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Je viens résumer les diverses propositions que nous Favons agitées ensemble pour la vente à vous faire de mes hélices en construction à Hull.
Je vous propose :
1°) de vous vendre un ou deux de ces hélices pour votre compte,
2°) ou de vous vendre un ou deux de ces hélices en compte à demi entre vous et moi. [...] dans les deux hypothèses [...]
Première hypothèse
Si vous achetez un ou deux de mes hélices pour votre compte personnel, sans participation de ma part, il reste convenu que vous devrez affecter le premier prêt de ces navires à l'exécution de mon marché pour Dieppe et Rouen, avec MM. G. Couillard & Cie, en date du [7/3] courant.
Dans la deuxième hypothèse
Soit vous m'achetez les un ou deux bateaux en compte à demi avec moi, nous resterions chargés de l'exécution dudit marché en participation pour le tout.
[...]
Vous remarquerez que le coût de ces navires est augmenté ici de 30 à 35.000 francs pour droit de francisation, mais, ainsi que je vous l'ai expliqué verbalement, cette francisation, si elle est une charge d'un côté, nous assure des éventualités de bénéfices exceptionnels, résultant du cabotage de Bordeaux à Rouen, par exemple, ou tous autres points, cabotages que ne peut effectuer un navire anglais.
Enfin, quant aux qualités et à la valeur actuelle de ces navires, M. Scott Russell, le premier constructeur de Londres, les a examinés, et dans un rapport signé de lui, leur alloue une valeur de £ 14.000.
Trois autres navires sortant des mêmes chantiers et identiquement pareils aux miens, ont été vendus par moi de £ 13.000 à £ 13.300. Ce sont le ‘'Spurn', la ‘'Gertrude', à la Compagnie de Manchester Sheffield Railway, et ‘'Lord Cardigan' à MM. Gee & Cie, armateurs à Hull, tous trois sont affectés à la navigation de la Baltique.
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