1941.06.18.A F. Blondel - Comité d'organisation des minerais et métaux bruts.Paris

Copie

NB : Ce document provient d'un dossier concernant le Molybdène, intitulé "Tome 1", classé au 24 septembre 1945, et qui n'a pas été numérisé. En effet, à l'exception de quelques courriers, comme celui ci-après, y sont rassemblés les doubles de toutes les pièces relatives au Molybdène (interrogatoires, dépositions, notes, annexes...) qui se trouvent conservées sous la forme de tirés à part et sont intégrées individuellement à la base de données.

18 juin 1941
Monsieur Blondel
Président du Comité d'Organisation
des Minerais et Métaux Bruts
35, rue Saint Dominique - Paris

Monsieur le président,
J'ai l'avantage de vous faire connaître que j'ai reçu, en même temps, la visite de Monsieur Acker, représentant de la Maison Otto Wolf et du représentant de la Maison Krupp. Ces messieurs ont exprimé devant moi le double desiderata suivant :
1/ ces messieurs désireraient voir opérer sur la tête de la société Le Molybdène une concentration effective des recherches actuellement en cours dans Tichka et dans le Tindouf. Ils estiment, en effet, que des recherches disséminées seraient contraires à l'intérêt même des recherches et pensent au contraire qu'une concentration serait préférable. Pour opérer cette concentration, ces messieurs estiment qu'un concours financier sera nécessaire et m'ont fait connaître que la Maison Krupp était à ma disposition pour me fournir ce concours ;
2/ ces messieurs ont estimé qu'il y avait lieu de procéder à une poursuite vigoureuse des recherches à Azegour suivant un plan méthodique et très élargi. Ces messieurs ont encore estimé que, pour ces recherches, un autre concours financier était nécessaire et ils m'ont fait connaître que la Maison Krupp était à ma disposition pour m'offrir ce concours.
J'ai répondu à ces messieurs que je ne manquerais pas de transmettre leurs desiderata à mon conseil et au Comité d'organisation afin de déterminer la marche qu'il y aurait lieu de suivre.
Dans ces conditions, je vous serais particulièrement obligé de bien vouloir me faire connaître vos instructions et dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à mes sentiments distingués.


Back to archives from 1941