1884.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1884, dans :

  • les copies de lettres à la presse du 27 décembre 1883 au [?] 1884 ; du [?] au [?] ; du [?] au 29 mars 1884 ; du 29 mars 1884 au [?] ; du [?] au [?] ; du [?] au 2 juillet 1884 ; du 2 juillet 1884 au [?] ; du [?] au [?] ; du [?] au 11 octobre 1884 ; du 11 octobre 1884 au [?] ; du [?] au [?] ; du [?] au 2 janvier 1885 (les manques peuvent provenir soit d'un oubli dans le recensement, soit de la perte de certains volumes),
  • et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.

Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :

  • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale d'Alger (1851-1892)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948
  • "Historique de Worms & Cie – 2ème partie (1877-1911)", daté du 27 avril 1948

A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :

  • des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
  • des annuaires et études notariales...
  • de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

 

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1880-1886
Grand livre de comptabilité.
1881-1885
Grand livre ([droit] et avoir).
1881-1895
Bilans annuels.
28 décembre 1881-5 janvier 1906
Copies de lettres. Circulaires aux capitaines de navires.

[Informations sans dates précises]
Worms Josse & Cie Bordeaux : Achat du terrain de l'allée des Chartres.
Ligne régulière entre Pasajes/Santander-Bordeaux-Rouen/Paris. Les navires charbonniers que la Maison emploie effectuent leur retour en Angleterre en transportant des minerais de Bilbao. La Maison est la première à posséder un service du nord de l'Espagne pour Bordeaux (qui a notamment organisé la ligne sur Santander) et par transbordement pour les points desservis par les lignes au départ de Bordeaux. Worms Josse & Cie Bordeaux prend à cet effet un agent (Legal ?) à Santander et Pasajes pour rechercher du fret à commission pour Bordeaux et les autres ports de lignes. Mais la Maison n'a pas l'intention de faire des départs directs de l'Espagne pour d'autres ports que Bordeaux.
Worms Josse & Cie Le Havre rend "Séphora" qui est affecté à la ligne Bordeaux-Santander.
Les renseignements reçus de Saigon prouvent que pour le moment il n'y a pas lieu d'y établir un dépôt. La Maison ne perd pas la question de vue. Elle pourrait peut-être arriver à faire une affaire combinée (un jour ou l'autre) avec l'État et les Messageries maritimes.
Les contrats avec la mine Nixon's Navigation atteignent 200 à 300.000 tonnes par an.
Renouvellement du contrat chargeurs (Bordeaux)
Note non datée intitulée "Compte simulé d'un voyage du "Marie" de Bordeaux à Newport", chargé en poteaux de mines avec retour avec charbon. 3 jours pour charger, 4 jours pour aller, 4 jours à Newport, 4 jours pour revenir à Bordeaux, 2 jours pour décharger. 17 jours.

4 janvier 1884
A Paul Rouyer, Worms Josse & Cie Port-Saïd : Lui propose la direction de la maison de Marseille pour le cas où pour des raisons de santé ou de famille, il lui conviendrait de renoncer à la situation plus belle qu'il a à Port-Saïd. « Les affaires de Marseille sont à peu près les mêmes que les vôtres, c'est-à-dire les fournitures aux navires anglais. Il y a en outre les affaires locales avec la navigation, les usines auxquelles M. Coullet avait déjà donné une certaine extension et qui peuvent en prendre encore plus dans l'avenir. »
A la Compagnie française du centre et du midi pour l'éclairage au gaz, Paris : « Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance qu'ayant décidé de supprimer notre succursale de La Rochelle, nous avons cédé à Messieurs Delmas Frères, de cette ville, le soin de desservir notre clientèle. En conséquence, nous venons vous prier de vouloir bien consentir à ce que l'exécution du solde de notre marché avec votre Compagnie pour les besoins de votre usine de Châtellerault soit faite par cette Maison, en son nom, mais si vous le désirez, sous notre garantie. » La société accepte la substitution avec la garantie Worms.

7 janvier 1884
A Worms Josse & Cie - Cardiff et Newcastle : « Nous avons fermé notre maison de La Rochelle. [...] Messieurs Delmas Frères auront à l'avenir la consignation de nos vapeurs quand ils iront dans ce port. En retour cette Maison s'adressera à vous pour ses affaires charbon quand les engagements qu'elle a actuellement en cours seront terminés. Notre intention est que vous les traitiez comme nos propres maisons en achetant pour leur compte suivant leurs instructions et vous contentant de la commission d'affrètement pour les navires que vous affréterez ou de l'équivalent pour ceux qu'ils pourraient vous envoyer à charger. »

7 février 1884
Adrien Fraissinet est nommé directeur de la succursale de Marseille en remplacement de Edmond Coullet, qui a remplacé Georges Schacher à la tête de la succursale de Bordeaux, depuis le 27 décembre 1883.

25 février 1884
A Ferdinand de Lesseps, président de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, Membre de l'Académie française, Paris : « Les rapports que, depuis si longtemps et avec tant de cordialité, notre Maison à Paris comme dans le canal de Suez entretient avec vous et avec votre Compagnie, justifieront, permettez-nous de l'espérer, les quelques lignes que nous avons l'honneur de vous adresser en ce moment. Ce que nous voulons, Monsieur, c'est vous exprimer notre vive et sincère satisfaction devant le choix que l'Académie française, représentant le 21 février plus qu'en tout autre jour l'intelligence et le coeur de notre pays tout entier, a fait de votre illustre personne pour remplacer l'historien de la France par celui qui a ajouté à l'histoire de la France une de ses pages les plus glorieuses et les plus durables. Ce que nous voulons c'est au nom de chacun des membres de notre Maison, aussi bien qu'au nom de ceux qui la dirigent en Égypte, tous associés à la prospérité de votre oeuvre, saisir cette heureuse occasion de vous donner un respectueux témoignage d'une admiration mêlée, nous n'hésitons pas à le proclamer bien haut, de beaucoup de reconnaissance. Agréer, Monsieur, l'assurance de notre haute considération. »

Mars 1884
Perte du "Frigorifique", coulé à la suite d'un abordage en face des côtes de Bretagne (équipage sauvé). La Maison envisage d'assurer le service par navires anglais affrétés pour ne pas perdre la place prise sur la ligne.

27 mars 1884
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Copie annexée à une lettre envoyée le 29 mars 1884 à la maison de Bordeaux. [En-tête :] Lignes régulières de steamers entre Pasajes et Rouen (Paris), Santander, Pasajes et Bordeaux. « Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance que nous avons établi dans le port de Pasajes une maison dont nous avons confié la direction à Monsieur L. Cézilly. Nous espérons que vous voudrez bien continuer votre appui à notre Maison et aux services de navigation qu'elle exploite et qu'elle se propose de développer suivant les besoins du commerce. Nous vous référons à la signature de Monsieur L. Cézilly que vous trouverez en bas de la présente et nous vous prions en même temps de vouloir bien noter que M. F. Legal, qui avait été l'agent de nos lignes, a cessé de nous représenter à partir de ce jour. »

Avril 1884
Direction de Worms Josse & Cie Marseille confiée à A. Fraissinet. La Maison ne demande pas mieux que Marseille s'occupe de consignation et fasse des démarches pour en obtenir. Elle a toujours eu l'idée que Marseille devait s'en occuper mais elle ne veut pas spéculer et tient à rester simple consignataire.
A la Société de navigation générale italienne, Florio Rubattino, Gênes : Contrat pour Marseille.

22 avril 1884
De Hambourg : Note [sans émetteur ni destinataire] intitulée : "Relevé des frais du vapeur "Hypolite-Worms" entré sur lest et reparti plein sans avoir chargé à quai".

30 avril 1884
A MM. James Burness & Sons, Londres : « Mr Fraissinet goes on to say : "I take the opportunity of asking whether you would have any objection to your Marseilles house receiving goods for sale on consignment for the usual commission of 1% without "del credere". If agreeable could you through your own friends on through MM. James Burness & Sons introduce us to India, China or Australia firms that would place their business in our hands? MM. Burness might perhaps also recommend us to their friends for the consignment of sailing ships which we would be willing to undertake for ½% of the freights settlement." We should be glad to know whether you can do something in order to facilitate Mr Fraissinet's view which are prompted by a very praiseworthy desire to increase our business at Marseilles. »

2 mai 1884
A [?] : Service Brême et Anvers : « "Commandant-Franchetti" charge pour Brême et Anvers et aura un magnifique chargement. Allons avoir un départ par mois au départ de Bremerhaven au Havre pour porter des sucres à la raffinerie Say, ainsi qu'autres marchandises que nous pourrons obtenir. »

7 mai 1884
Du commissaire central au préfet de la Gironde : Grève des charbonniers.

15 mai 1884
Du commissaire central au préfet de la Gironde : Grève des charbonniers.

Juin 1884
De la Compagnie universelle du canal interocéanique : Colon. Commandes 4.500 tonnes + 1.502 tonnes.

13 juin 1884
A Worms Josse & Cie Le Havre : « M. Rémy Bernard, directeur de la Banque maritime, s'est présenté aujourd'hui dans nos bureaux avec une lettre d'introduction de Monsieur Henri Fould. Il nous a dit que, Président de la Compagnie nantaise et quoique n'étant pas d'accord avec tous ses collègues, il désirait que la Compagnie se retirât de la lutte à laquelle il ne s'était laissé entraîner que sur de mauvais conseils. Le but de sa visite était de nous formuler une proposition sur les bases suivantes :
1/ Exécution par nous du contrat avec les Raffineries parisiennes pour le reste de l'année.
2/ Achat par nous du steamer "Ville-de-Nantes"...
3/ Promesse de Bernard, personnellement, de ne prêter la main à aucune concurrence...
Après avoir fait directement connaître à M. Bernard notre manière de voir à l'égard du rôle joué depuis deux ans par sa Banque et par son ami, M. Grosos, nous lui avons fait la réponse suivante :
1/ ...
2/ Nous sommes disposés à étudier la question de l'achat du "Ville-de-Nantes"
3/ ... S'il n'est pas possible pour sa Banque de prendre l'engagement formel de ne s'intéresser à aucune entreprise qui nous fasse concurrence, qu'il cherche un autre moyen pour nous donner satisfaction.
Nous avons maintenant à prévoir le cas où, ayant fait la paix avec la Banque maritime, M. Grosos voudrait reprendre ses rapports avec nos différentes maisons. Avant de nous engager à cet égard, nous attendons de connaître vos idées. »

10 juillet 1884
Nantaise. Après des démarches de Silvain auprès de la Maison, prouvant que la nantaise n'en a plus pour longtemps, la Compagnie cesse de lui faire concurrence sur les lignes Bordeaux-Le Havre-Hambourg (cette concurrence durait depuis 18 mois). Les arrangements faits comprennent l'achat par la Maison du steamer "Ville-de-Nantes" et un contrat à intervenir entre Grosos, directeur de la Compagnie havraise péninsulaire, et elle. Grosos accepte sous réserve approbation de son Conseil d'administration. La Compagnie nantaise s'engage à s'abstenir de toute concurrence directe ou indirecte. Cette concurrence terminée, la Maison en voit surgir une autre de la part d'une maison de Hambourg, Kirsten, et de Silvain.

16 juillet 1884
Acte récapitulatif des principales modifications intervenues depuis le 8 juillet 1877 dans les participations prises par Hypolite Worms au capital des 2 sociétés de navigation fondées par E. Grosos : un 4/100e dans la ligne de bateaux créée sous le nom de ligne de la Baltique et composée des steamers "Emma", "Nathalie" et "Constantin" ; et 2/42e dans la Participation péninsulaire pour l'exploitation d'une ligne de bateaux entre le Havre et l'Espagne.

30 juillet 1884
A Eugène Cellier, Hambourg : « Notre maison du Havre nous écrit pour nous donner le conseil de faire auprès de M. Kirsten une démarche semblable à celles que nous avons faites jusqu'à présent auprès des maisons qui ont commencé une concurrence contre nous. Sans vouloir rechercher quel résultat nous pourrons obtenir dans ce cas, nous ne voyons pas qu'il puisse y avoir d'inconvénient à suivre cet avis et, si vous partagez cette opinion, nous vous prions de voir M. Kirsten auprès de qui l'un de nous se serait volontiers rendu si cela ne nous avait malheureusement pas été impossible en ce moment. Vous voudrez bien faire observer à M. Kirsten que nous sommes depuis un nombre considérable d'années en possession du service de Hambourg sur Le Havre et Bordeaux et que nous l'avons toujours défendu, quelquefois très chèrement, mais en tout cas toujours victorieusement, contre les concurrents auxquels il a été en butte, que nous n'admettons pas que ce service puisse être partagé et cela, avec d'autant plus de raison que quelque développement qu'il puisse prendre nous serons toujours en mesure d'augmenter notre matériel en proportion des besoins qui pourront se produire. Vous voudrez bien également expliquer à M. Kirsten que la lutte que nous venons de soutenir contre la Compagnie nantaise, lutte où celle-ci ne s'était laissée entraîner que sur les mauvais conseils de M. Silvain et dont elle se retire aujourd'hui avec une lourde perte, que cette lutte, disons-nous, ne nous a ni lassés ni découragés et que nous continuerons à nous défendre avec la même énergie contre quiconque continuera à nous attaquer. Enfin, vous engagerez M. Kirsten à se renseigner, s'il le juge utile, sur la situation et la force de notre Maison et à bien réfléchir avant d'entreprendre une guerre qui n'aurait pour résultat que de servir à ses dépens en même temps qu'aux nôtres les rancunes personnelles d'une personne qui ne peut, elle, qu'y gagner sans y perdre. Nous attendons de connaître les résultats de cette démarche et vous prions d'agréer, Monsieur, nos sincères salutations. »

14 août 1884
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Nous recevons votre lettre d'hier et en retirons la lettre de Kirsten qui, non seulement intéressante mais même étonnante après l'accueil qu'il avait fait à la démarche de Cellier. Cette démarche a évidemment porté ses fruits et nous sommes très heureux qu'elle ait été faite. [...] Nous attendons maintenant de voir ce qui se passera d'ici à la fin de septembre. »

19 août 1884
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nous avons bon espoir que la concurrence Kirsten ne sera pas de longue durée et qu'en tous cas, elle ne viendra pas à Bordeaux. »

20 août 1884
A Eugène Cellier, Hambourg : « Nous vous adressons sous ce pli copie d'une lettre que M. Kirsten a adressée à notre maison du Havre et copie de la réception que la susdite maison lui a faite. Si M. Kirsten venait vous en parler le premier, nous ne verrions pas d'objection à ce que vous lui disiez que vous avez vu avec plaisir qu'il n'allait pas y avoir de conflit entre nos deux maisons qui sont assez fortes pour se faire beaucoup de mal l'une et l'autre tandis qu'en restant chacune dans sa sphère propre, elles peuvent continuer à prospérer. » Le danger d'un conflit avec Kirsten est écarté. Cependant, Jules Silvain à Hambourg affrète un navire d'une maison anglaise pour faire concurrence à la Maison. Puis il semble qu'il renonce à la lutte ; il confie des marchandises aux navires de la Maison.

28 août 1884
A Rémy Bernard, directeur de la Banque maritime, Paris : « Nous avons, par la présente, l'honneur de vous confirmer l'arrangement qui est intervenu entre nous et que nous croyons pourvoir aujourd'hui considérer comme définitif. Cet arrangement comprend :
1° L'achat par nous du vapeur "Ville-de-Nantes", actuellement au Havre, moyennant une somme de 400.000 francs payable comptant.
2° L'engagement de la Compagnie nantaise de s'abstenir à l'avenir de toute concurrence directe ou indirecte à nos services.
3° Un engagement conçu, sinon dans les mêmes termes, du moins dans le même esprit, de votre part comme directeur de la Banque maritime.
3° Un contrat à intervenir entre M. Grosos, directeur de la Compagnie havraise péninsulaire et notre Maison aux clauses et conditions qui ont été arrêtées entre nous.
Il ne reste plus maintenant qu'à procéder à la réalisation des divers détails de cet accord. »
L'arrangement avec Grosos expirera en 1888.
"Ville-de-Nantes" : Iconographie.

11 octobre 1884
A Worms Josse & Cie Bordeaux, de L. Lavotte, Worms Josse & Cie Le Havre : Réponse négative donnée à la proposition de Bordeaux de modifier l'organisation du transbordement des marchandises vers Paris confié à la Compagnie Le Havre Paris Lyon.

Novembre 1884
De la Compagnie universelle du canal interocéanique : Commande pour Colon de 6.000 tonnes.

5 novembre 1884
A la Société Stoomvaart Maatschappij Nederland : Regrets qu'elle cesse de correspondre avec la Maison. Sera toujours heureuse de pouvoir lui rendre service. D'après lettre à Port Saïd du 7 novembre. C'est Bazin qui a eu l'affaire.

12 novembre 1884
Aux Chargeurs réunis : Projet d'accord pour marchandises Hambourg-Le Havre, Le Havre-Hambourg, Le Havre-Bordeaux. Proposition pour renouvellement pendant deux ans pour transports Le Havre-Bordeaux, Le Havre-Hambourg et vice-versa de toutes les marchandises qu'ils auront à réexpédier du Havre ou à y faire aboutir.

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