1938.02.Le réveil du Trait.ACSM

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Le réveil du Trait, organe local du parti communiste

Journal mensuel. Le numéro : 25 centimes

Février 1938

Anniversaire
Février ! Mois de souvenir… tragique au début, réconfortant par la suite.
Le 6 février 1934, les bandes fascistes brisant les devantures et les bornes lumineuses, incendiant les kiosques, les autobus, essayaient de prendre possession par la force de la Chambre des députés et du ministère de la Marine.
Par la terreur, en déclenchant la guerre civile, les ligues soi-disant patriote voulaient prendre le pouvoir et imposer au peuple de France un régime de dictature semblable à ceux que subissent nos malheureux camarades Allemands et Italiens.
Ces bandes au service d’une poignée de profiteurs et de gros magnats ne visaient qu’asservir davantage les masses laborieuses de notre pays, rendre leur sort plus misérable afin d’empêcher toute réaction de leur part et supprimer nos libertés de 1789. Tout cela sous le couvert du patriotisme ? de Coblentz pour le seul profit des exploiteurs internationaux qui de tout temps ont opprimé le peuple et mis des entraves à sa juste émancipation sociale.
Le 12 février après l’entente des partis socialistes et communistes devant le danger, la CGT déclenche la grève générale qui devait briser la tentative fasciste en France.
Ici au Trait, à cette époque, combien étions-nous misérables !
À ce moment, tel était le degré d’asservissement auquel était rendu les ouvriers par l’exploitation honteuse du patronat de droit divin que l’ensemble n’avait saisi la gravité de la situation et ne comprenait pas qu’il fallait réagir.
Malgré tout et grâce à de dévoués militants, les esprits obscurcis ont été éclairés et ont saisi cette raison évidente que pour vivre libre, il fallait se défendre et manifester.
Au Trait en 1936, nous avons réussi à mettre sur pied un syndicat qui tient. (Chose incroyable ici même à la connaissance des maîtres de notre cité ouvrière). Car nous devons le dire franchement, en sourdine n’appelait-on pas M. N… des ACSM l’Empereur du Trait ! Nous devons dire nous autres syndicalistes et communistes qu’il a donné une piètre figure de son « empire » car même vis-à-vis de qui le payaient, il a été battu par la volonté et l’unité des ouvriers du Trait qui ont su arracher leur contrat collectif, seule garantie de leurs salaires et libertés syndicales. Ce syndicat que nous avons eu tant de mal à mettre debout a tenu malgré les attaques répétées de nos adversaires.
Mais tout de même, mes camarades, franchement sans arrière-pensée si cette union syndicale a pu se montrer efficace c’est grâce un peu à notre parti communiste, qui, méprisant toutes les attaques d’où qu’elles viennent a su toujours et aujourd’hui encore mettre son énergie, son savoir et son courage au service du syndicat ouvrier CGT.
Et dans ce mois anniversaire des luttes ouvrières contre le fascisme, nous faisons un appel pressant et fraternel à nos camarades socialistes et inorganisés pour réaliser l'unité d'action [illisible] pour la défense des droits des masses laborieuses de notre France en attendant à la réalisation du parti unique des travailleurs, seule garantie de l'émancipation sociale de notre grand pays.
René Gohon.

Tour d’horizon sur l’œuvre municipale
Au terme des trois ans d'action municipale bientôt écoulés, il est bon de jeter un coup d'œil d'ensemble sur le travail accompli par nos élus du scrutin du 5 mai 1935. Leur programme particulièrement vague et incomplet n’a même pas reçu un commencement d'exécution. Au contraire des affirmations écrites, les impôts avaient augmenté en juin 1936 de 35 % depuis l'avènement du nouveau maire (mars 1933). L’établissement du réseau complet d'eau potable destiné à faire payer les pauvres, la création de colonies de vacances et jusqu'à cette belle promenade publique le long du trou du Trait sont restés dans les dossiers poudreux de la mairie. Il est clair, dans ces conditions que la population du Trait a été la victime d'un véritable abus de confiance en, particulier, le problème de l'adduction d'eau potable dont nous admettons le principe est une œuvre machiavélique destinée à favoriser surtout les gros propriétaires fonciers de notre commune. Notre position conforme aux intérêts de la classe ouvrière nous obligera à combattre ce projet jusqu'à son complet échec.
Quelle a été la réaction de notre municipalité depuis juin 1936 ? Composé en majorité d'hommes hostiles aux nouvelles conditions sociales, l'action municipale ne pouvait être qu’hostile à l'action de ses administrés. Elle n'y a pas manqué !
C’est la commission de répartition, illégalement constituée qui cherche à revenir sur les accords du 10 septembre 1936, fruit de l’intervention du syndicat des métaux en faveur d’un meilleur aménagement des charges fiscales.
C’est l’attitude prise par le maire du Trait qui provoqua [illisible] la dissolution de la commission de vie chère qu'il présidait – ses causes : l'introduction dans cette commission de trois jeunes notoire M. B…, M. L…, M. R. qui n’avaient rien à faire en face des représentants cégétistes.
C’est enfin tout récemment le silence complice observé par notre municipalité sur l’incursion intempestive des gardes mobile du Trait, silence révélateur sur la mentalité réactionnaire de nos conseillers. Les réunions du conseil municipal dites publiques, sont bâclées rapidement. Pendant l'exercice 1937, il y eut quatre séances minimum consenties par la loi et qui durèrent ensemble un peu plus de 5 heures. Cet état de choses démontre d'une façon lumineuse que les décisions importantes sont prises ailleurs, le conseil étant réuni non pas pour discuter, mais pour ratifier des décisions déjà prises. Un point c'est tout. À notre humble avis, les intérêts vitaux d’une commune de 3000 habitants comme celle du Trait exigent de la part de ceux qui prétendent l’administrer, une volonté inflexible d’indépendance, en même temps qu’un effort soutenu inconnu chez nos édiles.
Erreurs profondes provoquées à dessein, incompréhension totale des nouvelles conditions sociales de la population, absence de programme bien défini, bien arrêté, soumission trop aveugle au patronat de droit divin, tout cela contribue à isoler notre municipalité du reste de la population. En persistant dans leur ligne de conduite actuelle, nos élus municipaux s’exécutent d’eux-mêmes, cela ne fait pas de doute. En abordant la seconde mi-temps de leur match plus que jamais nul, ils ne doivent pas perdre de vue un seul instant que les 337 voix marxistes trouvées au Trait lors du dernier scrutin d’arrondissement doivent se multiplier pour les déloger de la place dont ils ne savent pas se rendre dignes.
R. Legendre.

Les chefs du mouvement ouvrier
Les socialistes utopiques
S’il est du devoir de tout militant de posséder la doctrine marxiste, il est bon de connaître aussi les chefs du mouvement ouvrier, ceux dont les idées généreuses et le dévouement illimité ont guidé l’émancipation du prolétariat de ce pays et du monde entier. Cette nouvelle série d’articles culturels permettra à nos camarades de savoir l’essentiel sur ces maîtres dont le nom leur est familier.
De tous temps des penseurs ont échafaudé des théories sociales, mais sans jamais songer à la possibilité d’une application pratique : leurs théories n’étaient qu’un jeu d’esprit. Au début du 19ème siècle, la naissance du mouvement ouvrier entraîne l’apparition des chefs. En France, trois noms dominent : Saint-Simon, Fourier et Proudhon. On les appelle socialistes utopiques parce que leurs systèmes sont inapplicables.
Saint-Simon (1760-1825) attaque violemment l’injustice avec laquelle sont traités les travailleurs, élément essentiel de la nation ; il dénonce la mainmise de la bourgeoisie sur tout l’appareil d’Etat et met tous ses espoirs dans les ingénieurs qui – dit-il – forment l’élite du pays et des travailleurs. Épris de solidarité, il propose à ses disciples de porter des gilets boutonnés par derrière, ce qui les forcera de réclamer l’aide d’un camarade pour s’habiller.
Fourier (1772-1837), lui aussi, met la solidarité à la base du monde nouveau. Il imagine les « phalanstères », communautés créées dans les contrées lointaines et qui s’occuperont alternativement des différentes branches de la production.
Proudhon vient plus tard (1809-1865). À l’époque où l’on commence à prononcer le mot « socialisme » il se rend célèbre à l’âge de 31 ans en répondant à la question « Qu’est-ce que la propriété ? » par « La propriété, c’est le vol ». Il envisage des communautés indépendantes et fonde le mutualisme. S’attaquant vivement à tout ce qui existe – société comme rénovateurs – il fait plutôt figure d’anarchiste que de socialiste.
Les systèmes des premiers socialistes tombent parce qu’ils n’ont pas de bases scientifiques, ils sont tous plus irréalisables les uns que les autres et Marx le prouvera dès 1848. Cependant, on ne peut les condamner totalement. Les utopistes ont fait parfois d’étonnantes découvertes, et, voulant transformer la société, se sont montrés des révolutionnaires. Ils défendent tous un point ; diminuer la puissance de l’argent et, par suite, supprimer la misère et le profit. S’ils n’ont pas su créer les bases du socialisme, ils ont eu souvent, sur la société bourgeoise, une largeur de vue qui leur mérite notre reconnaissance.
Louis Douay.

Le Trait, la nuit
Enfin, ça y est, nous sommes tran-
quilles,
On peut dormir maintenant en paix
Dans notre coquette petite ville
Cette vivante cité du Trait.
On n’entend plus du tout le soir
Des groupes chantant ou beuglant ;
Nous ne voyons que quelques trainards
En pardessus ou en raglan.
Mais que font ces individus
Toujours plantés à un carrefour ?
S’ils ne sont pas des malotrus
Pourquoi ne sont-ils pas en plein
Jour ?
Est-ce des cagoulards ou sadiques ?
Plantés comme cela dans un coin
Ou à l’encoignure d’une boutique ?
C’est sûrement pas pour faire du
Bien !
Sommes-nous dans la banlieue pari-
Sienne ?
Il y aurait de quoi s’en douter.
Ou la cagoule veut faire des siennes
Nous saurons bien les débouter.
Aussi, paisibles travailleurs,
Reposez-vous bien tranquillement,
Car tous ces tristes instigateurs
Finiront à Cayenne sûrement.
Le Coirec.

Pour la défense de l’enfance malheureuse
Nous sommes obligés de citer pour la 2e fois la situation pénible dans laquelle vivent les enfants Leblond, pavillon Duguay-Trouin : ces pauvres gosses couverts de haillons se livrent dans le quartier à la mendicité journalière, la mère étant incapable de les nourrir. Pourtant, nous nous rappelons avoir déjà fait une démarche auprès de monsieur le maire (démarche appuyée par une pétition).
Il est de notre devoir de prévenir monsieur le maire que s’il ne prend pas des mesures urgentes envers ces pauvres gosses, nous, communistes et ouvriers du Trait envisageront ce que nous devons faire.
René Talbot.

À la suite du deuil cruel qui a frappé notre camarade Bruder, nous lui présentons nos condoléances attristées.
Remerciements
« Aux camarades du parti communiste »
Chers camarades,
Je vous remercie de la quête que vous avez bien voulue me faire et qui m’a rendue un bien grand service dans mon malheur. Je vous en remercie bien sincèrement.
André Coguyec.

Impôts
Camarades…
N’oubliez pas cette année de faire votre déclaration d’impôts. Ne confondez pas salaires et revenus.
Sur les salaires vous êtes imposables à partir de 10.000 francs.
Pour faire votre déclaration, consultez votre journal L’union des métaux. Demandez une feuille à votre mairie et envoyez là avant le 1er mars à Mr le contrôleur des contributions, 41 rue verte à Rouen. (Franchise postale)
R. G.

Négligence patronale
Le camarade Cornier travaillant à la scierie a été victime le mois dernier d’un grave accident qui nécessita son transport immédiat à l’Hôtel-Dieu de Rouen. Blessé à 8h 30 et aussitôt évacué, la famille de notre camarade ne fut pas avertie officiellement de l’accident par les services intéressés des chantiers. Sonic à 13h 30 grâce à la bonne volonté d’un camarade que sa femme appris la triste nouvelle. Cette négligence patronale sera appréciée comme il convient par les ouvriers.

Communiqué à la section syndicale des métaux du Trait
Lettre ouverte à monsieur le président du conseil.
Monsieur le président,
Nous avons l’honneur de vous adresser l’ordre du jour suivant voté à l’unanimité par les ouvriers métallurgistes du Trait.
Ordre du jour
Les ouvriers métallurgistes du Trait réunis en assemblée générale à la veille de l’anniversaire de la grève générale du 12 février 1934 qui a barré la route au fascisme dans notre pays saluent la victoire et les familles des victimes de la tentative de coup de force fasciste du 6 février 1934 qui faillit mettre en péril les libertés chèrement acquises du peuple de France. Devant les agissements des cagoulards, devant leurs provocations, devant leurs armements clandestins devant les victimes de ces organismes de guerre civile se réclament toujours plus énergiquement du rassemblement populaire.
Ils vous demandent, monsieur le président, d’appliquer intégralement le programme du RP pour lequel la majorité de FP été envoyée à la Chambre par le suffrage universel en 1936. Faillir à cette tâche sacrée serait le déshonneur des élus du Front populaire. Le peuple de France ne leur pardonnerait jamais.
Veuillez agréer monsieur le président du conseil, nos respectueuses salutations.
Pour les ouvriers métallurgistes du Trait.
Le secrétaire : Gibouin.

Communiqué par un groupe d’habitants de la rue du Maréchal Galliéni
Il habite dans ce quartier à monsieur pas très sociable qui voudrait que le soleil ne brille que pour lui. Tous les jours, ce ne sont que des discussions. Un le regarde en passant, l’autre a jeté une pelure de pomme de terre dans sa cour, etc. Enfin bref pour des motifs futiles, de la provocation sans arrêt. Une question monsieur M… pourquoi monsieur D… est-il si souvent chez vous ? C’est sans doute pour vous donner des conseils de jardinage, la saison approche !
Un groupe d’habitants.

Le bureau de la section communise du Trait, a adressé, le 22 février, la lettre suivante au secrétariat de la section socialiste du Trait.
Chers camarades,
Depuis la création de nos deux groupements, nous vous avons adressé plusieurs lettres vous demandant des réunions communes de nos deux bureaux (février 1937, avril 1937, juin 1937, juillet 1937). Nous regrettons vivement que vous n’avez pas cru devoir répondre à nos lettres.
Ces réunions avaient pour but de nous entendre sur l’action locale à mener en faveur de la classe ouvrière et éviter ainsi la dispersion de nos efforts. Devant les menaces toujours croissantes contre l’union du Front populaire, devant l’offensive déclenchée par le patronat, nous vous renouvelons notre invitation à des réunions communes. Comptant que vous voudrais bien répondre favorablement à notre offre sincère de collaboration, nous vous envoyons, chers camarades notre fraternel salut communiste.
Pour le bureau : le secrétaire.
R. Gohon.

L’échelle mobile des salaires
Notre camarade A. Croizat, secrétaire général de la fédération des métaux a défendu l’échelle mobile des salaires devant la commission du travail.
Le texte s'y rapportant à inclure dans le code du travail permettrait de revaloriser les salaires soit par la variation directe des salaires eux-mêmes, soit par l'augmentation de la prime de vie chère suivant les indices du cout de la vie. La commission n'a malheureusement pas suivi notre camarade Croizat. Le vote qui eut lieu donna les résultats suivants : pour : 3 (communistes), abstentions : 4 (socialistes), contre : 5 (réactionnaires). Nous regrettons profondément la position prise par nos camarades socialistes dont l'appui eut permis d'enlever la décision.
Nos camarades socialistes oublient-ils, par exemple, que toutes les sentences arbitrales en général, rendues à ce jour, n’accordent environ que la moitié des rajustements demandés.
« Un tel système ne peut continuer » écrit Pierre Delon dans L’humanité. C'est celui qui permet de reprendre peu à peu à la classe ouvrière, toutes ses conquêtes sociales. C'est celui qui permet de ne donner aux métallos du Nord qu’un réajustement de 4 à 7 % alors que la vie avait augmenté de 11,28 % à fin novembre dernier.
Nos camarades socialistes oublient-ils que l’établissement de l’échelle mobile des salaires permettrait de conserver à la classe ouvrière son pouvoir d’achat, en même temps qu’elle ferait méditer Mr Gignoux sur les conséquences d’une hausse continue du coût de la vie. Le gouvernement, la commission du travail et la CGT se sont mis d’accord sur un mode transactionnels.
Il n’en est pas moins vrai que l’échelle mobile intégrale sera toujours défendue par le groupe communiste. Et combien de travailleurs socialistes et communistes regretteront à la lumière de cet exemple frappant que l’unité ne soit pas aujourd’hui réalisée pour barrer la route à l’ennemi de classe.
R. Legendre.

Amis et camarades du Trait et des environs
Au début de mars 1938 se tiendra un très grand meeting d’information du comité d’entraide aux familles des volontaires républicains espagnols. Venez entendre le récit de la tragédie espagnole et des efforts héroïques d’un peuple opprimé qui lutte pour la défense de toutes les démocraties. Des tracts distribués en temps nécessaire indiqueront la date, l’heure de la réunion ainsi que le nom des orateurs.

ACSM
Depuis un certain temps, un mécontentement qui va grandissant se manifeste dans les différents ateliers des chantiers Worms. Ce mécontentement général à son point de départ dans le retard apporté par la direction à solutionner les différentes réclamations des délégués d'ateliers. Aussi dans le retard apporté au classement des ouvriers qualifiés au et aux changements de catégories.
Les ouvriers sentent confusément mais sûrement, que certains cherchent à freiner systématiquement leurs justes revendications. Ils en conçoivent une amertume qui n'est pas sans influer sur leur rendement. Il est en effet décourageant de voir, lorsque le chantier tourne rond, certains mettre des bâtons dans les roues afin d’essayer de démoraliser les ouvriers et de les lasser.
Que nos dirigeants il prennent garde, il n’y a plus au Trait de troupeau et nous crions casse-cou à ceux qui se leurreraient de ce vain espoir.
Les ouvriers du Trait organisés dans leur syndicat des métaux, ne se laisseront pas manœuvrer et auront toujours la riposte prompte et énergique.
R. G.

Petites annonces : un franc la ligne. S’adresser à Roger Legendre.

Attention !
Chez monsieur Bacon à Duclair
Tous les dimanches : grand bal.
Avec le réputé accordéoniste :
Pierre Aoustin.
De la joie, de la gaîté et de l’entrain sont de rigueur.

Pour le mardi-gras
Grand choix de masques modernes.
Confiserie – Épicerie.
Jouets – prix modérés.
Chez Ficot – Le Trait.

Vins et spiritueux de choix
Cidres et boissons.
Julien Déhais.
Épicerie – Alimentation.
Livraison à domicile.

TSF
M. Neveu
Électricité et radio.
Place d’armes.
Caudebec-en-Caux.
Distributeur exclusif pour le canton de Caudebec et le Trait de « Ducretet – Thomson ».
Premier en date et en qualité.
Présente une gamme remarquable de postes à partir de 995 francs. Vente à crédit à partir de 55 F par mois, 1 F 85 par jour.
Dépannage « Ducretet » et toutes marques. Lampes tous modèles. Échange d’appareils anciens.

Louis Deparis
Café
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Épicerie fine. Vins de grands crus.
Téléphone : n° 862-17.

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Le jeudi étal place du marché.
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Indéfrisable irréprochable.
Pour messieurs : travail soigné.
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Parfums de choix.

Charbons
R. Leclerc se recommande à sa fidèle clientèle du Trait pour livraisons à domicile de boulets, charbons gras et maigres et cokes à gaz.

Camarades ! Lisez tous L’humanité, L’avenir normand et adhérez à notre grand parti communiste, le grand parti des prolétaires, qui défend les classes laborieuses.

Jeunes ! Lisez tous L’avant-garde et pour une jeunesse forte, libre, heureuse et travailleuse dans notre beau pays… Adhérez aux jeunesses communistes.
S’adresser au camarade Demerseman.

Le gérant : L. Adam.


 

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