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Georges Foulonneau

Paris, le 22 janvier 1945

9, rue Halévy - Paris

Cher monsieur et ami,

J'ai appris avec un grand sentiment de joie la nouvelle de votre libération. Nous avons vécu en pensée, M. Pitovino (actuellement à Marseille) et moi, les tristes jours de votre captivité. Nous sommes heureux de savoir que justice vous a été enfin rendue, sachant que vous avez toujours pensé dans vos actions et dans votre cœur aux intérêts de la France.

Nous vous félicitons bien sincèrement et formons des vœux pour que vous puissiez reprendre très bientôt votre grande activité.

En vous renouvelant ici le plaisir que nous avons toujours eu de travailler sous votre égide, nous vous prions de croire, cher Monsieur, à nos sentiments bien amicaux.

G. Foulonneau