1849.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1849, dans :

  • les copies de lettres à la presse : n°4 – daté du 28 juin 1848 au 26 janvier 1849 (volume manquant dans les archives) ; n°5 – 26 janvier 1849 au 3 avril 1849 ;
    n°6 – 3 avril 1849 au 14 juillet 1849 ; n°7 – 14 juillet 1849 au 16 septembre 1849 ; n°8 – 17 septembre 1849 au 10 novembre 1849 ; et n°9 – du 11 novembre 1849 au 9 janvier 1850 ;
  • et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1848 et 1854.

Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :

  • "Historique (dépouillement des copies de lettres)", daté du 20 janvier 1938
  • "Origines de la Maison Worms & Cie (septembre 1842-décembre 1851)", document classé en 1948
  • "Historique de  la Maison Worms & Cie (1848-1874)", classé en 1948
  • "Historique de Worms & Cie - 1ère partie (1848-1877)" daté de janvier 1948
  • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948.
A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :
  • des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
  • des annuaires et études notariales...
  • de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

NB : La lettre "P", suivie d'un nombre, désigne le folio du copie de lettres où l'extrait se situe.

[Document pluriannuel :]
1848-1850
Journal de trésorerie.

9 janvier 1849
P.58. A Arthur Pring, Newcastle : Organisation du commerce de charbon sur Dieppe, Le Havre et Rouen. Choix des charbons New Hartley ou Lambton Walks end à la place du Carr's Hartley ou du Cowpen Hartley. Relations avec John Carr.

10-19 janvier 1849
Des Chemins de fer de Rouen, du Havre et de Dieppe - service des marchandises : 6 factures originales de transport - station de Dieppe - M. Hte Worms à Dieppe, à M. Eugène Fauquet, à Deville, Maromme. Livraison de 47 wagons de charbon.

11 janvier 1849
A M. Chabert, 18, rue de Loustre, Rouen : « Ma lettre d'hier, que je vous confirme, a croisé la vôtre du même jour. Voici la charte-partie au navire le Honve que vous me demandez. [Tant mieux] que M. Watterton entame à Paris des ventes pour la forge, il paiera l'École ou nous le suivrons après. Tant mieux aussi que M. Watterton marche sur les traces de M. Couinard, si la guerre que se feront ces messieurs est sérieuse, nous devrons rester de simples spectateurs. Quand ils se seront bien battus, nous verrons à prendre notre place. »

21 janvier 1849
P.14. A H. L. Muller & Stehlin, Le Havre : « Sous les auspices de M. Rosseeuw, j'ai l'avantage de vous remettre ci-joint connaissement du navire ‘'Eléonore', capitaine Robert Steahr, parti de Newcastle à ordre libre. Veuillez dès que ce navire touchera à votre port, m'en donner avis et, en attendant mon arrivée au Havre, le faire placer au bassin Vauban en face le cours de Graville. A mon voyage au Havre, j'aurai à vous entretenir des affaires que je me dispose à faire sur votre place. » L'adresse d'H. Worms est : 12, rue de la Victoire.

26 janvier 1849
De Newcastle [Arthur Pring] : Suite à une demande de Chabert, transmission des prix du charbon pratiqués par deux maisons de Sunderland, dont Todd pour du Lambton.

27 janvier 1849
Du ministère de la Marine et des Colonies : Cahier des charges relatif à une adjudication prévue le 27 février 1849 et concernant la fourniture d'un million de kilos de charbon à effectuer à la Martinique, Fort-de-France.

29 janvier 1849
P.485. A M. Cécile, route de Flandre, La Villette, de J. Cruzel, 12, rue de la Victoire : « Le moulin que vous avez établi aux buttes Chaumont pour moi n'ayant pas été monté d'aplomb, il s'ensuit que cela a été cause d'un désordre complet dans son ensemble, ce qui m'a été et m'est encore excessivement préjudiciable. En conséquence veuillez être assez bon par réparer au plus tôt et d'une manière convenable ledit moulin, faute à vous de le faire je devrais y pourvoir pour votre compte par d'autres mécaniciens. »

Janvier-février 1849
De la Compagnie des chemins de fer de Paris à Rouen, Rouen, Le Havre et Dieppe : Relevé de factures pour des livraisons de Dieppe à Maromme et de Dieppe à Rouen.

Février 1849
On considère à Rouen que H. Worms et M. Muston sont appelés à dominer la position. Au Havre, le bruit court qu'H. Worms est propriétaire de mine. [Réf. "Origines de la Maison Worms & Cie..."]

7 février 1849
De Newcastle, [Arthur Pring] : « M. Chabert me parle aussi d'une soumission pour un service public de 10 000 tonnes. Les qualités désignées sont le Lambton et West Hartley. Vous pouvez en recevoir autant que vous en désirez, n'importe quel port. J'ai encore vu M. Todd à ce sujet et il ne veut pas, même pour une quantité aussi considérable, changer ces prix - c'est-à-dire 19/- avec une diminution de 6 d. pour argent comptant sans autre escompte. » Réponse faite le 12 février 1949.

10 février 1849
De Rouen : Soumission pour fourniture de charbon à deux hôpitaux de Rouen.

12 février 1849
A Arthur Pring, Newcastle : « Je prends note des divers prix de Lambton et West Hartley que vous me remettez. Seulement je dois vous dire que M. Chabert s'est trompé en parlant de 10.000 tonnes pour une soumission. C'est tout simplement 10.000 hectolitres ou 800 tonnes environ. »

13 février 1849
P.390. A M. Sartoris, Saumur : « En vous confirmant ma lettre de ce jour, j'ai écrit à votre confrère, M. Lorrain Delisle, pour l'engager de concert avec vous, à ériger un départ à la gare du chemin de fer de Saumur, je vous dirai que, pour vous qui avez le métier entre les mains, il est urgent d'éviter que tout nouveau concurrent vienne s'implanter dans votre localité. Il y a une place à prendre, prenez-la, car il se pourrait qu'un nouvel arrivant fut moins sympathique que moi au bon accord. D'ailleurs j'ai dit aussi à M. Lorrain, et je vous le répète, que, si nos relations devaient s'interrompre, je vous reprendrais les bâtiments de ce dépôt à dire d'expert. Vous ne risquerez donc rien. »
A M. R. [Saumur] : « Vous vous engagez à m'acheter 5/600 tonnes de plâtre cuit ou cru pulvérisé ou bien en moellons par année ; moyennant engagement de votre part, je renonce à établir un dépôt à la gare de Saumur et à vendre à toute autre personne qu'à vous et à M. de Moille sur la place de Saumur. »
Hypolite Worms semble pressé de prendre position dans les localités nouvellement pourvues d'une gare de chemin de fer, avant qu'un autre concurrent s'y installe.

15-17 février 1849
Des Chemins de fer de Rouen, du Havre et de Dieppe - service des marchandises : 5 factures originales de transport - station de Dieppe - M. Hte Worms à Dieppe, à M. Pigache à Rouen. Livraison de 32 wagons de charbon.

17 février 1849
P.381. A Arthur Pring, Newcastle : En prévision d'une commande importante de charbon de la qualité de celui expédié au Havre par "L'Eleonor", H. Worms invite A. Pring à persuader le propriétaire de la mine de ne pas accorder le monopole de sa production à Hantier.

Mars 1849
D'après la correspondance de mars 1849, Hypolite Worms est en relation suivie avec une maison du Havre à laquelle il expédie des moellons de plâtre. Du reste, la plus grande partie des courriers du copie de lettres n°5 sont relatives aux affaires de plâtre (moellons et autres) que H. Worms organise sur le Havre et Dieppe au départ de Paris par chemin de fer.
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - M. Hypolite Worms (1er du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en février 1948.] « En mars 1849, les sociétés de chemins de fer de cette région (Orléans-Bordeaux-Nantes) voulant favoriser l'amélioration des rendements agricoles, s'entendirent pour transporter les plâtres et les engrais sur leurs voies respectives, en service commun et à prix réduit. D'où plainte de M. Worms qui n'hésita pas à protester contre le fait qu'au lieu d'avoir en mains presque "un monopole" il se trouvait en face de concurrents qui transportaient à prix égaux ! »

1er mars 1849
P.272. A Muller et Stehelin [ou Stehlin], Le Havre : H. Worms les informe qu'il n'a pas obtenu l'adjudication pour la Martinique, qui a été remportée par une maison de Dunkerque. Espère être plus heureux une autre fois.

6 mars 1849
P.216. A Garnier, entrepreneur à Brunoy, chargé de la construction de la ligne de Charenton à Melun : Hypolite Worms lui fait des offres pour des fournitures de plâtre.
P.215. A Hardon, Melun, chargé de la construction du chemin de fer de Melun à Montereau : Idem.
P.214. A M. Canteloup, chargé de la construction du chemin de fer de Montereau à Tonnerre : Idem.

12 mars 1849
P.188. A M. Fossat, Graville : « J'attends la note sur les charbons que vous avez promise à M. Cruzel. C'est une affaire bonne à monter au Havre où, réellement, il n'y a qu'un marchand de charbon. » En attente pour expéditions de plâtre. H. Worms l'incite à prospecter les campagnes environnantes (plâtres pour engrais).

26 mars 1849
A Arthur Pring, Newcastle : « Veuillez commander un nouveau navire de 100 tonnes environ charbon Lambton pour le Havre - grosse houille pour la consommation domestique. Si M. Carr avait une qualité aussi bonne devant remplir le même but, de préférence, commandez-lui ce navire. Dites-lui bien que ce ne sera toujours qu'à défaut que je m'adresserai à d'autres qu'à lui. »

28 mars 1849
P.87. De J. Cruzel, à M. Grosjean : « Veuillez avoir la bonté de prendre note du congé que je formule pour l'appartement au rez-de-chaussée, à droite, que j'occupe dans votre maison, 12, rue de la Victoire, pour le terme de juillet prochain. Veuillez m'accuser réception de la présente que je confie à votre concierge. »

29 mars 1849
D'Édouard Rosseeuw, Dieppe : « Vous m'avez chargé d'étudier le terrain à Dieppe dans le but de saisir s'il y a moyen d'y créer un mouvement important de marchandises en transit et d'affaires qui en découlent. » Suit le compte-rendu orienté notamment sur les obstacles créés par l'administration du chemin de fer de Dieppe.

30-31 mars 1849
D'Édouard Rosseeuw, Dieppe : Dans le cadre de son enquête dans la région, Ed. Rosseeuw a rencontré un certain M. [Boizard]. « La conversation [avec celui-ci] m'a prouvé que Dieppe, en dépit du mauvais vouloir de l'administration, est appelé à un grand mouvement de marchandises... Chaque jour perdu est dangereux parce que les premiers venus sont les mieux placés. »

31 mars 1849
P.29. A Édouard Rosseeuw, Dieppe : « Ce qu'il faut attirer à Dieppe c'est le grand cabotage qui jusqu'à présent venait à Rouen et qui à Rouen était dirigé sur Paris... Laisser les indigènes continuer leur polémique et rester en bons termes avec tout ce qui appartient au chemin... Voyez à vous mettre en rapport avec les maisons de Sète, de Marseille. Ecrivez aux courtiers maritimes de ces deux villes ainsi qu'à Bordeaux et à Nantes, et dites à ces derniers qu'ils trouveront des retours en pierre à plâtre... Je ne doute pas que vous réussirez à Dieppe, seulement soyez calme ; ne rêvez pas pour ce petit port un avenir trop brillant... Débutez en épicier et attendez le développement des affaires avant peu vous verrez les affaires arriver, surtout ne portez pas ombrage à personne, faites-vous modeste en paroles et agissez. » Voir passage intéressant sur le bail relatif à une carrière détenu par Ed. Rosseeuw.

3 avril 1849
P.498. A Édouard Rosseeuw : Projet de circulaire que ce dernier désire adresser aux personnes susceptibles de lui envoyer des affaires.

Dans le courant avril, Édouard Rosseeuw arrive au Havre où il doit réceptionner une nouvelle cargaison qui sera suivie par plusieurs autres. Il s'installe comme agent d'Hypolite Worms au 4, rue de la Gaffe. Les têtes de lettres de sa correspondance porte la mention : Hte Worms - au Havre - Représenté par E. Rosseeuw - 4, rue de la Gaffe. [Il se peut qu'Édouard Rosseeuw recrute, à cette date Frédéric Mallet, dont le nom n'apparaît dans la correspondance que le 2 novembre 1849.]

12 avril 1849
De Paul Muston, Rouen : Décline la proposition faite par le représentant d'H. Worms et Chabert et se félicite d'avoir un concurrent "aussi noble" que H. Worms.

14 avril 1849
P.395. A M. Chabert, 18, rue de Lenôtre, Rouen : Au sujet de la baisse [?] et de la concurrence dans la vallée de Rouen.
P.388. A Arthur Pring : Au sujet du désir d'obtenir de M. Carr le monopole du charbon Blyth et de la vive concurrence en Seine inférieure (vallée de Rouen), concurrence de mine à mine et non d'intermédiaire à intermédiaire. D'où nécessité pour M. Carr d'aider le plus possible Hypolite Worms.
A M. Picard, Graville : Lettres pour lui donner des instructions au sujet des prix à faire pour le charbon qui lui parvient (ex-navire "Maria" 3,25 l'hectolitre), pour le paiement du fret, de la mise en chantier et des droits de douane.

16 avril 1849
De M. Chabert, Rouen : Compte-rendu d'une longue conversation avec M. Muston, concurrent très actif. [Voir le résumé de ce courrier pour informations complémentaires.]
De Paul Muston, Rouen : « Rien ne me serait plus agréable que de m'entendre avec vous pour la vente des charbons dans le département de la Seine Inférieure, mais... »

24 avril 1849
P.364. A M. Chabert, Rouen : Établissement des prix de vente des charbons. « Monsieur Watterton seul, peut faire la guerre à perte... Quant aux autres concurrents, avec les moyens que je vais essayer de prendre, ils ne pourront faire mieux que nous qualité pour qualité. »

Mai 1849
Édouard Rosseeuw loue, pour 3 mois, sur le quai au milieu du bassin Vauban, un chantier pour le pâtre et les charbons.

2 mai 1849
P.340. A Édouard Rosseeuw, Le Havre : Hypolite Worms explique la cause du retard dans l'envoi du connaissement d'un navire de charbon qu'il a demandé à Arthur Pring pour Le Havre. Il semble, d'après cette lettre, qu'Édouard Rosseeuw a quitté trop précipitamment Dieppe pour Le Havre (où il était oisif) en vue de cette affaire spéciale. « Je pourrai y joindre le placement des pommes de terre et des farines quand le moment sera venu... »

10 mai 1849
P.314. A M. Fossat, Le Havre : « Vous vous engagez à n'acheter du plâtre fabriqué qu'à moi... »

13 mai 1849
P.310. A J. Cruzel, Newcastle : Hypolite Worms lui recommande de profiter de son séjour « pour bien établir leurs rapports de manière à pouvoir faire le métier convenablement... M. Pring... jusqu'à présent n'a pas fait ce que j'étais en droit d'attendre de lui. » Intérêt pour le charbon de Blyth.

17 mai 1849
P.293. Concerne l'envoi d'un connaissement. « Prière de faire le nécessaire et de s'occuper du placement du charbon qui doit être facile car on a été satisfait de celui précédemment envoyé qui était le même. »

28 mai 1849
P.233. A Arthur Pring : Hypolite Worms appelle Édouard Rosseeuw son "agent au Havre", et demande à Pring de diriger sur celui-ci un navire de 10 à 12 keels1.

30 mai 1849
P.225. A M. Chabert, Rouen : Hypolite Worms fait allusion à de nouveaux arrangements pris par J. Cruzel avec M. Carr. Il pense que M. Chabert va pouvoir maintenant agir avec plus de vigueur et pousser la vente.

30 mai 1849
P.221. A J. Cruzel : Au sujet des arrangements avec M. Carr (lettre presque illisible).

Dans le copie de lettres n°6, des ordres d'expédition sont fréquemment envoyés à Arthur Pring à Newcastle pour Le Havre et Dieppe. II semble que les charbons pour Rouen viennent par Dieppe.

9 juin 1849
A Édouard Rosseeuw, Le Havre : « J'ai vos deux lettres des 5 et 6 de ce mois, Ne vous préoccupez pas trop des tracasseries que vous suscite M. Hantier, comme c'est une guerre dont il aura à faire tous les frais, il se lassera vite et vous devrez dans un temps prochain, vous entendre et marcher d'accord. M. Pring vous a adressé le connaissement du navire la Seanymph qu'il vous expédie au Havre, ce navire est parti le 4 au soir, vous ne tarderez pas à la voir paraître... »

26 juin 1849
P.121. De J. Cruzel, à Édouard Rosseeuw, Le Havre : J. Cruzel est de retour de son voyage à Newcastle. Cette lettre détermine la méthode à suivre pour passer les écritures entre la Maison du Havre et la Maison de Paris. « La Maison de Paris fournit à la maison du Havre le nécessaire pour marcher, charbon, agent et la débite de tout par compte courant. »

29 juin 1849
A M. Chapmann [ou Chapman] : Hypolite Worms règle des questions de comptabilité. Il parle de sa "Maison de Rouen".

1er juillet 1849
P.104 et P.101. A M. Chapmann [ou Chapman], courtier maritime à Dieppe, et à M. Chabert, Rouen : Les charbons destinés à Rouen arrivent par Dieppe.

2 juillet 1849
P.96. A Arthur Pring, Newcastle : Confirmation d'une commande directe d'un navire pour Rouen. « Dites à Monsieur [Todd] que je suis déjà bien placé dans la vallée et Rouen et que je commence à bien me placer au Havre, que je veux atteindre à la haute consommation de ces pays, que par conséquent, il faut qu'il me donne son dernier, dernier prix. »

3 juillet 1849
P.94. A Arthur Pring, Newcastle : Commande pour Dieppe et Rouen. « Au lieu d'être maîtrisé par les frets, puisque jusqu'ici vous n'avez frété que quand vous aviez absolument besoin d'expédier, vous maîtrisiez, au contraire, les frets, en expédiant quand vous en trouverez de bons, lors même que vous n'auriez pas besoin d'expédier. »

7 juillet 1849
P.61. A M. Chapman [ou Chapmann], Dieppe : « Jusqu'ici, je crois ne pas avoir joui auprès de vous des mêmes avantages dont vous faites jouir certains de vos clients qui sont mes concurrents... Comment donc se fait-il qu'étant l'ami de la voie de Dieppe où se trouvent vos intérêts, vous me traitiez plus mal que ceux qui sont les ennemis de cette voie et par conséquent, les ennemis de nos intérêts ? »

9 juillet 1849
A John Carr & Cie, Newcastle : Longue lettre dans laquelle Hypolite Worms expose les problèmes inhérents aux poids des cargaisons dont la mesure réelle est inférieure à la mesure déclarée, ce qui est patent à Dieppe où le pesage est effectué par chemin de fer. Les opérations sont effectuées en compte à demi avec John Carr & Cie. « Tout en achetant peut-être un peu plus cher que vous ne me facturez, mes concurrents achètent meilleur marché puisqu'ils trouvent en bénéfice de poids bien plus que vous me donnez en diminution de prix... En somme, la position n'est pas trop mauvaise pour vous qui vendez des charbons là où vous n'en auriez pas vendu, tandis que moi, j'ai sans compensation les mêmes pertes que vous. »

14 juillet 1849
P.497. A Arthur Pring, Newcastle : « Je vois avec peine, Monsieur Pring, que j'éprouve continuellement des pertes sur le mesurage du navire... Si je ne puis obtenir des chargements [...] je suis décidé à renoncer au métier. Vouloir persister serait une duperie de ma part car au lieu de travailler avec quelque avantage pour moi, je ne tarderai pas à être entraîné dans des pertes importantes... Je compte sur votre intelligence et sur votre zèle pour mettre fin à ce système ruineux. »

17 juillet 1849
P.482. A John Carr et Cie, Newcastle : Liste des navires et des qualités de charbon envoyés sur Le Havre, Dieppe et Rouen. « Ainsi, au lieu de douze navires, c'est treize navires que vous avez expédiés pour être en compte à demi... Je viens vous proposer de pousser notre compte à demi jusqu'à dix-huit navires... Rappelez-vous que vous conquérez dans notre rayon à peu de frais une place que beaucoup d'autres voudraient conquérir au prix de sacrifices 10 fois plus grands. Vous voudrez donc, je n'en saurai douter, continuer à me laisser tenir vos intérêts en France. Maintenant, je ne puis vous dissimuler que s'il y a perte dans la vente des navires de compte à demi, elle proviendra en grande partie des déficits que j'éprouve sur les charbons au déchargement des navires... J'ai beaucoup correspondu à ce sujet avec M. Pring. Toutes mes recommandations sont restées sans effet... »

17 juillet 1849
P.477. A M. Chabert, Rouen : « J'ai déjà communiqué à M. Pring vos observations relatives aux manquants. Je les lui renouvelle aujourd'hui en l'autorisant à prendre un homme à mes frais pour compter les chaldrons. Je lui fais tenir les lettres de Chapman. J'écris à M. Carr dans le même sens. Espérons donc que nous aboutirons à bien, mais ne vous buttez pas sur cette idée exclusive de 22 tonnes par keel, attendu que la mesure légale n'est que de 21 tonnes 760 kg et faisons tous de notre mieux pour en avoir davantage. »
P.475. A Édouard Rosseeuw, Le Havre : Édouard Rosseeuw demande un navire de 5 a 6 keels pour Caen et un chargement pour Boulogne. Son rayon d'action s'étend à d'autres ports que Le Havre (Honfleur, Harfleur, Quilleboeuf, etc.).

18 juillet 1849
P.459. A Édouard Rosseeuw, Le Havre : Hypolite Worms lui annonce qu'il s'est rendu au ministère de la Marine pour prendre connaissance du cahier des charges de l'adjudication que Ed. Rosseeuw lui a annoncée pour Rochefort, mais que ledit cahier n'était pas encore arrivé de Rochefort.

19 juillet 1849
P.451. A Arthur Pring, Newcastle : « Il faut que sur tous les connaissements vous stipuliez que je suis l'expéditeur des charbons comme de fait cela existe puisque c'est vous, mon mandataire, qui expédiez pour moi après avoir reçu et payé pour moi la marchandise. » Précisions pour Dieppe, Rouen, Le Havre et autres.

20 juillet 1849
P.446. A MM. Goudchaux & Cie, Londres : « PS : Voici bientôt le moment où je vais m'occuper de pommes de terre. Je suis bien placé pour me les procurer dans de bonnes conditions. Déjà j'en ai vendu un chargement au Havre pour l'Angleterre. Veuillez vous bien fixer sur cet article, me dire le prix que l'on pourrait vendre et sur quels points je pourrai faire diriger. Je compte donner quelque importance à ces expéditions. »

24 juillet 1849
P.411. A John Carr & Cie, Newcastle : Longue lettre dans laquelle Hypolite Worms commence par commenter les comptes de vente déficitaires de deux navires : "Thomas" et "Union Packett", déficits dus au problème de poids des cargaisons. « Je dis qu'il y va de vos intérêts à remédier à cet état de choses et je le prouve... Les mines de Ravenswhort et de Davidson envoient dans ce moment à Dieppe des charbons de toute beauté comme qualité et comme grosseur et, de plus, elles chargent les navires de telle sorte qu'alors que leurs commettants trouvent de gros bonis, moi je trouve de gros déficits. Là est tout le mystère, car je les défierais bien de me suivre si j'étais traité par vous comme ils sont traités par leurs correspondants. » Commande 19 navires.
Comptes de vente des navires "Union-Packett" et "Thomas".

27 juillet 1849
P.392. A Édouard Rosseeuw : Remise du cahier des charges de l'adjudication pour Rochefort. Comme il n'a personne à Rochefort à qui il puisse s'adresser pour obtenir les renseignements nécessaires, comme c'est beaucoup trop loin pour y envoyer quelqu'un, Hypolite Worms croit prudent de s'abstenir, mais si Ed. Rosseeuw peut trouver quelqu'un au Havre qui voudra se charger de cette fourniture, Hypolite Worms livrera avec grand plaisir les charbons à Newcastle.

Août-octobre 1849
Hypolite Worms s'intéresse à des adjudications qui doivent avoir lieu à Rochefort.

1er août 1849
De Ch. Dubois & Cie, Le Havre : Suivi de comptes bancaires.

10 août 1849
P.287. De J. Cruzel, à Arthur Pring, Newcastle : H. Worms désire faire des affaires de plâtre en Angleterre pour consolider les ventes de charbon et compenser les sacrifices qu'il est obligé de faire sur celles-ci pour lutter contre la concurrence.

11 août 1849
D'Hypolite Worms, Dieppe, à J. Cruzel, Paris : « Vous semblez vouloir aller en Angleterre, je ne puis m'y opposer, quoique je n'augure pas grand chose de votre voyage. En tout cas prenez bien note que vous y allez aux frais de qui il appartiendra mais que je veux y rester étranger. J'ai déjà assez donné d'argent qui n'a rien rapporté. »

13 août 1849
A J. Cruzel, Paris : « Je pars demain soir pour le Havre, et je serai à Paris jeudi matin. »

16 août 1849
Facture pour achat par Arthur Pring de charbon Durham, Sunderland, au nom d'Hypolite Worms (navire "Mary").

23 août 1849
De J. Cruzel, Londres : « Je commence à m'installer ici. J'ai fait des publications, des circulaires, j'ai pris une petite maison à Ebury Street 61 - Pimlico, où je vous prie de m'écrire. Enfin je veux à toutes forces aboutir vite parce que, je vous le répéterai mille fois encore, là est la clef de nos deux affaires en France du plâtre et du charbon. Si je réussis, du diable si les concurrences seront faciles à se créer. Avez-vous du beau plâtre ? Il est probable que je vais vous en demander. Voudriez-vous être assez bon pour vous informer si le bateau de Newhaven voudrait se charger chaque voyage de quelques tonnes de plâtre et quel prix il prendrait ? »

24 août 1849
D'Arthur Pring, Newcastle : « Comment avez-vous trouvé le charbon de Lambton ? J'ai eu hier l'occasion de voir sur le quai un des agents de cette Maison, Mr [...]. Vous avez peut-être entendu parler de ce Monsieur. Il voyage beaucoup en France pour la Maison Lambton, qui m'a demandé si je voulais en prendre encore de leur charbon. Je lui ai répondu que probablement je pourrais en prendre mais pas au même prix. Il m'a prié de venir le voir un de ces jours à Sunderland. »

1er et 2 septembre 1849
De Newcastle, [Arthur Pring] : « Je suis presque sûr que la mine de Lambton peut nous fournir pour Le Havre. Je sais qu'elle le pouvait il y a quelque temps et je profiterai de cette occasion pour parler sérieusement à M. [...] (un des agents) pour obtenir une diminution dans le prix. Je vous ai déjà dit, par une de mes dernières, que j'avais eu une longue conversation avec ce Monsieur, et je pense que je finirai par obtenir une sensible diminution, ayant la certitude que cette maison vend directement à un prix plus bas que 19/-. Ma prochaine vous dira ce que j'ai pu faire. »

13 septembre 1849
De Me Bérard, notaire au Havre : Procuration donnée par Hypolite Worms à « Édouard Adolphe Rosseeuw, son représentant, demeurant au Havre, rue de La Gaffe, n°4, auquel il a donné pouvoir de pour lui et en son nom... » [Des corrections et des mentions au nom de Léon Franchetti, rue Godot Mauroy, n°24, à Paris, ont été portées sur ce document, lequel a dû être utilisé comme brouillon à une procuration donnée à ce dernier.]

14 septembre 1849
P.26. A Émile Lebon, Compagnie centrale d'éclairage au gaz, Dieppe : Fourniture de charbon.

17 septembre 1849 au 10 novembre 1849
Copie de lettres n°8. On trouve :
1° - Plusieurs lettres relatives à des affaires de pommes de terre, notamment, pour Le Havre et pour expédition sur Londres,
2° - Les premières lettres (avec Le Havre) au sujet d'une adjudication pour Cherbourg.

19 septembre 1849
De J. Cruzel, Londres : « Enfin, après vingt affaires promises et puis manquées, je suis parvenu à obtenir un essai de nos matières. » Pendant le séjour qu'il fit à Londres en septembre 1849, M. Cruzel a écrit quatre lettres relatives à l'affaire des plâtres. Il s'était mis en rapport avec plusieurs architectes et avait fourni plusieurs devis pour des travaux à faire en plâtre, dont un établi pour The Army and Navy Club House, et s'était plaint amèrement à M. Worms que le défaut de fabrication soit de nature à retarder et même à faire crouler toutes les affaires qu'il envisageait.

25 septembre 1849
P.413. A Édouard Rosseeuw, Le Havre : Soumission pour 35.000 hectolitres charbon pour forges à fournir dans le port de Cherbourg. Intermédiaire : Liais Le Jeune, de cette ville. Vente de charbons anglais à Paris. C'est la première participation d'Hypolite Worms à une adjudication à Cherbourg. L'adresse de Liais Le Jeune lui a été communiquée par Édouard Rosseeuw.

26 septembre 1849
P.390. A Édouard Rosseeuw, Le Havre : Soumission à Cherbourg. « J'aurai besoin pour Cette [Sète] d'un navire de 100 à 120 tonneaux pour aller charger du coke à Newcastle... »
P.385. A Édouard Rosseeuw, Le Havre : Soumission à Cherbourg. Liais Le Jeune représente Hypolite Worms auprès de la Marine nationale. H. Worms annonce sa venue prochaine au Havre.

28 septembre 1849
P.370. A Arthur Pring, Newcastle : Chargement de coke pour Sète. « Les navires me donnent toujours un mauvais rendement. Voici ce que me disait à ce sujet un capitaine... » Achat du coke. « Il me faut la meilleure qualité pour Locomotive. Si je réussis dans cet essai j'aurai une fourniture importante pour le chemin de Cette. Vous adresserez la marchandise au directeur du Chemin de Cette à Montpellier... »
A Liais Le Jeune, Cherbourg : Édouard Rosseeuw est présenté par H. Worms comme le gérant de sa maison du Havre. Envoi des pièces relatives à la soumission à Cherbourg.

1er octobre 1849
De Liais Le Jeune, Cherbourg, à Édouard Rosseeuw, Le Havre : « J'ai le regret de vous annoncer que M. Worms n'a pas été reconnu adjudicataire. Son prix, dont le total était F 65,150, était supérieur à celui de MM. Liais Frères, mes neveux, dont les affaires sont tout à fait distinctes des miennes... »

3 octobre 1849
De D. L. Chapman, Dieppe, à H. Worms, 6, rue de la Victoire, Paris : « Je dois de nouveau vous prier de rectifier vos chartes-parties ; vous venez d'en faire imprimer de nouvelles, et sur ces chartes-parties il est dit que le navire ira à Dieppe ou aussi près que possible. Ce qui veut dire que les jours de planches commenceront du jour de l'arrivée du navire à Dieppe sans avoir égard au chemin de fer... »

5 octobre 1849
P.335. A Édouard Rosseeuw, Le Havre : « Nous n'étions qu'en troisième ligne pour l'adjudication pour Cherbourg. »

10 octobre 1849
P.281. A Édouard Rosseeuw : « PS. Voici l'adresse qu'on m'a fournie pour les charbons de Cardiff : Compagnie de Merthyr à Merthyr T. D. Le port d'embarquement est Cardiff. Cette adresse m'est donnée par un représentant d'une maison anglaise. Je n'ai pas encore reçu la réponse aux renseignements que je désire. En attendant vous pourriez écrire à cette maison. »

20 octobre 1849
P.184. A Geo Insole & Son, Cardiff : C'est la première lettre à une maison de Cardiff pour du charbon de cette région, le Aberaman Smerthyl Steam Coal. « Je fais à Rouen et au Havre un grand commerce de charbons anglais, Newcastle et Sunderland. Je compte lui donner encore plus d'extension en soumissionnant pour les fournitures à notre gouvernement et je vais y adjoindre les charbons de Cardiff. » Demande de bénéficier des meilleurs prix et de renseignements sur les frets.

26 octobre 1849
Lettre au sujet de l'affrètement d'un navire, le "Marion", porteur de 7 keels à l'attention d'Émile Lebon, Dieppe.

2 novembre 1849
D'Édouard Rosseeuw, Le Havre : « J'ai à peu près terminé avec mon futur remplaçant [...]. Si je m'arrange avec lui, il préviendra son patron dimanche et sera à ma disposition seulement dans les premiers jours de décembre [...]. Ce n'est pas un commis que vous aurez ici, c'est un chef de maison. Je vous répète que le jeune Mallet a tout ce qu'il faut et que nous marcherons bien. » [Sur les listes de recensement de 1848, figure la mention : Mallet, Frédéric, commis, âgé de 22 ans, 25, rue Caroline. De même, sur la liste des "renseignements à demander aux négociants appelés à concourir aux élections de la Chambre de commerce du Havre" en 1856 et 1868 (réf. Archives municipales du Havre - Fonds moderne - Série F2/1 - Carton 1 - Liasses 3 et 8), on trouve au nom de Mallet les informations suivantes : Christophe, Frédéric Mallet, né à Paris, le 5 décembre 1825, domicilié au Havre, rue [d'Isly], 11, en 1856, et Molière, 14, en 1868, négociant, chez Hantier Mallet & Cie, maison fondée en 1851, devenue Mallet & Cie.]

3 novembre 1849
P.95. A Arthur Pring, Newcastle : Après avoir signalé qu'il fournira à M. Carr un large débouché au Havre et à Rouen, H. Worms ajoute : « Mais je n'ai pas encore abordé tout le littoral depuis Boulogne jusqu'à Bordeaux où je compte bien me procurer des débouchés. Il y a aussi les contrats avec le gouvernement. Si jusqu'à ce jour je n'ai rien fait, c'est que je ne suis pas [...] parfaitement organisé. J'espère à partir du 1er janvier prochain être en position de donner une forte impulsion à ces affaires. »

10 novembre 1849
P.8. A Marion Vallée, Rouen : Au sujet des actions des chemins de fer d'Avignon, de Sète à Montpellier et de Strasbourg. « Je vous conseille d'attendre mieux pour réaliser ces valeurs, en tout cas je suis à votre disposition, vous pouvez user de mon ministère quand vous serez décidé à vendre. »

12 novembre 1849
A Édouard Rosseeuw, Le Havre : Hypolite Worms n'a pas parlé à Ed. Rosseeuw de l'adjudication pour Gorée. « Pour une adjudication, je veux attendre que mon organisation tant ici qu'à Newcastle soit établie sur un meilleur pied pour y donner toute mon attention. »

3 décembre 1849
P.344 : Hypolite Worms se montre décidé à soutenir la lutte au Havre, et compte bien donner à ses affaires à Rouen et à Dieppe, où il y en a de très importantes, un grand développement dès le printemps.

6 décembre 1849
A John Carr, Newcastle : Protestation contre le refus de celui-ci de livrer pour Le Havre certains charbons malgré les promesses faites. Hypolite Worms lui signale la situation dans laquelle il va se trouver en raison des engagements pris par lui sur foi des promesses de M. Carr.

6-11 décembre 1849
D'Hypolite Worms : [Extrait d'un mémorandum, non daté, adressé au Tribunal de commerce de Paris et classé en février 1851.] « La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans m'a assigné devant vous, le 6 décembre 1849, en paiement d'un solde que je lui devrais pour des transports de plâtre qu'elle a effectués pour mon compte. Par votre décision du 11 décembre suivant, vous avez renvoyé l'examen de cette contestation à M. Vanhufell, arbitre-rapporteur. » [Voir 29 janvier 1851.]

8 décembre 1849
P.273. A M. Reinach, Chemin de fer de Sète à Montpellier : Organisation de l'envoi, à titre d'essai, à Sète d'un petit navire de coke anglais de première qualité.

9 décembre 1849
P.271. A MM. Goudchaux & Cie, Londres : Demande de renseignements concernant [Lanelly], port situé à 50 milles de Cardiff, relativement à une affaire importante de charbon pour bateaux à vapeur.

21 décembre 1849
P.170 et P.169. A M. Chabert, Rouen : Changements apportés sur les connaissements et les chartes-parties, notamment en matière de déchargement et de pesage.

26 décembre 1849
De M. Chabert, Rouen : Organisation des opérations de déchargement.

Au cours de l'année H. Worms a obtenu la fourniture par adjudication de la Manufacture de tabacs du Havre et d'une entreprise de dragage. Ses agents obtinrent la clientèle de quelques compagnies de navigation à vapeur ou de remorquage sur la Seine. Des pourparlers sont entamés avec la Compagnie du gaz français pour des livraisons à ses usines d'Amiens et du Havre.

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Informations recueillies dans l'Almanach Bottin de 1849

  • Adresses de Paris
    Goudchaux (Michel), Provence, 41bis
    Worms (Hyppolite), rentier, Laffitte, 46
  • Banquiers
    Le nom de Goudchaux ne figure plus dans cette rubrique.
  • Le Havre : Disparition du nom de Decaëns et remplacement, dans la liste des marchands de bois et charbons, de la Maison Hantier Fils et Decaëns par la Maison Hantier Fils, Martin & Cie, dont l'adresse est 12, place de la Comédie (sans doute nouvelle appellation républicaine de la place Louis XVI). NB : 31 marchands de bois. Épidémie de choléra.
     

1 Un keel équivaut à 228 hectolitres. Un chalder représente un huitième de keel.

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