1916.04.26.De Worms et Cie Bordeaux.A la Poudrerie nationale de Toulouse

Worms & Cie
7, allées de Chartres

Bordeaux, le 26 avril 1916
Monsieur le directeur de la poudrerie nationale de Toulouse,
Toulouse (Haute-Garonne)
Service du coton poudre
Approvisionnements généraux en charbon

Monsieur,
Nous avons l'honneur de vous accuser réception de votre lettre du 24 avril n°11.665 CP. Ap. par laquelle vous nous faites savoir que le ministre vous a informé qu'en raison des difficultés rencontrées auprès du Coal Export Committee, en Angleterre, pour obtenir les licences d'exportation des Trebles Nuts, il ne lui a été possible de demander, en ce qui concerne la fourniture que nous devons faire à la poudrerie de Toulouse, que les licences suivantes :
Mai : 5.000 tonnes
Juin : 5.000 tonnes
Juillet : 5.000 tonnes
Août : 5.000 tonnes
Septembre : 6.000 tonnes
que si ces licences sont accordées ; elles nous permettront de satisfaire à une bonne partie de vos besoins, à l'aide de Trebles d'Écosse dont nous n'avons pu, jusqu'ici, faire aucune importation.
Pour le surplus, vous nous aviez demandé environ 7.000 tonnes par mois, jusque fin juillet ; il y aurait donc lieu de continuer sur le même pied après juillet, et vous ajoutez qu'il sera nécessaire que nous cherchions à exporter d'autres Trebles que ceux d'Écosse, par exemple des Trebles du Fifeshire si on peut les avoir à assez bon compte.
Nous venons, en réponse, vous faire savoir que la licence pour les Trebles d'Écosse du Lanarkshire a été refusée, mais que nos agents à Glasgow ont été informés qu'une licence leur était accordée pour 15.000 tonnes de Trebles du Fifeshire & Lothian, qualité que nous vous avons achetée jusqu'à présent, puisqu'on ne peut pas obtenir de licence pour les Trebles d'Écosse.
Nous continuerons donc à vous expédier des Trebles du Fifeshire, tant que nous n'obtiendrons pas des Trebles d'Écosse du Lanarkshire.
Nous continuerons également à vous tenir au courant relativement à ces licences, car lorsque les 15.000 tonnes seront épuisées, il sera nécessaire que le ministre fasse une seconde demande de 15.000 tonnes, pour que nous puissions continuer nos affrètements.
Veuillez agréer, Monsieur, nos bien sincères salutations.


Back to archives from 1916