1867.12.21.A Tinel et Cie.Le Havre

Origine : Copie de lettres à la presse du 4 décembre 1867 au 31 décembre 1867

Paris, le 21 décembre 1867
Messieurs Tinel & Cie
Havre

Je reçois, Messieurs, votre longue lettre du 20 et suis peu disposé à vous suivre dans votre dissertation. Ma lettre du 18 courant vous remettait une proposition de marché que je m'empressais de vous faire parvenir, avant même d'avoir complètement terminé de mon côté (ce que je n'aurais certes pas fait avec une autre maison). Je considérais l'affaire comme traitée par moi. Je vous en ai avisé par une dépêche, qui vous est parvenue 2 heures après ma lettre. Vous n'avez donc subi aucun préjudice.
J'avoue que j'étais loin de m'attendre à un semblable procédé de votre part. J'en suis vivement froissé et je vous prie de vous dispenser, dans une prochaine lettre, de me fournir les raisons explicatives que vous croiriez devoir me donner.
Je vous confirme ma lettre du 18 courant et ma vente de (1.200 tonnes) de Pitch au prix de (46/) rendues à Cardiff, expédiables à mon option, mais payables à raison de 150 tonnes par mois, comptant avec 2% d'escompte ou à 3 mois sans escompte.
Par contre, vous me vendez en dehors de notre marché de 3.000 tonnes par mois, 2.000 tonnes de briquettes, livrables chaque mois de janvier à juin au prix de 12/9, moins 2% d'escompte, [...] à Cardiff et vous vous engagez à payer à ma maison de Cardiff trois pence de commission sur chaque tonne de menus que vous emploierez à Cardiff.
Il est bien entendu que dans l'engagement que je prends, le cas de force majeure sera excepté et que la qualité de vos produits satisfera mes clients.
Je vous crédite de F 3.469,10, montant du compte "Joseph Straker".
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