1852.02.02.A Avigdor l'Aîné et Fils.Nice

Origine : Copie de lettres à la presse n°29 - du 1er février 1852 au 18 mars 1852 - page 598

Paris, le 2 février 1852
Messieurs Avigdor l'Aîné et Fils
Nice

Messieurs,
Votre estimé lettre du 23 expiré est en mon pouvoir.
Je suis heureux d'apprendre que votre Sieur Jules Avigdor, présidant le Conseil d'administration du service de bateaux à vapeur, l'Union franco-niçoise, doit présenter, à une des dernières réunions, la lettre d'ouverture que j'ai eu l'honneur de vous adresser pour la fourniture des charbons à ce service.
Aujourd'hui, suivant vos désirs, je viens vous indiquer un aperçu de mes prix, tant pour les charbons de Newcastle que de Cardiff.
En qualités les plus renommées pour l'usage des bateaux à vapeur, les mêmes que je livre à plusieurs services déjà organisés, notamment celui du Havre à New York, et celui des Messageries nationales sur le Levant, je pourrai facturer comme suit :
Charbon Cardiff, rendu à Nice, sous palan - 28 F la tonne de 1 015 k.
Charbon Newcastle, rendu à Nice, sous palan - 28 F la tonne de 1 015 k.
Charbon Cardiff, rendu à Marseille, le long du bord - 32 F la tonne de 1.000 k.
Charbon Newcastle, rendu à Marseille, le long du bord - [12] F la tonne de 1.000 k.
Payable comptant, à 15 ou 30 jours, sans escompte.
D'autre part, si d'autres renseignements vous étaient nécessaires pour appuyer mes offres auprès du Conseil d'administration, je m'empresserai de vous les fournir sur votre demande.
Sur la recommandation de Messieurs Bischoffsheim Goldschmidt, nos amis communs, j'ose espérer, Messieurs, que le chef de votre Maison, Monsieur Jules Avigdor, présentera mes offres sous un point de vue favorable.
Je vous rappellerai, en finissant, que la position de mes deux Maisons à Cardiff et à Newcastle me permet de traiter ce genre d'affaires aussi bien que personne, si ce n'est mieux.
Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance de ma parfaite considération.

Hte Worms

Je vous ai fixé le prix sous palan à Nice parce que, n'ayant pas d'agent dans votre ville, je ne pourrai vous livrer le long du bord. Il suffira à l'administration de la Compagnie franco-niçoise de louer un emplacement à côté du port où arrivent ses bateaux, dans lequel emplacement, je prendrai l'engagement de mettre, par avance, les quantités charbons nécessaires au service.

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