1959.02.04-22.Coupures de presse sur l'échouage du cargo Cantenac

Le PDF est consultable à la fin du texte.

 

Le "Cantenac" de l'armement Worms s'échoue près de Casablanca

Le cargo "Cantenac", de l'armement Worms, ayant pour port d'attache Le Havre, s'est échoué dans la nuit de mardi à mercredi, à la marée du soir, sur la côte près de Casablanca, un peu dans le nord-est de l'endroit où s'est perdu, l'année dernière, le cargo "Pei-Ho", des Messageries maritimes. On ignore pour le moment les causes de cet échouage.

Le "Cantenac" qui est un cargo à moteur, long de 70 mètres, avec un port en lourd de 1.250 tonnes, date de 1954, son équipage est d'environ 18 hommes. Il venait d'Oran et avait touché Safi, ayant à bord une cargaison de phosphates. (Les navires de ce service font ensuite une escale à Casablanca, généralement pour souter avant de remonter vers l'Europe). Le "Cantenac" devait ensuite rejoindre Granville.

Hier matin, le navire qui a une voie d'eau dans la cale 2, devait effectuer une tentative pour se remettre à flot. Mais celle-ci ne donna pas de résultat, et à l'heure actuelle, la Société chérifienne de remorquage et d'assistance a été contactée pour assurer le sauvetage. Les puissants remorqueurs "El-Kebir" et "El-Baraka" se sont rendus sur les lieux.

Paris Normandie, 4/2/1959

 

L’échouage du "Cantenac" devant Ain-Sebaa

Le cargo français "Cantenac", jaugeant 1,000 tonnes et dont le port d'attache est Le Havre, s'est échoué sur la côte casablancaise mais sa situation s'améliore et sa remise à flot est immédiate. Notre photo : L'accident a attiré la foule marocaine sur la côte.

Le Havre libre, 9/2/1959

 

Le cargo "Cantenac" remis à flot

Le cargo français "Cantenac", qui était échoué depuis le 4 février, près du port de Casablanca, a été renfloué après dix-sept jours d'efforts. Le "Cantenac" est maintenant en cale sèche, à Casablanca, et des spécialistes vont lui faire subir les réparations d'urgence afin qu'il puisse regagner la France pour y être remis en état. Pour dégager le "Cantenac", il a été nécessaire d'évacuer les mille tonnes de phosphates que contenaient ses cales.

Paris Normandie, 22/2/1959

 

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