1852.12.30.A A. Grandchamp Fils.Rouen

Origine : Copie de lettres à la presse n°39 - du 14 décembre 1852 au 15 janvier 1853 - page 437

Paris, le 30 décembre 1852
Monsieur A. Grandchamp Fils
Rouen

J'ai bien reçu dans son temps votre lettre du 25 courant et attendais pour y répondre que M. de Lapeyrière eût lui même répondu à la nôtre, que je lui ai fait remettre dès que je l'ai reçue de vous, mais jusqu'à présent rien encore de ce côté.
Sans relater en détail toutes les conditions qu'énonce votre susdite lettre du 25 concernant nos accords particuliers, je me borne à vous dire que je les admets toutes, et conserve, pour chacun de nous, le meilleur espoir de la bonne intelligence qui succède à notre petite guerre.
Et voici, dès aujourd'hui, une occasion où notre bonne entente devra nous être utile.
Messieurs les propriétaires de mines de Newcastle se sont coalisés pour vendre tous les charbons à vapeur, bons ou mauvais, au prix uniforme de 6/6 la tonne, soit £ 17/2 le chaldron, et, par l'entremise d'un seul Fitter, sous la surveillance de 3 commissaires. Pring, mon agent, m'annonce cela par lettre du 28, et demain ou après, nous devons recevoir une circulaire de la coalition.
Aucune faveur ne serait consentie aux gros preneurs.
Je n'ai pas encore eu le temps de réfléchir aux conséquences de ce fait, et aux moyens d'y parer ; je m'empresse de vous le signaler et je crois que nous devrons en causer ensemble. Mais, quant a moi, je chercherai tous les moyens possibles de lutter contre des gens qui troublent mon commerce.
Recevez mes sincères salutations.

Hte Worms

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