1852.01.15.A M. Chabert.Rouen

Origine : Copie de lettres à la presse n°28 - du 27 décembre 1851 au 1er février 1852 - page 181

Paris, le 15 janvier 1852
Monsieur Chabert - Rouen

[...]
Depuis le début de nos affaires de charbon à Rouen, les erreurs et les mécomptes se sont succédé et, après trois années d'affaire, je n'ai pu arriver à couvrir les pertes. Aujourd'hui que vous êtes placé dans de meilleures conditions, je tiens à faire cesser ces irrégularités qui se traduisent à fin de compte en résultats négatifs. C'est cet état de choses que je tiens à ne pas laisser se renouveler. Il me plait à reconnaître que, sous ce rapport de l'activité et du dévouement, votre coopération ne laisse rien à désirer de plus. Mais il ne suffit pas de faire des affaires, il faut encore qu'elles produisent. Je ne saurai donc trop vous engager à apporter plus de discernement dans tous les détails ; c'est là votre côté faible. Avec de la réflexion, vous pouvez y remédier. Je viens, conjointement avec Grandchamp, de passer un marché avec le Chemin de Dieppe pour 25 mille tonnes, dont moitié pour lui et moitié pour vous. Ce marché, qui commence au 1er janvier 1852 aura une année de durée. Le chemin continuera à percevoir le prix ancien mais à la fin de l'année, si la condition de 25.000 tonnes de transport est accomplie, il nous sera fait remise de 75 c. par tonne - bien entendu que la vallée est comprise dans le tonnage.
Voici de bonnes conditions qui vous éloigneront toute concurrence dans la vallée et qui devront vous faciliter les affaires. Dans une prochaine, je vous donnerai plus de détails.
Pressé, je vous présente mes salutations cordiales.

Hte Worms

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