1987.00.00.Recueil d'informations.Janvier à décembre

Ce fichier a été établi par la saisie ou la numérisation de documents conservés chez Worms 1848 et consultables à partir de ce recueil en cliquant sur leurs intitulés (en bleu + soulignement).

1987

Une partie de la flotte passe sous pavillon étranger ; cession des intérêts dans les lignes régulières à la Navale Delmas Vieljeux. CNN conserve 34 % dans NCHP.
Pechelbronn : Le bénéfice passe de 177 à 500 millions de francs. Attribution gratuite d’action (1 pour 10) et doublement du capital social. Saint-Louis à 30%. Cession de la part dans BSN ; cession d'intérêts (plus-values à long terme). Actionnariat : UAP (8,9%), AGF (9,8%). SFP absorbe plusieurs filiales de Pechelbronn, notamment Setfico, titres et immobilier (Joyenval). Arjomari (16%) : augmentation de capital. OHF (14%). 33,7% dans la Financière Faltas (TF1…). Participation dans les Presses de la cité (6 à 10%) ; Financière Truffaut (détenue à 24,47% par Pechelbronn, et 9,47% par PFA) détient 5% de Lancel (en plus des 15% de Pechelbronn) et 5% de Kenzo (sans doute depuis 1986).
Arc (détenu à 10% par Pechelbronn, 12,6% par PFA…) apparaît comme un pôle d’affaires, spécialiste du marché immobilier qui a pour originalité d’intégrer des fonctions souvent séparées dans le domaine, notamment, de la conception-gestion d’espaces commerciaux, crédit-bail (Unibail – projet d’absorption de Sliminco), rénovation + d’importantes Sicomi.
Unibail confie sa gestion à Arc qui fusionne avec Espace Expansion et prend le nom d’Arc Union.

16 janvier 1987
Du cdt Yves Sellier : Témoignage [non daté, classé ici en fonction de la date la plus récente mentionnée dans le texte] et intitulé "Renseignements concernant les navires de la Compagnie Worms sur lesquels je me suis trouvé embarqué du 7 janvier 1949 au 26 novembre 1968". Navigation sur le "Sebaa" (7 janvier-20 décembre 1949) ; "Barsac" (juin 1949) ; "Pomerol" (12 mars-7 août 1950) ; "Fronsac" (plusieurs périodes de 1951 à 1954 et de 1956 à 1958) ; "Cantenac" (1953-1955) ; "Mérignac" (1954-1955) ; "Cérons" (1954) ; "Château-Pétrus" (1954-1955) ; "Château-Palmer" (1958) ; "Léoville" (1958-1959) ; "Jumièges" (1959-1960) ; "Château-Latour" (1960-1961) ; "Château-Margaux" (1961) ; "Château-Lafite" (1961) ; "Château-Yquem" (1962-1967) ; "Normanville" (1967) ; "Jumièges" (1967-1968) ; "Yainville" (1968).

Mars 1987
De Worms & Cie : De Worms & Cie. Encadré en français et en allemand. Présentation de la société à l’occasion de l’exposition organisée à la Haus der Kunst de Munich par le Comité Colbert.
L’assemblée générale extraordinaire de Saint Louis entérine la prise de contrôle à 94% (ou 95%) du groupe Lesieur à la suite de l’OPE des actions Lesieur SA contre des actions Saint Louis. « Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une stratégie arrêtée depuis plusieurs années et dont la finalité est de placer Saint Louis Bouchon au tout premier rang des entreprises agroalimentaires françaises. »
La participation dans Saint Louis est portée à 30% par cession de la participation dans BSN et des achats en bourse, augmentations de capital

17 juin 1987
Les 97 commanditaires - héritiers des fondateurs et des associés -, transforment Worms & Cie en société en commandite par actions. Nicholas Clive Worms déclare : « La constitution plus que centenaire de la Maison n’était pas faite pour s’ouvrir à de nouveaux gérants professionnels et à de nouveaux actionnaires. Dispositif anti-OPA, la commandite par actions constitue un gage de sécurité... Il est temps d’appeler de nouveaux talents. »
Nomination d’Édouard Silvy et de Jean-Luc Lépine en qualité de gérants de Worms & Cie.

7 septembre 1987
Cession de Lesieur Cotelle ; Saint Louis vend au groupe Henkel la division produits d’entretien de Lesieur pour 2 millions de francs. ¨Projet de vendre l’activité espagnole à Béghin-Say.
Nicholas Clive Worms déclare : « Le cas de Lesieur, par ses problèmes de management et l’absence de synergie entre ses métiers, a montré la vulnérabilité d’une société qui ne fait pas de choix. »

Octobre 1987
Attaque du capital du groupe Saint Louis par le groupe Ferruzzi

11 décembre 1987
En réponse à l’attaque du groupe Ferruzzi, Pechelbronn apporte à Saint Louis ses titres BSN (2,85% ou 2,6% du capital).
Cet apport est entériné par l’AGE du 11 décembre : « Il est apparu au groupe d’actionnaires stables de Saint Louis qu’il était nécessaire de renforcer leur poids dans le capital de Saint Louis. Pour ce faire, il est envisagé que le plus important des actionnaires stables de Saint Louis, le groupe Worms, renforce sa position. En effet, pour Pechelbronn, holding diversifié contrôlé par le groupe Worms et qui détient traditionnellement d’importantes participations dans le secteur agroalimentaire, cette opération aurait pour conséquence de regrouper à l’intérieur de sa participation dans Saint Louis l’intégralité de ses intérêts dans ce secteur. »
Suite à cet apport, la participation de Pechelbronn dans Saint Louis (SLB) est portée à 23% (et 25% en droits de vote) ; la participation totale du Groupe Worms est de 27% (et 30% en droits de vote). Après des achats en bourse, la participation de Pechelbronn passe à 32,5% contre 15,6%. Autres actionnaires : BNP (7%), AGF (5%), European Sugars (12%).

29 décembre 1987
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : Assemblée générale extraordinaire. Modification de l’article 3 des statuts : « La société a pour objet, directement ou indirectement, en France ou à l'étranger, de prendre des participations dans des sociétés ayant les activités suivantes : » (le reste sans changement). Suppression du dernier alinéa de l'art. 3.

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