1858.04.06.A Muston Fils.Gênes.Extrait

Origine : Copie de lettres à la presse n°110 - du 25 mars 1858 au 14 avril 1858

Paris, 6 avril 1858
Monsieur Muston Fils
Gênes

Je viens vous relater ici les conventions verbales que nous avons arrêtées entre nous hier à Paris.
Vous allez vous établir à Gênes, et là, je vous reconnais comme mon seul agent pour le commerce des charbons et cokes anglais. De votre côté, vous vous engagez envers moi à ne vous occuper que pour ma Maison, exclusivement, de ce commerce. Vous déclarez en outre que les autres affaires, dont vous pourrez vous occuper, vous laisseront le temps nécessaire de soigner activement mes intérêts et de faire dans les ports d'Italie, Méditerranée et Adriatique, les voyages nécessaires au développement de mon commerce.
Toutes les ventes des charbons et cokes, que vous pourrez faire pour mon compte, seront faites en mon noM. Je remettrai directement à vos acheteurs les documents et factures, réglant avec eux pour le paiement suivant les conditions par vous arrêtées.
Je vous alloue une commission de trois pence par tonne de charbon et coke expédiée aux maisons avec lesquelles vous m'aurez mis en relation.
[...]
Agents
J'ai écrit à M. Smith, à Cardiff, et à M. Pring, à Newcastle, de vous adresser tous les samedis la liste des frets qui peuvent vous intéresser, si cette liste vous semble incomplète ou si vous désirez d'autres renseignements, vous en écrirez directement à ces agents, adressant toujours vos lettres à Hte Worms, soit à Newcastle, soit à Cardiff. À Marseille j'ai prié
M. Paul Cruzel de vous écrire ce qu'il avait fait avec M. Fontana, directeur des Bateaux sardes. Vous aurez à vous entendre avec lui à l'occasion (adresse : Hte Worms, 39, rue Paradis à Marseille).
Transports maritimes
J'installe avec mes amis du Havre une ligne de trois steamers qui partent de Bordeaux tous les 20 jours, touchent au Havre et vont de là à Cronstadt.
Le Chemin de fer du Midi prend à Marseille et à Cette [Sète], les marchandises du Midi et de l'Italie et nous les verse à Bordeaux. Vous verrez s'il y a moyen de nous diriger des huiles ou autres marchandises de Gênes pour la Russie. Vous correspondrez avec M. Paul Cruzel qui vous donnera tous les détails, tarifs combinés, etc.
[...]

Retour aux archives de 1858