1856.11.19.A A. Grandchamp Fils.Rouen.Extrait

Origine : Copie de lettre à la presse n°90 - du 12 novembre 1856 au [date inconnue]
ou n°91 - du [date inconnue] au 6 janvier 1857

[NB : Les sources ne mentionnent pas de dates pour les volumes n°90 et 91 (entre le 12 novembre 1856 et le 6 janvier 1857. Ces lacunes peuvent provenir soit d'un oubli dans le recensement, soit de la perte de certains volumes.]

Paris, le 19 novembre 1856
Monsieur A. Grandchamp Fils - Rouen


II résulte de vos avis et des miens, sur le mouvement des hélices, que ce mode de navigation, avec des avantages incontestables, présente des difficultés et des mécomptes sans nombre, et que les calculs établis sur le papier sont toujours différenciés par la pratique. Nous devons donc tenir compte de tout cela, à mesure que l'expérience nous vient, et demander plus que moins pour nos prix de transport. Tel prix qui nous paraît d'abord superbe, se trouve réduit par la consommation du charbon, par une navigation plus longue que nous ne l'avions évaluée. Par des causes quelconques que nous n'avions pas pu prévoir. J'épluche en ce moment, la plume à la main, toutes les opérations de ‘'Eugénie', ‘'Séphora' et autres, et je suis dégrisé sur le prix de revient des frets : ne prenons donc pas de nouveaux engagements sans bien savoir ce que nous faisons.
Les irrégularités se produisent déjà dans les documents de nos expéditions marchandises. Je m'y attendais bien. Mais le mal ne sera pas grave, tant qu'il s'agira de cotons et laines. Et j'espère y remédier avant que nous n'abordions la marchandise générale, soit les petites parties.
J'attends M. Worms vers la fin de la semaine et pense bien que mardi prochain lui conviendra comme jour de réunion à Paris. Nous avons encore bien des détails à couler à fond et des mesures à arrêter.
[...]

Retour aux archives de 1856