1860.05.18.Aux Chemins de fer romains.Paris

Origine : Copies de lettres à la presse du 2 avril 1860 au [date inconnue] ; du [date inconnue]
au [date inconnue] ; du [date inconnue] au 2 juin 1860

[NB : Les sources ne mentionnent pas de dates pour les volumes compris entre le 2 avril et le 2 juin 1860. Ces lacunes peuvent provenir soit d'un oubli dans le recensement, soit de la perte de certains volumes.]

Paris, 18 mai 1860
Messieurs les administrateurs de la Compagnie des chemins de fer romains
Paris

Après examen du nouveau projet de contrat pour le transport du matériel, et me conformant à la demande de fixer des prix uniformes et au poids, pour toute nature, des objets à transporter, j'ai l'honneur, Messieurs, de vous soumettre ma proposition suivante :
Chargeant à Marseille,
Wagons et voitures démontés, pour Civitavecchia : F 15, la tonne de 1.000 kilos
Wagons et voitures démontés, pour Ancône : F 27, la tonne de 1.000 kilos
Wagons et voitures montés, pour Civitavecchia : F 18, la tonne de 1.000 kilos
Wagons et voitures montés, pour Ancône : F 32,40 la tonne de 1.000 kilos
Chargeant à Cette [Sète],
20% en sus des prix ci-dessus fixés, ajoutant à tous ces prix les 3% de primage que l'usage alloue aux capitaines dans la Méditerranée et l'Adriatique.
Si ma proposition vous paraît acceptable, il resterait à nous entendre sur les questions de détails, tels qu'assurances et éventualités de guerre, etc. etc.
M. Bonnet m'a parlé de quelque cent tonnes de rails que vous auriez besoin d'expédier de suite, avant même que le contrat général ne pût être conclu.
Pour ces expéditions urgentes, je me mets entièrement à votre disposition, et je vous procurerai les navires nécessaires au mieux de votre intérêt.
Peut-être cet essai pourrait-il vous ramener à l'idée d'un marché général à commission. Ce mode a été adopté depuis huit ans avec moi par la Compagnie des Messageries impériales, qui me charge chaque année d'un transport de 100.000 à 120.000 tonnes.
Cette expérience de huit années a démontré à la Compagnie qu'elle avait ainsi adopté la marche la plus avantageuse à ses intérêts, et elle pourra vous dire que j'ai toujours fait de mon mieux pour les défendre.
Agréez...

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