1940.11.29.De Jean Sardou - La France au Travail.Article

Le PDF est consultable à la fin du texte.

NB : Cet article provient d'un recueil de coupures de presse datées du 17 octobre 1940 au 21 décembre 1941, qui est classé au 17 octobre 1940.

La France au Travail
29 novembre 1940

La mer est-elle monopolisée ?

La presse s'est attaquée avec ténacité aux grands trusts internationaux, car on ne saurait trop insister, en effet, sur les conséquences funestes de notre complète vassalité économique.
Les trusts, plus ou moins inféodés aux sectes judéo-maçonniques, étaient tous en définitive contraints de suivre leurs directives, puisque dépendants des Banques qui diffusaient, en France, les mots d'ordre de la finance internationale.
La mer n'échappait pas à ce monopole anglo-judéo-maçonnique, car par tradition et malheureusement en fait, depuis des siècles, l'Angleterre "détient le trident de Neptune".
Je vais m'efforcer de démontrer la puissance de l'emprise anglaise dans le domaine de la mer, pour tout ce qui touchait la France.
Tous les fils conducteurs qui, en France, passaient d'abord par les banques, les ministères dits techniques (marine marchande, travaux publics et colonies), le comité des armateurs, les compagnies de navigation, etc. pour aboutir dans tous nos ports coloniaux et métropolitains, sur nos bateaux, nos remorqueurs et jusque sur nos péniches fluviales, partaient tous du "Balltic de Londres".
Le "Balltic" était et est encore pour peu de temps l'unique bourse maritime mondiale.
Sa porte, interdite au commun des mortels, ne peut s'ouvrir, en dehors de ses habitués attitrés, que devant des étrangers qualifiés, lesquels, même pour une courte visite, doivent être présentés par deux parrains, et dont les noms et qualités justifient leur admission temporaire.
C'est au "Balltic" que se rencontrent les grands armateurs et courtiers maritimes anglais ainsi que les re- présentants, obligatoirement anglais, des gros affréteurs étrangers. C'est là que se traitent toutes les affaires de fret du monde entier et ce, à tel point que, pour affréter un navire japonais, italien ou grec, pour un chargement de riz indochinois, mis à bord à Saïgon, par des coolies annamites et débarqué à Marseille ou à Dunkerque par des dockers français, une maison française devait obligatoirement passer par les gens du "Balltic".
Bien entendu, il est inutile de souligner les attaches très étroites du "Balltic", où l'influence juive est si grande, avec la finance internationale.
Les plus importantes compagnies de navigation anglaises sont juives, ou fortement enjuivées, et celle qui possède le plus grand nombre de navires du monde, celle dont les cargos sillonnent toutes les mers et que tous les marins connaissent bien, sous le nom de "tuyaux bleus" est entièrement juive. II s'agit de la Holt Line, que nous retrouverons ultérieurement.
Je ne peux aujourd'hui, faute de place, que soulever un coin du voile qui cachait toutes les conséquences du monopole de la mer. Je dirai prochainement comment et pourquoi notre vassalité fut possible. Je citerai les noms des organismes responsables d'une situation qui, peu à peu, nous avait enlevé toute notre liberté dans le domaine maritime, pourtant essentiel dans un pays possédant le deuxième empire colonial du monde.
Je dirai pourquoi la presse elle-même, qui si souvent nous parlait de cet empire en termes lyriques, devenait en réalité complice des grands trusts maritimes, à travers lesquels l'Angleterre préparait sournoisement sa mainmise définitive sur la France d'outremer.

Jean Sardou


Retour aux archives de 1940