1860.12.17.A M. Cresson.Paris

Origine : Copie de lettres à la presse du 6 décembre 1860 au 29 décembre 1860
Paris, le 17 décembre 1860

Monsieur Cresson,
II a été bien entendu qu'à partir de ce jour, vous preniez la direction des chantiers de [Prechac]. Je compte sur toute votre énergie pour mettre en ordre et par catégorie les traverses qui sont déjà déposées au magasin de la [Tranc], dès que vous le pourrez, vous aurez à me dire :
1° Combien, depuis le commencement des opérations, il a été porté de traverses au magasin, vous aurez ces indications par le livre qui a dû être tenu par Bourdichon.
2° Combien approximativement il en restait sur les chantiers à la date du 16 décembre.
3° Combien il vous restait à cette date d'arbres à abattre et à mettre en traverses ; combien vous pensez tirer de traverses. Pour pouvoir me donner ce dernier renseignement, vous prendrez connaissances des divers achats d'arbres qui ont été faits par M. Schacher. M. Bourdichon doit en avoir la note.
Il nous faudra des arbres pour faire face aux engagements que j'ai pris avec la Compagnie des chemins algériens. Vous aurez à me tenir au courant des propositions qui ont pu être faites ou qui vous seront faites par suite soit à vous, soit à Bourdichon. Vous me ferez connaître vos appréciations sur chaque offre, en m'indiquant les prix demandés. Je vous répondrai immédiatement, afin que vous puissiez conclure sans retard un ou plusieurs marchés, afin de pouvoir entretenir vos bûcherons et vos scieurs et nous procurer le bois nécessaire à faire nos traverses.
MM. Léon ont une certaine quantité de bois au magasin de la [Tranc], dont ils n'ont pas emploi. Examinez à votre aise et sans attirer l'attention, de quoi se compose cette quantité. Il se peut qu'il y ait là des bois tout préparés, qui nous conviendraient, en raison du temps où ils ont été abattus, ce serait une ressource pour pouvoir commencer à injecter. Vous me direz ce que vous en pensez, et alors je pourrai faire une offre à MM. Léon.
Dites-moi si le Liran continue à être navigable, la pluie [...] et je crains de nouveaux empêchements.
Recevez mes salutations...

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