n'ont jamais traité au-dessous des prix convenus. Nous croyons qu'il vaut mieux continuer à nous entendre avec eux sur les prix à pratiquer plutôt que de courir la chance d'une guerre de tarifs semblable à celle qui a eu lieu il y a deux ans et qui n'a fait de bien à personne. »
A James Burness & Sons, Londres : « M. Strick says a good deal of his business is now going to Malta owing to the low prices that are obtainable there & he says we must also feel the effect of the Malta competition at Port Said. »
24 août 1894
A Worms Josse et Cie Le Havre : « Nous avons été sollicités à diverses reprises d'établir un dépôt à Nice, mais diverses raisons nous ont empêchés de donner suite à ce projet. Lorsqu'on vous demandera le nom d'un fournisseur à Nice, vous pourrez donner celui de MM. Beri & Durandy qui sont du reste agréés par l'Union des yachts français. »
25 août 1894
A James Burness & Sons, Londres : « Glen Line. We are very pleased to learn that you have succeeded in renewing our Algiers and Marseilles contracts with MM. Mac Gregor Gow & Co. We have not the least doubt that M. Mac Gregor would not have entered into these contracts if he had not the intention of fulfilling them and as you say the main thing is to have obtained his signature to the agreement. »
28 août 1894
A Worms Josse et Cie Marseille : « Nous notons que vous avez reçu de MM. Beri & Durandy une commande de charbon de forge. A l'occasion vous pourrez leur faire savoir que nous avons invité notre maison du Havre à les recommander à tous les capitaines de yachts lui demandant le nom d'un bon fournisseur à Nice. »
6 septembre 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Vous luttez non sans succès contre la concurrence allemande et ce serait parfait si vous n'aviez à réduire le fret qui heureusement n'est pas encore trop mauvais. »
7 septembre 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Au sujet des difficultés suscitées par le renouvellement du contrat avec Robert Alexander & Co.
A Chr. Gylstorff & Cie, Anvers : « De même que nous sommes représentés par M. Adolf Deppe auprès des armateurs de votre ville, de même nous le sommes par nos agents anglais MM. James Burness & Sons, de Londres, auprès des armateurs norvégiens, suédois, danois et allemands. »
9 septembre 1894
A M. Jardin, Worms Josse & Cie Le Havre : « II est évident que nos intérêts et ceux de Deppe sont trop contradictoires pour pouvoir être réunis en ses mains. Nul ne peut calculer ce que nous avons perdu jusqu'à présent à travailler avec lui, mais il y a des chances pour que, si nous restons dans le statu quo, nous fassions son jeu à notre propre détriment. Je vous prie de vouloir bien donner toute votre attention à cette question, qui n'est pas nouvelle mais qui a un caractère d'actualité tout particulier. »
12 septembre 1894
A Adolf Deppe, Anvers : « La politique que vous avez adoptée et à laquelle vous vous tenez avec une constance remarquable de laisser les affaires d'exportation d'Anvers passer entre les mains d'autres maisons plutôt que de nous admettre à en prendre notre part menace d'avoir pour nous des conséquences très fâcheuses. C'est à elle que nous devons probablement l'apparition de M. [Tandonnet] sur notre ligne, et, comme en même temps vous paraissez vouloir faire naviguer vos navires, sur le plus grand nombre possible de ports français, même ceux où nous-mêmes nous faisons escale, il s'ensuit que le service régulier de la ligne de Bordeaux est insuffisamment assuré et que les concurrents en profitent pour s'y installer. Il y a là une situation qui ne nous paraît pas devoir être maintenue et nous ne croyons pas que vous puissiez plus longtemps nous empêcher de prendre du fret au retour lorsque vous-mêmes êtes obligés de le refuser. »
14 septembre 1894
De Worms Josse & Cie Le Havre : Mouvements des steamers : "Suzanne-et-Marie", "Séphora-Worms", "Emma", "Lucie-et-Marie", "Thérèse-et-Marie", ,"Hypolite-Worms", "Frédéric-Franck", "Commandant-Franchetti", "Marguerite-Franchetti", "Blanche", "Marie", "Ville-de-Nantes". Dernière position annoncée, mouvement projetée, nouvelles de la journée.
17 septembre 1894
A Worms Josse & Cie Alger : Marine française. « Nous sommes enchantés d'apprendre que l'acte de prorogation est en règle. Y a-t-il lieu de le faire imprimer ? »
18 septembre 1894
A Worms Josse & Cie Buenos Aires : « Wilson Sons & Co. Ltd. We have lately had some negotiations with them and among other things they ask that we should in future abstain from any bunkering business at Buenos Ayres, but should hand them any orders we might obtain. This... we declined assenting to, saying that though our bunkering business was certainly not a very important one still we could not think of giving it up to another firm who if we were not mistaken had started their coal depot at Buenos Ayres after we had done ours. We believe Mrs. Wilson Sons & Co. were rather annoyed at our reply and we should not be surprised if they attempted to punish us for this in connection with other matters, but that we shall not mind. »
19 septembre 1894
A Geo & A. Herring & Co., Londres : « We do not expect to be ourselves in the market for Madagascar. We believe the coal requirements there would never be very large and would be covered as the French government by their own stock of French coals. Unless it be some speculative shipments, which we know nothing about we are much inclined to doubt the accuracy of the report you have heard. »
20 septembre 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : Circulaire. « Nous vous retournons votre projet que nous approuvons sauf les mots "pour la France", vu que, si le monopole est acquis pour votre région, nous ne sommes pas sûrs qu'il en soit de même pour d'autres parties du littoral. La mine de Wearmouth a de gros engagements à remplir en ce moment, de là les difficultés que nous avons remontrées de sa part en ce qui concerne le "[...]". Si l'année prochaine vous avez besoin qu'elle nous réserve plus de charbon nous tâcherons d'arranger la chose. »
A Ch. Kemerley Hall, Paris : « Les parts dont feu M. Josse était titulaire apparent dans le "Lady Palmer" (parts de 3/64ème prises en 1884 dans le "Bosphorus" et, à la suite de la perte de ce navire, transférées en 1888 dans le "Lady Palmer") et dans le "Harrow" (parts de 8/64ème prises en 1888) appartiennent toutes deux à notre Maison. Nous vous demanderons de faire transférer nos deux parts au nom de M. Philip A. Vyvyan Robinson, Cardiff. Les gérants du "Harrow" sont MM. Galbraith Pembroke & Co. »
21 septembre 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Flotte volontaire russe. Nous notons que vous comptez savoir quelque chose aujourd'hui. Ce serait une grande surprise pour nous si vous réussissiez à reprendre cette affaire mais cette surprise serait infiniment agréable. »
22 septembre 1894
A James Burness & Sons, Londres : « We have recently started running some of our steamers from Tonnay-Charente to Havre, Antwerp and Hamburg and some of the shippers are now asking us to extend our operations to other ports and among others to London which has for a considerable number of years been in the hands of The General Steam Navigation Co., but for which we are informed that our firm could at once be certain of receiving some considerable support either in a direct service to London or by way of transhipment at Havre to begin with. We have more than for once in the past been asked to oppose The General Steam Navigation Co., either from Bordeaux or from Charente, which however we have always already declined doing, but we do not know that matters are exactly now in the same state as they were formerly as the Company are we believe in rather an unsatisfactory position and if an opposition line is to be started at the instigation of the shippers we would much rather that it were by us than by another firm. We should be glad of some information as to the financial position of The General Steam Navigation Co., and if you can [find] some for us we shall feel extremely obliged. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : « La personne que nous avions déjà vue est revenue ce matin de la part de MM. Hackett, Ausender et Cie et nous a demandé moyennant quelle garantie de tonnage nous commencerions une ligne Tonnay-Londres. Nous avons répondu que nous n'étions pas préparés à entrer au pied levé dans le vif de la question, mais qu'en tous cas il nous paraîtrait plus facile et plus simple de tâter le terrain en se servant de notre ligne de Tonnay au Havre et de celle des Messageries du Havre à Londres. Ceci va être soumis à MM. Hackett, Ausender et Cie. »
25 septembre 1894
A Worms Josse & Cie Alger : « Briquettes. M. Lambert s'est rencontré dans nos bureaux avec M. Guéret qui a promis de nous faire dorénavant un prix favorable pour vos besoins de briquettes afin de vous dédommager de la peine que vous avez eue pour introduire sa marque et de vous faciliter de nouvelles affaires. »
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Briquettes Ancre. Nous avons vu M. Guéret aujourd'hui ; il nous a dit que lorsque vous aurez d'autres demandes (pour Alger) vous n'aurez qu'[à dire que] c'est pour Alger et il vous fera des conditions spéciales. »
26 septembre 1894
A M. Ymonet, directeur de la Société anonyme du gaz de Rennes : Remerciements pour avoir accepté un chargement de charbon Wearmouth à destination de Saint-Malo.
27 septembre 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : « Nous sommes sur le point de faire avec MM. Wilson Sons & Co. Ltd un nouvel arrangement un peu plus satisfaisant que celui sous le régime duquel nous avons vécu jusqu'à présent et nous avons maintenant l'espoir qu'il nous sera possible de traiter pour leurs dépôts des affaires qui nous avaient été fermées, notamment avec la Compagnie marseillaise dont les vapeurs touchent à Saint-Vincent, Pernambouco, Bahia, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo et la Plata. Comme nous avons d'excellentes relations avec les dépôts de Madère, Tenerife, et Saint-Michel nous sommes également en mesure de les comprendre dans nos offres, ainsi bien entendu que nos propres dépôts de Buenos Aires, de sorte que nous serons désormais aussi bien placés que n'importe lequel de nos concurrents. »
28 septembre 1894
A James Burness & Sons, Londres : « Marseilles P&O Mrs. Estine have reason to believe that the P&O Co. will wish to renew their contract very soon and they state that their requirements which from 12.000 tons in 1893 rose to 20.000 in 1894 will probably be larger in 1896. »
1er octobre 1894
A W. Stapledon, Devon : Envoi des nouvelles lettres de contrat pour Alfred Holt, John Allen & Co., Bilby Brothers & Co., Ismay Inrie & Co. et Williamson Milligan & Co. pour-Port Saïd et Alfred Holt pour Marseille.
A Worms Josse & Cie Marseille : « D'après Burness la quantité que vous avez fournie à la P&O, en 1893, s'est élevée à 16.000 tonnes et non à 12.000. »
5 octobre 1894
A Worms Josse & Cie Newcastle : « Alexandrie. Nous n'avons pas pensé qu'il serait prudent de décourager l'usine d'Alexandrie avec laquelle vous savez que nous avions l'habitude de travailler dans le temps et qui paraît disposée à reprendre ses relations avec nous. L'usine d'Alexandrie appartient à la Compagnie Lebon qui a également Alger et de nombreuses usines. Vous comprendrez notre désir d'arriver de nouveau à travailler avec elle. »
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Flotte volontaire russe. « Nous désirons vivement essayer d'obtenir la clientèle à Alger de la Compagnie russe qui jusqu'à présent va chez Burke et n'ayant pas d'autre moyen d'arriver jusqu'à elle, nous nous sommes décidés à lui écrire suivant copie incluse. Nous nous sommes abstenus de parler de Port-Saïd où nous supposons que ses arrangements de charbon, si elle en prend dans ce port, sont sans doute entre les mains de M. Brown. Du reste nous ne nous faisons aucune illusion et nous n'avons que très peu d'espoir de recevoir une réponse favorable. Contrats. Votre télégramme du 29 nous a avisés que vous aviez obtenu la moitié du contrat de la Flotte volontaire russe et nous n'avons pas besoin de vous dire combien nous sommes heureux d'avoir ainsi pu entrer dans cette importante clientèle, nous sommes sincèrement reconnaissants à M. Brown de ce qu'il a fait pour cela. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : « M. Ausender est revenu nous voir. Nous regrettons de devoir dire que les nouvelles qu'il rapporte de Cognac ne sont pas telles que nous les eussions désirées. Les maisons qu'il a visitées ne sont ni pour un service de transbordement ni pour une ligne nouvelle, de sorte que nous sommes tombés d'accord pour remettre à plus tard la réalisation de notre projet. Lorsque nous aurons assez d'aliment pour deux bateaux entre Tonnay et le Havre, nous trouverons peut-être le moyen de pousser l'un d'eux au moins jusqu'à Londres et M. Ausender estime qu'une combinaison de cette nature n'aurait rien d'inacceptable pour le commerce. »
6 octobre 1894
A Eugène Lebon & Cie : Remerciements pour l'ordre d'essai qu'ils ont donné.
12 octobre 1894
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous avons pris bonne note de vos arrangements avec M. Brown concernant la Flotte volontaire russe, que nous approuvons absolument. »
15 octobre 1894
A Worms Josse & Cie Cardiff : « II est pour nous de plus en plus évident que les exigences des ouvriers et l'avidité des propriétaires de mines menacent de faire beaucoup de mal au commerce d'exportation des charbons de Cardiff et si les choses continuent ainsi il est probable que d'ici 10 ans il n'y aura plus une tonne de charbon de Cardiff expédiée n'importe où au-delà de Suez sans compter les autres parties du monde où on emploiera aussi d'autres charbons. »
18 octobre 1894
A Leblanc Charlemaine & Cie, Rouen : « Entendu que nous vous réservons 10.000 tonnes seulement, veuillez noter que le marché part de maintenant. » Il s'agit de charbon Nixon's Navigation pour lequel M. Goudchaux vient de faire un contrat.
A Worms Josse & Cie Marseille : « Le résultat négatif de l'adjudication de P&O a un peu effrayé les propriétaires de mines et nous en avons profité pour faire à Londres avec Nixon un petit marché pour livraison d'ici la fin de l'année prochaine. » La P&O a reçu des soumissions pour 120.000 tonnes livrables à Cardiff mais a tout refusé parce que les prix ne lui conviennent pas.
28 octobre 1894
A James Burness & Sons, Londres : « We are obliged for your telegram stating that the P&O have asked you to tender for their Marseilles coaling order 1895. We are quite prepared to face a loss on the business, our sole object being to recover the connection which we never ought to have allowed to go past us last year. In the event of our securing the contract we should of course give the benefice of the same terms to Mrs. Alexander and Bilby and to M. Holt. »
29 octobre 1894
Aux Messageries maritimes, Paris : « Nous avons conclu avec la mine de Nixon's Navigation un marché pour la livraison à Cardiff d'ici un an, 31 décembre 1895, de 120.000 tonnes de son charbon sur laquelle nous vous réservons 15.000 tonnes. »
30 octobre 1894
A Worms Josse & Cie Newcastle : Manière de voir au sujet de la prise en charge des frais et des conséquences qu'entraînerait le procès que M. Depeaux semble avoir l'intention de faire à la Wearmouth Coal & Co. pour la rupture du contrat qu'il avait avec elle. La lettre commence par un historique des relations avec la W. C. Co..
31 octobre 1894
A Worms Josse & Cie Bordeaux et aux Messageries maritimes, Paris : Au sujet de la réclamation des Messageries pour charbon fourni à Bordeaux. Engagement de ne livrer que des charbons de première qualité.
2 novembre 1894
A la Compagnie générale transatlantique : Remerciements pour avoir accepté l'offre pour fourniture à faire (exceptionnellement) à son paquebot "La Touraine" lors de son prochain passage à Port-Saïd, et pour les termes flatteurs qu'elle a employés pour faire connaître sa décision. Offre porte sur du Nixon's Navigation dont la Maison a l'intention de faire venir un chargement spécial à Port-Saïd vers l'époque prévue par la présence de "La Touraine". Engagement de promptitude pour embarquement : environ 2.000 tonnes en douze heures.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : L'affaire de "La Touraine" n'a pas été sans difficulté, elle aurait échoué sans les relations et les influences personnelles auprès de la Compagnie. La fourniture est prévue au début de mars.
3 novembre 1894
A M. Norman, administrateur de Forenede Dampskibs Selekab, Copenhagen : Accusé de réception de sa lettre 1er courant « from which we are much pleased to find that you have accepted our offer for the supply of your coal requirements at Algiers over 1895. »
A Worms Josse & Cie Alger : « Nous avons obtenu le contrat en 1895 de la Forenede ; c'est un gros client enlevé à Durand. »
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Contrat de United (Det Forenede) S. S. Co. de Copenhague en 1895.
5 novembre 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Nous venons d'obtenir le charbonnage des vapeurs de la Forenede à Alger, nous sommes donc plus désireux que jamais que vous viviez en bonne intelligence avec elle. »
A Worms Josse & Cie Marseille : « Nous sommes adjudicataires de la P&O à 16/11 après une lutte que Burness qualifie de très serrée. Vous pouvez exprimer à Estrine tout le plaisir que nous éprouvons à la pensée que vous allez reprendre vos si agréables relations avec lui. »
A James Burness & Sons, Londres : « M. Goudchaux a rencontré Sir Thomas Sunderland and M. Monk. He told the former how pleased we were that the strong effort we had made in order to secure his Marseille contract back again had been successfull, to which that gentleman replied regretting that he had to pass us last year and he hoped we should retain the business in future. »
6 novembre 1894
Aux Messageries maritimes, Paris : Autorisation de céder quelques petites quantités à la Compagnie de navigation mixte à Dakar pour "Kabyle" et "Isly".
A James Burness & Sons, Londres : « Our Buenos Ayres firm suggest that an arrangement might perhaps be made with Mrs. Wilson by which we should agree to support them at La Plata and influence to them there all the orders we could they reciprocating this to us at Buenos Ayres. It may be that you will not care to reopen the question with them, but at all hazards we mention this for what it may be worth. »
7 novembre 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : « Nous avons obtenu pour vous le contrat de la Compagnie Adria, mais n'avons aucune idée de ce qu'il peut représenter comme quantité. »
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous avons bien noté votre livraison "Koningin Wilhelmina" (Marine hollandaise). »
9 novembre 1894
A Worms Josse & Cie Newcastle : « We have somewhat the idea that the Wearmouth people would be rather inclined now to throw us overboard and resume their relations with Depeaux... » La Maison est grandement déçue du tour que les choses semblent prendre et suppose que Wearmouth cherche à tirer avantage de son désir d'avoir son charbon.
12 novembre 1894
A Eugène Lebon & Cie : Envoi de 2 100 tonnes de charbon pour Alexandrie.
14 novembre 1894
A Eugène Lebon & Cie : Nouvel affrètement pour 2.000 tonnes.
16 novembre 1894
De Leblanc Charlemaine et Cie, Rouen : M. Charlemaine écrit personnellement à H. Goudchaux pour lui signaler que sa société a absolument besoin d'être fixée le plus tôt possible au sujet de son renouvellement. Toutes ses opérations sur 1895 sont paralysées puisqu'elle ne peut légalement s'engager au-delà du terme de la société actuelle. H. Goudchaux lui aurait dit précédemment que le renouvellement était résolu en principe. Il avait servi d'intermédiaire auprès de la famille Worms.
27 novembre 1894
A James Burness & Sons, Londres : « In as much as Mrs. Wilson who we had understand had at first intended confining their Buenos Ayres operation to bunkering business are now going in for industrial sales for which they are competing with us and very keenly too we have decided upon no longer supporting them at La Plata and any orders or contracts we may secure for that port we shall execute ourselves. We are advising our Cardiff firm accordingly as regards the contracts they may have obtained so far or may obtain later on. »
A Adolf Deppe, Anvers : Au sujet d'une rumeur concernant la création d'un service régulier concurrent entre Anvers et Bordeaux. « Cette concurrence qui ne peut avoir pour but que de parer à l'insuffisance du service d'Anvers sur Bordeaux affecterait malheureusement aussi bien le service de Bordeaux sur Anvers. Il est regrettable qu'en persistant à nous tenir à l'écart du fret de retour, vous ajoutiez au préjudice que cela nous cause. Le préjudice bien autrement grave que nous occasionnerait la présence d'une autre ligne au départ de Bordeaux. »
29 novembre 1894
A Chaber & Castanié, Oran : « Nous venons d'affréter à la Société commerciale d'affrètement notre vapeur "Lucie-et-Marie" pour prendre à Newcastle un chargement charbon à gaz pour votre port. Nous avons en même temps affrété ce navire à la maison Louis Dreyfus & Cie pour prendre un chargement de retour dans un ou deux ports de l'Algérie. Nous recommandons notre navire à leurs meilleurs soins. »
29 novembre 1894
Note sur le dédoublement du service de Brest et des Charentes. Il s'agit de parer à l'accroissement des marchandises partant du Havre pour Brest et de multiplier les départs de Tonnay pour le Havre.
30 novembre 1894
Au directeur général de l'enregistrement, du domaine et des timbres : « Notre succursale de Bordeaux organise un service pour le transport des vins de Bordeaux à Paris et le nord de la France. Ce service doit s'effectuer en employant la voie maritime de Bordeaux au Havre ou Rouen et la voie ferrée du Havre ou Rouen à destination. Ainsi que le fait déjà le PLM pour les marchandises prises en Algérie pour Paris, la maison de Bordeaux établira pour chaque... »
30 novembre 1894
De Leblanc Charlemaine & Cie, Rouen : Renouvellement de la société. M. Charlemaine est surpris de la réponse faite. « Je ne pense pas que, à la date où nous sommes, on puisse rompre à une époque aussi rapprochée, après nous avoir dit couramment que la question était résolue en principe. » Demande une réunion urgente avec tous les intéressés.
1er décembre 1894
A Adolf Deppe, Anvers : Au sujet des phosphates.
3 décembre 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : Voyage du "Lucie-et-Marie" à destination de Oran. Copie des instructions à adresser au capitaine. « C'est un voyage d'essai que nous faisons faire et que souhaitons voir réussi. »
A la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, Paris : « Dès la nouvelle de la mort de Ferdinand de Lesseps, le directeur de nos établissements de Port-Saïd et Suez a réuni ses collègues, représentants des maisons de consignation de navires et des propriétaires de dépôts de charbon dans le Canal et, sur sa proposition, l'ordre nous a été télégraphié de déposer sur le cercueil de l'illustre président honoraire de votre Compagnie une couronne au nom de MM. Bazin & Cie, l'Eagle Coal Cy, la Port Saïd & Suez Coal Cy, Wills & Co. Ltd et nous-mêmes dans une pensée de grande admiration et de profonde reconnaissance pour le créateur d'une oeuvre à la prospérité de laquelle nos intérêts à tous sont si intimement liés. »
5 décembre 1894
A Worms Josse & Cie Marseille : « H. Goudchaux a eu une conférence à Londres avec les chefs de la Wearmouth Coal & Cy. Pour arriver à obtenir le monopole de ce charbon nous avons dû subir une condition qui entraînera peut-être pour nous dans la suite des conséquences pécuniaires d'une certaine importance. Nous vous dirons de la façon la plus confidentielle que nous avons obtenu le monopole du Wearmouth pendant 5 ans. N'en rien dire à aucun de vos clients... sérieuses raisons pour que la chose n'arrive pas aux oreilles de M. Depeaux. »
6 décembre 1894
A Leblanc Charlemaine et Cie, Rouen : « Nous avons l'avantage de vous retourner deux exemplaires signés par les parties de l'acte de prorogation de votre société. Les intéressés à qui nous avons communiqué la lettre que votre sieur F. Charlemaine nous a adressée à la date du 4 courant, nous ont demandé de bien spécifier que tous les arrangements dont il est question en ce qui concerne la réduction dans la participation aux bénéfices aussi bien qu'à l'égard de la non répartition des bénéfices s'appliquent non seulement à eux commanditaires, mais également aux associés en nom collectif. »
7 décembre 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Nous répondons à votre lettre du 5 courant, relative au doublement de la ligne des Charentes. En l'état, le mieux nous apparaît être de rester dans le statu quo, jusqu'à ce que le doublement de la ligne s'impose. Nous verrons alors comment il devra être effectué et si à ce moment-là l'escale de Lorient peut-être introduite dans l'itinéraire. En attendant, voici en ce qui concerne le service Tonnay-Londres, notre manière d'envisager son organisation, pour le cas où nous serions prêts à l'entreprendre dès maintenant. II est un autre point que nous désirons toucher. Voilà pas mal de temps que nous desservons La Pallice et nous n'y avons jamais fait grand chose d'utile. Au contraire en moins d'un an nous nous sommes créés à Tonnay une place encore petite mais qui se développe et qui en tout cas n'est pas arrivée à son maximum. Il nous paraît bien plus rationnel d'en tirer tout le parti possible plutôt que de chercher à détourner le trafic de La Pallice. Nous avouons, déjà au reste, ne pas croire la chose très possible. En effet les maisons de Cognac tiennent à faire transiter leurs produits par Tonnay. Entre les deux ports il nous semble qu'aujourd'hui nos préférences doivent aller à Tonnay et en tous cas, l'importance de La Pallice pour nous ne saurait justifier, du moins quant à présent, la responsabilité et les dépenses d'un bureau à nous. »
A James Burness & Sons, Londres : « Electric light. The French apparatus were at first decidedly superior to all others, but we have no hesitation in saying that now there made by J. H. Holmes & Co. which we have more recently had are more handy, cheaper and in every way better. The English makers seem to have studied the special requirements of the Suez Canal traffic and to have improved their make accordingly whereas the French firms have we believe made no progress at all. »
8 décembre 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : Réponse à sa lettre du 5 au sujet de concurrence de la Rhederei (n'indique pas de quelle ligne il s'agit).
10 décembre 1894
A la Compagnie napolitaine d'éclairage et de chauffage par le gaz : Notre proposition pour 25 à 30.000 tonnes de charbon Wearmouth à livrer à Naples pendant 1895.
A Worms Josse & Cie Newcastle : « En ce qui concerne le contrat Wearmouth voici les districts que nous voudrions faire réserver : France, Algérie, Naples, voyez si vous désirez pour vos demandes Gênes, Libourne, Constantinople, tous les ports de la River Plata et les ports de la Baltique que vous croirez devoir indiquer. De plus comme nous avons espoir d'étendre nos affaires avec MM. Lebon, nous aimerions qu'on nous réserve leurs usines en Espagne ou au moins les plus importantes. »
11 décembre 1894
De Worms Josse & Cie Le Havre : Concurrence Rhederei. « Nous n'avons pas voulu dire qu'il fallait simplement offrir à M. Petersen, en échange de son engagement de ne plus nous concurrencer, de lui verser une subvention de mille francs pour chacun de ses voyages. Nous entendions bien que ce chiffre représentât le minimum de recettes à lui garantir pour la rétribution de la part de trafic à laquelle nous lui reconnaîtrions droit. Nous avons fixé un minimum en recettes plutôt qu'en tonnage c'est parce que cela exprime mieux pour nous l'étendue du sacrifice à faire, et pour M. Petersen l'importance du bénéfice à retirer de l'arrangement. Somme toute cet arrangement a existé tacitement puisque, avant de nous faire concurrence, la Rhederei s'était adressée à nous depuis plus d'un an pour avoir une petite part du trafic et que nous lui donnions de temps à autre quelques marchandises ; s'il a été rompu c'est qu'il lui manquait la sanction d'un minimum garanti et que M. Petersen ne nous trouvait pas assez généreux. »
A H. Greffulhe, Zanzibar : Rendement de tous les chargements en dépôt pour le compte de la Maison depuis l'origine, soit 22 navires. Quantité des connaissements : 40 806 tonnes ; quantités vendues : 40 787 tonnes. Deux navires ne sont pas compris, dont les chargements ne sont pas encore épuisés. Déchet total : 19 tonnes.
14 décembre 1894
A G. Jarre, ingénieur, Paris : Offre de services pour expéditions de briquettes anglaises à ses amis de Beyrouth par vapeurs en chargements entiers de 1.500 à 2.000 tonnes.
17 décembre 1894
A Louis Flornoy & Fils, Nantes : « A Dakar, la Compagnie des Messageries est seule à notre connaissance à avoir du charbon et n'en cède pas volontiers mais toutes les fois que nous lui en demandons pour un de nos amis elle en met à notre disposition et si jamais vous avez des besoins dans ce cas nous serons heureux de négocier la chose pour vous. »
19 décembre 1894
A Louis Flornoy & Fils, Nantes : « En échange des contrats de charbon que vous nous indiquez nous sommes tout disposés à vous donner la moitié de notre fret Bordeaux-Nantes qui est ce que nous vous avions réservé précédemment et nous regrettons de ne pouvoir faire plus. »
21 décembre 1894
A Louis Flornoy & Fils, Nantes : « Comme la petite modification que vous proposez nous paraît en effet raisonnable, nous invitons notre maison de Bordeaux à vous remettre à partir du 1er janvier, 3 expéditions sur quatre qu'elle pourra avoir en 1895 à destination de Nantes. » Remerciements pour les contrats charbonnage.
22 décembre 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Résultats déplorables de nos services maritimes cette année. Nous suggérons de recommencer à percevoir 1 F d'embarquement en sus du franc pour l'arrimage. Les autres lignes continuent à le réclamer. »
23 décembre 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Nous comprenons qu'il a été donné pour instruction à Bordeaux de percevoir à partir 1er janvier 1 F d'embarquement pour toutes les marchandises pour lesquelles nous ne sommes pas en concurrence avec le chemin de fer. »
24 décembre 1894
A la Compagnie des chemins de fer de Bône à Guelma et prolongements : Proposition pour fourniture pendant l'année prochaine de 15.000 tonnes de charbon de Cardiff.
29 décembre 1894
A Worms Josse & Cie Le Havre : « En résumé à partir du 1er janvier les frais d'embarquement seront taxés dans tous les cas sauf les suivants : forfaits ; marchandises arrivant par [...] ; produits résineux ; poteaux et brais pour Anvers. »
De Leblanc Charlemaine & Cie, Rouen : Renouvellement de la société. M. Charlemaine remet les exemplaires du renouvellement de la société et l'acte réglant les nouvelles conditions en ce qui concerne la répartition des bénéfices. « Nous espérons que la nouvelle période dans laquelle nous allons entrer sera moins troublés et plus fructueuse que celle qui va finir. »
31 décembre 1894
A Leblanc Charlemaine & Cie, Rouen : Accusé de réception des 3 nouveaux exemplaires de leur nouvel acte de société signé par les intéressés et conservé pour leur compte. Ont également signé les deux exemplaires du sous seing privé additionnel dont un exemplaire leur est retourné.
A James Burness & Sons, Londres : "Worms Josse & Cie Port-Saïd. Statistiques. Imports of coal". [Fiche manuscrite - 30 août 1895.]
(En tonnes) |
1890 |
1891 |
1892 |
1893 |
1894 |
Worms Josse & Cie |
431.790 |
451.923 |
446.574 |
385.412 |
377.132 |
Bazin & Cie |
188.978 |
207.324 |
156.446 |
173.516 |
209.489 |
Port Said & Suez Coal Co. |
162.520 |
180.149 |
188.825 |
165.294 |
190.799 |
Wills & Co. |
163.885 |
181.906 |
152.652 |
131.998 |
176.011 |
Eagle Coal & Co. |
- |
- |
- |
- |
- |
Australian Loyds & Co. |
- |
- |
- |
- |
- |
Total |
1.082.231 |
1.130.326 |
1.020.001 |
919.961 |
975.833 |