1895.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, dans :

  • les copies de lettres à la presse,
  • et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.

Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des centaines de fiches manuscrites. Les lettres les plus significatives ont fait l'objet d'une retranscription dactylographique. Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :

  • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948
  • "Historique de Worms & Cie – 2ème partie (1877-1911)", daté du 27 avril 1948.

A ces informations s'ajoutent celles provenant :

  • des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
  • des annuaires et des études notariales...
  • de la presse, de revues et d'ouvrages d'histoire...

Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé (en bleu + soulignement).

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

 

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1881-1895
Bilans annuels.
28 décembre 1881-5 janvier 1906
Copies de lettres. Circulaires aux capitaines de navires.
1887-1914
De Worms & Cie Bayonne : [Extrait d'une note datée de 1914.] "Prix moyens des charbons à gaz de Newcastle sur wagon Bayonne, de 1887 à 1914".

(Informations sans dates précises)
A Worms Josse & Cie Le Havre et à Worms Josse & Cie Bordeaux : Lutte contre les chemins de fer. « Nous croyons que le moment est venu de modifier notre attitude sourde mais passive en face de la campagne entreprise par les Compagnies pour enlever peu à peu son trafic à la navigation »
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De M. Hypolite Worms (1er du nom) à M. Hypolite Worms (second)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1948.] « En 1895, [Henri Goudchaux] devait transférer son domicile 34, avenue du Bois de Boulogne à Paris. »

2 janvier 1895
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Watts Ward & Co. Cette société a cessé d'exister le 31 décembre et elle est remplacée par les suivantes : Watts Watts & Cie à Londres, Newcastle et Blyth ; Watts Williams & Cie à Cardiff, Nantes, Marseille, etc. »

3 janvier 1895
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Notre idée était de ne rien faire en Méditerranée avant d'avoir le résultat des deux voyages en cours, quand un de nos clients nous a informé qu'il allait nous demander à Tunis un chargement de Cardiff, et nous avons alors pensé que "Lucie-et-Marie" conviendrait comme position pour cette affaire et nous serions assez disposés à arranger la chose ainsi, à la condition de pouvoir trouver un fret de retour de Tunisie. Avant toute chose, nous tenons à être corrects vis-à-vis de M. Émile Grosos et nous lui écrivons pour lui demander si le cas échéant, il aurait un retour à nous proposer. »

5.janvier 1895
A la Compagnie de chemins de fer de Bône à Guelma et prolongements : Accord pour une partie de la fourniture des charbons nécessaires à ses besoins à Bône et Tunis pendant 1895.

8 janvier 1895
A la Compagnie universelle du canal maritime de Suez : Demande de réduction du prix de location du remorqueur citerne pour compte de M. Samuel & Co.

11 janvier 1895
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « MM. Charles et Victor de Lesseps sont venus nous remercier de ce que nous avions fait et aujourd'hui M. Goudchaux a reçu de la Comtesse de Lesseps une lettre dont nous vous adressons des copies. »

21 janvier 1895
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nous venons de causer avec vous de nouveau concernant la location de "Séphora-Worms" à Verdeau & Cie pour un voyage de Marmara avec faculté de prorogation. »

23 janvier 1895
A la Société du gaz de Port-Saïd : Remerciements pour commande de 1.400 à 1.500 tonnes de charbon Wearmouth à livrer à Port-Saïd durant la première quinzaine de mars.

31 janvier 1895
A Worms Josse & Cie Marseille : « Madagascar. Nous attendons le pli recommandé concernant la coupure du "Petit marseillais" (qui répète ce que nous avions lu dans le "Temps"). Nous recevons votre lettre spéciale d'hier ; nous ne savons pas si un dépôt de charbon à Madagascar serait destiné à réussir, car notre impression est que le gouvernement aurait l'intention d'en avoir un lui-même, on nous en a même définitivement dit un mot au ministère. Cependant étant donné que l'affaire vous est présentée par M. Bergasse, nous ne demandons pas mieux que de l'étudier et si cela a une suite il se peut que nous obtenions la fourniture du gouvernement qui serait certainement disposé à s'adresser à nous là comme il le fait partout où nous sommes : Alger, Port-Saïd, Suez. » Demande de renseignements complémentaires.

3 février 1895
Au ministre de la Marine, Paris : Proposition pour fourniture de 4.000 tonnes à Majunga. Guerre à Madagascar ?

4 février 1895
A Worms Josse & Cie Marseille : Madagascar. « La lettre de M. Bergasse modifie un peu la situation et l'impression que nous avions. Mais comme M. Lenoble va nous écrire, le mieux est d'attendre. »

5 février 1895
A la Société des aciéries, hauts-fourneaux et forges de Trignac : Longue et intéressante lettre sur les relations avec elle.

8 février 1895
Au ministre de la Marine, Paris : Envois de charbons à destination de Majunga. Au sujet de la stipulation que les transports devraient être effectués par des bâtiments français ou francisés. « Nous avons en même temps pensé qu'ayant été de tout temps, depuis la guerre de Crimée jusqu'à ce jour, chargés des approvisionnements de charbons anglais nécessaires aux besoins de la Marine française, il nous serait permis de faire ressortir le préjudice qui ressortirait pour l'État des conditions nouvelles qu'il paraît vouloir demander au point de vue du transport. »

12 février 1895
A James Burness & Sons, Londres : « It had been arranged (sometime ago) between Mrs. Smith Mackenzie & Co. & M. H. Greffulhe that the two firms were to divide the Portuguese Navy contract but it seems that the former have reconsidered the matter since and have recognised our sale right to the business as we have been informed by our agent that we are after all to have the entirety of the coaling, this applying to the Italien Navy. We see no reason why the same principle should not hold good in the identical case of the "François Arago"... »

15 février 1895
De MM. Follin et Émo, Worms & Cie, aux capitaines de la flotte : Circulaire n°173. « Nous venons vous informer que vous aurez à vous adresser désormais à Gand et à Terneuzen, non plus à MM. Van Ysselsteyn & Cie mais à M. G. C. de Baerdemacitria, à Gand ou à la personne qui se présentera de sa part à Terneuzen. »

16 février 1895
A Geo & A. Herring & Co., Londres : La Maison n'a rien fait avec le French Gouvernement qui n'enverra à Madagascar qu'une cargaison de charbon français par navire français.

1er mars 1895
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Baltique. D'après ce que M. Follin nous a raconté de son entretien avec le directeur de la Forenede, il résulte pour nous la presque certitude que le canal de la Mer du Nord ne changera pas grand chose et d'étendre nos relations avec le Nord. » [Voir le témoignage de Roland Gada, en date du 14 décembre 1977, dans lequel il indique que « l'intérêt de MM. Worms pour la Baltique se précisa lorsqu'en 1895, fut ouvert le canal de Kiel qui permettait aux navires de passer directement de l'embouchure de l'Elbe en Baltique sans avoir à contourner la presqu'île du Jutland. »]

4 mars 1895
A H. Greffulhe, Zanzibar : « II est bien entendu que la Marine italienne et la Marine portugaise vous sont entièrement réservées, la chose est au mieux. »

7 mars 1895
A Worms Josse & Cie Grimsby : « Nous avons bien noté les 2 petites ventes que vous avez faites pour les chemins de fer suédois ; nous apprendrions avec plaisir que vous avez obtenu d'autres contrats. »

8 mars 1895
A Worms Josse & Cie Marseille : « "Suzanne-et-Marie". Au sujet d'un essai avec la Compagnie mixte. » Peut-être se rattache-t-il à la Compagnie de Madagascar ?

12 mars 1895
A Worms Josse & Cie Cardiff : « La grève de 1893 nous a coûté environ 20.000 £ et c'est parce que nous ne voulons pas recommencer que nous vous avons depuis le 1er jour poussés à acheter tout le charbon que vous pouviez trouver sans limite de prix et à l'expédier avant la fin du mois. Nous aurions certainement ainsi perdu en différence de prix et autres charges plusieurs milliers de livres, mais cela valait mieux que d'en perdre 5 ou 6 fois plus après et de nous attirer des plaintes et des réclamations de la part de nos clients. Nous aurions beaucoup préféré payer plus de [...] mais obtenir des quantités plus importantes de façon à pouvoir augmenter nos approvisionnements. Nous supposons qu'il ne vous a pas été possible de vous conformer à nos instructions puisque malgré toutes nos instances vous ne fîtes absolument rien. Vous nous engagiez à ne pas accepter avant de connaître le résultat du meeting des ouvriers c'est évidemment une manière de voir, mais ce n'est pas la nôtre. Nous aurions préféré acheter avant, après il sera peut être trop tard. »

22 mars 1895
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Pour tous les vapeurs affrétés par le gouvernement le charbonnage est à la charge des armateurs de sorte que vous ne verrez pas se reproduire ce qui s'est passé pour "Notre-Dame du Salut". »

26 mars 1895
A la Compagnie générale des bateaux à vapeur du Nord : Marchandises à destination du Nord, du Pas de Calais, Somme, etc.

2 avril 1895
A F. Anquetil et Fils, Rouen : « Nous avons l'honneur d'accuser réception de votre lettre d'hier. C'est précisément parce que la situation était devenue moins brillante pour notre service Pasajes-Bordeaux que nous avons espéré améliorer les choses en le fusionnant avec notre ligne Bordeaux-Rouen et nous avons d'autant moins hésité à le faire qu'on nous avait dit que le vapeur "France" n'était pas affrétée par vous. Nous désirons beaucoup continuer nos bonnes relations avec vous et si vous maintenez votre service nous serons tout disposés à examiner les propositions que vous pourriez nous faire en vue de rendre la ligne aussi profitable que possible et pour vous et pour nous. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Anquetil nous avait écrit : "notre agent de Pasajes nous écrit que vos vapeur vont charger maintenant pour Rouen. Étant donné qu'il y a très peu de fret disponible de Pasajes à Rouen sur quai... qu'il soit bien nécessaire de nous concurrencer. Nous prenons la liberté de vous dire cela pour vous exprimer simplement la situation qui est loin d'être brillante". »
A la Banque impériale ottomane, Beyrouth : Proposition pour l'approvisionnement de l'usine à gaz de Beyrouth.

4 avril 1895
A Worms Josse & Cie Marseille : « Nous lui (H. Greffulhe) avons déclaré carrément que nous entendions nous maintenir à Zanzibar pour ces affaires de marchandises et que s'il ne veut pas se décider à reprendre ses opérations avec vous, nous devrons nous organiser d'une autre façon, probablement en nous installant nous-mêmes à Zanzibar et ce jour-là naturellement nous lui enlèverions notre dépôt de charbon. »

17 avril 1895
A M. Dundas, Lisbonne : « Nous avons eu l'honneur de recevoir votre lettre du 8 courant sur la prolongation de nos services jusqu'à Lisbonne. Votre port étant déjà desservi par deux lignes françaises de cabotage, nous ne voyons pas nécessité en établir une troisième qui ne répondrait à aucun besoin réel et porterait préjudice à celles déjà existantes sans avantage pour nous-mêmes. »

27 avril 1895
A Worms Josse & Cie Marseille : A propos du "Suzanne-et-Marie" pour lequel la Maison a ouvertures de la Compagnie mixte en vue de son emploi sur la ligne du Dahomey. « Nous n'avons pas un enthousiasme particulier pour les opérations au long cours qui sont nouvelles pour nous. Nous ne nous soucions pas de les entreprendre si nous n'y avons pas bénéfice qui en vaille la peine. »

29 avril 1895
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Dakar. Merci de la lettre que vous nous communiquez mais qui n'a pas d'intérêts pour nous. Nous avons il y a déjà quelques temps étudié la création d'un dépôt à Dakar, mais nous y avons renoncé parce que l'affaire n'est pas suffisamment importante et en outre ce ne serait peut être pas très agréable aux Messageries. »

11 mai 1895
A Worms Josse & Cie Le Havre : Location du "Suzanne-et-Marie" faisant l'objet de la charte-partie du 1er mars 1895 sera prolongée jusqu'au 1er septembre 1895 en vue d'un voyage au long cours à la côte occidentale d'Afrique.

14 mai 1895
A M. Agnel, Dakar : Accuse réception de sa lettre du 25 avril. « Nous avons déjà été bien des fois sollicités de créer un dépôt de charbon à Dakar, mais après avoir étudié l'affaire, plusieurs motifs nous ont détournés de ce projet. Nous ne voyons pas aujourd'hui de motif suffisant pour nous faire revenir sur notre décision. »

15 mai 1895
A Worms Josse & Cie Alger : « Nous avons une agréable surprise en constatant que vous avez enfin réussi à charbonner un bâtiment de la Marine de guerre anglaise. »

30 mai 1895
A Worms Josse & Cie Le Havre : Statistiques. « Ci-inclus relevé intéressant établi par Bordeaux. La saison 1894/1895 est sensiblement égale à celle de 1892/1893 qui peut être considérée comme normale. Bordeaux estime que le mouvement 1893/1894 a été sans précèdent et restera unique. »

31 mai 1895
A l'Amirauté française : Livraisons de charbon aux bâtiments de l'État à Alger en 1892 : 1.710 tonnes et 68 navires ; en 1893 : 2.621 et 112 navires ; en 1894 : 7.188 tonnes et 146 navires.

10 juin 1895
Aux Messageries maritimes, Paris : Accusé de réception de leur lettre du 8 courant faisant connaître leur décision de substituer à l'avenir les vapeurs aux voiliers pour le ravitaillement de leur dépôt de charbon de Rio de Janeiro. Donne instruction à Cardiff. « La substitution des vapeurs aux voiliers ne paraissant pas d'après les termes de votre lettre vous avoir été inspirée que par la perspective de l'avantage que les premiers peuvent présenter sur les voiliers par le prix des frets, nous supposons que si par hasard il n'en était autrement ou même peut-être à prix égal, vous admettriez encore les affrètements des voiliers. »
A Alfred Deppe, Anvers : « Comme c'est avant le 30 courant que nous devons de part et d'autre nous faire connaître nos intentions réciproques en ce qui concerne les accords actuels qui existent entre nos deux maisons, nous venons vous faire savoir que nous avons le plus vif désir de continuer nos grandes et anciennes relations avec vous, mais en même temps comme la forme présente de ces accords ne nous a pas donné une complète satisfaction, nous vous demandons la permission de vous faire connaître nos intentions de ne pas laisser ces accords se continuer... dans leur forme actuelle, mais avec le ferme espoir que nous pourrons pendant le dernier semestre de l'année courante nous mettre d'accord sur une nouvelle formule d'entente. »

19 juin 1895
A J. T. Lewis, Buenos Aires : Lettre accréditant auprès de lui M. Sidney J. Moore, "late sub-manager of our Algiers establishment". Envoyé à « Buenos Ayres where he is to join our staff under your management. »

1er juillet 1895
A Adolf Deppe, Anvers : « Comme suite à nos entretiens du... Nous avons le plaisir de vous confirmer le renouvellement de notre entente avec vous sur la même base qu'actuellement, mais avec cette modification qu'en cas où nous n'obtiendrions plus l'année prochaine le contrat pour le transport des phosphates destinés à l'usine de Marennes, vous nous feriez alors participer au fret d'Anvers à Bordeaux. »

16 juillet 1895
A Worms Josse & Cie Marseille : « Nous avons examiné avec grande attention la question que pose votre lettre d'hier concernant l'agence Grosos à Marseille et malgré notre vif désir de vous voir étendre le cercle de vos affaires, il nous semble bien difficile que nous entrions dans la voie que vous nous proposez et que nous revenions sur des décisions que vous avez fait suffisamment pressentir notre lettre du 22 mai dernier. Nous n'avons d'ailleurs qu'une raison pour ne pas vouloir prendre l'agence de la Compagnie havraise à Marseille, mais c'est une raison très sérieuse, à savoir la Compagnie des Messageries. Il est possible, il est même probable que si nous allions trouver la Compagnie, elle nous répondrait qu'elle aime encore mieux voir cette agence entre nos mains que dans d'autres, mais il est une chose dont nous sommes encore plus certains c'est que nous n'aurions pas été un mois en exercice que des petits conflits d'intérêts se seraient produits et auraient donné lieu, soit à la part de l'administration ici, soit de la part de la direction à Marseille, à des griefs contre nous. Et, après avoir passé notre existence commerciale à chercher à être agréable à cette Compagnie et à mériter sa confiance et son amitié, nous ne pouvons pas nous résigner à modifier cette politique aussi vieille que notre maison, pour le plaisir de devenir les agents d'un homme avec lequel nous sommes au mieux en ce moment, mais qui, il y a peu d'années encore, était en lutte ouverte contre nous et serait peut-être le premier à nous reprocher demain de ne pas être pour lui des représentants suffisamment ardents. Nous croyons que vous reconnaîtrez avec nous que nous sommes par conséquent dans le vrai en vous engageant à ne faire aucune démarche en vue de solliciter l'agence en question. »

3 août 1895
A James Burness & Sons, Londres : Worms Josse & Cie Port-Saïd. Statistiques. "Imports of coal".

(En tonnes)

1890

1891

1892

1893

1894

Worms Josse & Cie

431.790

451.923

446.574

385.412

377.132

Bazin & Cie

188.978

207.324

156.446

173.516

209.489

Port Said & Suez Coal Co.

162.520

180.149

188 825

165.294

190.799

Wills & Co.

163.885

181.906

152.652

131.998

176.011

Eagle Coal & Co.

-

-

-

-

-

Australian Loyds & Co.

-

-

-

-

-

Total

1.082.231

1.130.326

1.020.001

919.961

975.833

"Alto' there has been a slight failing off in the total imports of coal during that period still we can not shut our eyes to the fact that our portion of same has undergone a slight reduction while the trade some of our neighbours has evidently benefited by our loss."

6 août 1895
A T. D. Hyafill & Cie, Oran : Réponse à leur lettre du 24. « Le nombre de nos bateaux ne nous permet pas, du moins quant à présent, d'entreprendre un service régulier sur l'Algérie. »
A Eugène Cellier, Hambourg : « Je reçois votre lettre d'hier et vous remercie de la bonne pensée que vous avez eue de nous demander nos idées avant de faire aucune démarche auprès de la Compagnie hambourgeoise en faveur de M. Odinet. Je n'ai pas besoin de vous dire combien nous serions heureux de représenter une compagnie comme celle-là, mais après avoir bien réfléchi, il ne me semble pas que la chose soit possible par la raison que notre premier devoir est d'envisager notre situation d'armateurs, qu'à ce point de vue nous avons besoin de maintenir nos bonnes relations avec toutes les compagnies qui viennent au Havre nous apporter des frets pour nos lignes, et en devenant les agents d'une ces compagnies je craindrais de nous aliéner les bonnes dispositions de toutes les autres, à commencer peut-être par la Compagnie générale transatlantique. Et c'est bien à regret que je ne puis donner suite à vos ouvertures si tentantes. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : « M. Eugène Cellier nous a informés que M. Odinet l'avait prié de poser sa candidature à l'agence de Hambourg American Line qui va paraît-il être vacante par suite de la retraite prochaine de M. Brostrom et nous a demandé, avant de commencer toute démarche en faveur de M. Odinet, s'il ne conviendrait pas de nous mettre sur les rangs, auquel cas il se mettrait bien entendu de préférence à notre disposition... En acceptant éventuellement de représenter au Havre Hambourg American Line, nous courrions le risque de nous mettre mal, soit avec les autres lignes escalant dans votre port, pour lesquelles nous transportons des marchandises, soit avec d'autres compagnies telles que la Compagnie générale transatlantique, qui pourraient trouver mauvais de nous avoir par la force des choses en concurrence avec elles pour la recherche du fret. Dans ces conditions nous avons répondu à M. Cellier pour le remercier et l'informer que nous laissions le champ libre à M. Odinet. »

13 août 1895
A Worms Josse & Cie Le Havre et à L. Guéret, Cardiff : Nouvel accord pour les menus pris au Havre. Marché avec les grands moulins de Corbeil.

26 août 1895
A Worms Josse & Cie Le Havre : "Bercy" et "Parisien". « Un entrefilet paru ces jours derniers dans le Matin nous avait préparés à ce que vous nous apprenez. Nous ne demandons pas mieux que de voir naviguer ces bateaux pourvu que ce ne soit pas sur notre réseau. »

10 septembre 1895
A Torladès & Cie : Mala Real Portuguesa. Antonio Machado a été à la tête de l'affaire.

13 septembre 1895
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous vous remercions des copies que vous nous communiquez et approuvons la réponse que vous avez faite. Bien des fois déjà depuis la grève de 1893 le syndicat de Westphalie s'est adressé à nous par l'entremise d'Eugène Cellier de Hambourg pour nous demander de travailler avec lui à Port-Saïd et nous lui avons fait comprendre que cela ne nous était pas possible. »

25 septembre 1895
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nous avons votre particulière d'hier et avons profité de la présence de M. Jardin pour causer avec lui du service Bordeaux-Baltique organisé par MM. Th. Mayer et Cie d'accord avec M. Eugène Cellier. Il est comme nous absolument du même avis que vous que nous devons absolument nous abstenir de toute concurrence même indirecte comme celle-là à la Forenede. Des instructions très formelles et très précises ont été déjà données à M. Cellier ou vont l'être à bref délai pour qu'il renonce aux arrangements qu'il avait faits. Nous ne pensons pas qu'il contrevienne aux ordres de la maison du Havre mais si par impossible il nous revenait qu'il continue à prendre des marchandises sur connaissements directs de Th. Mayer et Cie pour la Baltique vous voudrez bien nous en aviser. Ci-joint les deux lettres communiquées. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : « La maison de Bordeaux nous a entretenus du service accéléré Bordeaux-Baltique via Hambourg organisé par MM. Th. Mayer et Cie. D'accord avec M. Eugène Cellier nous nous sommes entretenus de cette question avec M. Jardin et nous sommes tous d'avis que M. Eugène Cellier a eu le plus grand tort d'organiser en dehors de nous un service qu'il savait que nous ne voulions pas faire nous-mêmes et il devra être invité à le supprimer dans le plus bref délai. Nous croyons que vous devez profiter de cette occasion pour réprimer de la part de M. Eugène Cellier une tendance maintes fois manifestée à nous entraîner indirectement à des choses que nous ne voulons pas faire. »

27 septembre 1895
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Baltique. Ce qu'il faut supprimer et supprimer radicalement, c'est l'organisation dont parle votre lettre du 21 courant à Bordeaux. Vous y dites que vous ne voulez pas faire concurrence à la Forenede. Pour cela, le plus sûr moyen et le plus pratique est de ne pas prendre pour les mêmes points qu'elle. Pour éviter tout malentendu nous voulons avoir une attitude absolument nette et correcte. »

5 octobre 1895
De MM. Follin et Émo, Worms & Cie, aux capitaines de la flotte : Circulaire. « Nous vous prions de noter que nous avons donné des instructions à nos diverses agences pour que les billets de passages portent à l'avenir les indications suivantes :... Les billets porteront également l'âge des enfants, et la nourriture vous sera réglée suivant le tableau ci-dessous :... »
« Chartered Bank of India, Australia & China Londres. »

8 octobre 1895
A James Burness & Sons, Londres : « We are now completing our arrangements for having our own depot at La Plata and truth you will be able to quote some together with Buenos Ayres for our age for next years business. »

19 octobre 1895
A Worms Josse & Cie Buenos Aires : « La Plata. We cannot hope for bunkering business of any value unless we can undertake La Plata as well as Buenos Ayres coaling we decided upon making at least one year's experiment & accordingly cabled you agreeing to the scheme put forward in said letter (11 ultimo). We have your reply of the 17th saying that you have arranged the matter and we are now looking forward to your further advice. We shall endeavour to obtain as much bunkering contracts as we can, but we have of course to reckon with those who have been in the field before us Mrs. Wilson especially. We do not wish to spoil other people business for nothing but we mean to have our share of what coaling is to be had at Buenos Ayres and La Plata and we intend doing the needful... »

25 octobre 1895
A James Burness & Sons, Londres : « P&O contract at Marseilles... whilst agreeing with you it is a deplorable business still we are sincerely glad that the Chairman showed us the consideration he did in negotiating the matter with you amicably & glad too that we were there afforded the chance of retaining this valuable connection, which as we have repeatedly stated is the backbone of your Marseilles business. »

26 octobre 1895
A James Burness & Sons, Londres : « We have your favour of yesterday reporting your conversation with Mr. Moxey Jr and in reply beg to say that we are quite willing to adhere the arrangement which has existed so far between both our firms as regards Port Said in conformity with the memorandum you refer to dated 19th October of last year and which we presume had better be repeated again this time. As regards Zanzibar... »

15 novembre 1895
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous avons perdu la Hansa. Nous tâcherons de rattraper ce client l'année prochaine. »

19 novembre 1895
A James Burness & Sons, Londres : La Hansa. « We should be much relieved if he could ascertain the real motive of that Company's somewhat extraordinary proceeding toward both our firms. Our relations with them had always been so pleasant. »

28 novembre 1895
A Hy Burnay & Cie, Lisbonne : « Accusons réception de votre lettre du 23 courant. Dans l'état actuel des choses et principalement en présence de la concurrence acharnée qui se poursuit entre les divers établissements de Saint-Vincent, nous ne serions plus disposés à nous charger du dépôt en question (Porto Praya) et nous regrettons de ne pouvoir soumettre de proposition à la Banco Lusitano. »

18 décembre 1895
De Worms Josse & Cie : Renouvellement de l'acte social. Rappel des modifications intervenues depuis le 16 mars 1874, date de la constitution de la société Hypte Worms & Cie. Décès d'Élie Baudet (2 novembre 1891) et cession par ses héritiers de sa part à la société (3 juin 1892). Retrait des représentants de M. Josse (décédé le 23 juillet 1893) ; remboursement de leur commandite par Henri Goudchaux : « Aux termes d'un acte reçu par Me Théret, soussigné ce jourd'hui, 18 décembre courant... M. Goudchaux, du consentement de ses coassociés survivants, a remboursé de ses deniers personnels aux représentants de M. Josse, qui lui en ont donné quittance pour tous droits de ces derniers dans ladite société, soit à titre de capital soit à raison de leur part de dans les bénéfices et réserves la somme de 500.000 F. Par suite de ce remboursement, les représentants de M. Josse ont cessé de faire partie de ladite société à compter de ce jour, 18 décembre courant... Au moyen de cet acte, les droits de M. Goudchaux dans le capital social s'élèvent à 800.000 F comprenant :
- la somme de 250.000 F, montant de son apport personnel constaté par l'acte de 14 février 1881 : 250.000,00 F
- celle de 16 666,65 représentants la part de 1/15e dans le capital cédé par les héritiers Baudet : 16.666,65 F
et celle de 533 333,35 représentant la part de M. Josse dans ledit capital et par lui acquis aux termes de l'acte sus énoncé : 533.333,35 F
Égalité : 800.000,00 F
Cession partielle par Lucien Worms, Mmes veuve Worms et Delavigne (tous trois commanditaires depuis le 13 décembre 1877, à la suite de l'acte de partage des biens d'Hipolyte Worms, leurs mari et père, survenu le 8 juillet 1877), au profit de MM. Rouyer [directeur de la Maison de Port-Saïd] et Mayer. « Aux termes d'un acte reçu par Me Théret, notaire soussigné, ce jourd'hui même..., M. Lucien Worms, Mme veuve Worms et Mme Delavigne, cessionnaires chacun pour 4/15e ou 66 666,65 F, soit ensemble pour 12/15e ou 200.000 F de la part de M. Baudet dans le capital social de la société ainsi qu'il résulte de l'acte sus énoncé du 3 juin 1892 ont cédé : à MM. Rouyer et Mayer à chacun pour moitié la totalité de la part des droits à eux cédés par les héritiers Baudet, s'élevant ensemble à 200.000 F. Cette cession a été consentie et acceptée pour chacun de MM. Rouyer et Mayer, moyennant la somme de 100.000 F, payée comptant. » Retrait et distribution de capital de réserve et des plus-values : « Mme veuve Worms, M. Lucien Worms, M. Goudchaux et Mme Delavigne déclarent et stipulent qu'en vue des présentes le capital de réserve de la société Worms, Josse & Cie, ainsi que les plus-values provenant d'amortissement, création de comptoirs, ou toute autre cause seront, dès le 1er janvier 1896, retirés et distribués entre eux, dans les proportions résultant du pacte social, de manière à ramener l'actif social à la somme nette de 4.000.000 F. » « Le capital de la société se trouvera appartenir le 1er janvier 1896 :
à Mme Hippolyte Worms pour 1.000.000
à M. Lucien Worms pour 1.000.000
à Mme Delavigne pour 1.000.000
à M. Goudchaux pour 800.000
à M. Rouyer pour 100.000
à M. Mayer pour 100.000
Total égal à l'entier 4.000.000
A compter du 1er janvier 1896, Mme veuve Worms, M. Rouyer et M. Mayer deviennent associés en nom collectif, M. Lucien Worms devient associé commanditaire. Par suite, la société devient en nom collectif à l'égard de Mme veuve Worms, M. Goudchaux, M. Rouyer et M. Mayer et en commandite seulement à l'égard de M. Lucien Worms et de Mme Delavigne. La raison et la signature sociales qui étaient Worms, Josse & Cie seront dorénavant Worms & Cie. La gérance de la société sera faite en commun par Mme veuve Worms et MM. Goudchaux, Rouyer et Mayer ; la signature sociale appartiendra à MM. Goudchaux, Rouyer et Mayer, seuls avec pouvoir d'en faire usage séparément, mais seulement pour les affaires de la société... La société est prorogée de quinze années à compter du 1er janvier 1896. » L'objet social reste identique à celui du 14 février 1881 de même que l'adresse du siège social. « La société aura des comptoirs à Bordeaux, Le Havre, Tonnay Charente, Bayonne, Marseille et Alger (en France), à Pasajes (Espagne), à Cardiff, Newcastle et Great Grimsby (Angleterre), Port-Saïd et Suez (Égypte) et à Buenos Aires (République argentine)... L'actif comprend notamment la propriété entière des steamers : "Suzanne-et-Marie", "Séphora-Worms", "Emma", "Lucie-et-Marie", "Thérèse-et-Marie", "Hypolite-Worms", "Frédéric-Franck", "Commandant-Franchetti", "Marguerite-Franchetti", "Blanche", "Marie", "Ville-de-Nantes" et "Président", du port du Havre, tous actuellement affectés aux services maritimes de la société... »
[La daté d'entrée de Paul Rouyer et d'Alphonse Mayer dans la Maison ne peut être précisée. On relève dans les archives que M. O'Connor, directeur de Hte Worms & Cie Port-Saïd, avait été autorisé le 1er septembre 1876 à déléguer ses pouvoirs, en cas d'absence ou d'empêchement, à Paul Rouyer.]
De Worms Josse & Cie : Acte social. Cessions d'actifs du 14 février 1881.

22 décembre 1895
Du journal "Le Droit" : Publication des principaux articles des nouveaux statuts de Worms & Cie.

24 décembre 1896
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Bilan. Nous n'avons pas besoin de vous dire toute notre contrariété des résultats de cette année qui sera la plus mauvaise que nous ayons jamais eue. »

28 décembre 1895
A Worms Josse & Cie Marseille : Compagnie transatlantique espagnole. « Ce sera une petite consolation pour vous de lire ce qu'elle nous écrit au sujet de la manière dont elle a été servie par vous. » (Elle n'a pas renouvelé son contrat avec la Maison à Marseille.)

Back to archives from 1895