1847.12.08.A M. Caillard.Tours

Origine : Copie de lettres à la presse n°2 – du 17 mars 1847 au 17 décembre 1847
(volume manquant dans les archives) – page 41

Paris, le 8 décembre 1847
Monsieur Caillard
Hôtel de la Marine à Tours

Monsieur,
L'espoir où j'étais que l'un de nous pourrait se rendre à Tours m'a fait retarder de répondre à votre lettre du 28 novembre expiré ; je viens y satisfaire.
De nouveau, j'ai l'avantage de vous dire que vous gérerez mon dépôt de Tours, aux conditions suivantes :
II vous sera alloué une prime de cinq pour cent pour toutes les ventes que vous opérerez en moellons de plâtre.
II vous sera aussi alloué une prime de cinq pour cent sur la vente de quatre cents tonnes de plâtre dont j'ai traité la fourniture au profit de Messieurs Prou Guibert & Morel de votre ville à des prix déterminés.
II vous sera, enfin, alloué une prime de dix pour cent sur toutes les autres ventes que vous pourrez faire en plâtre cuit fabriqué ou cru pulvérisé.
Moyennant ces prix, tous frais généralement quelconques seront à votre charge, excepté les frais exceptionnels dans le cas où, pendant la construction du dépôt, je serais forcé de faire entreposer mes plâtres autre part que dans le dépôt provisoire actuellement établi, ou dans le dépôt définitif.
Dans ces primes se trouve aussi compris le ducroire attendu que vous resterez personnellement responsable vis-à-vis de moi du montant des ventes que vous effectuerez pour mon compte.
Quant au mode d'opérer, je dois en rester seul juge et vous devrez en ceci comme dans les prix de vente vous conformer à mes prescriptions. Vous comprendrez, Monsieur, qu'il ne pourrait en être différemment.
Nous stipulons ici sans garantie de durée et en conséquence il vous sera loisible de quitter la gestion de mon dépôt quand vous voudrez, mais en me prévenant un mois à l'avance de même qu'il me sera facultatif de vous remercier de vos soins quand je voudrai, mais en vous prévenant aussi un mois à l'avance.
La présente approuvée par vous, ce que je vous prie de faire, servira de traité entre nous ; je ne vois pas pour vous ou pour moi que ces conventions transcrites en forme de traité pussent avoir une plus grande force qu'alors qu'elles sont consenties par lettre.
M. Cruzel ira sous 2 ou 5 jours à Tours pour vous faire officiellement la remise du dépôt.
Agréez, Monsieur, mes salutations bien affectueuses.

Hte Worms


[A la même date une lettre de ce genre a été adressée à M. Renaudet pour Vierzon.]

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