1879.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1879, dans :

  • les copies de lettres à la presse du 3 décembre 1878 au 3 janvier 1879 ; du 3 janvier 1879 au 3 février 1879 ; du 3 février 1879 au 7 mars 1879 ; du 7 mars 1879 au 8 avril 1879 ; du 8 avril 1879 au 16 mai 1879 ; du 16 mai 1879 au [?] ; du [?] au 1er juillet 1879 ; du 1er juillet 1879 au [?] ; du [?] au [?] ; du [?] au 4 novembre 1879 ; du 4 novembre 1879 au [?] ; du [?] au [?] (les manques peuvent provenir soit d'un oubli dans le recensement, soit de la perte de certains volumes),
  • et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.

Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :

  • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale d'Alger (1851-1892)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948
  • "Historique de Worms & Cie – 2ème partie (1877-1911)", daté du 27 avril 1948

A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :

  • des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
  • des annuaires et études notariales...
  • de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1877-1882
[Extrait d'un relevé du 12 juillet 1882 :] Vapeurs de M. Deppe venus à Bordeaux du 27 septembre 1877 jusqu'au 12 juillet 1882.
1878-1882
[Extrait d'un relevé du 27 juin 1882 :] Tonnage de pavés embarqués sur "Lippe" et "Comte de Hainaut" entre le 13 juin 1878 et le 27 juin 1882.

[Information sans date précise]
La constitution des lignes est complétée par des ententes avec diverses autres compagnies de navigation : en 1879 avec la Compagnie générale transatlantique.

13 janvier 1879
Du ministère de la Marine et des Colonies, Paris : Adjudication concernant la fourniture en charbon des bâtiments de la Marine à Port-Saïd du 27 janvier 1879 au 27 janvier 1880. Hte Worms & Cie remporte le marché contre Bazin & Cie.

15 janvier 1879
A A. Grandchamp Fils & Cie, Rouen : « Notre maison de Cardiff ne demande pas mieux que de renouer des relations avec votre maison. Nous espérons que tout pourra s'arranger à notre satisfaction réciproque, vous correspondrez alors directement avec elle, comme par le passé. En attendant, elle est disposée à s'engager à vous délivrer à Dieppe 800 à 1.100 tonnes de charbon... »

20 janvier 1879
A F. Mallet & Cie, Le Havre : « Nous sommes très satisfaits des résultats de l'année 1878... »

21 janvier 1879
A Hte Worms & Cie Bordeaux : « Nous regrettons de voir que votre agence d'Angoulême vous laisse toujours en déficit et nous devrons voir ensemble s'il ne convient pas de la supprimer complètement. »

1er février 1879
Aux Messageries maritimes, Paris : Hte Worms & Cie fait avec les mines des contrats, partie pour eux, partie pour les Messageries maritimes.

5 février 1879
A F. Mallet & Cie, Le Havre : « Nous avons bien reçu votre lettre particulière du 10 courant faisant suite à la conservation que nous avions eue avec vous il y a quelques jours et nous portant un projet sous seings privés relatif à nos accords. La deuxième partie de ce projet a trait à une modification à apporter à une clause de notre acte de société relative au partage des bateaux entre nous en cas de dissolution ; cette modification nous paraît équitable (pas d'objection). La première partie a pour but de modifier la part nous revenant dans les bénéfices de la Maison Mallet & Cie. Vous nous avez exposé que vous avez la faculté de dénoncer la Société pour la fin de l'année, etc. mais que vous étiez disposé à ne pas le faire à la condition que nous acceptions : 1° de réduire de 30 à 20% la part nous revenant dans les bénéfices de votre Maison pendant l'année courante - 2° de fixer à 20% également la part à nous revenir dans les bénéfices de votre Maison pendant les années à suivre de 1880 et 1881... Nous n'avons pas non plus d'objection à faire contre ce changement que nous sommes tout prêts à consentir mais nous avons de notre côté à vous demander une compensation... de proroger dès à présent jusqu'au 31 décembre 1889 au lieu du 31 décembre 1881... notre société telle qu'elle existe actuellement. Nous croyons en effet d'après ce que vous nous avez dit vous-même que vous n'avez pas l'intention de vous retirer à la fin de 1881 et par conséquent nous ne pensons pas que vous puissiez avoir d'objection à régulariser pour sept ans les conditions que vous nous proposez aujourd'hui pour trois. L'avantage que nous en retirons est que cela nous mène à la fin de notre propre société et nous considérons que c'est une satisfaction qui nous est très légitimement due, étant donné que nous consentons aujourd'hui [...] de 20% dans les bénéfices de notre Maison, lesquels sont pour la plus grande partie alimentée par les bateaux dont nous sommes les plus fort intéressés. Recevez... »

7 février 1879
De Hte Worms & Cie Bordeaux, à Adolf Deppe, Anvers : "Signal". « C'est avec le plus grand étonnement que nous avons lu dans votre lettre qu'un bateau que vous avez affrété, vous l'adressez à une autre maison que la nôtre à Bordeaux tandis que nous, nous adressons tous nos vapeurs à votre maison. »

8 février 1879
A Hte Worms & Cie Cardiff : Grandchamp. « Nous voyons avec plaisir que vous venez d'exécuter l'ordre de cet ami. »

10 février 1879
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Adolf Deppe. « Nous sommes, on ne peut plus, surpris et contrariés de ce que vous nous écrivez et que vous cherchiez à avoir des explications. Nous approuvons que vous écriviez à Monsieur Deppe d'une façon très ferme. »
D'Adolf Deppe, Anvers, à Hte Worms & Cie Bordeaux : « "Signal". Vous savez que je me trouve lié vis-à-vis de MM.  Astruc et Raynal comme co-armateur du "Comte du Hainaut", et aussi longtemps que cette situation n'a pas trouvé une fin définitive, consentie par eux, ces Messieurs conservent parfaitement les droits de garder leur place sur la ligne, qu'ils avaient en leur qualité de co-armateur et ils peuvent exiger que comme par le passé le bateau acheté ou affrété en remplacement du "Comte du Hainaut" leur soit consigné tout aussi bien que ce dernier steamer lui-même. » [Cette réponse a fait l'objet d'une copie conservée par Hte Worms & Cie Paris.]
A la Compagnie d'éclairage de la capitale Saint-Pétersbourg : Offre de 60.000 tonnes de charbon à gaz à livrer à Cronstadt.

14 février 1879
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Adolf Deppe. « Vous ne pouvez lui demander que ce qui est juste et équitable et l'exécution stricte des conventions que vous avez ensemble pour l'exploitation de la ligne d'Anvers. »

19 février 1879
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Adolf Deppe. « La lettre que nous avons écrite d'ici à Monsieur Deppe sous la date du 12 mars 1878 dit simplement : "Il reste entendu que nous continuerons vous et nous d'exploiter la ligne de Bordeaux à Anvers et vice-versa dans les mêmes conditions que celles qui ont existé jusqu'à présent entre nous et ce, pendant une période de cinq années à partir du 1er janvier 1878 (?) avec faculté pour l'une ou l'autre des parties de se retirer de la ligne avant cette échéance". Vous voyez qu'elle dit clairement que vous continuerez d'exploiter la ligne d'Anvers dans les mêmes conditions que celles qui ont existé jusqu'au 12 mars 1878... Ces conditions nous ne les connaissions pas et ne les connaissons pas encore. Monsieur Deppe les a-t-il enfreintes ? Monsieur Deppe et vous pouvez seuls le dire. »

20 février 1879
A M.  Bouvier, Genève : « Nous pouvons vous offrir un poste dans une maison qui ne nous est pas étrangère vu que c'est celle de nos associés de Rouen et Dieppe, MM. A. Grandchamp Fils & Cie qui... sont pour nous dans ces ports ce que MM.  F. Mallet & Cie sont pour nous au Havre. Messieurs Grandchamp ont depuis déjà un certain nombre d'années une maison à Paris avec dépôt de charbon, laquelle s'occupe de la vente des charbons à l'industrie, aux grands détaillants de charbon. Leur raison sociale à Dieppe est la même qu'à Rouen. Nous leur demandons de recevoir la consignation à Dieppe de nos vapeurs ("Marie" et "Commandant-Franchetti", par lesquels Bordeaux envisage de faire le transport d'un lot de fer de Bordeaux à Dieppe). »

21 février 1879
De Hte Worms & Cie Bordeaux, à Adolf Deppe, Anvers : « "Signal". La seule convention existant entre nous est la lettre échangée à Paris qui ne parle que du maintien du statu-quo dans le service d'Anvers. A cette époque vous nous avez consigné votre vapeur "Lippe" et vous n'aviez jamais affrété de vapeurs étrangers pour les mettre sur la ligne. Au contraire c'est nous qui avions affrété un vapeur "Vine". La question que MM.  Astruc et Raynal sont intéressés dans le "Comte de Hainaut" ne change en aucune façon la position, car depuis la lettre échangée à Paris et même longtemps avant, ni le "Comte de Hainaut", ni le "Lippe" n'ont été consignés ailleurs qu'à notre Maison. Si vous mainteniez votre manière de voir, nous ne pourrions considérer ce fait que comme une rupture de nos conventions. »

24 février 1879
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Concurrence Perlbach. « Si vous croyez que le moment est venu de la faire cesser, écrivez à Monsieur Mallet et donnez-lui vos raisons ».

27 février 1879
A F. Mallet & Cie, Le Havre : «  Nous avons bien reçu la lettre que vous nous avez écrite le 17 courant et nous y répondons. Devant la manière que vous avez accueilli la proposition que nous vous avions faite, nous n'avons naturellement qu'une chose à faire : remettre à 1881 la discussion que nous croyions à beaucoup d'égards équitable et préférable d'avoir dès aujourd'hui. C'est ce que nous venons faire à présent en nous bornant à vous confirmer purement et simplement que nous sommes d'accord avec vous concernant les modifications qui sont contenues dans le projet d'acte que vous nous avez envoyé le 10 courant et que nous vous retournons sous ce pli. Recevez... »

28 février 1879
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Anchor Line. « Comme ils vous l'écriront, Burness ont réussi à obtenir pour vous d'Henderson Bros. à titre d'essai le steamer "Sidonian" de cette ligne importante, lequel va prochainement partir de Liverpool. Vous aurez grand soin de faire de votre mieux. »
De Séphora Worms, Paris : « Je vous autorise néanmoins sous ma responsabilité à verser à mon fils, M.  Lucien Worms, une somme de 5.000 F par mois à titre de provision. »

1er mars 1879
A Hte Worms & Cie Bordeaux : « Nous notons les chiffres de vos importations en 1877 et 1878 ».

4 mars 1879
A Hte Worms & Cie Cardiff : Nixon's. « Nous acceptons un accord pour 4 ans comme il est proposé par Nixon pour 70.000 tonnes par an, seulement pour éviter des discussions de prix trop fréquentes, nous proposons que le prix soit fixé dès à présent pour les deux premières années... Il devra être bien entendu que Monsieur Nixon ne fournira de son charbon pour Port-Saïd à personne autre qu'à nous. Si vous vous mettez d'accord vous pouvez commencer de suite. Les Messageries sont comprises dans ce marché pour 20.000 tonnes, par an pour deux ans. »

8 mars 1879
Mort d'Édouard Rosseeuw.

10 mars 1879
Entre F. Mallet & Cie, Hte Worms & Cie et J. Hantier : Convention. Les engagements personnels pris par Hte Worms dans la société F. Mallet & Cie sont continués sans aucune modification par la société Hte Worms & Cie. Seuls changements : réduction de la part dans les bénéfices en vue de gratifier le personnel de la société havraise et nouvelle règle de répartition des steamers à l'expiration de la société.

14/15 mars 1879
Contrat passé entre F. Mallet & Cie et la Compagnie générale transatlantique.

15 mars 1879
A F. Mallet & Cie, Le Havre : Compagnie générale transatlantique. « Nous avons ce matin fait le nécessaire et avons le plaisir de vous adresser : - un des deux exemplaires que la Compagnie a signés et dont elle a conservé l'autre, les quatre modèles de connaissements que la compagnie avait entre les mains et qu'elle nous a remis signés par elle en échange de ceux signés par vous... »

21 mars 1879
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Anchor Line. « Nous espérons qu'ils seront satisfaits de votre manière de faire... Il y a longtemps qu'on avait promis de faire un essai avec nous. Nous espérons qu'il donnera toute satisfaction et que nous en aurons d'autres. »

22 mars 1879
Aux chemins de fer de l'État, Paris : Offre pour la fourniture des charbons et briquettes dont ils pourraient avoir besoin jusqu'au 31 décembre 1880.

17 avril 1879
A Hte Worms & Cie Newcastle : "Commandant-Franchetti". « Schacher vous a autorisés à charger n'importe quelle quantité de charbon pourvu que vous ne retardiez pas le départ de ce bateau ».

19 avril 1879
Aux Messageries maritimes, Paris : « Nous avons l'honneur de vous faire savoir que nous venons enfin de terminer l'arrangement dont nous vous avions, à diverses reprises, entretenu avec MM.  Nixon Taylor & Cory, propriétaire des mines Nixon's Navigation et qui consiste en un achat de 70.000 tonnes de leur charbon livrables à Cardiff en 12 mois à partir du 1er mai prochain. Sur cette quantité 50.000 tonnes sont destinées à nous-mêmes pour notre dépôt de Port-Saïd et 20.000 tonnes à votre compagnie. »

23 avril 1879
A Deutsche Dampfschiff Rederei, Hambourg : « Nous venons de passer avec MM.  Nixon Taylor & Cory de Cardiff un marché qui nous assure le monopole exclusif à Port-Saïd de leur charbon Nixon's Navigation ». Offre de service.

2 mai 1879
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Nixon's Navigation. « Vous savez que si nous n'avons pas traité pour plusieurs années c'est parce que nous n'avons pas trouvé une base convenable pour la fixation d'un prix chaque année et que nous avons préféré conserver toute notre liberté... Burness sont très satisfaits que ce charbon soit entre nos mains... »

6 mai 1879-19 juillet 1879
De Worms & Cie : Copie de lettres "consignataires".

1er août 1879
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Fourniture à un navire de guerre italien. « Perdons le contrat de L'Orient Line. Les Cory ont pris l'affaire. Captain Stapledon espère nous ramener ce client. »

Août 1879
Une réunion est organisée à Paris avec Bordeaux, Deppe et Schacher pour arriver à une solution dans la concurrence Perlbach. Celui-ci ne voit pas l'utilité d'y assister mais manifeste le désir de s'entendre sur certaines bases. II reste entendu que la ligne Bordeaux - Anvers continuera à être exploitée avec Deppe pendant une période de 5 ans.

6 août 1879
A James Burness & Sons, Londres : « We have duly received your favours of the 1st, 2nd and 4th inst. and learn with great pleasure that the German Government have accepted our offer to undertake their financial business at Port-Saïd which we consider with greatly facilitate our securing the coaling business as well... »

3 septembre 1879
Copie 446. Accord entre Adolf Deppe, Hte Worms & Cie et F. Mallet & Cie. Le service établi par eux entre Anvers et Hambourg (en concurrence avec celui de la maison Perlbach, par suite de la concurrence faite par cette maison à leurs lignes entre Bordeaux et Anvers, Bordeaux et Hambourg, Le Havre et Hambourg), prendra fin dès qu'une des trois parties aura fait connaître aux deux autres sa volonté de ne plus y participer. Liberté pour Adolf Deppe de continuer seul.
« Entre les soussignés : Adolf Deppe, armateur à Anvers, d'une première part ; Hte Worms & Cie, armateur à Bordeaux, d'une deuxième part, F. Mallet & Cie, d'une troisième part, il a été exposé et convenu ce qui suit. Exposé. Par suite de la concurrence faite par la maison Perlbach de Hambourg aux lignes à vapeur exploitées par les trois maisons ci-dessus entre Bordeaux et Anvers, Bordeaux et Hambourg, Le Havre et Hambourg, les soussignés, en vue de faire cesser cette concurrence ont établi depuis plusieurs années un service à vapeur entre Anvers et Hambourg à concurrence avec celui de la maison Perlbach ; les pertes résultant du service Anvers-Hambourg ont été supportées pendant un certain temps, moitié par F. Mallet & Cie, un quart par Hte Worms & Cie, un quart par Adolf Deppe ; depuis mars 1878 la proportion dans les pertes a été modifiée de la manière suivante : 3/5ème par F. Mallet & Cie, 1/5ème par Hte Worms & Cie, 1/5ème par Adolf Deppe. Résolution. Il a été convenu entre les soussignés que le service à vapeur établi par eux entre Anvers et Hambourg prendrait fin dès qu'une des trois parties contractantes aurait fait connaître aux deux autres maisons sa volonté de ne plus participer au service Anvers-Hambourg. Attendu toutefois que la charte-partie du steamer "Signal" affrété par Adolf Deppe pour compte de la participation ne permet pas de résilier le contrat d'affrètement qu'en prévenant les armateurs un mois à l'avance et que... les soussignés sont convenus que si un d'entre eux... Dans le cas de dénonciation d'une des parties, si A. Deppe ne voulait continuer seul et à ses risques et périls un service à vapeur entre Anvers et Hambourg, Hte Worms & Cie et F. Mallet & Cie déclarent renoncer dès à présent à contester à A Deppe le droit légal de le faire. Fait en triplicata de bonne foi... »

18 septembre 1879
De Deutsche Dampfschiff Rederei, Hambourg à Hte Worms & Cie Port-Saïd : Suite à une offre de service, répond par entremise d'Eugène Cellier qu'elle n'a aucune raison de quitter ses fournisseurs qui la sert depuis 8 ans à sa satisfaction.

23 septembre 1879
Ligne Anvers-Hambourg : Projet d'arrangement entre F. Mallet & Cie et Perlbach.

26 septembre 1879
De James Burness & Sons, Londres : Envoi de la formule de soumission pour les fournitures à faire à l'Amirauté anglaise à Suez ; demandent de la retourner remplie pour le 14 octobre au plus tard.

3 octobre 1879
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Amirauté anglaise. Demande pour le 14 courant, les soumissions pour Suez. Mais d'accord avec O'Connor qui vient de revenir d'Angleterre, aucune offre n'est faite.

9 octobre 1879
A James Burness & Sons, Londres : « After having talked the matter over with Mr O'Connor, we have come to the decision of not tendering for Admiralty supplies at Suez, no matter the price the contract is given at, it is sure to be a losing one. »

10 octobre 1879
De James Burness & Sons, Londres : Amirauté anglaise. Notent les décisions de la Maison concernant le contrat de Suez. Le "bile" ne les a pas surpris.

12 octobre 1879
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : Amirauté anglaise. « Nous sommes bien d'accord qu'il n'y avait pas lieu de chercher le contrat pour Suez. »

17 octobre 1879
Ligne Anvers-Hambourg : « L'arrangement est enfin signé par tout le monde (le projet n'a soulevé aucune observation de notre part). » Ainsi prend fin la concurrence faite par la maison Perlbach de Hambourg aux lignes Bordeaux-Anvers, Bordeaux-Hambourg, Le Havre-Hambourg. A la suite de l'arrangement intervenu à ce sujet entre les quatre maisons intéressées, un accord est signé entre F. Mallet & Cie, Hte Worms & Cie et Adolf Deppe pour mettre fin au service Anvers-Hambourg qu'ils ont créé en représailles.

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