1861.07.30.A Vve Couillard Fautrel, ses Fils et Neveu.Paris

Origine : Copie de lettres à la presse du 26 juillet 1861 au 16 août 1861

Paris, le 30 juillet 1861
Messieurs Vve Couillard Fautrel, ses Fils & Neveu
Havre

Suivant ma lettre du 22 janvier dernier et la vôtre du 2 février, vous vous êtes engagés à décharger et à livrer au chemin de fer tous les charbons que pourraient apporter au Havre les steamers que j'ai affrétés pour l'exécution de mes engagements avec la Compagnie de l'Ouest. Vous avez pris l'engagement de les décharger dans un délai de [...] moyennant une somme de [...] comprenant les frais de port et courtages desdits steamers.
En présence de la position précaire de votre Maison et afin d'éviter tout désagrément pour moi, j'ai prié, depuis deux voyages, mes amis, MM. Hantier Mallet & Cie, de recevoir pour mon compte les chargements apportés par le steamer "Greatham Hall", en vous chargeant du déchargement comme précédemment, et aux mêmes conditions - sauf qu'ils règlent directement le courtier, et une diminution de £ 4, quatre livres sterling, en leur faveur, pour la commission de consignation, pour leurs peines et soins pour les déclarations de douane, d'octroi etc., travail dont vous vous trouvez ainsi déchargés.
En agissant ainsi, je n'ai eu qu'un motif : celui de mettre mes intérêts à couvert en cas de malheur. Mais j'ai toujours entendu et j'entends encore exiger de vous la continuation du déchargement des steamers. Je n'ai fait ces affrètements que par suite de votre engagement vis-à-vis de moi. Si donc, Messieurs, votre faillite venait à être déclarée, je vous engage vivement à obtenir de votre syndic la continuation de ce travail, qui, du reste, vous est avantageux, car autrement j'aurais à me porter comme créancier pour tout le préjudice qui me serait cause par suite de l'impossibilité où je serais d'exécuter les clauses de mes chartes-parties.
Recevez...

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