1940.11.24.Du journal La France au Travail.Article

Le PDF est consultable à la fin du texte.

NB : Cet article provient d'un recueil de coupures de presse datées du 17 octobre 1940 au 21 décembre 1941, qui est classé au 17 octobre 1940.

La France au Travail
24 novembre 1940

Le règne des Trusts
Les Assurances

Avant de parler des autres trusts qui régnaient et règnent encore, hélas ! sur l'économie nationale, finissons-en avec le trust des Assurances.
Outre les quatre grandes compagnies "La Nationale", "l'Union", "le Phénix et les "Assurances Générales" liées entre elles par un contrat et qui se trouvent toutes sous la dépendances des 200 familles, il existe un grand nombre d'autres Sociétés d'assurances que nous allons examiner rapidement.
Le Groupe Soleil-Aigle C.G.R. (près de 100 millions de capital et autant de réserves) a fait parler de lui et de ses dirigeants lors de l'affaire Stavisky, en même temps d'ailleurs que la Compagnie "La Confiance". Un des administrateurs du groupe, M. Albert Buisson n'avait-il pas fait souscrire à sa société pour 5 millions de bons Stavisky ?
Il est vrai que M. Bouisson pouvait invoquer pour sa défense que le bel Alexandre était un "ami" qu'il accueillait volontiers à ses réceptions, notamment à celle de décembre 1933, au théâtre de l'avenue Montaigne.
Voilà donc quelque lumière projetée sur ces dirigeants du Soleil.
Laissons là le Groupe Soleil-Aigle C.G.R. et passons aux autres Compagnies, d'importance moindre également sous la coupe du haut capitalisme international.
A "La Prévoyance" (capital 42 millions, sans compter les réserves) la Banque Stern exerçait (et exerce peut-être encore) un contrôle. Nous découvrons au conseil d'administration le baron Henri Davilier, de la Banque Davillier; M. Laurent Atthalin, de la Banque de Paris et des Pays-Bas ; les juifs Jacques May et Jean Mayen. Ce dernier est le fils d'une demoiselle Lion, également juive, membre de la famille Lion, bien connue dans les trusts des transports et des mines et dont un membre Louis Lion appartient au trust de la Banque.
"La Union et Phénix Espagnol" (capital 12 millions de pesetas) est administrée par un groupe franco-espagnol. Les représentants des 200 familles au sein du conseil d'administration sont : M. Lambert-Ribot, vice-président et les juifs Albert Pereire, de la famille des banquiers bien connus et René Mayer, représentant de la Banque Rothschild.
A "L'Alliance Régionale de France" (au capital de 5 millions), nous retrouvons les représentants de la Banque Scalbert, de la Banque Dupont et de la Banque Propper. Cette dernière, juive 100% semble exercer une influence prépondérante. Ce serait elle qui aurait placé à la tête de la Compagnie, M. Lange, un coreligionnaire.
À la tête de la Compagnie "La Concorde" avant les récents événements, c'est le juif Édgar Morpurgo (allié aux Cahen d'Anvers) qui exerçait les fonctions de vice-président. Dans le même conseil, siégeait M. Gilbert Clémental, que nous retrouvons, par ailleurs, dans les Sociétés contrôlées par la Banque Rothschild.
La Banque Hypolite Worms, à laquelle nous faisions allusion dans nos premiers articles contrôle "La Réunion Française", ainsi que "La Préservatrice". C'est le juif Hypolite Worms qui représentera la banque au sein de la première Compagnie et c'est M. Guérard qui le fait pour la seconde.
Le président du conseil d'administration de "La Réunion Française" est le juif Schwob d'Héricourt, de la famille des gros capitalistes de l'Est, apparentée aux Javal, aux Berr, aux Lang, aux Spira, dont nous aurons l'occasion de parler prochainement.
"Seine et Rhône" est une Compagnie d'importance secondaire (capital 5 millions de francs) dont l'un des administrateurs est le juif René Bernhem, gros marchand d'immeubles de la région parisienne.
C'est le comte hébreu Charles Cahen d'Anvers, dont la famille est apparentée à M. Morpurgo, précédemment nommé, qui représente les trusts au sein de la Compagnie "Les Réassurances" (capital 10 millions de frs).
Il ressort de ce rapide examen que dans les assurances comme dans toutes les branches de l'activité économique française, les trusts régnent en maîtres. Et constatons, une fois de plus que cette omnipotence ne se manifeste pas précisément en faveur des intérêts généraux de la nation. H.C.


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