1939.02.Le réveil du Trait.ACSM

Le PDF est consultable à la fin du texte.

Le réveil du Trait, organe local du parti communiste

Journal mensuel. Le numéro : 25 centimes.

Février 1939

Sauvons l’Espagne
La France revit à nouveau des heures d’angoisse : les événements se suivent à une rapidité vertigineuse, et le peuple de France, de plus en plus éclairé, se demande dans quel gouffre on tente de le précipiter. Le drame espagnol domine tout, et tous les yeux se tournent vers notre frontière des Pyrénées.
La Catalogne est aujourd’hui entre les mains des fascistes. Vous savez tous que son armée et son peuple ont résisté avec un héroïsme admirable, mais il arrive un moment où les poitrines ne suffisent plus pour arrêter les canons. Une disproportion formidable de matériel - conséquence tragique de la politique aveugle des gouvernements des démocraties anglaise et française – a obligé l’armée et le peuple de Catalogne à se réfugier sur notre sol. Les travailleurs de France, généreux et fidèles à la tradition de liberté d’aide aux opprimés, accueillent les réfugiés catalans et les aident de toute leur force. Il n'en est pas de même dans les services gouvernementaux et administratif qui font vivre les réfugiés dans le froid et la faim, sous le régime des menaces et des brimades, comme si c'était un crime que d'avoir défendu son pays, ses libertés et les nôtres. La presse aux ordres s'est emparée de la défaite catalane pour tenter de faire croire à la fin de la République espagnole. Camarades, il faut clamer la vérité ; il faut démasquer l'odieuse attitude de la presse réactionnaire - Journal de Rouen en tête - qui veut faire croire « qu'il est trop tard » dans le but de décourager tous les hommes de bonne volonté. Non ! Il n'est pas trop tard ! Ceux qui parlent ainsi sont des traîtres à la cause du mouvement ouvrier et à la démocratie tout court. Les républicains sont encore maître sur le tiers de l'Espagne, leur armée reste nombreuse et confiante, le peuple fait preuve d'un sang-froid admirable, le gouvernement est décidé à tenir jusqu'au bout. Non, il n'est pas trop tard, mais il est grand temps d'agir. Il n'est pas trop tard pour arrêter la duperie de la non-intervention et permettre le libre commerce des armes avec l'Espagne républicaine. Il n'est pas trop tard pour imposer que soit accordé aux soldats réfugiés le droit de rejoindre leurs frères d'armes. Il n'est pas trop tard pour empêcher la reconnaissance de la belligérance à Franco et la réalisation d'un nouveau Munich en faveur de Mussolini.
Il faut que la volonté populaire s'affirme sans tarder, dans les meetings enthousiastes comme celui du 18, dans des ordres du jour, des pétitions, des adresses aux élus. Il faut que le dangereux M. Bonnet se rende compte qu'il a tout le pays derrière lui, et qu'il doit partir s'il ne veut qu'on le chasse avant qu'il n'ait accompli l'irréparable.
Notre sort je joue en Espagne. Des masses de plus en plus larges s’en rendent compte, il faut les grouper. Resserrons les liens de notre union. La collaboration des partis et organisations de Front populaire du Trait pour la tenue d’un meeting est de bon augure ; nous mettrons tout en œuvre pour la continuer et la développer.
Augmentons la solidarité pour un peuple qui souffre pour nous ; redoublons de vigilance et imposons notre volonté. Il faut que l’Espagne reste espagnole, si nous voulons rester des Français marchant vers la conquête d’une France libre et heureuse.
Louis Douay.

Pour l’Espagne
Quelques beaux exemples
- La cellule communiste du Trait a recueilli jusqu’alors 525 francs pour la souscription internationale.
- Les jeunesses communistes collectent 510 F 50 le 5 février.
Des enfants versent 170 F pour les petits réfugiés.
- La section syndicale des métaux verse le montant d'un sac de blé.
- Les camarades de la tuyauterie recueillent 631 F.
Venez tous en aide aux réfugiés !

Réfugiés espagnols d’Yvetot
La cellule communiste du Trait envisage l’envoi, au début de mars, d’une délégation auprès des réfugiés espagnols d’Yvetot pour se rendre compte de la situation de ces malheureux. Elle souhaite que cette délégation soit composée de membres des différents partis et organisations du Front populaire à qui elle fait appel, et elle demande à tous de donner des cigarettes, des bonbons, des vêtements, quelques gentillesses qui apporteront un peu de réconfort à nos amis.

Seconde lettre ouverte à monsieur le maire du Trait
Monsieur le maire,
Permettez-nous, M. le maire, de tirer conclusion de nos précédents exposés sur le projet d'urbanisme de la commune du Trait. Permettez-nous également « d'apprécier » comme il convient (même après 15 ans de recul) cette affirmation du Journal du Trait du 20 décembre 1923 : « En 1923, au contraire, les ACSM paient environ 75 % des contributions communales. »
Car tout est là, M. le maire. En 1939, MM. Worms paient-ils encore comme en 1923, 75 % des contributions communales ? En 1939, MM. Worms apportent-ils au budget communal une contribution de 225.000 F sur les 300.000 F de recettes prévues pour 1939 ? MM. Worms, auxquels vient s'ajouter la société de La Mailleraye font-ils face à leurs obligations fiscales ? À ces questions de brûlante actualité, nous sommes en droit de répondre sans hésitation : Non ! En 1923, sous l'administration clairvoyante du regretté M. Octave Pestel, il se peut que MM. Worms aient acquitté 75 % des recettes budgétaires. Il n'en est toutefois plus de même en 1939 et nous croyons superflu de vous en rappeler les raisons, M. le maire. S'il en était autrement, d'ailleurs, pourquoi le montant des impôts frappant les petits aurait-il atteint les chiffres élevés confirmés par d’irréfutables faits, depuis votre avènement à la mairie ?
Au moment où la super fiscalité sévit sur les masses et où la caisse communale sonne le creux, la municipalité met sur pied un projet d'urbanisme sur lequel nous sommes d'accord quant au principe. En admettant que l'État veuille bien aider la commune, ce sera un emprunt de 2.240.000 F à contracter, pour lequel nous verserions environ 112.000 francs l’an en intérêts, sans compter la participation communale au déficit d'exploitation. Et si les contribuables du Trait, sous ce nouveau tour de presse-purée, viennent à crier par trop fort, la Société immobilière n'est-elle pas là fort à propos pour se substituer à la commune ?
Eh bien, nous ne marchons pas dans ces combines, M. le maire. Il nous souvient du « coup du père François » de la part de la « Havraise » au moment où elle prit la succession de cette société normande, d’eau, de gaz et d'électricité dont vous fûtes, M. le maire le directeur. Nous sommes peu pressés de voir intervenir une filiale qui profiterait d’avantages incontestables sans débourser un centime. Nous avons, au surplus, dans cette commune, l’édifiant spectacle d’une société dont l’indépendance n’a pas été respectée et qui est aujourd’hui grevée d’un passif impressionnant.
Nous disons que l’adduction d’eau et le service d’incendie doivent tout d’abord être propriétés communales, gérés par des services municipaux, appropriés sans ingérence étrangère quelle qu’elle soit. L’eau doit être vendue à un prix raisonnablement accessible en s’inspirant à la fois de la bourse des ouvriers et des exemples environnants.
Quant au côté financier de cette importante question, nous sommes totalement opposés aux centimes additionnels tombant une fois de plus sur les contribuables locaux. Que l’on se [illisible], M. le maire, vers les gros propriétaires fonciers de la commune qui profitent sans bourse délier d’une revalorisation certaine de leurs immeubles. Que l’on rétablisse pour l’ancienne fiscalité, et nous sommes convaincus qu’avec notre principe, vous trouverez facilement de quoi payer les intérêts de la dette contractée l’éventuel déficit d’exploitation.
Faire payer ce qui peuvent et qui doivent payer, c’est ce qu’en termes marxistes, on nomme fort justement : faire payer les riches, termes qui prennent une frappante signification à la lumière de notre exposé qui répond aux légitimes aspirations de la population du Trait.
Roger Legendre.

À la tuyauterie
Beau geste de solidarité
Les travailleurs de la tuyauterie du Trait, écœurés de voir une nation affamée par le système de l'exploitation capitaliste mondiale, pour venir en aide aux défenseurs de la liberté, ont collecté la belle somme de 631 francs.
Le bureau syndical de la section du Trait et la délégation de la tuyauterie remercient les camarades de cet atelier
Pour le bureau : Giboin
Pour la délégation : Le Cloirec
Ce geste a été suivi dans nombre d'ateliers. Au moment où nous composons ce numéro, nous n’en connaissons pas les résultats que nous serons très heureux de signaler prochainement.

Un beau meeting
Répondant à un appel de la cellule communiste, les organisations et partis locaux du Front populaire se sont mis d'accord pour la tenue d'un meeting en faveur de l'Espagne républicaine, qui a eu lieu le 18 février au Clos fleuri.
Rarement un si beau groupe d'orateurs a été réuni au Trait, et les camarades présents ont fréquemment coupé d'applaudissements les exposés.
Après les allocutions de Aunay au nom des jeunesses socialistes, et de Fezandelle, secrétaire des jeunesses communistes, dont la personnalité s'affirme de plus en plus, la camarade Aumasson fit un émouvant tableau des atrocités qui se déchaînent sur le malheureux peuple espagnol. Notre camarade Poujol prononça remarquable discours où il préconisa l’union de toutes les forces démocratiques pour une politique conforme à la tradition et aux volontés du peuple français, politique dont la première manifestation doit être en faveur de l'Espagne. Ensuite, le camarade Bino du parti socialiste fit un appel vibrant pour la solidarité. Le citoyen Heuillard, du parti radical, dans une vigoureuse intervention, a montré que son parti ce n'était pas M. Daladier ni son équipe, ce qui, à nos yeux, est un bel éloge. Pour terminer, notre camarade Legagneux, secrétaire de l'union départementale des syndicats demanda que tout soit mis en œuvre pour aider l'Espagne à vaincre, et pour que se tienne sans tarder une conférence internationale, ce dernier voeu fut d'ailleurs formulé par tous les orateurs.
Cette belle manifestation d'unité qui fut présidée par notre conseiller d'arrondissement, prouve que le Front populaire continue de vivre et que ses membres savent se regrouper solidement devant le danger. Elle montre que tous les partis peuvent s’unir pour la défense de revendications communes. Tous les amis de la démocratie – et ils sont nombreux au Trait - s’en réjouiront et demanderont que se réforme une unité inébranlable qui montrera, par ses manifestations, la combativité toujours aussi vive des travailleurs de notre ville.
H. Georges.

Comme en 89
Nous avons vu dans l’histoire de France
À l’époque de la Révolution,
Le peuple parisien avec vaillance,
Se révolter, criant : Vive la nation !
Nos aïeux gavés de servitude
Avaient osé se mutiner,
Et prenant cette attitude,
S’étaient franchement libérés.
Il y avait des Robespierre,
Des Saint-Just et des Babeuf,
De ceux-là nous sommes très fiers,
Nous qui vivons en trente-neuf.
Des puissances étrangères
Avec quelques vendus français
En s’unissant essayèrent
De mater ces groupes parfaits ;
Mais le peuple de France, résolut
À sortir de la tutelle,
Marchant de l’avant a vu
À ses pieds les gens en dentelles.
Je crois qu’aujourd’hui nous vivons
Cela, nous devons le croire,
Exactement comme dans l’ancien temps
Où le peuple servait de poire.
Sans plus tarder, réveillons-nous ;
Nous avons du sang dans les veines :
Jetons ces tyrans à genoux
Et libérons-nous de nos chaînes.
Que ce soit des barbares d’outre-Rhin
Ou ceux de derrière les Alpes,
Accompagnés des coquins
Qui par derrière nous sapent ;
Soyons dignes des Sans Culottes
Qui ont révolutionné le monde ;
Nous ne sommes pas des Don Quichotte
Même lorsque le canon gronde.
Et vous les tyrans de la terre
Qui ne vivez que dans l’infâmie,
Les peuples que vous mettez en colère
Crient « Halte à votre barbarie ! »
Pour sécher les larmes des mères,
Pour ne plus voir d’enfants périr,
N’oublions pas que nous sommes frères
Et que tous les peuples doivent s’u-
nir
H. Le Cloirec.

Merci aux métallos !
La jeunesse communiste du Trait remercie les généreux donateurs qui ont répondu à notre appel en faveur de l’Espagne républicaine. La collecte du 5 février, journée nationale de solidarité, organisée par la Fédération des JC a produit la somme de 510 F 50 qui a été envoyée aux glorieux défenseurs de la liberté et de l’indépendance. Puisse ce bel exemple des JC qui ont recueilli plus d’un million dans cette journée, servir au gouvernement qui maintient la honteuse non-intervention à sens unique dont nous sommes les dupes, et qui prépare aux jeunes Français l’horreur d’une guerre effroyable ou bien la servitude de notre peuple.
Le secrétaire du groupe.
M. Fezandelle.

Art populaire du Trait
L’Art populaire du Trait a repris son activité. Son groupe théâtral prépare un concert qui aura lieu le samedi 1er avril et sur lequel nous reviendrons en détail prochainement. Retenez cette date pour soutenir le mouvement de culture populaire entrepris au Trait.
Le bureau.

Hygiène publique
Les services publics de nettoyage semblent ignorer actuellement la cité de la Neuville. Depuis des semaines, des tas d'ordures - en particulier des résidus de brassage - attendent qu'on veuille bien les enlever. Il s’agit pourtant là de la santé des habitants de ce quartier, et en particulier de celle des nombreux enfants qui y habitent. À quand le fonctionnement du service régulier d'enlèvement des ordures ?
Un habitant de la Neuville.

Accident mortel aux ACSM
Nous avons la douleur de signaler le pénible accident qui s'est produit au chantier le jeudi 16 et qui a coûté la vie au camarade Aupetit. Nos lecteurs connaissent les faits : cet ouvrier effectuant un travail sur un moteur a été fauché par un pont roulant et tué sur le coup. Une lourde responsabilité pèse sur les services des ACSM qui ont commandé des réparations pendant les heures de travail dans un endroit particulièrement dangereux et sans que soient prévues et prises les mesures de sécurité indispensables. Des réparations de ce genre devraient être accomplies à l’arrêt des machines, en heures supplémentaires. Mais la vérité est triste à dire : on aime mieux prendre des directives rigides et inconsciente quand bien même elles doivent risquer la vie d’un ouvrier.

Comité mondial des femmes
Ordre du jour
Réunies le 26 janvier salle Leroy, sous la présidence de la camarade Aumasson, à l'occasion du renouvellement du bureau, le comité des femmes du Trait fait appel à la collaboration de toutes pour aider à lutter contre la guerre et le fascisme international. Les femmes et les mères doivent regarder la situation bien en face. Elles peuvent être une force formidable contre la guerre si elles savent s’entendre et s'unir, camarades, suivez-nous, luttons ensemble pour le bien-être de nos foyers de nos enfants qui nous sont chers. Aidons nos sœurs d'Espagne qui, chaque jour, tombent sous les bombes fascistes ; aidons les pauvres petits qui demandent du lait et du pain. Ne restons pas insensibles à l'appel de ces malheureux et mettons tout en œuvre pour que la France ne connaisse pas des heures aussi tragiques.
Une quête faite à l'issue de la réunion pour les populations espagnoles a produit la somme de 28 francs. Un cordial merci à toutes.
Le bureau.

Camarades vous devez lire
Chaque jour L'humanité
Chaque semaine L'avenir normand.

Pointes rouges
Jeu de cache-cache
Alors que les petits commerçants locaux sont dans l'obligation d’acquitter rubis sur l'ongle de multiples impôts sous peine de poursuites judiciaires, d'autres groupements dont nul ne peut soutenir qu'ils ne sont pas des succursales alimentaires patronales, savent tourner la difficulté. Qu'on en juge :
Le Journal du Trait du 16 février nous apprend que la réunion générale ( ?) de la « société d'achats en commun » (nous voudrions bien connaître le nom et le nombre des sociétaires) a décidé ce qui suit dans sa séance du 20 janvier :
1° les statuts de la société sont modifiés
2° la société d'achats en commun fait peau neuve. Elle s'appellera désormais : « Société d'approvisionnements coopératifs », laquelle comme sa devancière, n’aura avec les clients de coopératif que le nom.
Tout cela pour être « en harmonie » avec le décret du 12 novembre 1938 qui réglemente les sociétés.
Et voilà, petits commerçants, comment on arrange les choses lorsqu'on connaît la musique.
Roger Legendre.

Bals populaires
Le 28 janvier, nos camarades licenciés des produits chimiques ont organisé à leur profit un bal qui a connu 1 franc succès, et a montré l’attachement des métallurgistes du Trait à la cause de leurs camarades victimes de la répression.
Le 11 février, l’appel des vieux a été aussi très largement entendu. La cause des vieux travailleurs a ses défenseurs de plus en plus nombreux, et il faudra bien que le Parlement et le gouvernement se décident à accorder la retraite tant attendue. Nous félicitons nos amis de l’amicale du Trait qui savent maintenir leur union et mener un travail actif et conséquent.

On nous prie d’insérer cette communication que nous acceptons très volontiers. Nous nous excusons de devoir couper cet important article à cause des nécessités de la mise en page. La fin en paraîtra dans notre prochain numéro (voir la colonne suivante).

Jeune… lis L’avant-garde et adhère aux jeunesses communistes.

Le rajustement des rentes des mutilés du travail.
Une grave injustice à réparer
Le 1er janvier 1939 est entrée en application la nouvelle législation sur les accidents du travail, qui apporte de très importantes améliorations à la loi initiale du 9 avril 1898 en ce qui concerne la réparation due aux victimes d'accidents du travail ou à leurs ayants-droit.
Mais les dispositions de la nouvelle loi, qui n'est pas rétroactive, ne s'appliquent exclusivement qu’aux accidents survenus après le 1er janvier 1939 ; les autres, c'est-à-dire ceux qui sont survenus avant cette date, restant régis par l'ancienne loi de 1898.
Il en résulte une différence considérable entre les pensions allouées dans les mêmes cas, selon qu'il s'agit d'accidents survenus avant ou après le 1er janvier 1939.
Qu’on en juge :
Un mutilé atteint d'une incapacité de travail de 90 % à la suite d'un accident survenu après le 1er janvier 1939, et dont le salaire annuel était de 15.000 francs, obtiendra, en application de la nouvelle loi, une rente de 9.750 francs par an, alors que dans le même cas, les mutilés dont l'accident est survenu avant le 1er janvier 1939, et se trouvant régis par conséquent par la loi 1898, n’ont obtenu, en application de cette loi, qu'une rente de 4.387 F 50, soit 5.362 F 50 de moins par an, pour la même incapacité et le même salaire de base !
Pour les ayant-droits des victimes d’accidents du travail suivis de mort, la différence de traitement n’est pas moins sensible (à suivre).
B. Marcet.

Sans-filistes… attention !
Avez-vous conservé ou recherché votre reçu de la taxe radiophonique ? Rappelez-vous que cette pièce vous sera indispensable pour participer aux prochaines élections pour les conseils de gérance, élections prévues pour juin. Recherchez donc sans retard ce reçu, mettez-le soigneusement de côté, et dites à vos amis et connaissances de faire de même.

Nous demandons à nos fidèles lecteurs de se munir de monnaie pour faciliter le travail des dévoués diffuseurs du Réveil. Merci.

Petites annones
1 franc la ligne

Bazar Picto – Le Trait
Semences sélectionnées
« Blainco »
Spécialités de graines potagères de l’année.

Charbons
R. Leclerc se recommande à sa fidèle clientèle du Trait pour livraisons à domicile.
Boulets, cokes à gaz, charbons gras et maigres.

À la civette du Trait
Maison Deparis
Vins fins – crus de grandes marques.
Eaux-de-vie – liqueurs.
Conserves – épicerie fine.
Prix imbattables.
Tabacs de luxe de la régie.
Et toujours bon accueil !

Charcuterie Quesnel
Livraison à domicile dans Le Trait
Charcuterie fine.
Viande de premier choix
Prix imbattables – bon accueil.

Chaque vendredi, achetez Radio-liberté, la revue illustrée de l’auditeur libre.
Le numéro : 1 franc

Avant d’acheter un poste de TSF
Voyez E. Saupin
Dépositaire de Philipps et des plus grandes marques françaises.
Reprise des vieux postes aux plus hauts cours.
Vente à crédit en 6, 12, 15, 18 mois. Réparations de tous postes par des spécialistes.
Superbe cadeau à tous les syndiqués.

Vins et spiritueux de choix.
Cidres et boissons.
Julien Déhais
Épicerie – alimentation.
Livraisons à domicile.

Salon de coiffure dames et messieurs
Robert Mayeu
Coiffeur Le Trait.
Coupe, ondulation de premier ordre.
Indéfrisable irréprochable.
Pour messieurs : travail soigné.
Vente d’eau de Cologne au détail à des prix défiant toute concurrence.
Parfums de choix.

Boucherie Duval
Livraisons à domicile les mardi, jeudi, dimanche.
Le jeudi étal place du marché.
Viandes de premier choix.
De la qualité… des prix

Commerçants… ce journal est lu par toute la population ouvrière du Trait.
Faites votre réclame dans Le réveil du Trait.

Camarades… pour défendre votre pain, pour conquérir votre liberté, pour sauver la paix, adhérez au parti communiste.

Gérant : L. Adam.
 

Retour aux archives de 1939