1949.06.16.PV auditions.Coopérative ACSM

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Direction générale du contrôle et des enquêtes économiques

Procès-verbal d’audition

L’an mil neuf cent quarante neuf
Le 16 juin à 10 heures
Nous Cachet
Agents assermentés en résidence à Paris,
Assistés de…
Étant porteurs de nos commissions,
Agissant à la requête de monsieur le directeur général du contrôle et des enquêtes économiques, certifions que le même jour, à la dite heure nous avons procédé à l’audition de Mlle Chevalier, épicerie, légumes, liquides.
54 rue Georges Clemenceau. Le Trait.
Qui, sur interpellations successives, nous a déclaré ce qui suit :
Mme Chevalier déclare protester contre les ventes effectuées par la coopérative pour la raison que ces ventes s’effectuent à des particuliers qui ne font pas partie du chantier, et qui sont même quelquefois étranger à la localité.
Ces pratiques portent un tort considérable à notre commerce, au point que j’envisage la fermeture de ma maison.
D’après les renseignements que j’ai pu obtenir, cette coopérative fait crédit à ses adhérents et se rembourse automatiquement sur la paye.
Le 16 juin 1949

L. Chevalier

Direction générale du contrôle et des enquêtes économiques

Procès-verbal d’audition

L’an mil neuf cent quarante neuf
Le 16 juin à 11 heures
Nous Flouroux
Agents assermentés en résidence à Paris,
Assistés de…
Étant porteurs de nos commissions,
Agissant à la requête de monsieur le directeur général du contrôle et des enquêtes économiques, certifions que le même jour, à la dite heure nous avons procédé à l’audition de M. Saupin, quincailler, cycles et garage, demeurant 47 rue Georges Clemenceau au Trait.
Qui, sur interpellations successives, nous a déclaré ce qui suit :
Je déclare que j’ai à me plaindre particulièrement pour la vente des cuisinières, fourneaux et vélos.
Notamment, pour les cuisinières : je n’en ai pas encore vendu cette année parce qu’elles sont meilleur marché et surtout parce qu’elles sont vendues avec facilités de paiement.
D’ailleurs certaines sont vendues à des cultivateurs, notamment M. Ledoux (ou M. Lehoux).
En ce qui concerne la coopérative de la Mailleraye. J’ai moins à m’en plaindre, car elle est située à l’intérieur de l’usine et elle ne vend qu’à ses adhérents.
Lecture faite, persiste et signe.

Signé : Saupin.

Direction générale du contrôle et des enquêtes économiques

Procès-verbal d’audition

L’an mil neuf cent quarante neuf
Le 16 juin à 11 heures
Nous Cachet et Flouroux
Agents assermentés en résidence à Paris,
Assistés de…
Étant porteurs de nos commissions,
Agissant à la requête de monsieur le directeur général du contrôle et des enquêtes économiques, certifions que le même jour, à la dite heure nous avons procédé à l’audition de M. Beuvin, épicerie. 46 rue Jean Bart au Trait.
Qui, sur interpellations successives, nous a déclaré ce qui suit :
Je tiens tout d’abord à déclarer que ce n’est pas moi qui me suis plaint du groupement d’achat Worms, mais bien M. Fel, entrepositaire à Caudebec-en-Caux, c’est lui qui a donné mon nom sans m’en avoir averti.
En ce qui concerne le groupement : je puis dire toutefois qu’il me cause comme aux autres commerçants un préjudice important étant donné le crédit qu’ils font et les ventes qu’ils pratiquent à des prix quelquefois inférieurs aux cours d’achats des marchés normaux.
Lecture faite, persiste et signe.

Signé : Beuvin.

Direction générale du contrôle et des enquêtes économiques

Procès-verbal d’audition

L’an mil neuf cent quarante neuf
Le 16 juin à 11 heures
Nous Cachet
Agents assermentés en résidence à Paris,
Assistés de…
Étant porteurs de nos commissions,
Agissant à la requête de monsieur le directeur général du contrôle et des enquêtes économiques, certifions que le même jour, à la dite heure nous avons procédé à l’audition de M. Porrot, quincailler. Rue Georges Clemenceau.
Qui, sur interpellations successives, nous a déclaré ce qui suit :
M. Porrot déclare protester contre les ventes effectuées par la coopérative Worms étant donné que ce groupement vend à toutes personnes qui se présente à titre d’acheteur.
Je peux préciser que M. [illisible], cultivateur à Sainte-Marguerite a été livré d’un Butagaz Briffault par la voiture du chantier.
Je peux préciser également que des bassines ont été vendues aux adhérents alors qu’elles avaient été achetées pour les besoins du chantier (bassines achetées à la [illisible] à Rouen).
Des cuisinières ont été également vendues et livrées à des cultivateurs de la région. La livraison a été effectuée par les camions des chantiers.
Le 16 juin 1949

Signé : Porrot.

J’ajoute que cette coopérative cause un grave préjudice aux commerçants de la région, tandis que celle de La Mailleraye n’aboutit pas à des résultats aussi fâcheux pour nous, étant donné :
1) que son magasin se trouve à l’intérieur de l’usine.
2) qu’elle ne vend qu’à ses adhérents.
Le 16 juin 1949

Signé : Porrot.
 

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