1856.07.22.De Eug. Richard Duvallet et Cie.Alger.Télégramme du 13.07.1944.Original

Courrier original

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Monsieur Hypte Worms - 46, rue Laffitte - Paris
Courrier composté à Alger le 24 juillet 1856, Marseille à Lyon et Lyon à Paris le 25 juillet 1856. Timbre de 1896 (?).
Tampon : Eug. Richard Duvallet & Cie - Alger.]

Alger, le 22 juillet 1856
Monsieur H. Worms, 46, rue Lafitte, Paris

Votre lettre du 12 courant est en notre pouvoir. Nous en avons extrait un redressement à notre compte courant, sur lequel vous faites à votre tour une petite erreur. Vous avez été en effet reconnu de F 10,35, coût de deux projets ; mais quant aux 6.70, erreur sur les agios. C'est à notre crédit et non à notre débit qu'ils doivent être portés. Ci-joint un nouveau redressement explicatif, soldant à votre débit par 170,20 F que nous portons à nouveau. Veuillez nous dire si nous marchons d'accord.
Votre dite lettre nous remet les documents de :
1° ["Jeanne Louise"] porteur de 184 tonnes Cardiff
2° ["Thorwaldson"] porteur de 400 tonnes Newcastle
3° ["Suzanna D..."] porteur de 339 tonnes de Newcastle
4° ["Guillaumin"] porteur de 190 tonnes de Cardiff
Dont nous soignerons la livraison à l'administration de la Marine à l'heureuse arrivée.
Par notre prochaine, nous vous donnerons de plus amples explications relativement au plein des chargements.
Nous avons aujourd'hui le plaisir de vous annoncer l'heureuse arrivée de la [France] Cape [Queno]. Nous allons immédiatement mettre la main au débarquement avec pesage à bord, sur la réquisition du capitaine.
Les cinq frères viennent seulement de terminer le débarquement et ce n'est pas sans peine. Toutes les observations, les supplications et même les sommations judiciaires, ont été impuissantes pour lui faire activer son débarquement. Nous avons dû recourir à ce dernier moyen pour nous mettre en garde contre la mauvaise foi du capitaine qui aurait pu après coup nous demander des surestaries. Nous sommes donc obligés d'ajourner au prochain courrier pour vous remettre le compte de frais. Heureusement ce navire étant seul au débarquement, le mal n'est pas grand.
Agréez, Monsieur, nos saluts empressés.
Eug. Richard Duvallet & Cie


 

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