1879.02.21.De Hte Worms et Cie Bordeaux.A Adolf Deppe.Anvers.Original

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[En-tête : Hypolite Worms & Cie - Armateurs - Représentés par G. Schacher - 15, allées de Chartres - Bordeaux
Charbons anglais - Cokes et fontes
Transit - Lignes de vapeurs entre Bordeaux, Le Havre et Hambourg - Rouen et Paris - Anvers et toute la Belgique - Brème - Saint-Pétersbourg - Bilbao et Santander]

15, allées de Chartres
Bordeaux, 21 février 1879
M. Adolf Deppe
Anvers

Le but de la présente est de répondre à votre lettre du 10 février au sujet du vapeur "Signal".
Nous venons vous dire avant tout que votre lettre parle de conventions, qui selon nous n'existent pas pour la consignation des vapeurs.
La seule convention existant entre nous est la lettre échangée à Paris qui ne parle que du maintien du statu quo dans le service d'Anvers et qui établit surtout une chose, c'est que nos rapports doivent continuer de la même manière qu'à l'époque où cette lettre a été échangée.
À cette époque, vous nous avez consigné votre vapeur "Lippe" et à cette époque vous n'aviez jamais affrété de vapeurs étrangers pour les mettre sur la ligne.
Au contraire, c'est nous qui avions affrété un vapeur "Vine" et, quoique cet affrètement nous ait laissé une perte de 18 300 F, nous ne vous avions même pas demandé d'y participer.
Vous devez donc aujourd'hui agir de la même manière et nous protestons contre l'affrètement du vapeur allemand "Signal" sur la ligne d'Anvers et contre sa consignation à une autre maison de Bordeaux.
La question que MM. Astruc et Raynal sont intéressés dans le "Comte de Hainaut" ne change en aucune façon la position. Car depuis la lettre échangée à Paris et même longtemps avant, ni le "Comte de Hainaut" ni le "Lippe" n'ont été consignés ailleurs qu'à notre maison.
Nous ne pouvons donc pas accepter ce changement que vous introduisez aujourd'hui parce qu'il est contraire aux conventions établies à Paris et si vous mainteniez votre manière de voir, nous ne pourrions considérer ce fait que comme une rupture de nos conventions.
Recevez, Monsieur, nos salutations empressées.


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