1888.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1888, dans :

  • les copies de lettres à la presse du 9 décembre 1887 au 6 janvier 1888, du 7 janvier 1888 au 27 janvier 1888 ; du 27 janvier 1888 au 20 février 1888 ; du 20 février 1888 au 15 mars 1888 ; du 15 mars 1888 au 12 avril 1888 ; du 12 avril 1888 au [?] ; du [?] au [?] ; du [?] au 23 juin 1888 ; du 23 juin 1888 au [?] ; du [?] au [?] ; du [?] au 15 septembre 1888 ; du 15 septembre 1888 au [?] ; du [?] au [?] ; du [?] au 12 novembre 1888 ; du 12 novembre 1888 au [?] ; du [?] au [?] et du [?] au 15 janvier 1889 (les manques peuvent provenir soit d'un oubli dans le recensement, soit de la perte de certains volumes),
  • et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.

Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :

  • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale d'Alger (1851-1892)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948
  • "Historique de Worms & Cie – 2ème partie (1877-1911)", daté du 27 avril 1948

A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :

  • des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
  • des annuaires et études notariales...
  • de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1881-1895
Bilans annuels.
28 décembre 1881-5 janvier 1906
Copies de lettres. Circulaires aux capitaines de navires.
1887-1914
De Worms & Cie Bayonne : [Extrait d'une note datée de 1914.] "Prix moyens des charbons à gaz de Newcastle sur wagon Bayonne, de 1887 à 1914".

[Informations sans dates précises]
A partir de cette date, les dossiers clients industrie sont classés par affaire.
En 1887-1888, sur les principaux marchés avec les mines anglaises, le tonnage est destiné au Havre, à Grandchamp, à Bordeaux et aux Messageries maritimes, le solde étant pour Paris.
M. de Stein, de l'Anqlo Egyptian Coaling Cy, offre les contrats pour Port-Saïd pour 1888 en dessous des present prices.
A MM. Galbraith Pembroke & Co., Londres : « Our M. Josse is not natural born, but a naturalised British subject. »
Messageries Maritimes : Contrats de 95.000 tonnes pour leur compte avec les mines.
Peninsular & Oriental Cy : L'offre de Burness pour le renouvellement du contrat à Marseille est acceptée.
La publicité du Havre mentionne un service régulier entre Bordeaux, Anvers et Bremerhaven.
Note [sans émetteur, ni destinataire] : Répartition des 10 vapeurs de la maison du Havre en 3 catégories. Budget mensuel des vivres et composition de leurs équipages pour chacune d'elles. Caractéristiques du "Ville-de-Nantes".

6 janvier 1888
Au colonel Vachtine, inspecteur de l'Association de la Flotte volontaire russe, Saint-Pétersbourg : « Suite à notre lettre du 26 décembre écoulé, nous avons l'honneur de vous adresser le numéro de ce jour du journal La revue, gazette maritime et commerciale, qui contient à la page 2613 une note relative à la traversée du canal de Suez de votre vapeur le "Moskova". C'est nous qui avions fait mettre cette note. »

11 janvier 1888
A James Burness & Sons, Londres : « We beg to acknowledge receipt of your favour of yesterday enclosing Port-Saïd agreement for a further period of 3 [ou 5] years duly signed by your goodselves, and we now have much pleasure in returning the counterpart with our signature. »

13 janvier 1888
A la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, Paris : Accusé de réception de sa commande, système habituel à la commission, de huit chargements de 1.800 à 2.000 tonnes, chacun, pour Port-Saïd du 15 février au 15 juin.

18 janvier 1888
A James Burness & Sons, Londres : « We are glad to find you agree with our views as to the advisability of declining M. Lambert's proposal. » Il semble qu'il s'agisse de la proposition de former une société pour l'éclairage de nuit.

18/20 janvier 1888
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Longue et intéressante lettre pour lui expliquer les raisons du refus d'accepter la proposition Lambert [de former une société pour l'éclairage de nuit dans le canal de Suez].

20 janvier 1888
Aux Chemins de fer roumains, Bucarest : « Nous vous remercions de vous être souvenus de notre nom, que nous regrettons de n'avoir pas eu l'occasion de vous rappeler depuis 1873. Nous eussions été heureux de vous adresser notre soumission pour la petite fourniture dont il s'agit, malheureusement, il ne nous est pas possible de composer un chargement exclusivement avec du coke. Ce n'est qu'autant qu'il entrerait dans vos convenances de nous autoriser à [...] que nous [...]. »

21 janvier 1888
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Écritures. Nous sommes satisfaits de vos résultats généraux, malheureusement, ils sont gâtés par la perte énorme que nous avons à subir du fait de votre navigation et nous en sommes à nous demander très sérieusement si nous ne ferions pas bien de nous débarrasser de nos trois bateaux ["Commandant-Franchetti", "Marie" et "Séphora"] à n'importe quel prix et à ne nous occuper à Bordeaux que de vos affaires charbon et ligne du Havre. Nous n'avons aucun amour propre à rester armateur à Bordeaux. Sachez-le bien ! Si vous ne prévoyez pas de couvrir vos frais de navigation, dites-le-nous, et nous verrons à nous débarrasser de ces outils qui nous mangent chaque année le plus clair de nos bénéfices. » Dans la note de comptabilité, jointe à la lettre, il est stipulé : A déduire :

1/3 perte sur navigation

22.317,90

Dépréciation sur "Commandant-Franchetti"

16.666,66

Dépréciation sur "Marie"

16.666,66

Dépréciation sur "Séphora"

2.500,00

Prélèvement pour amortissement usine Queyries

10.369,40

23 janvier 1888
A Galbraith Pembroke & Co., London : « We shall be happy to take an [light] share in the new steamer you refer to and which we presume will be under your management. We are by no means anxious to invest more money in shipping property than we already have done, but it affords much pleasure to make an exception on the present occasion. »
A James Burness & Sons, Londres : Envoi de la copie de la lettre reçue de Galbraith & Pembroke & Co. et de la réponse [voir ci-dessus]. « The application was by no means a welcome to us, but we felt that the moment it was made we could not otherwise than accede to it. »

25 janvier 1888
A la Compagnie napolitaine d'éclairage et de chauffage par le gaz : Envoi de la proposition pour 22 à 25 mille tonnes à livrer de mars 1888 à mars 1889.

27 janvier 1888
Worms Josse & Cie Port-Saïd : Répartition des bénéfices. Bénéfice net : 400.000 francs. 15% à Paul Rouyer ; 78% à la maison de Paris ; reste à divers.

1er février 1888
A M. Cheyron, Mahé, Seychelles : « Nous avons pris bonne note des indications extrêmement intéressantes que [...]. Appelés quelques jours après à la Compagnie des Messageries, nous avons eu deux longs entretiens avec M. [...], qui nous a donné communication des rapports de M. [...]. Quelque refroidis que nous ayons été par la conclusion de ce rapport qui ne prévoyait qu'une fourniture de 400 tonnes par mois, nous ne nous en sommes pas moins mis à la disposition de la Compagnie pour organiser un dépôt à Mahé, si elle le désirait, mais, à notre grande satisfaction, le Conseil a décidé de faire ce dépôt lui-même. Nous ne vous cacherons pas qu'étant donné les conditions difficiles et onéreuses dans lesquelles ce dépôt doit être organisé, il ne nous paraissait pas possible qu'il pût, non seulement prospérer, mais même vivre, avec une simple fourniture de 5.000 tonnes par an et les quelques petits débouchés que vous auriez pu trouver par ailleurs. Cette considération jointe à celle que le matériel du dépôt devra être également utilisé par les autres services de la Compagnie, l'a amenée à prendre la décision que nous vous indiquons. Il est probable en la conséquence que nous allons d'ici peu faire un premier chargement pour la Compagnie. Si vous désirez jamais profiter de ces expéditions pour faire venir quoi que ce soit d'Angleterre, nous serions, nous et notre maison de Cardiff, absolument à votre disposition. »

17 février 1888
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Les Messageries nous avisent à l'instant qu'elles vont fermer leur dépôt de charbon à Alexandrie pour prendre tout leur charbon à Port-Saïd. Peninsular & Oriental Cy (P&O) : Inclus copie de ce que Burness nous écrivent. Nous ne pensons pas qu'il y ait jamais rien à faire avec cette Compagnie à Port Tewfik. »

20 février 1888
A R. Cabarrus - Compagnie napolitaine d'éclairage et de chauffage par le gaz : Proposition pour fourniture à l'usine à gaz de Naples pendant deux années de 18 à 25 mille tonnes par an. Il y eut déjà plusieurs envois en 1886.

24 février 1888
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Vous nous avez souvent dit que le meilleur moyen de rendre votre ligne d'Anvers plus fructueuse était d'avoir des départs à jours fixes, comme cela a lieu pour Le Havre. Nous constatons une fois de plus avec le "Commandant-Franchetti" que vous ne mettez guère vos théories en pratique. »

25 février 1888
A Louis Flornoy, Nantes : « Nous venons vous confirmer définitivement notre décision de conserver notre vapeur "Séphora". »
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Ligne Bordeaux-Anvers. Nous reconnaissons que votre service n'est peut-être pas dans les conditions les plus favorables possibles par suite du long temps pendant lequel vos navires restent en charge et de l'irrégularité de vos départs, irrégularité qui provient principalement de ce fait que, ne pouvant malheureusement faire revenir vos steamers d'Anvers directement, vous êtes obligés de les envoyer au charbon, ce qui entraîne toujours des retards. [...] Nous reconnaissons par conséquent que [...] les conditions de votre service [...] seraient un peu meilleures si vous aviez à votre disposition un troisième bateau de façon à pouvoir [...] faire un départ à date fixe, sauf à faire des poteaux de mines et le charbon avec le ou les bateaux que vous auriez en trop. [...] Nous différons d'opinion avec vous [...]. Nous nous refusons à voir dans ligne d'Anvers, même améliorée, comme nous admettons qu'elle le serait, des éléments de fret et de succès suffisants pour justifier l'achat d'un nouveau bateau, dont, dans 2 ou 3 ans, nous serions aussi embarrassés pour nous défaire que nous le sommes aujourd'hui du "Commandant Franchetti" et du "Marie" que nous vendrions demain si nous en trouvions l'occasion. Notre conviction est donc bien arrêtée que la ligne d'Anvers, avec 2 ou avec 3 bateaux, ne peut pas donner de bons résultats, mais, si nous nous refusons à en faire l'expérience au moyen d'un bateau acheté, nous n'allons pas jusqu'à vous refuser de vous laisser faire l'expérience. [...] Par conséquent, nous vous autorisons, si vous le désirez, à affréter un bateau anglais. Nous croyons que dans ce moment on peut en avoir de très bonnes conditions. [...] La meilleures occasions de toutes serait de nous débarrasser du "Commandant Franchetti" et du "Marie" et nous la saisirions bien volontiers. »

4 mars 1888
Au directeur général des Douanes, d'Henri Goudchaux, Bordeaux : Affaire avec la douane (semble avoir été assez grave). H. Goudchaux affirme que les associés de la Maison Worms n'ont jamais soupçonné ni été au courant des faits qui se sont passés, qu'il est lui-même à Bordeaux pour aider l'administration à faire son enquête, etc.
A Worms Josse & Cie Le Havre : Lui adresse un numéro du Temps dans lequel se trouve une note d'après laquelle la Maison Worms doit être mise hors de cause dans l'affaire de la douane à Bordeaux.

6 mars 1888
A Worms Josse & Cie Marseille : « Une partie du personnel de notre maison de Bordeaux se trouve impliquée dans une affaire de fraudes avec la douane. » Envoi de différents articles de journaux pour qu'ils soient insérés dans la presse locale. L'impression à Marseille a été très grande. Envoi, à la même époque, d'un article du journal Le Temps aux succursales anglaises et à Burness pour qu'ils puissent éventuellement affirmer que la bonne foi de la Maison Worms est hors de cause.

12 mars 1888
Aux Messageries maritimes, Paris : Accusé de réception de leur lettre du 10 courant faisant savoir que, par suite de la suppression de leur dépôt d'Alexandrie, leurs demandes de combustible à Port-Saïd vont se trouver accrues probablement de 650 à 700 tonnes par mois.

28 mars 1888
A Baratoux, Letellier & Cie, Paris : Offre de livrer à Panama, dans l'espace d'une année, 12 à 18.000 tonnes.

31 mars 1888
A Henri Greffulhe, Zanzibar : « Marine française. Nous notons le renouvellement et vous confirmons l'envoi que nous vous avons fait de 12 copies lithographiées du marché. »

4 avril 1888
A Worms Josse & Cie Grimsby : « Mitchell Main Colliery & Co.. Nous avons bien reçu les prix renfermés dans votre lettre et nous vous retournons inclus les reçus de Messieurs Worms, Goudchaux et Baudet. »

9 avril 1888
A la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : La Maison l'informe qu'elle ne peut lui envoyer de soumission pour fourniture de charbon à Dieppe et à Honfleur. Elle avertit Cardiff qu'elle a pris cette décision pour ne pas s'exposer à tous les ennuis avec cette Compagnie.

3 mai 1888
Au directeur de la Société générale des téléphones, Paris : « Nous avons eu l'honneur de vous écrire, le 2 novembre dernier, pour vous prier de rectifier dans la liste des abonnés du Havre l'adresse de notre maison de cette ville qui est depuis déjà longtemps : 138, boulevard de Strasbourg et non plus Palais de la Bourse. Malgré cela, toutes les listes qui ont paru depuis [...] portent encore l'ancienne indication.

9 mai 1888
Aux Chemins de fer roumains, Bucarest : Proposition pour fourniture de 24 mille tonnes livrables en quatre portions égales pendant juillet et octobre prochains.

11 mai 1888
A Ed. Lazard & Cie, Londres : Suite au retrait des affaires d'Édouard Lazard. « Si MM. Samuel Montagu & Co. veulent se charger de nos affaires de la même façon que Ed. Lazard & Co., leur transférer le solde de notre compte chez vous. Ils voudront bien alors honorer les chèques de notre maison de Port-Saïd soit sur vous soit sur eux. Demander également à leurs successeurs s'ils veulent maintenir l'arrangement que nous avions avec vous pour le crédit accidentel que notre maison de Cardiff avait chez vous. »
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nos amis Lazard de Londres ont cédé leurs affaires à MM. Samuel Montagu & Co.. Veuillez faire votre chèque sur ces derniers. »

14 mai 1888
A Samuel Montagu & Cie, 60, Old Broad street, London : « Nous acceptons votre proposition de vous charger de la continuation de nos affaires de la même façon et aux mêmes conditions auxquelles ils [MM. Ed. Lazard & Cie] en étaient chargés eux-mêmes. Ces affaires consistent en :
1°/ des tirages assez réguliers de nos maisons de Port-Saïd et Suez pour les demandes de papier sur Londres qui peuvent leur être adressées,
2°/ très exceptionnellement, des tirages par chèques de notre maison de Cardiff jusqu'à concurrence de £ 2.000 chaque fois. Si jamais un tirage ou une lettre de crédit vous est demandé soit sur Port-Saïd soit sur Suez, vous pouvez utiliser les services de nos maisons. »

22 mai 1888
Adresses données au journal Voie Ferrée pour le service d'abonnements :
Worms Josse & Cie Le Havre, 138, bd de Strasbourg ; Worms Josse & Cie Bordeaux, 15, allée des Chartres ; Worms Josse & Cie Marseille, 19, rue de la République ; Tonnay-Charente ; Bayonne ; Pasajes (Espagne) ; M. Langevin, agent des services maritimes de Worms Josse & Cie, 2, cité Rougemont, Paris.

27 mai 1888
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Envoie de 2 commandes d'Ellissen, l'une pour Narbonne, l'autre pour Périgueux.
A Albert Elissen : Lettre amicale signée H. Goudchaux.

29 mai 1888
A Albert Ellissen : Lui transmet la réponse de Worms Josse & Cie Bordeaux. Il s'agit d'une commande de 60 à 80 tonnes pour son usine de Narbonne et d'une commande de 150 tonnes, à titre d'essai, pour son usine de Périgueux.

31 mai 1888
A Worms Josse & Cie Le Havre : « J. Silvain. Nous avons pris connaissance de la réponse de M. Cellier et en faisons part à Silvain. Cellier termine sa lettre en disant qu'il taxe constamment 2 F par m/c de plus les envois de Silvain. Nous vous engageons de lui écrire qu'il ne doit plus le faire à l'avenir et qu'il ne doit pas lui faire payer plus cher qu'à n'importe quel expéditeur. »

5 juin 1888
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Envoi d'une nouvelle commande d'Ellissen pour 150 tonnes à expédier à son usine gaz de Périgueux.

19 juin 1888
Aux Messageries maritimes, Paris : « Cette impossibilité a tenu à la situation du marché des charbons à Cardiff qui a été et est même telle que nous n'avons pas souvenir de l'avoir encore vue et qui s'est traduite par une accumulation formidable du tonnage sur le tour des mines et par des sommes considérables de surestaries qu'elles ont dû payer aux navires. Toutes sans exceptions témoignent invariablement de la plus grande obligeance dans les arrangements que nous avons à prendre journellement avec elles pour le chargement de vos navires. »

21 juin 1888
A James Burness & Sons, Londres : Au sujet de Mombasa. « But we fear the projects of business held out by M. Mackenzie would hardly be sufficient to make it a remunerative business for us to open a depot at Mombasa. We know from experience how badly Zanzibar pays and this one would doubtless be worse in every respect. »
Quelques jours auparavant, cette question avait déjà été abordée dans la correspondance avec Burness. Worms craignait qu'un dépôt à Mombasa fasse concurrence à Zanzibar.
A The Ohio Valley National Bank, Cincinnati, Ohio : « In reply to your circular of 24th April has addressed to our firm at Port-Saïd (Egypt) by whom it has been referred to us, we beg to state that we are quite agreeable that you should add their name to your list of correspondents on your circular letters of credits. »

23 juin 1888
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Messageries. Inclus copie d'une lettre que nous recevons de cette Compagnie et qui nous est d'autant plus agréable que nous savons qu'elle avait été écrite sur l'ordre spécial de M. Behic à la suite d'un rapport transmis à Paris par la direction de Marseille. Nous vous savons beaucoup de gré d'en avoir été la cause. »

5 juillet 1888
A C. & A. Bucherer, Le Pirée : « Nous acceptons volontiers votre assurance que vous avez fait pour le mieux de notre intérêt mais le résultat a été tellement mauvais pour nous que nous ne pouvons songer à la répéter. »
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Nickel, 13, rue Lafayette. Nous sommes allés voir le directeur de cette société avec une recommandation de l'ingénieur de la maison Rothschild pour lui faire nos offres de service pour les charbons dont elle va avoir besoin à son usine du Havre qui doit commencer à travailler en août ou septembre prochain. Environ 300 tonnes par mois. Nous demandons au Havre de nous envoyer ses cotations. »

20 juillet 1888
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Versement de 44.603 francs pour le montant des droits et l'amende sur l'affaire des sardines.

25 juillet 1888
Affaire de fraudes avec la douane à Bordeaux : La Chambre des mises en accusation rend une ordonnance de non-lieu général.

13 août 1888
A James Burness & Sons, Londres : « We are disposed to treat with Mrs Miller [ou Millers] on reasonable terms for their Cape Verde business. But we should like to have all the possible information upon the importance of the plant of property and the value set upon the business so that we may examine the thing before opening negotiations. We should be so much more pleased to get that new business that it would be the means to interest the importance of our business with your goodselves. » [Nous sommes disposés à traiter avec MM. Miller [ou Millers] pour leur Cap Vert business, mais désirons renseignements possibles pour que nous puissions examiner la question avant d'entamer négociations. Nous serions d'autant plus heureux que cela nous permettrait d'augmenter notre affaire avec Burness.]

18 août 1888
A James Burness & Sons, Londres : « Mrs Miller [ou Millers] business and the proposed Port-Saïd arrangement must stand over a little as our M. Goudchaux is absent on his holiday. »

21 août 1888
A James Burness & Sons, Londres : « We have been considering the Cape Verde business. The price set up on by Mrs Miller [ou Millers] est énorme. It would be out of question to treat on the terms they have named. » L'affaire ne pourra plus être ce qu'elle a été dans le passé. « Besides the competition of Mrs Cory and Wilson there is the competition of the comparatively new coaling stations on the road which have brought prices down. » [Le prix demandé par Miller [ou Millers] est énorme. Ne pourrions traiter sur cette base. D'ailleurs l'affaire ne pourra plus être ce qu'elle a été. En plus de la concurrence de MM. Cory et Wilson, il y aura celle de nouvelles stations de charbonnage sur la route, qui a fait baisser les prix.]

25 août 1888
A James Burness & Sons, Londres : « Port-Saïd. We shall be prepared for the meeting in London with Mrs. Cory, Lambert and Lichtenberg to discuss the proposal for some working arrangement of the Port-Saïd business... We suppose M. Lichtenberg has full authority to bind Wills & Co.. »

2 septembre 1888
Beyrouth. La Maison est en négociation avec l'administration du gaz de Beyrouth qui lui demande de se charger de ses approvisionnements, mais ne peut pas recevoir de grosses quantités à la fois. Il y aurait intérêt à pouvoir combiner d'autres affaires de charbon Newcastle de façon à pouvoir affréter le cas échéant un vapeur de 1.500 tonnes, dont partie pour le gaz, partie en charbon à vapeur ou autres.
A. Aug. Duplan & Cie, Beyrouth, sur les indications de M. Rouyer, de Worms Josse & Cie Port-Saïd : « C'est bien, en effet, notre maison de Grimsby qui a expédié le chargement dont vous nous avez parlé ; la vente a été faite à une maison anglaise... Les briquettes Atlantic ne sont pas de mauvaise qualité, mais comme elles ne se chargent qu'à Swansea, port qui ne présente que très peu de ressources pour les affrètements, nous n'en expédions jamais. La marque que nous employons le plus et qui est de toute première qualité est celle des briquettes Ancre se chargeant à Cardiff. »

7 septembre 1888
A G. Miller [ou Millers] & Co., Bristol : « Saint-Vincent. Referring to the conversation which took place on the 4th inst. between your goodselves and our M. Goudchaux, we beg to state that we have today decided upon sending out to Saint-Vincent an inspector together probably with a member of our firm who we expect will be able to sail sometime this month. » [Suite à la conversation qu'ils ont eue avec M. Goudchaux, nous avons décidé d'envoyer un inspecteur à Saint-Vincent avec probablement quelqu'un de notre maison]. Probablement M. Baudet et M. Rouger.
A James Burness & Sons, Londres : Saint-Vincent. Envoi de la copie de la lettre adressée à G. Miller [ou Millers] & Co.. « We expect our M. Baudet with M. Rouyer of Port-Saïd will be going out to Saint-Vincent, but this nor the date of their departure, we shall not know of certain until the beginning of next week. »

11 septembre 1888
A James Burness & Sons, Londres : « Port-Saïd. Avons reçu votre télégramme libellé comme suit : We have arranged... with Lambert Bros., London, Cory Bros. London, Wills Manché, Liverpool, increase your price to [...], please telegraph Port-Saïd. »

12 septembre 1888
A la Société du gaz de Port-Saïd : Envoi de documents relatifs à 700 tonnes expédiées par vapeur "Raglan" de Newcastle à destination de son usine de Port-Saïd. Charte-partie envoyée à Cherfils, à Alger, pour déchargement. Il y eut déjà des envois en 1886 et 1887.

14 septembre 1888
A James Burness & Sons, Londres : « Saïgon. We called the Messageries fluviales de Cochinchine this morning and as we anticipated, fund that the order for ["Battambang"] had already been given to Mrs Cory [...]. The manager told us Mrs Cory had no interest whatever in the depot which has entirely their own. And tho' they had so far done the bulk of their business with them, there was nothing to prevent their doing the business with us as well and he would be very glad if, in future, we would include Saïgon in our list of ports. We therefore intend doing so when renewing our contracts with our French friends for next year and, if it suited your views to do the same with at least some of your supporters, we should be much pleased to arrange the matter with the Company here. »
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous avons eu un meeting à Londres avec les trois autres principales maisons de Port-Saïd, Cory Bros., Lambert Bros. et Lichtenberg pour Wills Manché & Co. afin de tâcher d'arriver à une entente pour arrêter la concurrence ruineuse de prix... On n'a pas appelé Carrara parce qu'on n'a pas cru qu'il entrerait de bonne foi dans la combinaison et qu'au contraire il essayerait d'en tirer parti contre tout le monde. Les quatre maisons sont convenues, pour préparer les voies à un relèvement de prix pour les contrats de l'année prochaine, de porter dès maintenant le prix courant à [...]. »

17 septembre 1888
A Delmas Frères, La Rochelle : « Constantinople. Nous avons l'habitude d'y partager nos affaires entre deux dépôts (the Glamorgan Coal Cy et MM. Foscolo Mango & Cie). A l'avenir nous adresserons vos navires à la même maison en choisissant Foscolo Mango & Cie. »
La Maison avait eu, il y a de nombreuses années, un agent à Constantinople. Elle y traita des affaires importantes avec diverses administrations de l'État. Plusieurs circonstances, entre autres l'incertitude des paiements, lui ont fait renoncer à cette agence et depuis ses rapports se bornent à quelques petites affaires qu'elle envoie de loin en loin à une maison qu'elle connaît.
A Henry Josse, Scarborough : « Vous savez que vous avez à signer en Angleterre votre déclaration of "ownership" pour le "Harrow" de Galbraith Pembroke & Co.. »

21 septembre 1888
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous avons renouvelé avec MM. Cory nos accords pour une "friendly tender" de nous pour Rubattino et d'eux pour la Marine française. Nous ne croyons pas que le contrat de l'Orient soit encore décidé. »

29 septembre 1888
A James Burness & Sons, Londres : Résume l'accord intervenu précédemment avec [Widdcombe] pour le partage de la clientèle à Zanzibar. Burness est prié de voir MM Corys and « ask them whether they are willing to complete the foregoing arrangement ».

1er octobre 1888
A Henri Greffuhle, [Zanzibar] : « Nous nous occupons de la question d'entente avec MM. Cory et espérons pouvoir vous en parler définitivement avant votre départ. » Il est dans le Gard.

4 octobre 1888
A William Stapledon - Lakenham ou Devon : Port-Saïd. L'informe d'une conversation avec Alexander au sujet des prix pour 1889 et de la connaissance qu'il dit avoir eue d'une entente avec les fournisseurs et de la prestation de la Maison. Lui signale que M. Spalding a été nommé agent à Liverpool de la Port-Saïd & Suez Coal Cy, « who evidently hope to turn to account his connexion with the Liverpool shipowners ». La Maison n'a pas appris la nouvelle avec satisfaction, elle aimerait avoir l'opinion de Stapledon et si la position de Spalding « in connexion with the Perim depot » est de nature à avoir quelques conséquences.
A James Burness & Sons, Londres : Alexander a exprimé des regrets que « we had not taken up the Perim depot at time ». Il ne fait pas de doute que « M. Spalding intimate connection with all our best Liverpool supporters will now make the position a very delicate one for us and we quite agree that under the circumstances it is more fortunate that we have now withdrawn from the proposed conference ».

5 octobre 1888
A la Compagnie générale transatlantique : La Maison lui rappelle qu'elle lui a fourni ces derniers temps du charbon à Bordeaux. Pour le début des relations de la maison de Bordeaux avec elle, elle a tenu à la faire bénéficier des conditions qu'elle consentait aux compagnies avec lesquelles elle avait des engagements. Propositions pour des fournitures jusqu'au 1er octobre 1889.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « « Nous avons à vous faire savoir que, tout en désirant pour notre part, rester dans l'esprit qui avait inspiré notre réunion avec nos voisins, il y a un mois, et tout en voulant continuer à vivre avec eux en bon accord, nous avons crû ne pas devoir pousser les choses plus loin et les avons informés que nous préférions qu'il n'y eut pas d'entente entre nous pour les prix du contrat pour 1889, chaque partie conservant sa liberté. Cette détermination a été amenée par une visite de M. Alexander, visite très amicale, [...] mais, au cours de laquelle il nous a dit que lui, la P&O et d'autres avaient entendu parler d'une ‘'conférence' des maisons de Port-Saïd ayant pour but de ‘'saler' les armateurs, en ajoutant que, si cela se confirmait, on pourrait être amenés à nous le faire durement regretter. [...] Nous n'avons pas crû prudent de nous engager plus avant dans cette voie et nous nous sommes retirés. Bien entendu, nous avons opposé une dénégation formelle au bruit rapporté par M. Alexander. Le lendemain du jour où nous avons pris cette décision, nous nous en sommes encore félicités davantage en apprenant que Lambert venait de prendre pour agent à Liverpool, M. Spalding, de la Perim Coal Cy, dont vous connaissez les attaches avec tous nos amis. [...] Nous ne croyons pas [...] qu'il réussira [...] à détacher de nous nos amis, qui [...] ne nous quitteraient pas pour une différence de 1/ ou même 2/ par tonnes. »

6 octobre 1888
A James Burness & Cie, Londres : « Constantinople. Our Cardiff house had been in the habit of giving the whole of their Constantinople orders to the Glamorgan Coal & Cie up to the time when M. Watts intimated his desire to have at least a portion of our business and we have since instructed M. Robin to divide same equally between the 2 firms. » Burness est consulté au sujet l'intention de Worms de tout donner aux amis de Watts.
A Henri Greffulhe, Zanzibar : Envoi de la copie d'un arrangement Cory Brothers & Co. dans le but d'éviter la concurrence entre les deux maisons (conclu par Burness).

8 octobre 1888
A Aug. Duplan & Cie, Beyrouth : « Redevables vous adresse à Rouyer (Port-Saïd). » Lui demande s'ils voient « convenance à entrer en relation avec nous pour affaires en charbons anglais. Nous sommes actuellement en pourparlers avec l'administration du Gaz de Beyrouth qui nous demande de nous charger de ses approvisionnements, mais ne pouvant pas recevoir de grosses quantités à la fois, il y aurait intérêt à pouvoir combiner d'autres affaires de charbon Nurstle de façon à pouvoir affréter le cas échéant un vapeur de 1.500 tonnes dont partie pour la Compagnie du Gaz, partie en charbon à vapeur ou autre pour votre compte. »

16 octobre 1888
A Pierre Le Roy, Chicheboville, Calvados : Accord pour l'embaucher et l'envoyer à Bordeaux faire ses débuts.

19 octobre 1888
Au colonel Vachtine, inspecteur général de l'Association de la flotte volontaire russe : Proposition pour l'année 1889. « Nous serions heureux qu'il entre dans vos convenances de nous confier de nouveau le soin de vos approvisionnements dans le canal de Suez. »

25 octobre 1888
A Eugène Cellier, Hambourg : « Les charbons que nous fournissons dans tous nos dépôts sont : Nixon's Navigation, Océan, Ferndale, [National], Cambrian et Albion, qui sont les premières marques de Cardiff. A Port-Saïd, la plus grande partie de notre stock consiste en Nixon's Navigation dont nous avons depuis un nombre considérable d'années le monopole exclusif pour ce port. C'est également ce charbon que nous fournissons exclusivement à Marseille et à Zanzibar. Nous sommes également en relations régulières avec une des plus grandes mines de l'Australie dont le siège est à Londres. »
[Au ministère de la Marine, Paris] : Saïgon. Offre de prix pour fourniture de charbon en 1889.

29 octobre 1888
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nous regrettons d'être désagréable à Glamorgan, mais Watts nous envoie beaucoup d'affaires à Port-Saïd et nous sommes obligés de lui rendre la pareille à Constantinople. »

30 octobre 1888
A Sautter Lemonnier & Cie, Paris : Relevé des éclairages électriques dans le canal de Suez pendant les 9 premiers mois de 1888 :

Mois

Total

Worms

Mois

Total

Worms

Janvier

86

30

Juin

118

52

Février

98

51

Juillet

137

60

Mars

112

57

Août

139

62

Avril

127

64

Septembre

136

56

Mai

139

62

 

 

 

Participants : Worms, Bazin, Port-Saïd & Suez Coal Cie. Un assez grand nombre de navires s'éclairent eux-mêmes.
Grâce à la navigation de nuit, la moyenne de séjour des navires dans le Canal n'est plus que de 31 heures, contre 48 heures en 1870.

31 octobre 1888
Au Chemin de fer de l'Est algérien, Paris : Confirmation de la vente de 1.300 tonnes de briquettes Anchor à expédier de Cardiff à Alger ou Philippeville par vapeur sous réserve que la Maison réussisse à terminer l'affrètement qu'elle négocie. « Nous ne traitons que conditionnellement cette première affaire avec vous. Nous espérons que cette affaire avec vous nous amènera votre clientèle régulière. Seulement, pour l'avenir, il faudra que nous ayons des briquettes Crown, si cette Compagnie persiste à s'en tenir à son agent et à refuser de nous coter pour l'Algérie. Nous le regretterons beaucoup mais nous serons amenés à faire tout notre possible pour faire des affaires avec cette Compagnie et d'autres, avec une autre marque. »

2 novembre 1888
A la Société du gaz de Port-Saïd : L'affaire est devenue définitive par la régularisation de l'affrètement.
A Aug. Duplan & Cie, Beyrouth : Remerciements pour les renseignements très intéressants qu'ils ont donnés. La Maison lui fait part de sa manière de voir et demande plus amples renseignements.

6 novembre 1888
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Sur la possibilité de remplacer la marque de briquettes Crown par celle des briquettes Ancre. « Nous sommes en ce moment très mécontents de l'usine Crown et nous voudrions arriver à nous passer d'elle. » Référence au marché du 31 octobre. Crown avait refusé de coter pour l'Algérie un marché de 25.000 tonnes.

8 novembre 1888
A James Burness & Sons, Londres : Saint-Vincent. MM. Baudet et Rouyer sont revenus de Saint-Vincent. M. Goudchaux est prêt « to come over in order to exchange views with your goodselves », avant d'approcher MM. Miller [ou Millers] à qui nous devons donner réponse pour le 13 courant.

11 novembre 1888
A Henri Greffulhe, Zanzibar : Au sujet des fournitures au gouvernement allemand, de la situation de la Maison et de l'accord avec MM. Cory et du contrat de ceux-ci avec le gouvernement allemand.

13 novembre 1888
A Worms Josse & Cie Marseille : « Nous venons, non sans peine, de renouveler notre marché avec la P&O »

14 novembre 1888
A Georges Miller [ou Millers] & Co., Bristol : La Maison les informe qu'elle est maintenant « prepared to treat for the purchase of all the properties and plant » compris dans leur mémorandum « headed our plant at Saint-Vincent. » La maison particulière de M. S.V. Millers, etc., pour la somme forfaitaire de 60.000 Livres. Suivent détails. « Previous to making the purchase final, we should be afforded an opportunity of being introduced by your goodselves to your principal supporters. »

19 novembre 1888
A Georges Miller [ou Millers] & Co., Bristol : « Saint-Vincent. We much regret to find the difference between our offer and the terms you are disposed to accept is so wide as to preclude the possibility of our negociations being for the present brought to a satisfactory issue. » [Nous regrettons de voir que la différence entre notre offre et les conditions demandées pour la cession de tout ce qu'ils sont disposés à vendre est trop grande pour permettre d'espérer aboutir à une issue favorable. Nous pourrons reprendre l'affaire si plus tard ils sont disposés à se rapprocher de notre chiffre. Remerciements pour l'attitude qu'ils ont eue envers nous.]

21 novembre 1888
A Worms Josse & Cie Marseille : « Grosos. Nous ne demandons pas mieux que de nous entendre avec M. Savon mais à la condition que les deux maisons s'engagent d'honneur à ne traiter ni elles-mêmes ni par l'entremise d'aucun de leurs agents à un prix inférieur à celui qui sera fixé soit par une réduction de prix soit au moyen d'une ristourne. »
A Stoomvaart Maatschappij Nederland : Accord au sujet du changement des conditions de son contrat et remerciements.
A M. Lebon, Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur : Proposition de contrat pour 1889 à Bordeaux pour la totalité de ses besoins ; à Port-Saïd pour moitié de ses besoins ; à Aden pour moitié de ses besoins. Contrat (repris avec Grosos) retourné accepté. Rien à faire pour Marseille.
A la Compagnie maritime du Pacifique : Proposition de contrat pour 1889 à Bordeaux pour la totalité de ses besoins. Contrat (repris avec Grosos) retourné accepté. Rien à faire pour Marseille.

22 novembre 1888
A Watts Ward & Co., Londres : « We have not the pleasure of being acquainted with Mrs Foscolo Mango & Co., but it was at your own pressing request and because we looked upon you as being our principals in the matter that we agreed to pass our Cardiff neighbours, the Glamorgan Coal & Co., with whom we had always had very pleasant dealings. We must appeal to you to reconsider the matter but unless you can authorise us to make you principals in all future contracts and coaling orders we fear we must discontinue acting on your behalf. »

30 novembre 1888
A Worms Josse & Cie-Marseille : « Peninsular & Oriental Cy (P&O). MM. Burness ont renouvelé avec cette Compagnie votre contrat pour la fourniture de ses vapeurs à Marseille pendant le courant de 1889. »

4 décembre 1888
A W. Wright, Londres : Lui donne la liste des amis dans les ports pour lesquels il a signé un contrat au nom de Worms. Parmi ces ports : Galles et Colombo, Delmage Reid & Co. ; Singapore, Gifillan Wood & Co. ; Saïgon, Messageries fluviales de Cochinchine.

6 décembre 1888
Worms Josse & Cie Cardiff : « Relevé des contrats [avec les mines]. Nous l'avons bien reçu et nous allons l'examiner. C'est sans doute par erreur que vous nous avez aussi envoyé celui des marchés Grandchamp ».

7 décembre 1888
A Henri Greffulhe, Zanzibar : Il a livré 220 tonnes à la flotte allemande, 100 tonnes à la flotte italienne.

8 décembre 1888
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Au sujet du plan pour la construction d'un immeuble.
A M. Gray : Nixon's Navigation. Au sujet de difficultés avec cette mine pour le monopole à Bordeaux et Marseille qu'elle semble ne pas vouloir nous donner, malgré les efforts de la Maison pour y introduire son charbon.

14 décembre 1888
A Mrs The Barnsley Banking Co., Ltd : « We beg to hand you enclosed our cheque on Mrs. Barnsley for 25 £ being the total amount of payments on new charge in the Mitchell Main Collery Co. Ltd as per annexed five forms of receipt which we will thank you to return duly signed. We are particulars of payments :

8.000 £

  H. Josse & Robinson

8.000 £

  Worms

9.280 £

  H. Josse

160 £

  Executor of late E. Baudet

160 £

  H. Goudchaux

------------

 

25.600 £

 

15 décembre 1888
A la Compagnie des chemins de fer de Bône à Guelma et prolongement, Paris : Proposition, sur son invitation, pour l'année 1889.

18 décembre 1888
A Wm Stapledon, Lakenham, Westward Ko, North Devon : « We are in receipt of your favour of the 16th instant, enclosing a letter from Mr A. Holt which we have read with much concern. The more so as we were in no way prepared for a diminution of our relations with him at Port-Saïd. [...] We quite understand the necessities of business and, if Mr Holt thinks he can be as well served at Algiers as he is by us, at Port-Saïd, and realise a saving of money by the change, we have only to bow our heads to it. [...] The only thing we have now to add is that we have for some time past been thinking of opening a depot at Algiers where we have already other business transactions to attend to and, if we could hope to secure Mr Holt's support for the coaling of his steamers at that port, we would do so without further hesitation. We have in fact already selected for the port a gentleman who has now been for some years in our Port-Saïd establishment and we fully expect the whole organisation would involve no greater delay than 2 or 3 months' time. We leave to you to decide as to whether it as desirable to lay the foregoing offer before M. Holt, but, if you should do so and same should be entertained we would further beg the favor of his support to our new establishment in the shape of his whole agency for cargos, passengers, etc. [...] We may take this opportunity of stating that, if at any time Mr Holt should see his way to entrust us also with his agency at Marseilles, we should feel extremely grateful for same. »
Henri Josse, qui est en Angleterre, est prévenu de la décision de Holt qui peut obtenir son charbon à meilleur marché à Alger où ses vapeurs touchent maintenant régulièrement. Holt a informé la Maison d'une manière très amicale et lui a demandé en même temps si elle a quelque chose à suggérer.
Un télégramme est envoyé à Port-Saïd pour que Lambard se tienne prêt à partir pour Alger, si l'ordre lui est télégraphié d'ici quelques jours. Il s'occuperait d'organiser le dépôt aussi bien que les livraisons aux chemins de fer à Alger, Philippeville et ailleurs s'il y a lieu.

20 décembre 1888
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Algérie. Vous savez que nous allons avoir à soumissionner pour une troisième affaire. Nous en avons en vue une quatrième. »
A Roederer, directeur de l'exploitation des lignes d'Algérie de la Compagnie des chemins de fer de Paris-Lyon-Marseille : « Nous avons eu à une époque, d'ailleurs assez éloignée, l'honneur d'être les fournisseurs de votre Compagnie pour ses approvisionnements en combustibles en Algérie. Nous nous permettons de remettre nos noms sous vos yeux et serions heureux d'être admis à vous présenter nos propositions le jour où vous mettriez une fourniture en adjudication. »

21 décembre 1888
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Après avoir réfléchi, mais sans que cela implique encore un changement à notre premier projet, nous avons adressé à Stapledon une nouvelle lettre. Il est absolument impossible pour qui que ce soit de fournir à 20/ du charbon à Alger. Nous faisons en ce moment-ci des affaires assez considérables dans ce port. Nous attendons la réponse de Stapledon et verrons alors quelle détermination nous devrons prendre relativement à M. Lambard. Il est possible qu'après tout, nous nous décidions à faire quelque chose à Alger où d'ailleurs notre agent, en outre d'un dépôt, aurait à surveiller d'autres intérêts là et sur d'autres points du littoral. »

22 décembre 1888
A M. A. [Lovigné], Rochefort-sur-Mer : « II y a déjà longtemps que Dakar a attiré notre attention et nous y avons même, il y a quelque temps, envoyé un inspecteur chargé de nous faire un rapport sur la question. La Compagnie des Messageries a à Dakar son propre dépôt qui est d'ailleurs approvisionné par notre maison ; nous fournissons également la Compagnie du chemin de fer [de Dakar à Saint-Louis qui a accepté notre offre pour 1888] et nous croyons qu'en dehors de cela, les affaires qui peuvent se présenter ne justifieraient pas une installation aussi onéreuse que le serait celle d'un dépôt sur ce point. La maison Cory n'a pas, croyons-nous, à se féliciter de la tentative qu'elle a faite. Le jour où nous nous serions assurés l'appui :
1°/ du gouvernement français qui ne nous le donnera probablement pas parce qu'il s'en tient aux charbons français et que nous aurions un dépôt de charbons anglais ;
2°/ des grandes compagnies telles que Transports maritimes, Chargeurs réunis et autres qui, à l'heure qu'il est, font leurs charbons à Saint-Vincent et à Ténériffe ;
nous serions tout disposés à marcher. »

24 décembre 1888
A la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest algérien, Paris : En réponse à sa lettre, la Maison lui remet une proposition pour fourniture de 30.000 tonnes de briquettes livrables à Oran, Arzew et Mostaganem. Affaire donnée à des concurrents.

26 décembre 1888
A W. Stapledon, Lakenham, Westward Ko, North Devon : « We may add that we are just now contracting rather heavily with the Algerian Railway which, under all circumstances, may perhaps necessitate our sending an agent out to Algiers in addition to that some of our friends are urging us to open a depot there which would tend to show that the present coaling arrangements are not, after all, so very satisfactory. If we do so, we shall be both glad and proud to have Mr Holt's support, but we prefer to go without it rather than do things which would be so very different from our usual [...] of doing business. »

28 décembre 1888
Publicité dans l'Annuaire colonial : Worms Josse & Cie Armateurs - Siège social : 45, boulevard Haussmann, Paris - Lignes régulières de services à vapeur entre Bordeaux, Le Havre et Hambourg ; Bordeaux et Rouen ; Bordeaux, Anvers et Bremerhaven ; Bordeaux et Pasajes - Maisons et dépôts de charbons : Paris, Le Havre, Tonnay-Charente, Bordeaux, Bayonne, Pasajes, Cardiff, Newcastle-on-Tyne, Grimsby, Gibraltar, Marseille, Malte, Pirée, Constantinople, Port-Saïd, Suez, Aden, Zanzibar, Galles, Colombo, Singapore, Madère, Ténériffe, Saint-Vincent (Cap vert), cap de Bonne-Espérance, Pernambouco, Bahia, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo.

Années 1888 et 1889
Worms Josse & Cie Port-Saïd : Grandes difficultés pour le renouvellement des contrats. Concurrence Lambert la plus violente de toutes. La Maison est décidée à ne pas laisser échapper la Nederland. Elle ne sait pas si, à prix égal, on n'aurait pas continué avec Cory et on semblait satisfait d'avoir traité pour deux ans.

 

 

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